JOURNAL
DES MARCHES ET
OPERATIONS
du 137e Régiment d’Infanterie
pendant la campagne
du 6 août au
et
du 21 mai au
Ce
JMO est divisé en 2 parties :
du 6 août au
envoyé par Vincent
pour son grand-père Léon
envoyé par Françoise
Pour son Grand père, porté disparu à
Thiaumont
(retranscrit par Patrick)
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La présence de Uhlans est signalée dans les bois qui
entourent Graide et Porcheresse : l’ennemi attaque à
Le 1er Bataillon reçoit l’ordre de se porter
sur Maissin par les bois à l’Est de Our et le mamelon à 900 m au Sud Ouest du
village. Il arrive à
25 Août 1914 : passage sur le pont Mne de Bazeilles.
26 Août 1914 : installation à Chaumont, ferme Saint-Quentin. Des tranchées sont construites pendant la nuit face à la lisière du bois de la Marfée et face au Nord à mi-pente. Ces tranchées sont attaquées à 9 heures.
27 Août 1914 : remplacement du 93ème R.I. en tranchée. Le régiment est pris à partie immédiatement par les ennemis. Une attaque est conduite dès 7 heures ; le maximum d’intensité du feu étant atteint à 9 heures. La cote 346 est atteinte avec la prise du drapeau du 68ème Régiment d’Infanterie (landwehr) allemande et la capture du colonel de Falkenstein, commandant le 28ème Régiment. Les 6ème, 7ème et 8ème compagnies pénètrent à la baïonnette dans les Noyers : les allemands s’enfuient vers la Meuse sous le feu français et vont s’abriter dans les roseaux qui bordent le cours d’eau.
A 12 heures, les allemands font un retour offensif avec des troupes fraîches : le régiment se replie sur Chaumont, la ferme saint-Quentin et Bulson où il bivouaque.
28 Août 1914 : le régiment est en deuxième ligne, en appui de l’attaque de la ferme de Beaumesnil.
29 Août 1914 : le régiment est en arrière-garde de la division. Il se replie derrière elle par Chemery, Malmy, Vendresse, Chagny, les Omonts, Lametz.
30 Août 1914 : le régiment est en avant-garde de la division.
31 Août 1914 : le régiment est à Vaux en Champagne.
2 Septembre 1914 : départ de Pontfaverger.
3 Septembre 1914 : itinéraire Wez, « la Provence », Vaudemanges, Isse.
4 Septembre 1914 : arrière-garde jusqu’à Chaintrix où le régiment prend son cantonnement.
5 Septembre 1914 : le régiment se porte sur Normée.
6 Septembre 1914 : attaque allemande sur le 1er bataillon qui se replie en ordre. Il prend position au Sud de Normée, à gauche de la route de Normée-Connantray. Les tirs de l’artillerie française bloquent l’ennemi à la lisière Nord.
7 Septembre 1914 : canonnade de l’artillerie allemande sur les tranchées.
8 Septembre 1914 : nouvelle canonnade à 3 h 00 du matin. Elle cesse à 3 h 45. Une nouvelle attaque allemande se déclenche en usant d’un stratagème : on entend la sonnerie « cessez le feu », ce qui doit laisser croire à un arrêt de l’offensive, mais en fait il n’en est rien. Une forte fusillade provient de la lisière du bois au sud de la voie ferrée : les 1er, 2ème et 3ème bataillons sont entourés et se font jour au Sud à la baïonnette. Les pertes sont qualifiées « d’effrayantes », atteignant sur cette journée et pour les seuls soldats 21 tués, 378 blessés et 158 disparus. Pour finir, 160 hommes se rassemblent à Oeuvy (Euvy) au Sud-Ouest de Connantray, occupant la lisière du bois entre ces deux localités. Ils se portent ensuite vers la cote 139 au Sud-Est de Corroy.
9 Septembre 1914 : poussée vers la Fère Champenoise sous les tirs d’obusiers allemands. A 11 heures, ordre de repli vers Faux-Salon. A 15 heures, ordre de se reporter par la ferme de Bel-Air vers Corroy. Le régiment bivouaque en soirée à 500 m au Nord-Est de Bel-Air.
10 Septembre 1914 : à 7 heures, parvient l’ordre d’attaquer Oeuvy (Euvy). Le régiment trouve le village abandonné, avec du matériel et de nombreux cadavres allemands, signes d’une fuite précipitée. A 10 heures, le régiment reçoit un nouvel objectif, à savoir Connantray : le village est également évacué et des blessés allemands et français s’y trouvent. Les crêtes par contre sont toujours occupées. A 15 heures, ordre de se porter sur la Chapelaine : le régiment est accueilli par une fusillade partant de la rive droite de la Somme.
Les combats de ces deux derniers jours auront coûté 36 soldats blessés au régiment.
11 Septembre 1914 : le régiment « AG » Lenharrée, Soudron, la Bergerie, ferme de Notre-Dame, grande route de Châlons. Bivouac à 800 mètres à l’Est de la cote 139.
12 Septembre 1914 : le régiment se porte sur Châlons au Nord de la ville et se cantonne à Saint Martin sur le Pré.
13 Septembre 1914 : le régiment se porte par la Belle-Croix, Dampierre, au Temple sur Vadenay, d’où il se déplace face à la crête de l’Arbre Chenu. Le mouvement continue vers Saint Hilaire le Grand. Bivouac dans les bois au Nord de la cote 143.
14 Septembre 1914 : le régiment se porte jusqu’à la limite du Camp (…de Mourmelon) et reçoit l’ordre de marcher sur le pont à 1500 mètres en avant se Saint Hilaire avec ordre de le tenir. Il reçoit ensuite l’ordre de déboucher dans la direction de Souplet (Saint Souplet sur Py) : il est accueilli par une fusillade et une canonnade. Ordre de déboucher du pont à 16 heures : une fusillade violente part des bois situés face au pont et sur les deux rives de la Suippe dans la direction d’Auberive. A la nuit, ordre de maintenir coûte que coûte la position. Le 1er bataillon n’a plus que 350 hommes.
15 Septembre 1914 : des renseignements inexacts ayant fait croire qu’Auberive sur Suippe avait été occupé par la 40ème division, le régiment reçoit l’ordre de déboucher du pont. Il est accueilli par des feux violents d’infanterie et d’artillerie et reçoit l’ordre de s’arrêter.
16 Septembre 1914 : ordre de repli vers la ferme Saint-Hilaire, en terrain découvert et battu par l’artillerie, mais malgré cela pas de pertes. Les combats de Saint-Hilaire de la journée se seront néanmoins soldés par 1 tué, 29 blessés et 13 disparus.
17 Septembre 1914 : relève par un régiment de réserve. Le régiment est transporté en automobile à Montferré à 3 kilomètres au Sud de Reims (Montbré, près du fort). Il occupe les tranchées du mamelon de Montferré au Nord.
18 Septembre 1914 : situation identique.
19 Septembre 1914 : situation identique.
20 Septembre 1914 : ordre de se porter vers Saint-Léonard et traversée du canal. L’ennemi canonne le village de Taissy (face au fort de la Pompelle).Les 2ème bataillon et 4ème compagnie parviennent néanmoins à occuper le remblai du chemin de fer face aux tranchées allemandes : ils subissent une forte canonnade. A la nuit, ordre de se porter sur Bézannes où il arrive à minuit, après avoir traversé les marécages de la Vesle et le faubourg de Sainte-Anne de Reims.. Les combats de Saint-Léonard auront coûté 7 tués, 27 blessés et 6 disparus.
21 Septembre 1914 : départ de Bézannes à 19 heures avec marche de nuit. Arrivée à Fère en Tardenois vers 2 heures du matin.
22 Septembre 1914 : bivouac au Nord du village. Le régiment se porte vers Cramaille où il arrive vers 20 h 30 et cantonne.
23 Septembre 1914 : marche jusqu’à Dommiers.
24 Septembre 1914 : le régiment stationne à Dommiers.
25 Septembre 1914 : ordre de se porter vers Compiègne. Le régiment est embarqué entre 20 heures et 21 heures. Les 1er et 3ème bataillons sont débarqués à Boves (Sud-Est d’Amiens) ; le 2ème bataillon au Longueau (idem).
26 Septembre 1914 : Les 1er et 2ème bataillons se portent à Aubigny ; le 3ème bataillon sur Daours.
27 Septembre 1914 : le régiment est transporté par convoi automobile avec un départ vers 3 heures du matin. Il arrive à Albert à 7 heures. Les 1er et 3ème bataillons reçoivent l’ordre de se porter sur Bécourt directement à 8 heures. Le 2ème bataillon doit se porter sur la Boisselle pour attaquer ensuite Contalmaison.
Le 3ème bataillon finit par arriver sur Contalmaison sans combat et se porte vers Bazentin le Petit. Le 2ème bataillon, quant à lui, avance vers Bazentin le Grand. Lorsque ces villages sont atteints, débute un engagement avec l’ennemi qui s’avance vers lesdits villages. Le régiment reçoit l’ordre de repli vers Contalmaison où était resté le 1er bataillon et ce, sous le feu de l’infanterie et de l’artillerie adverses qui causent des pertes sévères. A 16 heures, les 1er et 3ème bataillons et la 2ème compagnie du 2ème bataillon sont envoyés à Pozières. Ils subissent une violente attaque la nuit suivante et sont forcés de se replier en combattant entre Contalmaison et la Boisselle.
28 Septembre 1914 : le régiment est remplacé à Contalmaison par des éléments du 65ème RI. Il reçoit l’ordre de se porter au Nord-Ouest d’Albert, en réserve des troupes qui opèrent à l’ouest de la route d’Albert à Bapaume. A la nuit, il fait face à une attaque allemande qui débouche d’Ovillers et la Boisselle : le 3ème bataillon s’établit dans des tranchées.
29 Septembre 1914 : un peu avant la nuit, le régiment reçoit l’ordre d’enlever la Boisselle. Il s’élance sous un violent feu d’artillerie : quelques compagnies mélangées arrivent à 200 mètres du village, accueillies par un feu très vif et sont obligées de se terrer. Elles se replient légèrement en arrière et creusent des tranchées pendant la nuit.
30 Septembre 1914 : le régiment subit un violent feu d’artillerie durant toute la journée. Il reçoit l’ordre d’attaquer la Boisselle. Energiquement enlevé par le lieutenant-colonel Mangin, qui est blessé au début de l’action, il s’avance sous une violente canonnade, un feu violent et ajusté de l’infanterie, et des tirs de mitrailleuses partant de tranchées couvertes et de maisons crénelées. Il parvient à 150 mètres de la lisière sud, perdant plus de 300 tués et blessés et, ne pouvant progresser, se couche en attendant la nuit. Des tranchées sont alors creusées sur place pendant la nuit.
1 Octobre 1914 : le régiment se maintient dans ses tranchées.
2 Octobre 1914 : même situation.
3 Octobre 1914 : même situation.
4 Octobre 1914 : même situation.
Depuis le 27 Septembre dernier, le régiment aura subi les pertes suivantes : 4 officiers, 4 sous-officiers, 5 caporaux et 37 soldats tués, 5 officiers, 34 sous-officiers, 37 caporaux et 301 soldats blessés, 3 sous-officiers, 6 caporaux et 50 soldats disparus.
5 Octobre 1914 : le régiment reçoit l’ordre de se porter sur Albert, Bouzincourt, Englebelmer, Colincamps. A 16 heures, les trois bataillons et un bataillon du 337ème reçoivent l’ordre de contre attaquer des forces allemandes qui se portent de Serre vers la Signy. Le régiment prend sa formation, mais l’attaque attendue ne se produit pas : arrêt entre Colincamps et la Sucrerie.
A 20 heures, ordre de relever le 146ème RI dans les tranchées entre la Sucrerie, la cote 160 et Auchonvillers.
6 Octobre 1914 : le régiment est en liaison à sa gauche avec le 146ème RI qui est à la Signy et à sa droite avec un bataillon du 337ème RI qui est à Auchonvillers.
7 au 14 Octobre 1914 : le régiment reste dans ses tranchées. La Sucrerie est fréquemment bombardée par les mortiers allemands.
15 au 25 Octobre 1914 : même situation. Le régiment creuse chaque nuit de nouvelles tranchées en se rapprochant jusqu’à 200 mètres des tranchées allemandes. L’artillerie établit un tableau de repérage de ces tranchées allemandes.
25 Octobre 1914 : la 12ème compagnie exécute vers la Toutvent une attaque en liaison avec le 153ème RI.
Pendant ce temps, la 11ème compagnie s’est avancée en rampant : l’ennemi est neutralisé vers la Sivry-Toutvent. La compagnie creuse des tranchées en avant de ce boqueteau et s’y installe solidement. Elle fait 3 prisonniers.
26 Octobre 1914 : organisation des relèves. Un bataillon fait 6 jours en tranchées, 3 jours en ligne, relève celui de l’autre secteur, y fait 6 jours et ainsi de suite.
27 Octobre 1914 : Le 1er bataillon a relevé le 3ème à la Sivry. Il reçoit l’ordre d’attaquer la « grande tranchée » entre la Toutvent et la Sivry. Les sapeurs du génie tentent d’ouvrir deux passages dans le réseau de fil de fer ennemi. Deux sections de la 4ème et de la 1ère s’élancent et traversent le réseau de fil de fer. Arrivées sous un feu violent à 10 mètres de la tranchée allemande, elles rencontrent des fougasses qui explosent, sont prises en écharpe par des mitrailleuses et sont forcées de se replier.
28 Octobre 1914 : attaque renouvelée malgré un clair de lune et l’incendie de la ferme de la Toutvent. Cette attaque se heurte à une fusillade d’infanterie et de mitrailleuses : l’infanterie ne peut franchir les fils de fer.
29 Octobre au 9 Novembre 1914 : même situation.
10 Novembre 1914 : des renseignements laissent croire que les allemands ont abandonné en partie leurs tranchées. Le régiment reçoit l’ordre de « donner un coup de sonde » pour s’en assurer. Cette reconnaissance est exécutée par la 10ème compagnie. Après un bombardement violent mais inefficace, le capitaine de Fonclaire et le sous-lieutenant Le Masne sortent des tranchées suivis d’une section : un feu foudroyant les fauche instantanément et les force à regagner leurs tranchées.
11 au 18 Novembre 1914 : même situation.
19 Novembre 1914 : le 3ème bataillon qui est en réserve est placé sous les ordres du 64ème RI pour une attaque sur Serre. Le 64ème subit beaucoup de pertes dès la sortie des tranchées ; le 3ème bataillon quant à lui, n’en sortant pas de ce fait. A 13 heures, ordre de déboucher sur le front de la Signy et d’attaquer Serre en liaison avec le 64ème RI : les hommes sont fauchés par le feu des mitrailleuses allemandes et retournent dans les tranchées, ayant perdu 7 morts et 8 blessés.
20 au 22 Novembre 1914 : même situation.
23 Novembre 1914 : dans la nuit du 22 au 23, ordre de quitter le secteur pour aller relever les 62ème et 116ème RI dans le secteur Auchonvillers exclu, Hamel inclus.
24 au 27 Novembre 1914 : sans changement.
28 Novembre 1914 : dans la nuit du 27 au 28, ordre de se porter en réserve générale à Acheux et Léalvillers. Le régiment est relevé à Mesnil et Hamel par le 93ème.
29 Novembre au 1er Décembre 1914 : séjour à Acheux.
2 Décembre 1914 : ordre d’aller relever le 93ème dans le même secteur que précédemment.
3 au 8 Décembre 1914 : sans changement.
9 Décembre 1914 : réserve générale à Acheux.
10 Décembre 1914 : même situation.
11 Décembre 1914 : le régiment relève le 64ème dans le secteur la Signy – Serre, mais son ancien secteur est augmenté de celui de « l’Arbre en bouche ». Nouvelle disposition : état-major du régiment à Mailly-Maillet.
12 Décembre 1914 : sans changement.
13 Décembre 1914 : le 1er bataillon relève le 2ème.
14 Décembre 1914 : sans changement.
15 Décembre 1914 : le régiment reçoit l’ordre d’attaquer la côte 143 à 6 h 30 du matin, après explosion d’une mine mais, l’explosion ayant raté, l’opération est annulée.
Les combats de Beaumont – La Signy ( ?) d’Octobre à Décembre 1914 auront fait : 5 officiers, 5 sous-officiers, 5 caporaux et 35 soldats tués, 2 officiers, 7 sous-officiers, 10 caporaux et 77 soldats blessés, 8 sous-officiers, 7 caporaux et 58 soldats disparus.
16 Décembre 1914 : sans changement.
17 Décembre 1914 : nouvel ordre d’attaque sur la côte 143. A 7 heures, la mine saute, mais ne détruit ni les fils, ni les tranchées adverses. Les 7ème et 8ème compagnies se précipitent vers la tranchée ; les premiers éléments sautent dedans. Pris sur les deux flancs par des feux puissants, les hommes s’embarrassent dans les fils de fer : décimés, ils reviennent dans les tranchées françaises. Bilan : 71 tués, blessés ou disparus à la 7ème compagnie, 23 à la 8ème.
18 Décembre 1914 : même situation. Les allemands lancent des bombes puissantes avec leur minenwerfer.
19 et 20 Décembre 1914 : même situation.
21 au 27 Décembre 1914 : rien de nouveau, sauf les relèves.
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Le Btn Pons du 65e et sa C.M. relèvent dans le s/Secteur de gauche le Btn Dreux qui se rend au repos à St Hilaire.
Le T.C. du 1er Btn et celui de la C.H.R. suivent le mouvement de leur unité
Le colonel quitte le P.C. du village Gascon et vient cantonner à St Hilaire-au-Temple
Dans la matinée le Btn Dreux et la C.M.3 relèvent dans le s/Secteur de droite le Btn Ripault du 65e
Le Btn Gaugeat et la C.M.2 relèvent le Btn Pons du 65e et occupe les emplacements suivants :
1 Cie à Mourmelon (6e)
1 Cie à Baconnes (5e) E.M. Btn
1 Cie aux abris Pontal (8e) ainsi que la C.M.2
1 Cie aux abris de 90 (7e) qui détache 1 sn à Ba 1 sn à ??
Dans la matinée, le colonel relève au P.C. du village Gascon le colonel du 65e.
Les T.C. groupés font mouvement dans la matinée et vont occuper le camp O.et F (route Verdenay-Bourg).
A 19 heures, les Btns suivis de leur T.C. quittent Mourmelon le Grand et vont cantonner :
1er Btn : Récy – Itinéraire : Bouy, La Veuve, Récy
E.M. du Régt
C.H.R. et T.R.
Dans la nuit du 24 au 25, la C.M. relevée rejoint le cantonnement de son Btn : Récy
À 5 heures la C.H.R. rejoint le 1e Btn cantonné à Récy
À 7 heures départ de la C.H.R. et du 1e Btn pour la station de Cuperly
Itinéraire - : Récy, St Martin sur le pré, St Etienne au Temple
À 7h.30’, le 2e Btn quitte Matougues pour se rendre à la station de Cuperly -
Même itinéraire que ci-dessus.
À 11h.30’, le 3e Btn quitte Matougues pour se rendre à la station de Cuperly
Embarquement
E.M. CHR. 1e Btn et leurs T.C. : 12h 01 – départ 15h 09 À la station
T.R. , 2e Btn et son T.C. : 15h 01 – départ 18h 09 De Cuperly
3e Btn et son T.C. : 18h 01 – départ 21h 09
3 C.M.: 21h 01 – départ 0h 09
Après débarquement à Givry en Argonne, les différents éléments vont occuper les Cantonnements suivants :
E.M. – C.H.M. 1er Btn et leur T.C.} à la Vieil-Dampierre (arrivée à 20h30)
2e Btn T.C.} à Sivry sur Ante (arrivée à 2h15)
T.R. } à la Vieil-Dampierre (arrivée à 1h)
3e Btn } à Bournonville (arrivée à 4h)
C.M.1 } à la Vieil-Dampierre (arrivée à 6h30)
C.M.2 } à Sivry sur Ante (arrivée à 7h)
C.M.3 } à
Bournonville (arrivée à 8heures)
A 5h.30’, le 2e Btn, la C.M.2 et leurs T.C. cantonnés à Sivry s/Ante (aucun changement pour les autres éléments)
A 4h. , le Régt quitte ses cantonnements et occupe le soir :
Cantonnements Itinéraires
1er Btn : Beaulieu Le Chemin - Eclaires - Beaulieu
2e Btn : Waly Le Chemin - Eclaires - Brizeaux - Waly
E.M. du Régt Le Chemin - Eclaires - Brizeaux - Waly - Froidos
3e Btn C.H.R. Le Chemin - Eclaires - Brizeaux - Waly - Froidos
3 Cies de Mses Le Chemin - Eclaires - Brizeaux - Waly – Froidos
Les T.C. avec leur Btn - Le T.R. à Waly
Officiers
Tués |
Blessés |
Disparus |
S /Lieut Jamos |
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S/Lieut Garnier |
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Sous-officiers |
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Sergent Genois 10e |
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″ Roussière 10e |
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″ Laides |
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″ Resailleau |
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″ Poutous |
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″ Guillon |
|
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″ Guénon |
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″ Bard |
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″ Darrozes |
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″ Supiot |
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″ Raiffaud |
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″ Joulia |
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Adjt Bret |
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Caporaux |
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4 |
11 |
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Soldats |
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13 |
131 |
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A 5h. les Btns et les Cies de Mses avec leur matériel de tir sont enlevés en autos de leurs cantonnements respectifs, et transportés vers le Circuit de Mixeville.
- Le 2e Btn débarqué à 8h.10 à Mixeville se rend dans l’après-midi à Verdun et cantonne à la Citadelle.
- Les 1er et 3e Btns, l’E.M. du régt, la C.H.R. et les 3 Cies de Mses débarqués à 8h.30 à Mixeville vont occuper les bivouacs A1 et B1 du Bois-La-Ville.
- Les T.C. et T.R., regroupés à Froidos font mouvement par voie de terre par l’itinéraire : Ville s/Cousances – Rampont – Blercourt – Mixeville.
- Le T.R. cantonne au Bois des Sartelles
- Les T.C. --------- au Bois-la-Ville
A 15h.45, le Btn Mallet et la C.M.3 quittent le Bivouac de Bois-la-Ville pour se rendre à la Citadelle.
A 18h.45, le Btn Denel, les C.M.1 C.M.2 et C.H.R. quittent le Bivouac de Bois-la-Ville pour se rendre à la Citadelle.
A 20h le Btn Gaugeat cantonné à la Citadelle reçoit l’ordre de se porter au Bois des Vignes à la disposition du Gal Cdt ; la 302e Bde. (P.C. des 4 cheminées)
- La C.M.2 en route pour la Citadelle va rejoindre le Btn Gaugeat.
- La Tête du Btn Gaugeat arrive au Bois des Vignes le 9 Juin, à 1h.30’
- Le Btn y est rassemblé à 2h.15’
A 2h…, le Btn Mallet quitte la Citadelle pour aller occuper les Ouvrages du Bois Fleury Le Cdt Gaugeat reçoit du Gal cdt la 302e bde cet ordre : « contre-attaque sur la ferme de Thiaumont, axe de direction : N.E. »
- Le Cdt Gaugeat se met en liaison avec le Cdt Manceron cdt le Régt de première ligne qu’il doit dépasser sur la ligne : Ouvrage de Thiaumont – Abri 320, soit disant occupée et aux Btns de 1ere ligne, duquel il doit se relier aux abords de la ferme de Thiaumont.
- Le Cdt Manceron lui signale l’extrême difficulté de faire son opération en plein sur un terrain bouleversé par l’art. ennemie, très surveillé, et où tout mouvement aussitôt repéré déclanche le bombardement.
- Le Cdt Gaugeat détache une reconnaissance de grenadiers dans la direction de la ferme sous le commandement su s/Lt Bernardeau (blessé par balle au cours de cette opération)
- Cette reconnaissance orientée d’abord trop au N. est redressée sur la direction du N.E. par le chef de Btn et parvient jusqu’aux abords S. de la cote 360 où elle est reçue à coups de fusils.
- Elle rend compte que les abords S. de la ferme de Thiaumont et la cote 360 sont tenus par des éléments d’Infie ennemie. (6h.30 du matin)
- La 5e Cie reçoit l’ordre de se diriger du Bois des Vignes par le Ravin des Vignes sur la cote 360.
- Elle trouve la ligne : abri 320 – ouvrage de Thiaumont occupée seulement par quelques éléments du 347e (abri 117) et du 403e (abords de l’ouvrage de Thiaumont)
- Elle se porte à 80m environ en avant de l’abri 117
- Les feux de l’Infie et de Mses ennemies l’empêchent de progresser plus loin.
- Ses 3 sections de 1ère ligne sont fixées en demi-cercle autour de l’abri 117 une section en soutien derrière sa droite vers 320
- A 10h.30’, au moment où la 6e Cie recevait l’ordre d’appuyer la 5e Cie en s’engageant à sa gauche, face à la ferme de Thiaumont, l’ordre parvient au Cdt Gaugeat de « ne pas pousser plus loin sa contre-attaque ».
- Jusqu’à 15h. la situation du Btn Gaugeat reste la suivante :
La 5e Cie arrêtée sur l’emplacement indiqué couverte par les équipes de grenadiers.
- Les trois autres Cies et la C.M. en rassemblement articulé dans le Ravin des Vignes, à hauteur de l’abri 119
- La Cm2 détache la section de Mses Rivasseau pour couvrir ce rassemblement, en surveillance au N. de l’abri 119, face au N. et aux pentes descendant vers le Ravin de la Dame.
- Le Chef de Btn est à l’abri 118.
- A 15h. le Cdt Gaugeat est appelé à l’abri 119 pour y recevoir le Cdt Manceron communication d’un ordre téléphoné de la 151e D.I. lui prescrivant de tenir son Btn abrité au S. de la crête Fleury – Ouvrage de Thiaumont, la gauche à cet ouvrage, à la disposition du gal. Cdt. La 103e Bde.
- Revenu à son poste, abri 118, le Cdt Gaugeat reçoit les instructions d’un officier d’E.M.de cette Bde qui lui est adressé et qui le met au courant de la situation du Régt voisin.
- P.C. du capitaine cdt. Le Régt aux abris 320.- de petites fractions entre 117 et ces abris.
- P.C. du Cdt. De la Bde dans le Ravin de Fleury.
- Cet officier lui donne comme ordre : « de maintenir la 5e Cie où elle est en la prolongeant à gauche par une autre Cie et de diriger seulement deux Cies en réserve en arrière de la crête : Ouvrage de Thiaumont – Fleury aux abords du Dépôt qui est à la naissance du Ravin des Vignes. – (17 heures).
- La 6e Cie exécute ce mouvement par petites factions et vient prolonger à gauche face au N. la 5e Cie sur les pentes N.O. du Ravin de la Dame.
- Elle est accueillie par une canonnade assez violente et des feux de Mses, mais ses pertes sont néanmoins légères (placée à 18h.15).
- Elle cherche vainement une liaison avec les éléments du 293e dans la direction du Ravin de la Dame.
- Le Btn Denef et la Cn H.R alertés à 19h. , quittent la Citadelle à 20h. pour se porter au Bois des Vignes.
Le colonel arrive à minuit dans la nuit du 9 au 10 au P.C.119, rend compte que la situation des Btns à relever sur la contre-pente du Ravin de la Dame à l’O. de la ferme de Thiaumont lui semble des plus critiques, dominée de tous les côtés et le flanc droit découvert sur une distance d’environ 700m ; que les liaisons sont très défectueuses - lignes téléphoniques très mal installées – que l’observation et la liaison d’Art. sont très insuffisantes – celle-ci consiste essentiellement dans les fusées et d’un poste optique à 119
- La relève qui devait se faire dans la nuit du 9 au 10 ne peut avoir lieu par suite de retards.
- Le colonel prescrit le redressement face au N.E. des 5e et 6e Cies pour boucher en partie la trouée au S. de la ferme de Thiaumont
- Les Cies redressées doivent s’organiser et se dissimuler dans les trous d’obus afin de pouvoir tenir pendant le jour sur leurs positions.- Ce mouvement est exécuté par la 6e Cie avant le jour.- La liaison est obtenue vaguement avec de petits éléments du 293e dans le Ravin de la Dame (1ère Cie)
- Pendant la journée du 10, les Cies se tiennent dissimulées et la journée est assez calme.
- A 0h.30 le Btn Denef relève à gauche le Btn Robert du 293e (5e Btn)
- A 1h.30 le Btn Dreux relève à droite le Btn Barbotte du 337e (5e Btn)
- Le Btn du 403e (Lorillot) dont les éléments les plus avancés sont aux abords de l’Ouvrage de Thiaumont est mis à la disposition du colonel qui prescrit qu’au cours de la nuit, les Btns Gaugeat et Lorillot s’établiront face au N.E. à cheval sur la crête 360, accolés et articulés en profondeur :
- 2 Cies en 1ère ligne, 2 Cies en renfort, les Mses sur la 1ère ligne en flanquement
- Les Cies se retrancheront sans tracé régulier de façon à pouvoir maintenir leurs positions pendant le jour sans être repéré par l’Art.
- Le Btn Gaugeat doit se mettre en liaison à droite avec la 103e Bde.
- Le Btn Lorillot cherchera à relier sa gauche avec les éléments de 2e ligne du Btn Denef au S.O. de la ferme de Thiaumont.
- Le mouvement doit commencer par la droite qui se portera au N. de l’Abri 320.
- 2 sections de Mses, installées sous la protection de ces premiers éléments de droite doivent tenir les pentes jusqu’à la crête 360, sous leurs feux, pour protéger le mouvement et le travail de la nuit.
- 1 section de Mses du 403e fait le même office à l’aile gauche.
- Au cours de la nuit, des renseignements provenant de prisonniers font savoir qu’une attaque va être déclanchée dans la nuit même, ou au petit jour.
- Les Btns en sont avertis et reçoivent l’ordre de se tenir en état d’alerte, quitte à moins avancer leur organisation.
- La liaison du 403e avec le Btn Denef est réalisée par de faibles postes qui ne peuvent se retrancher, et se replient au petit jour.
- Les Cies (7 et 8e) ne dépassent pas la crête : Ouvrage de Thiaumont – Fleury.
- Le mouvement et l’installation sont terminés au petit jour.
- À partir de 10h. et jusqu’à 19h. : violent bombardement ; d’abord sur les Btns Gaugeat,
- Lorillot, et la région plus au S., puis à partir de midi sur les Btns Denef et Dreux.
- Les Btns Gaugeat et Lorillot perdent environ 20% de leur effectif, les Btns Denef et Dreux 50% et 30% (rapport d’un officier envoyé en liaison la nuit du 11 au 12)
Le bombardement qui s’est arrêté le 11 vers 20h… reprend vers 2h30’
- Une première attaque venant du N. est
aussitôt arrêtée par les Mses
encore en bon état de fonctionnement des 2 Btns de 1ère ligne.
- Un mouvement débouchant par petites factions de la ferme de Thiaumont est également arrêté à ce moment par 5 Mses établies face au S.E. et au ravin pour couvrir le flanc droit du Btn Denef.
- Un officier de liaison (S/Lt Lamarque) envoyé au Cdt Denef quitte son P.C. un peu avant 5h. sous un nouveau bombardement commençant, extrêmement violent sur toute la région.
- Le Cdt Denef rend compte que la situation est critique, mais qu’il tiendra.
- Il a renvoyé la veille au soir tous ses papiers et plans au P.C. du colonel.
- L’attaque allemande se produit vers 7 heures, d’abord par le N., puis débouchant de la ferme de Thiaumont, des forces importantes dévallent les pentes du Ravin de la Dame et tombent sur les Cies de renfort vers le centre des 2 Btns de 1ère ligne qui sont encerclés.
- En même temps vers 7h., les Btns Gaugeat et Lorillot sont attaqués de part et d’autre de la crête 360 ; l’ennemi est arrêté par les feux combinés d’Infie et Mses et les barrages d’art.
- A 8h., la situation devient calme sur le front des 2 Btns, le bombardement continu très violent sur toute la région arrière.
- Aucune nouvelle à partir de ce moment des 1er et 3e Btns.
- Le bombardement est repris avec des arrêts et des variations d’intensité au cours de la journée sur la 1ère et les 2e lignes et aux abords de l’ouvrage de Thiaumont.
- bombardement particulièrement intense entre 10h.30 et 11h.30.
- La 7e Cie renforce le Btn Gaugeat : à 10h. avec un peloton porté à l’extrême droite, à droite de la 5e Cie.
- Des rassemblements ennemis sont signalés dans le Ravin de la Dame.
- Les barrages de l’Art. lourde et de l’Art. de campagne sont déclanchés à 11h.25’ contre cette attaque imminente.
- Un peu avant midi, le tir cesse sur le front du 137e et le bombardement ennemi est reporté sur le 93e.
- A midi 20’, nouveau tir de barrage par notre Art.
- A 13h. la 7e Cie avec son 2e peloton renforce toujours à l’extrême droite le Btn Gaugeat.
- Le Btn s’est resserré sur son centre ; la 7e Cie à sa droite à la route de Crête, en liaison à droite avec le 49e Btn. de chasseurs.
- La 8e Cie reçoit l’ordre de se rapprocher de la crête dans la direction de l’Abri 320 et de se mettre en liaison à vue avec son Btn ; prête à intervenir.
- Le Btn Lorillot emploie ses Cies de renfort.
- A 11h.40’ : tir de l’Art. lourde sur tranchée Tardy et un peu à l’O.
- Le 12 au soir, vers 20h. le Btn Lorillot reçoit l’ordre de prolonger sa gauche vers le Ravin de la Dame pour chercher la liaison avec le 93e dont 2 Btns entrent en ligne.
- Les Btns de Blois et de Tinguy prolongent la ligne Gaugeat-Lorillot qui fait face à la ferme de Thiaumont.
- Un Btn du 39e (Cdt Ditscharry) qui a reçu l’ordre de contre attaquer dans la direction de la ferme de Thiaumont se présente vers minuit, il fait une légère avance, environ 50m sur la
crête 360 où sa gauche arrive en avant des éléments de droite des 5e et 7e Cies et ne dépasse pas un petit poste d’écoute en avant de ces Cies.
- La situation est sans changement dans la journée du 13.
- Dans la nuit du 13 au 14 : relève du 49e Btn de chasseurs, des éléments de la 103e Bde et du Btn Lorillot.
- La 8e Cie se porte en renfort derrière la gauche de son Btn.
- Le 14, journée calme, sauf canonnade intermittente.
- le 14 au soir (21h.) le Btn Gaugeat relevé par le 64e
la Cie H.R. et un groupe des survivants des 1er et 3e
Btns (151 hommes – adjt Pascal) vont occuper le bivouac de Bois la Ville.
- Les caissons des CM, les voitures à munitions et cuisines roulantes quittent la caserne Radet à Verdun pour se rendre au même emplacement.
A 6h. le Lt Colonel Ducongé (64e) relève au poste 119 le Lt Colonel Gauthier qui rejoint le régiment au bivouac de Bois la Ville.
11h.30’ le régiment quitte le bivouac de Bois la Ville pour aller occuper les baraquements du camp F. (1500m ; S.O. de Mixeville).
- Les T.C. font mouvement avec lui.
- Le T.R .reste au Bois des Sartelles.
- 11h. le régiment se rend au Circuit de Mixeville où il est enlevé en autos à midi30’ pour cantonner
E.M. Lisle en Rigault
C.H.R. Lisle en Rigault
1er 2ème 3ème Btns Lisle en Rigault
Les 3 C.M. Ferme de Jean d’Heurs
Les T.C. et le T.R. font mouvement par voie de terre en deux étapes
1ère étape - Marats la Gde – Hargeville – Chardogne – Ippécourt – Fleury – Bauzée – Erize la Ptite – Marats la Gde
2ème étape – Marats la Gde – Hargeville – Chardogne – Varney – Mussey – Trémont – Lisle en Rigault
à 6h.
Le Régt quitte Lisle en Rigault et va cantonner
E.M. C.H.R. Chardogne
1er et 3ème Btns Chardogne
T.R. Chardogne
2ème Btn Varney
C.M. Venite (puis Varney)
Les C.M. et T.C. cantonnent avec leur Btn.
Itinéraire : Lisle en Rigault – Trémont – Mussey – Varney - Chardogne
En exécution des prescript de la circulaire n° 15.924 du 23 Mai (Réorganisation de l’Infie) les Cies :4e 8e 12e passent leurs cadres et hommes :
4e Cie
au 1e Btn
8e Cie
au 1e et au 3e Btns
12e Cie au 3e Btn
Et deviennent……..
Combat de Verdun (Thiaumont)
(9-14 juin 1916)
Pertes
Officiers
Tués |
Blessés |
Disparus Rentrés de captivité |
Lieutenant Grenier 3e |
Capitaine Alliot 7e |
Capitaine Thomas 11e |
Sous Lt Chaigneau 3e |
Sous Lieut Bernardeau 7e |
Capitaine David 9e |
Chef de Btn Denef 1er Btn |
Sous Lieut Orange 6e |
Lieutenant Foucher G 4e |
Capitaine Blaudin |
Sous Lieut Pineau 9e |
Lieutenant Cabanédos 12e |
S/Lt Yver de la
bruchollerie 3e |
Lieut Drapeau 9e |
Lieutenant Thomas C.M.3 |
S/Lt Chaigneau 1er |
Sous Lieut Caillon 1e |
Lieutenant Le Guennec 10e |
S/Lt Cassin de Kainlis 2e
|
Sous lieut Delcout 2e
|
Sous Lieut Germain C.M.3 |
|
Sous Lieut Gaudry C.M. |
Sous Lieut Mouzon 11e |
|
|
Sous Lieut Provincal 4e |
|
|
Sous Lieut Quélennec 12e |
|
|
Sous Lieut Quégneaux 4e |
|
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Sous Lieut Backr 10e |
|
|
Sous Lieut Causse 2e |
|
|
Sous Lieut Chabot 11e |
|
|
Sous Lieut Délivré C.M.3 |
|
|
Sous Lieut Douillard 9e |
Tués |
Blessés |
Disparus |
Sous-Officiers |
|
|
Adjudant Auneau 3e |
Adjudant Boudet |
Adjudant Chef Girard 4e |
Adjudant Pairotteau 5e |
Adjudant Trouvat 3e |
Adjudant Chef Rothais 10e |
Adjudant Peignon 7e |
Adjudant Rivasseau 8e |
Adjudant Augereau 1e |
Sergent Fourrier Grazide 9e |
Adjudant Guéhenec 8e |
Adjudant Fleury 2e |
Sergent Buget 5e |
Adjudant Coirier 8e |
Adjudant Daviaud 3e |
Sergent Charbonneau 1e |
Aspirant Bouet 2e |
Adjudant Marguerite 4e |
Sergent Retailleau 2e |
Aspirant Lecerf 9e |
Adjudant Legeron 4e |
Sergent Papillon 3e |
Sergent Portrait 3e |
Adjudant Oillaume C.M.1 |
Sergent Joulia 7e |
Sergent Potier 6e |
Adjudant Bardin 9e |
Sergent Soulard 11e |
Sergent Huteau 1e |
Adjudant Delattre 10e |
Sergent Guignard C.M.3 |
Sergent Bégouin 1e |
Adjudant Clou 11e |
Sergent Diguet C.H.R |
Sergent Jay 1e |
Adjudant Morin 12e |
Sergent Brousse 2e |
Sergent Gauduchaud 2e |
Aspirant Durand 3e |
Sergent Rambaud 5e |
Sergent Rebeyrotte 3e |
Aspirant Rousseau 11e |
Sergent Roblin 9e |
Sergent Deborde 9e |
Sergent Tourrier Hervé 1e |
Sergent Malvaud 8e |
Sergent Poccachard 4e |
Sergent Tourrier Pennoteau 2e |
Sergent Cado 1e Btn |
Sergent Guérin C.M.1 |
Sergent Tourrier Blanchard 3e |
Sergent Boutet 9e |
Sergent Potier 3e |
Sergent Tourrier Gachignard 4e |
Sergent Nauleau 9e |
Sergent Macoin 6e |
Sergent Tourrier Camus 9e |
Sergent Manic 7e |
Sergent Thierry 6e |
Sergent Tourrier Gautron 10e |
|
Sergent Faurel 10e |
Sergent Tourrier Barreau 4e |
|
Sergent Grelier 8e |
Mal des Logis Primot |
|
Sergent Séguin 8e |
Sergent
Gabaret C.M.R |
|
Sergent Gorgues |
Sergent Renaud 1e |
|
Sergent Guyet 6e |
Sergent Richard 1e |
|
Sergent Chopin 5e |
Sergent Gergaut 2e |
|
Sergent Giron 8e |
Sergent Lesage 3e |
|
|
Sergent Gouilloux 4e |
|
|
Sergent Grenau C.M.1 |
|
|
Sergent Pénisson 2e |
Sous-officiers disparus
(suite) |
|
Sergent Guillard CM1 |
Sergent Goalabré 12e |
Sergent Leprêche CM1 |
Sergent Leroy 12e |
Sergent Prieur CM1 |
Sergent Mathé 12e |
Adjt Drenou 9e |
Sergent Maingot 12e |
Sergent Ludger 9e |
Sergent Nolleau 12e |
Sergent Appéré 9e |
Sergent Pageot 12e |
Sergent Bazile 9e |
Sergent Tezier 12e |
Adjt Pavy10e |
Sergent Le Boëdec 12e |
Sergent Belaud 10e |
Sergent Laidet 12e |
Sergent Biret 10e |
Sergent Bresous 12e |
Sergent Busnel 10e |
Sergent Batiot CM3 |
Sergent Fraval 10e |
Sergent Chevallereau CM3 |
Sergent Gueguey 10e |
Sergent Binaud CM3 |
Sergent Roussière 10e |
|
Sergent Vinet 10e |
|
Sergent Haroutel 11e |
|
Sergent Varlot 11e |
|
Sergent Gauthier 11e |
|
Disparus |
Disparus |
Disparus |
Sergent Bergez 1e |
Sergent Declerq 2e |
Sergent Basse 10e |
Sergent Aulnet 1e |
Sergent Ravoy 3e |
Sergent Vinet 11e |
Sergent Bichaud 1e |
Sergent Hemmert 3e |
Sergent Bulteau 12e |
Sergent Loraboeuf 1e |
Sergent Guidol 3e |
Sergent Mercier CM3 |
Sergent Dallet 2e |
Sergent Giraud 3e |
Sergent Bonnard 8e |
Sergent foutous 2e |
Sergent Coutant 4e |
Sergent Rotureau 4e |
Sergent Cousineau 2e |
Sergent Ravoy 4e |
Sergent Guillotreau 4e |
Sergent Noizat 2e |
Sergent Clochard 4e |
|
Sergent Barthe 2e |
Sergent Bonnier 4e |
|
Caporaux |
|
|
14 tués |
45 blessés |
123 |
|
|
|
Soldats |
|
|
64 tués |
329 blessés |
812 |
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