LA   BATAILLE   de   la SOMME

Les combats pour   COMBLES et  SAILLY-SAILLISEL

(septembre –octobre 1916)

                                   

La prise de COMBLES  26 septembre 1916

                                     

Combles, gros bourg abrité au milieu d'un cercle de collines, était le centre de la résistance allemande au nord de la Somme. La localité communique avec la route de Péronne à Bapaume par un chemin facile.

D'autres voies rayonnent sur Morval, Ginchy, Guillemont, Hardécourt, Maurepas, Le Forest et Rancourt. Combles, par cette situation particulière, était donc un point stratégique important.

Les Allemands l'avaient puissamment fortifié, pourvu de souterrains profonds, (de ces « stollen » que nous vîmes pour la première fois dans la Somme et que nous devions retrouver, en 1917, entre Craonne et  Berry-au-Bac) abris à toute épreuve, où des compagnies entières, des régiments pouvaient s'installer et vivre en toute sécurité. Combles était, outre un point de résistance particulièrement armé, un vaste dépôt de munitions, de matériel et de vivres.

C'est assez dire l'intérêt qu'avaient les Allemands à le conserver, c'est souligner l'importance que sa conquête offrait pour nous.

Notre avance des 12 et 15 septembre avait porté Combles en première ligne, puisque, dès lors, nos troupes bordaient le bois Louage, la route qui va de Combles à la route Béthune-Château-Thierry, le chemin Combles-ferme de l'Hôpital-Cléry et le chemin Maurepas-Frégicourt.

Cependant, en raison de sa situation défilée au milieu de collines, Combles, quoique en première ligne, demeurait un point d'appui formidable où les Allemands comptaient bien que nos vagues d'assaut se briseraient. Par surcroît, ce point d'appui se trouvait situé exactement a la soudure des troupes britanniques avec les troupes françaises.

Aussi fallut-il une manoeuvre combinée et précise pour assurer le succès qui fut total et rapide.

Quand, partant de Cléry, on arrive a la ferme Le Priez, on aperçoit devant soi, barrant l'horizon, à gauche, la hauteur de Morval; en face, celle de Sailly-Saillisel; à droite, la masse sombre du bois de Saint  Pierre Waast, et au loin, plus à droite, la crête qui aboutit au Mont-Saint Quentin, devant Péronne.

Ce que la carte ne saurait rendre,C'est le spectacle qu'offrait aux acteurs du drame, ce cirque encaissé au milieu de collines. Le champ de bataille n'avait pas été nettoyé depuis les premières offensives.

Les tranchées conquises étaient pleines de charognes; des cadavres de chevaux gisaient un peu partout dans les ravins ou à flancs de coteaux. Des tas d'obus à demi écroulés, des canons culbutés, un amas de débris de ferrailles, de cuirs, des rouleaux de « barbelés », des rondins, des voliges, des lambeaux d'uniformes, pêle-mêle, pourrissaient parmi les cratères des obus, dans une eau souillée, jaune, puante.

Le ravin qui, de Curlu, va au pied de Maurepas, n'a-t-il point été baptisé « ravin de la Pestilence » ?

Ce terme dit tout.

Et qui a vu les tranchées des Crabes et des Cloportes, les tranchées du Petit-Bois, derrière la ferme de l'Hôpital, ne verra jamais spectacle plus horrible ni plus ignoble. Tous ces villages dont les noms illustrèrent les communiqués et figurent toujours sur les cartes, Hardecourt-aux Bois, Maurepas, Le Forest n'existaient plus.

Les rares pierres que la dévastation des obus avait respectées, avaient été emportées par les territoriaux et avaient servi à empierrer les chemins de boue que l'ennemi s'acharnait à défoncer chaque jour par ses marmitages intensifs. Rien -- absolument rien - ne permettait de savoir qu'un village eût été là.

Pays rasé ? Pire que cela, pire que l'anéantissement, car la destruction laisse des traces. Pays escamoté, pays inexistant.

A regarder le terrain, on eût pu croire que les hommes avaient rêvé qui affirmaient qu'ici se dressait une église, que là il y avait eu des fermes ou des jardins.

C'est dans ce désert que s'est développé l'effort français ayant pour but l'encerclement de Combles et pour objectifs premiers le village de Rancourt et le hameau de Frégicourt.

Dès le 22 septembre, le 11e d'infanterie, régiment de Dunkerque (1e Corps d'Armée), s'empara de la Tuilerie, sur le chemin Maurepas Frégicourt. ,

Nous étions, grâce à cette prise, en possession de la ligne avancée de Combles.

Le 25 septembre, au petit jour, l'attaque importante se déclencha. Le 1e Corps d'Armée tenait les abords immédiats de Combles du côté

est, les Anglais occupaient les abords ouest.

Ces éléments ne bougèrent pas ce jour-la. Mais, à gauche, les Britanniques attaquèrent et prirent Lesboeufs, en même temps qu'ils abordaient Morval.

A droite, le 32e Corps d'Armée avait mission de s'emparer de Rancourt. Ce n'était plus le général Berthelot qui le commandait; le général Debeney lui avait succédé.

Le 32e Corps d'Armée arrivait du secteur de repos de la forêt de Parroy et de Vého. Il avait quitté le Détachement d'Armée de Lorraine pour être incorporé dans la 6e Armée, que le général Fayolle commandait au nord de la Somme. Il avait pris ses positions le 22 septembre et, trois jours après, il marchait à l'assaut et triomphait aisément d'un ennemi puissamment organisé.

La 42e division (général Deville) attaqua sur Rancourt. La division Fontclare du 1e Corps d'Armée attaqua, à gauche, sur Frégicourt.

Il faisait une claire matinée d'automne quand les chasseurs des 8' et 16e bataillons et les fantassins des 94e, 151e et 162e régiments d'infanterie s'élancèrent hors des tranchées et marchèrent sur Rancourt.

D'un seul élan, le cimetière et toute la partie de Rancourt située à l'ouest de la route, c'est-à-dire les quatre cinquièmes du village, furent conquis.

Malheureusement, à droite et à gauche, le succès ne fut ni aussi rapide, ni aussi complet.

A droite, des mitrailleuses et des tirailleurs bavarois, essaimés dans les trous d'obus et dans de vieux emplacements de batteries, enrayèrent l'attaque du 94e régiment d'infanterie et des éléments du 6e Corps d'Armée qui étaient en liaison vers Bouchavesnes.

A gauche, les éléments de la division Fontclare ne purent par venir qu'à la lisière de Frégicourt, car ils furent pris par des tirs de flanc qui venaient de Morval, et durent s'arrêter sans enlever le hameau.

Les éléments de la 42e division, qui se trouvaient à gauche de Rancourt, purent avancer davantage et conquérir toute la partie de terrain, pourtant pleine de nids de mitrailleuses et puissamment organisée, qui se trouve entre Frégicourt et la cote 148, au nord de Rancourt.

Ces opérations, rapidement menées, étaient terminées dès le matin, et nos troupes s'organisaient sur le terrain occupé.

Dans l'après-midi, dans la soirée et dans la nuit, les Bavarois, à trois reprises, contre attaquèrent furieusement; mais leurs efforts furent vains et, chaque fois, ils furent repoussés avec de lourdes pertes.

Dans la nuit, les Anglais achevèrent la prise de Morval, ce qui permit, au petit jour, le 26 septembre, l'occupation de Frégicourt par les troupes de la division Fontclare, en liaison avec les troupes de la division Deville.

Tandis que ces opérations, admirablement combinées, se déroulaient au nord-est de Combles par nos troupes et au nord-ouest par les Anglais, l'occupation de la forteresse de Combles se réalisait dans la nuit du 25 au 26 septembre, avec une facilité rare.

A minuit, cette nuit-là, notre Commandement apprenait que les Allemands avaient décidé l'évacuation de Combles.

C'est pourquoi l'ordre avait été donné aux troupes, qui tenaient les abords immédiats de la localité, d'avancer afin de couper la retraite des Allemands et d'achever l'encerclement.

Cette opération donna les résultats qu'on espérait et les prisonniers furent nombreux.

Quand à l'occupation même de Combles, elle devait être réalisée d'après le programme suivant :

 Le 73e régiment d'infanterie devait pénétrer par le sud-ouest tandis que le 11e pénétrerait par le nord-est et les Anglais par le nord.

Ce programme fut presque à la lettre exécuté.

Tandis que deux compagnies surveillaient les débouchés, deux autres compagnies du 110e régiment d'infanterie pénétraient dans le village et, d'un seul élan, s'emparaient du cimetière. Puis, les fantassins, en patrouilles, poursuivaient leur avance, méthodiquement, dans Combles, occupant les entrées des souterrains.

En même temps, le 73 régiment d'infanterie poussait des reconnaissances dans la localité, agissant comme le 110e. Mais si le 110e régiment d'infanterie ne rencontra, dans son avance, aucune résistance, il n'en fut pas de même pour le 73e.

Une compagnie allemande qui voulait évacuer, suivant les ordres reçus, ses emplacements, avait vu sa retraite coupée. Elle était aussitôt rentrée dans Combles et avait mis ses mitrailleuses en batterie pour résister, préférant se faire tuer que de se rendre.

Cette compagnie causa de sévères ravages dans les rangs du 73e régiment d'infanterie, et la partie semblait compromise en ce qui concerne ce régiment lorsque, très rapidement, la situation se modifia.

Prévenus par la fusillade, les soldats du 110e régiment d'infanterie, dont l'avance avait été extraordinairement rapide, accoururent à la rescousse. Un peloton de mitrailleurs du régiment de Dunkerque vint prendre à revers la compagnie allemande qui résistait avec acharnement. Et cette dernière capitula aussitôt. Combles était pris et nettoyé.

Tout cela s'était passé en moins de temps qu'il n'en faut pour le raconter, et si vite que les Anglais n'avaient pas encore eu le temps de parvenir jusqu'à Combles...

Ce fut sur le plateau, au nord du village, que la jonction se fit entre les Britanniques et les Français.

Le butin fait à Combles par les alliés fut considérable. On trouva d'énormes provisions d'obus de 105 et de 150, des réserves innombrables de grenades, du matériel du Service de Santé en abondance; 3000 prisonniers environ étaient entre nos mains, comprenant, outre les 500 hommes de la compagnie qui avait esquissé la défense, un grand nombre d'isolés qui étaient restés tapis dans les « stollen » et qui se rendirent au premier appel de nos fantassins.

Dans l'après-midi du même jour (26 septembre), nous étendions nos gains en nous emparant du petit bois de la Haie, situé au nord de Frégicourt, à mi-chemin de Morval, et en occupant de façon solide la corne ouest du bois de Saint Pierre Waast.

La division Fontclare réalisa la première de ces deux opérations. La division Deville (42e division) réussit la seconde. La première opération mettait en notre possession l'une des extrémités de la fameuse tranchée des Portes-de-Fer, en nous livrant l'important carrefour des tranchées de Prilep et de Frégicourt. La seconde opération, en nous donnant les puissants retranchements de la corne nord-ouest du bois de Saint Pierre Waast, nous livrait l'autre extrémité de la tranchée des Portes-de-Fer, que nous tenions ainsi par les deux bouts.

Au nord de Rancourt, nous occupions la pente de la colline jusqu'à la côte 148.

Notre ligne s'infléchissait ensuite au nord-ouest, vers Frégicourt et se raccordait à la ligne anglaise devant Morval.

En même temps, nous avions progressé dans le ravin coupé de boqueteaux qui va de Combles à Sailly-Saillisel, préparant déjà l'attaque ultérieure sur ces deux hameaux jumeaux.

Les journées qui suivirent ces heureuses opérations furent assez animées. Les chasseurs de la brigade Messimy (115e BCP), à la corne du bois de Saint Pierre Waast, et la 40e division d'infanterie qui avait relevé, le 1 octobre, la 42e dans le ravin, en avant de Frégicourt, eurent à repousser de furieuses contre-attaques. Non seulement le 32e Corps d'Armée ne perdit pas un pouce du terrain qu'il avait conquis, mais encore il élargit ses gains.

Le 3 octobre, le 150e régiment d'infanterie et le 161e franchirent le ravin au sud-est de Morval et chassèrent les Allemands d'une importante ligne de tranchées qui allait du bois de la Haie (à 600 mètres au nord-ouest de Frégicourt) à la corne ouest du bois de Saint-Pierre-Waast, en passant par le bois du Mouchoir.

Ce système de tranchées couvrait Sailly-Saillisel. Sa conquête permettait l'avance vers le village. Aussi les Allemands tentèrent-ils de nous reprendre ces tranchées. Leurs furieuses attaques furent repoussées et nos fantassins infligèrent à l'ennemi des pertes importantes.

 

Le combat pour   SAILLY – SAILLISEL

Le 6 octobre se déclencha l'offensive sur Sailly Saillisel.

Pour approcher du village, il fallait enlever les tranchées de Carlsbad, de Terplitz et de Berlin, ainsi que les ouvrages de défense : forteresses et nids de mitrailleuses de la lisière du bois de Saint-Pierre-Waast et fortifications dénommées Ouvrages Tripot, aux abords ouest du château de Sailly-Saillisel. Cela représentait une avance d'au moins 1200 mètres.

Le 150e régiment d'infanterie et le 161e attaquèrent en face du village, ayant à leur droite le 154e régiment d'infanterie et le 135e et, à leur gauche, les Anglais. Les chasseurs de Messimy attaquaient sur le bois de Saint-Pierre-Waast.

L'assaut fut donné à 14 heures, sur un front de vingt-cinq kilomètres, par un temps gris, froid et sec. Une heure plus tard, la plupart des objectifs étaient atteints et certains même dépassés.

Nous couronnions alors les pentes ouest de la croupe de Sailly-Saillisel; nous tenions toute la route de Bapaume, à deux cents mètres environ au sud de l'entrée du village et nous bordions les lisières ouest et sud-ouest du bois de Saint Pierre Waast, d'où nos lignes se dirigeaient ensuite vers l'Epine-de-Malassise et la cote 130, au sud est de Bouchavesnes, face au Mont-Saint-Quentin.

Le château de Sailly tomba presque aussitôt en notre pouvoir et constitua, pour nous, un sérieux point d'appui.

Une semaine s'écoula, que nos troupes mirent à profit pour consolider leurs positions, en dépit des contre-attaques fréquentes et acharnées qu'elles eurent à repousser.

Dans la nuit du 15 au 16 octobre, la 6e compagnie du 150e régiment d'infanterie (4e division) pénétra dans Sailly-Saillisel ou, jusqu'alors, des patrouilles avaient pu, seules, s'aventurer.

Les maisons en bordure de la route de Bapaume furent occupées jusqu'au carrefour central.

Ce fut la guerre de rues. On se battait de maison à maison, de grange a grange, a la grenade. Chaque pan de mur était un refuge. Chaque soupirail abritait une mitrailleuse qui balayait la rue. Centimètre par centimètre, pierre par pierre, il fallut conquérir le village que l'ennemi défendait âprement.

Il faut savoir que Sailly-Saillisel est juché sur un plateau éminent et que cette position commande les retranchements du bois de Saint Pierre Waast et domine Le Transloy. Sa possession était donc de prime importance.

Le 18 octobre, toute la partie est du village tombait entre les mains du 9ème zouaves et du 150e régiment d'infanterie, qui avaient relevé la 4e division, et l'ennemi était chassé des croupes au nord-ouest et au nord-est. Nous occupions l'importante tranchée de Batack (8e bataillon de chasseurs)

Malgré les contre-attaques, nous conservions et consolidions ces positions. Ce succès fut réalisé en un quart d'heure, entre 11h45 et midi, contre trois divisions bavaroises

Ce fut la notre dernier succès marquant dans cette région. Nous avançâmes un peu par la suite, mais nous reperdîmes le terrain gagné.

Nous tenions Sailly-Saillisel, mais nous n'occupions pas Saillisel, le hameau jumeau.

De même, nous n'avions pas pris le bois de Saint Pierre Vaast, et les combats livrés le furent aux lisières.

Nous tentâmes, maintes fois, d'avancer sous bois. Nous réussîmes à prendre un, deux, trois éléments de tranchées : chaque fois, nous dûmes les évacuer et revenir dans nos abris avec des pertes considérables. Les chasseurs des 8e et 16e bataillons savent ce que ces escarmouches leur coûtèrent.

Cependant les contre-attaques allemandes se succédaient sans répit, puissantes autant que fréquentes. Nous réussîmes, néanmoins, à élargir nos gains.

Le 22 octobre, nous enlevâmes dans sa totalité la croupe 128 où nous avions pris pied le 18, et qui se trouve au nord-ouest de Sailly-Saillisel.

Une semaine plus tard, le 29 octobre, nous conquerrions un système de tranchées au nord-ouest de Sailly-Saillisel et nous progressions quelque peu vers Saillisel, chassant les Allemands du dernier îlot de trois ou quatre maisons qu'ils tenaient encore.

Le lendemain, 30 octobre, après avoir résisté à de furieuses contre-attaques, la 42e division d'infanterie s'emparait d'un système de « stollen » à la lisière ouest du bois de Saint- Pierre-Waast.

Pendant les jours qui suivirent, il n'y eut que des coups de mains, des reconnaissances de patrouilles.

Enfin, le 4 novembre, la 4e division d'infanterie remontait en ligne pour attaquer. Ce fut un succès et nous prenions pied dans Saillisel, qu'à l'arrière on croyait généralement en notre possession depuis le 18 octobre.

La division Lecomte s'empara, ce jour-la, de la majeure partie du hameau, en même temps que nous enlevions trois tranchées à la corne nord du bois de Saint Pierre Vaast, ainsi que toute la ligne des positions à la lisière sud-ouest. Ces combats furent acharnés et particulièrement meurtriers. Nous voulions pénétrer dans le bois, nous devions avancer coûte que coûte.

Et nous n'avançâmes que bien peu, et nous ne conservâmes point cette avance momentanée, car entre le 4 et le 10 novembre, les Allemands réussirent à nous ramener à nos lignes du 18 octobre et même à reprendre une partie de Sailly Saillisel.

Les contre-attaques des 4e et 42e divisions d'infanterie, auxquelles avaient été adjoints des zouaves (9e régiment de marche), permirent de reconquérir la majeure partie du terrain perdu.

Le 10 novembre, nos lignes étaient de nouveau aux lisières nord-est et sud-est du village.

Puis, le 11 novembre, poursuivant cet effort, nous fîmes quelques progrès au nord de Saillisel et dans la partie est du village.

Le 12 novembre, enfin, Saillisel tombait entièrement au pouvoir du 15e régiment d'infanterie, qui avait à sa droite le 161e. La 40e division descendit au repos.

Le 14 novembre, l'ennemi nous chassait de nouveau de Saillisel ainsi que des points que nous tenions à la corne nord et à la lisière ouest du bois de Saint-Pierre-Waast.

 

Nos lignes, de nouveau, redevenaient ce qu'elles étaient le 18 octobre.

Près d'un mois avait passé en efforts stériles et coûteux !

Le 32° Corps d'Armée fut enfin relevé et quitta le secteur pour aller au grand repos dans le Tardenois.

Le secteur de Sailly-Saillisel retrouva le calme, et le communiqué cessa bientôt de le mentionner.

 

« La grande guerre vécue, racontée, illustrée par les Combattants, en 2 tomes  Aristide Quillet, 1922 »

Michelin , guide des champs de batailles ; batailles de Picardie,1921

 

 

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