Pendant la campagne
contre l’Allemagne
Du
Paris
Henri Charles-Lavauzelle
Editeur militaire
Merci à Jean Paul pour la recopie
L’ordre de départ en couverture est reçu à vingt trois heures 30 minutes, le 25ème Bataillon commence aussitôt sa mobilisation
31 juillet :
Mobilisation du 1er échelon terminée à deux heures 30
Le bataillon part à l’effectif de :
Officiers 27
Troupe 1126
Chevaux 14
Le bataillon marche en une colonne suivant l’itinéraire quartier Audéoud, route de Chaillon, Heudicourt, Nonsard, Pannes, dans l’ordre :
2 pelotons de cavalerie
Avant-garde :
4ème Compagnie
Gros :
5ème, 6ème, 3ème, 2ème Compagnies
Section de Mitrailleuses
8èmebatterie
du 40emed’artillerie
1er Compagnie
A Pannes, un peloton de cavalerie, la 4ème et la 1ere Cie se porte par Thiaucourt sur Prény pour former un groupe de couverture sous les ordres du Capitaine Chassepot, commandant la 4ème Cie. Un peloton de cavalerie, le reste du bataillon, la batterie d’artillerie sous les ordres du Chef de Bataillon GUY, commandant le 25ème bataillon de Chasseurs se portent sur Xammes. Une compagnie (5ème) est poussée sur la ferme Montplaisir, une demi compagnie (3eme) sur Rembercourt.
Le détachement du Capitaine Chassepot détache une compagnie en première ligne à la ferme Souleure, une compagnie stationne en deuxième ligne à la ferme Tautecourt.
La 5e Compagnie est relevée à la ferme Montplaisir par la 2e Cie à dix heures. Dans le détachement du capitaine Chassepot les Compagnies alternent pour le service de première ligne.
Le bataillon est avisé à dix neuf heures du décret de mobilisation générale, les reconnaissances ne doivent pas dépasser la ligne Xonville Rembercourt.
Le bataillon est rejoint à Pannes par un détachement commandé par le Lieutenant Breton et constitué le train de combat et une escorte de réservistes. La 2e compagnie est relevée à la ferme Montplaisir par la 6ème
Le bataillon ayant
reçu du Général Commandant la 40èmedivision par l’intermédiaire du
lieutenant Colonel Gippont commandant le groupe de couverture l’ordre d’occuper
les emplacements réels des couvertures, le groupe commandé par le chef de
bataillon se porte à la ferme Montplaisir. Il détache une compagnie à la côte
312 (S.E de St Julien ) une demi compagnie occupe de jour la croupe N.O de
Rembercourt, de nuit le village de Rembercourt. Le reste du détachement
stationnent à la ferme Montplaisir. A
Officiers
Etat-Major
Chef de Bataillon, Commandant Guy
Lieutenant adjoint au Chef de Corps Dumont
Lieutenant Commandant Contal
Lieutenant d’approvisionnement Breton
Lieutenant officier de détails Laurent (Réserve)
Médecin Major de 2e Classe Hauwuy
Médecin aide Major de 2e classe Caillet (Réserve)
1ère Compagnie
Capitaine Dumont
Lieutenant Durel
St Lieutenant Martinet
St Lieutenant Héfer
Adjudant Cousinet
2ème Compagnie
Capitaine De Lardemelle
Lieutenant Debeney
St Lieutenant Migeot
St Lieutenant Letour
3ème Compagnie
Capitaine De Raulin
Lieutenant Hilpert
St Lieutenant Collot
St Lieutenant Godefroy
Adjudant Bredat
4ème Compagnie
Capitaine Chassepot
Lieutenant Chalon
St Lieutenant Colin
St Lieutenant Duval (Réserve)
Adjudant Barbua
5ème Compagnie
Capitaine Paquin
Lieutenant Ménétrez
St Lieutenant Bigorgne
St Lieutenant Doimois ( Réserve )
6ème Compagnie
Capitaine Bruché
St Lieutenant Renard
St Lieutenant Pinard
St Lieutenant Ausseur ( Réserve )
Adjudant Lalande
Sous-officiers : 84
Caporaux et chasseurs : 1393
Chevaux : 90
Le bataillon achève son installation à la ferme Montplaisir, des abris sont crées pour les Compagnies et la section des mitrailleuses, aucun changement n’est apporté dans le dispositif du groupe Chassepot (1er et 4e Cie)
Deux reconnaissances du peloton du 12émechasseurs sont bousculées l’un vers la côte 320, l’autre à Bayonville par des détachements ennemis.
Des renseignements font connaître que l’ennemi a franchi
Le Chef de Bataillon fait prendre au détachement de Montplaisir, une formation prédisposée de combat. Une compagnie (5eme) est portée demi déployée à 500 mètres au N-E de Montplaisir, prête à recueillir la compagnie installée à la côte 312 ( 2ème Compagnie )
La 8emebatterie reçoit l’ordre de se placer au
N-E de Montplaisir de façon à battre soit la cote 312 pour couvrir la retraite
de la 2ème Compagnie et empêcher l’ennemi de s’y établir, soit la
plaine entre Champs, St Julien et Dommartin : a
Etat des pertes éprouvées dans le combat :
Noms et prénoms Grade unité
1e Tué Baudrillard 2ème classe 2eme Compagnie
Dapremont Caporal
Maurois Adjudant
Les patrouilles trouvent le contact, de petits détachements ennemis vers la ferme Saint Louis, et, dans la vallée du Rupt de Mad entre Arnaville et Onville.
En exécution d’un ordre du Général Commandant le 6ème
Corps d’Armée, le 25ème Bataillon de chasseurs forme un groupe
unique sur la rive droite du Rupt de Mad avec mission de surveiller le secteur
Rupt de Mad inclus. Vandières exclus. Les diverses unités du Bataillon prennent
les positions suivantes : 3ème Compagnie en première ligne, la
2ème à Rembercourt gardant la vallée du Rupt de Mad en liaison avec le 29ème Bataillon à
Montplaisir, la 1ere Compagnie à la ferme Souleuvre gardant la route
de Prény et occupant par des postes le village de Prény et la ferme de
La 3ème à Viéville-en-Haye gardant la route de Vilcey et surveillant la lisière de la forêt des Venchères. En 2ème ligne, 3 compagnies, la 6èmeà Jaulny, la 4ème à la ferme de Tautecourt, la 5ème à Thiaucourt à la disposition du Colonel Commandant le groupe de couverture N° 2. Les compagnies alternent par groupe de deux ( 2ème et 6éme , 1er et 4ème, 3èm et 5ème ) pour les roulements de première ligne. Dans la matinée du 7, le bataillon rencontre l’ennemi pour la 1ere fois.
Une patrouille de cavalerie appartenant au régiment de la garde Saxonne qui avait réussi à se glisser dans le ravin Sud de Prény se heurte à un poste de surveillance de la 1ère Cie commandée par le chasseur de 1e classe Janitor qui le laisse approcher à courte portée et ouvre le feu.
La patrouille fait demi-tour pour se diriger sur Prény ; elle est accueillie à hauteur de Prény par le feu des sections Durel 1e compagnie et Moreau 4e compagnie et chargée par une reconnaissance du 12 chasseurs. Le lieutenant de Pauchourt commandant la patrouille est blessé, mais réussit à s’échapper, six chevaux sont tués ou blessés et deux prisonniers diriger sur Thiaucourt.
Une reconnaissance de cavalerie envoyée dans la matinée signale la présence de détachements ennemis à Pagny /Moselle.
Vers
Quelques patrouilles qui tentent de sortir de Pagny tombe sous le feu du poste de Prény ( section Durel 1èreCie ) et d’un poste du 26ème Bataillon établi à Vandières ; elles se replient précipitamment en laissant 3 hommes sur le terrain.
Dans la nuit du 9 au 10, une reconnaissance composée de 30 chasseurs de la 3ème Cie,4 cavaliers et commandée par le lieutenant Hilpert est envoyé sur la ferme du Châtelet avec mission d’y tendre une embuscade, le détachement ne peut atteindre un poste allemand d’une dizaine d’hommes stationné au Châtelet qui se retira précipitamment, l’éveil lui ayant été donné par un chasseur a cheval.
De petits détachements allemands venant de Avry par
Une des patrouilles rencontrent quelques fantassins ennemis éparpillés et ramène un prisonnier appartenant à la 7ème Cie du 30ème régiment d’infanterie.
Le même jour le sergent Collin et le Caporal Charles de la 2ème Cie en reconnaissance sur Bayonville sont accueillis à coups de fusils. Il traverse le Rupt de Mad à la nage et rendent compte de la présence de cavaliers à Bayonville.
Le 12 Août à
Vers
Dans l’après
Une reconnaissance constituée de la moitié de la 3ème
Cie sous les ordres du Capitaine de Raulin est envoyé à Pagny tendre une
embuscade au point du jour et rentre à
La 5ème Cie est envoyée à Pagny sous le
commandement du capitaine Paquin au point du jour ; deux sections de la 6èmeCie
opèrent en même temps vers la ferme du Châtelet
et couvrent le flanc gauche de la 5ème Cie à
De
Aucun chasseur n’est atteint. Dans l’après-midi la 3èmeCie entre en liaison avec le 10e hussard à la gauche du 18eCorps
Aucun événement ne mérite d’être relaté.
Aucun événement ne mérite d’être relaté.
Dans l’après
Le Bataillon est relevé à partir de
Le bataillon se porte de Billy-les-Cotes à Ville en Woëvre
où il cantonne. Départ
Stationnement à Ville en Woëvre
Le bataillon se porte de Ville en Woëvre à Gouraincourt.
Départ à 5h15 et reçoit l’ordre de cantonner à Spincourt où il arrive à 6h15.
Le 25ème Bataillon mis à la disposition du Général commandant le 6ème Corps quitte son cantonnement à Spincourt à 5h et se rend par Nouillonpont, la ferme Constantine, Arrancy sur Beuveille qu’il atteint à 10h.
A cause de l’encombrement qui y régnait, il contourne le village par l’Ouest et se porte au Nord.
Un combat était engagé sur tout le front du Corps d’Armée.
Le 25ème Bataillon est établi en rassemblement articulé sur les hauteurs de Beuveille pour protéger le poste de commandement du Général Commandant le 6éme Corps qui se tient au Nord du village.
Rassemblement articulé 2 Cie ( 2e et 5e ) à la croupe 335. 2 Cie ( 3e et 4e ) et la section de mitrailleuses sur la croupe entre 335 et Beuveille. Les 2 Cie détachent chacune 2 sections vers le bois de Tappes (3e ) et Doncourt ( 4e ). La 6e et 1e Cie dans le vallon entre 335 et Beuveille.
11 heures. Les 3e et 4e Cie sont envoyées dans Doncourt menacé pour défendre le village ( O du Général commandant le 6e Corps )
Le rassemblement des bataillons est canonné par l’artillerie lourde allemande qui fouille la cote 335 et le vallon entre 335 et Beuveille.
Les positions se déplacent légèrement et latéralement pour sortir de la zone battue. Elles n’éprouvent aucun perte . A 2 reprises le sous lieutenant Debeney est jeté à terre par le souffle des projectiles.
Midi : (O du Général commandent le 6ème Corps) Les 4 Cie et section de mitrailleuses sont ramenés aux lisières de Beuveille (6e et 5e) lisière N, 2e et 1e lisière est, section de mitrailleuses sur la croupe immédiatement à l’est du village.
Le Bataillon flanqué à gauche par le 46émerégiment d’artillerie en batterie sur les hauteurs entre Beuveille et le bois Goémont, à gauche du 25e aucune troupe n’est visible.
13h15 : (O du Général commandant le 6èmeCorps) la 2ème Cie est envoyée au village de Doncourt pour renforcer la défense.
13h30 : 2 Compagnie (1ere et 6ème) et la section de mitrailleuses sont dirigées sur la corne N du bois le Fayet et mises à la disposition de la 42e division. (O du Général commandant le 6e Corps).La 6e Cie reste seule en place.
Pendant la journée les 3 Cie de Doncourt ( 2e 3e et 4e ) sous les ordres du capitaine Chassepot repoussent diverses attaques d’infanterie allemandes débouchant des environs du bois de Tappes, aident une attaque du 8e Bataillon de chasseurs dirigés de Beuveille sur le bois de Tappes, vers 16h , subissent le bombardement de l’artillerie allemande et subit des pertes légères et rentrent à Beuveille sans être inquiétés vers 18 heures, sur ordre du chef de Bataillon, ramenant tous leurs blessés.
Les 1ere et 6e Compagnie et la section de mitrailleuses reçoivent arrivant successivement au bois Fayet les destinations suivantes.1e Cie et la section de mitrailleuses se portent à la lisière S E du bois Goémont, 6e Cie passe par Pierrepont et longue la lisière O du bois Grand Champ avec mission de prononcer une vigoureuse offensive pour dégager les 151e et 162e Régiment d’infanterie qui ne peuvent plus tenir.
La 1e Cie se déploie perpendiculairement à la lisière S E du bois Goémont, se trouve en présence de tranchée allemandes placées au Sud du bois Doncourt et n’étant pas soutenu combat par le feu sans progresser dans cette situation. La section de mitrailleuses établie à la droite de la 1ere ouvre le feu sur la cote N O du bois Grand Champs, devant la 5e Cie sur un rassemblement allemand qu’elle fait tourbillonner.
La 5e Cie est déployées à la lisière du Bois Grand Champs dont la partie Nord est occupée par les allemands. Elle dépasse des fractions du 162e qui se tiennent baïonnette au canon et se déclarent sans munition, ces fraction se retirent après le passage de la 5e .
La 5e continuant sa marche arrive à quelques centaines de mètres de la corne N O du bois Grand Champ et ouvrent le feu , elle se trouve prise sous un feu intense d’infanterie et de mitrailleuses allemandes.
Deux sections se portent à l’attaquent des mitrailleuses ennemies placées à la corne du bois, mais ne peuvent y parvenir.
Le Capitaine Paquin, le S/lieutenant Bigorgne sont tués, une cinquantaine de chasseurs tombent fauchés
Vers 18 heures, sur ordre du chef de Bataillon , les 1e, 5e et section de mitrailleuses se retirent du combat sans être inquiété et se rendent à Beuveille. Seul le sergent Honnons, avec une vingtaine de chasseurs ayant pris pied dans le bois Grand Champs attendent la nuit noire pour se retirer , ils ramènent ce qu’il peuvent des blessés de la 5e Cie , le corps du Capitaine Paquin a été ramené à Pierrepont.
Entre 18 et 19 heures sur l’ O du Général commandant le 6èmeCorps , le 25e Bataillon est reconstitué entre Beuveille et la Crusne il s’y établit en avant, postes de combat, à cheval sur la route Beuveille, Arrancy, la 2e Cie à la cote 269, 6e Cie sur la croupe à l’est de Beuveille, le reste du Bataillon en arrière à cheval sur la route Beuveille, Arrancy.
Le 25e Bataillon passe la nuit dans cette situation sans incident. Dans la soirée le chef du Bataillon est informé que le 25e faisait partie d’un groupement sous les ordres de Mr le Général Roques Commandant la 24e brigade.
Comme l’ordre lui en a été donné le chef de bataillon se rend à 4h Arrancy près du Général Roques et fait avec lui une reconnaissance.
Il a pour mission de tenir avec le 25ème Bataillon et 1 Bataillon du 106ème le front Arrancy exclus ; Bois Serupt inclus. Il est entendu dès que le 25ème Bataillon tiendra la hauteur du bois de Serupt et le Bataillon du 106ème la croupe 800 m à l’Est d’Arrancy.
Encadrant 2 groupes du 46ème Régiment d’Artillerie qui doivent les soutenir.
Entre 7 et 8 heures 3 Cie du 25ème ( 3e, 5ème et 1ère) et section de mitrailleuses sont amenés au bois de Serupt , les 3 autres Cie ( 2e,4e e 6e ) étant maintenues sur leur position.
8 heures : Le Chef de Bataillon est informé que Pierrepont et Han dev Pierrepont ayant été évacuées par les troupes du 6ème Corps. La ligne de défense est reportée sur le front Bois Deffoy Lopigneux.
Ordre est donné aux divers éléments du 25èmeBataillon de se porter sans arrêt : 3 Cie ( 3e ,4e et 1ère ) et section de mitrailleuses sur le bois Deffoy, 3 Cie ( 5e ,6e et 2e ) aux environs de Belle Fontaine.
10 heures : Les dispositions suivantes sont prises.
1 bataillon du 106e (laissé aux ordres du Commandant du 25ème) tient la croupe 279.
3 Cie et section de mitrailleuses du 25ème tiennent les environs du bois Deffoy.
1ere Cie croupe 285, 3ème Cie et section de mitrailleuses lisère Est du Bois Deffoy. 4ème Cie lisière sud du bois Deffoy ( pour flanquer le pont de la 42ème division s’étendant le long de la route Rouvrois Spincourt).
Nos unités de 1ère ligne organisent des tranchées. 2 groupes du 46ème Régiment d’artillerie sont en batterie entre la cote 279 et Arrancy.
3 Cie du 25ème Bataillon ( 2e 5e et 6e ) sont établies entre Bellefontaine et le bois Deffoy à la disposition du chef de Bataillon comme troupe de combat.
Pendant toute l’après-midi le détachement aux ordres du chef de Bataillon est au contact de patrouille ennemies, il n’a pas connaissances de la présence d’infanterie mais supporte un bombardement ininterrompus d’obus explosifs et de shrappnells. Les chasseurs restent impassibles dans les tranchées ou couchés sur leurs positions de rassemblement et n’éprouvent par suite de leurs calmes aucune pertes.
17 heures : Par ordre du Général Roques des postes doivent être établis au bois de Serupt. Une section de la 4e Cie commandée par le S/lieutenant Barbua y est envoyée.
Elle trouve le bois défendu et ne peut s’en emparer.
Le S/lieutenant Barbua tombe aux mains de l’ennemi dans une attaque à la baïonnette. La section se replie et continue la mission de couverture dans le vallon des Eurantes.
Entre 19 et 20 heures une vive fusillade est entendue à Arrancy accompagnée d’une canonnade de l’artillerie allemandes et d’une énergique riposte d’un groupe du 46e .
Le chef de Bataillon fait aussitôt prendre les armes au 3 Cie disponibles du 25e ( 2e,5e, 6e ) et les dirige vers Arrancy. Lorsqu’elles arrivent aux environs de la cote 289 le combat a pris fin.
Ayant appris que le 8ème bataillon de chasseurs avait repoussé les allemands d’Arrancy le calme étant rétabli. Après une demi-heure d’attente le Chef de Bataillon rassemble les Cie au bivouac de Belle Fontaine.
La nuit du 23 au 24 Août se passe sans accident.
Durant toute la matinée s’exécute une préparation d’attaque, les allemands bombardent à l’artillerie lourde les 2 groupes du 40e qui évacue leurs positions par parallèles du bois Deffoy à Arrancy.
Le 25e bataillon n’étant pas touché par cette canonnade , les unités restent immobiles dans les tranchées .
12H15 : Le chef de bataillon reçoit l’ordre de se porter à la lisière du bois de Warpremont vers la ferme Haudeville. Le mouvement s’exécute par échelons successif pouvant le soutenir pendant la retraite.
13h : Les chasseurs ( 5 Cie ) atteignent Rouvrois lorsque que le chef de bataillon touché par un officier de l’état-major de la 42e division d’infanterie et informé que la 42e Division se porte à l’attaque en partant de la route Rouvrois Spincourt et demande de tenir le bois de Deffoy comme point d’appui de gauche de cette attaque.
Le chef de Bataillon fait faire 1/2 tour au bataillon et le reporte en avant du bois Deffoy et Arrancy. Peu après il est informé que le Colonel du 106e ramène des éléments du 106e et du 132e entre le bois Deffoy et Arrancy.
A ce moment on voit un bataillon du 162ème se porter de Rouvrois sur le Château de Remenoncourt parallèlement à la route reliant ces 2 points.
Le Commandant du 25e bataillon prescrit à la 3ème Cie de se porter avec la section de mitrailleuse à la lisière N du bois Deffoy, à la 2èmeCie de s’établir aux environ de la lisière Nord et la 1erede s’établir entre Rouvrois et le bois Deffoy.
Puis il organise un groupe de combat composé des 4e,5e et 6e aux ordres du capitaine Chassepot à qui il ordonne de se déployer le long de la voie ferrée au bord du bois Deffoy pour soulager l’attaque de la 42e division.
En arrivant à la voie ferrée les 4e et 6e Cie ouvrent le feu sur les troupes allemandes qui ont occupé la croupe au N du château de Remenoncourt pendant le mouvement de retraite du 25e.
Le Commandant de la 3e Cie et la section de mitrailleuses en réserve au pont du chemin de fer et E du bois Deffoy commande à la section de mitrailleuses de s’installer à quelques mètres sur le flanc droit d’une ligne de combat allemand qu’elle fauche de son feu et oblige à battre en retraite.
Le capitaine Chassepot en avant gardait la route au N du Château de Remenoncourt tombe sous le feu de mitrailleuses ennemies établies près du Château et s’arrête après avoir subi d’assez fortes pertes.
Le bataillon du 162e a dépassé la ligne de chemin de fer et s’engouffre tout entier dans le Château de Remenoncourt ; le Château ayant été pris comme objectif par l’artillerie allemande, il en sort et se retire sans marquer de temps d’arrêt par Rouvrois, sur le bois de Wapremont.
Quelques temps après avoir assisté à cette retraite, le commandant du 25e constate que des éléments du 106e et du 132e se trouvant à sa gauche s’étaient aussi retiré devant une attaque débouchant d’Arrancy.
Le commandant prit la décision de rester le plus longtemps possible autour du bois Deffoy pour couvrir la retraite.
Le groupe Chassepot avait rétrogradé à la voie ferrée étant laissé complètement en l’air par le recul du bataillon du 162e .
La section de mitrailleuses était retirée du feu, ses 2 pièces mises hors service par des balles allemandes.
Vers 17 heures : L’attaque allemande se développait autour du bois Deffoy et menaçait d’atteindre la ferme Bellefontaine.
L’artillerie ennemie concentrait son feu sur le bois Deffoy. Ordre est donné aux unités de 1er ligne de se retirer.
La retraite se faisait par petites fractions successives sous les directives de leur chef au feu et a mesure qu’elles étaient menacées d’être débordé en utilisant les cheminements.
La 1e compagnie couvre la retraite des feux rapides à 12et 1500 mètres sur 2 bataillons allemands ,marées visibles sur les crêtes entre le bois de Deffoy et Belle fontaine d’une part , sur la ligne de chemin de fer sud du bois Deffoy d’autre part.
Cela suffit à arrêter l’attaque ennemie autour du bois Deffoy.
Vers 18h30 : la 1er compagnie se retire par échelons successif sur Rouvrois.
2 sections de la 1er compagnie avec le chef de bataillon font leur retraite par les lisières est du bois de Wapremont sur Muzeray et vont cantonner à Billy sous Mangienne.
Les divers fractions du bataillon n’ayant pu se retrouver dans l’obscurité vont cantonner à divers points et principalement à Pillon.
L’action autour du bois Deffoy coûtait au bataillon environ 400 combattants mis hors de combat dont 10 officiers.
Malheureusement, un assez grand nombre de blessées doit être laissé sur le terrain à cause de la violence du feu de l’ennemi .
Après avoir bivouaqué aux alentours de Pillon, Mangiennes, le bataillon se
regroupe vers 10 heures près de Mangiennes et va bivouaquer immédiatement à l’E de Gibercy
Travaux de bivouac.
Le bataillon passe sur la rive gauche de la Meuse et cantonne à Cumières.
Cantonnement à Cumières. Le Bataillon reçoit les premiers renforts ( 400 environ ) venant du dépôt d’Epernay.
Le bataillon se couvre par des avant-postes détachés le long de la Meuse entre Régnéville et Champ, il organise définitivement ( création de tranchées et d’abris ) le petit bois de Cumières et le bois des Corbeaux.
Vers 19 heures, le bataillon quitte son cantonnement et se rend par Bethincourt, Cuisy, Montfaucon à Cierges ou il arrive à une heure du matin.
Après été en réserve dans la région de Romagne-Montfaucon, le bataillon se porte dans l’après-midi vers Cléry le Grand, il y reste jusqu’au soir sans être engagé.
A la nuit, il va bivouaquer à proximité de Gesnes.
De bonne heure le matin, le bataillon relève les 4e ,113e et 131e régiment d’infanterie en avant postes dans le bois près de Cierges.
Vers 10 heures : les patrouilles ennemies sont au contacts de nos avant postes qui se replient vers Montfaucon.
Le bataillon reste en soutien d’armée à l’Ouest et Sud Ouest de Montfaucon durant toute l’après-midi. Montfaucon est violemment bombardé par l’artillerie.
A la nuit, le bataillon va bivouaquer aux lisières N.O du bois Chéhémier.
Le bataillon suit le mouvement de retraite générale vers le sud. Par les bois de Montfaucon et de Malancourt, la forêt de Hesse et le bois Ricecourt, il se dirige vers Ricecourt ( 14h ) où il cantonne.
Aucun engagement durant la journée.
Le bataillon continue la retraite : Dombales en Argonne, Rampont, Souilly et Heippes où l’on cantonne. Arrivée 15h aucun engagement.
Le mouvement de retraite : Issancourt, Chaumont/Aire, Erizé la petite, Erizé la grande où le bataillon cantonne.
Arrivée vers 11 heures.
Le bataillon doit se tenir prêt à partir dans la nuit pour se diriger sur Bar-le-Duc.
Vers 2 heures du matin, un corps de réserve Bavarois ayant été signalé se dirigeant du N au S vers Souilly, le bataillon prend immédiatement cette direction : Chaumont/Aire, Issoncourt, Heippes et bois à l’est de Saint André.
Durant la matinée, combats d’infanteries dans le bois de Moinville .
L’ennemi arrive en formations serrées venant de la direction Osches, Ippecourt. PC du Commandant station de Heippes.
Un régiment colonial vient renforcer le bataillon.
Dans l’après-midi combats d’infanterie dans les bois Leprêtre, Chatel et Chardin et aux abords immédiatement à l’E de Souilly ; à la nuit repli vers Heippes, le bataillon bivouaque vers Courcelles/Aire.
Le bataillon se porte en réserve sur la croupe 318 ( S.E Erizé la petite ) et organise les positions O et N O.
Vers 18h ; l’ennemi ayant attaqué et refoulé les troupes tenants les hauteurs vers Vaux Marie, le bataillon reçoit l’ordre de s’y rendre immédiatement.
Il occupe aux avant postes la station de chemin de fer, la voie ferrée encaissée allant vers Beauzé, avec 3 Cie , les 3 autres étant maintenues en réserve vers la ferme Vaux-Marie et cote 300.
Dès la pointe du jour un violent duel d’artillerie canonne la station et la ferme Vaux-Marie ainsi que la voie ferrée et les tranchées creusées sont vivement bombardées, ce qui nous cause des pertes. Aucun combat d’infanterie.
Le bombardement continue jusqu'à la nuit tombante.
Durant toute la journée, bombardement ; le bataillon occupe les mêmes avant postes. L’ennemi ne tente aucun mouvement en avant, mais parait réglé sur de nombreux points.
A 2 heures du matin, l’ennemi attaque avec 2 divisions le front tenu par les 3 B.C.P ( 25e 26e 29e ) aux ordres du lieutenant colonel GUY.
Par suite de la violence de l’attaque et du nombre considérables d’assaillants les A.P sont refoulés et l’ennemi réussit à occuper la ferme Vaux-Marie qu’il incendie.
Il tente de progresser, mais vainement.
Des corps à corps et combats acharnés dans la nuit noire l’obligent à stopper.
La ferme en feu est le seul repère dans la nuit ; les allemands qui s’en approchent sont soumis à de violents feux d’infanterie.
Au jour l’ennemi tente de nouveau d’avancer, soutenu par un tir d’artillerie et de nombres mitrailleuses. La résistance des chasseurs ne lui permet d’avancer que pas a pas et aux prix de nombreuses pertes. Mais les allemands se renforcent, nos pertes sont sensibles et les munitions commencent à manquer.
Le bataillon ne pouvant lutter plus longuement se replie lentement et en ordre sur Erize-la-Petite.
Le 106e régiment d’infanterie en réserve prend le contact avec l’ennemi qui bat lui-même en retraite vers midi. Il avait tenté cet effort pour permettre au gros de l’armée de battre en retraite sans être inquiété.
Le bataillon se regroupe vers Elize et suit l’itinéraire suivant : Erize-la –Grande, Rosnes, bois et signal de Belrain ( cote 340 ), où il s’organise défensivement : bivouac sur place.
Signal de Belrain ; Travaux de bivouac, pluie continuelle.
2 officiers tués-3 officiers blessés-118 gradés et chasseurs tués ou blessés.
Le bataillon se rend dans la matinée à Belrain puis va cantonner à Longchamps/Aire. L’ennemi a battu en retraite sur tout le front de l’armée et la marche en avant reprend.
Départ de Longchamps/Aire : Neuville-en-Verdunois, Issoncourt, Heippes, Souilly, Senoncourt et la route de Dugny. En haut de la cote 329.
Durant la marche de toute la journée le 25e repasse dans différents endroits ou il s’est battu et marqué encore par de nombreux cadavres français et allemands, indiquant par endroit des combats acharnés témoignant des pertes cruelles de l’ennemi et la rapidité de sa fuite.
Départ de Senoncourt : Dugny, Belleray, Verdun, cantonnement caserne Méribel.
Départ de Verdun vers 8 heures : Bois des Hospices, Bois de l’Hôpital, Fort de
Vaux, Damloup, Dieppe, bois de Braille où le bataillon reste en réserve l’après midi. Des reconnaissances de cavalerie signalent que l’ennemi se retranche dans la forêt de Spincourt ; à la nuit cantonnement à Maucourt. Le village est couvert par des avant-postes.
Le bataillon en réserve dans le bois de Braille et aux avant-postes. Faible activité de l’artillerie ; aucun combat d’infanterie, cantonnement Maucourt, Mogeville.
Le bataillon est relevé par le 164e régiment d’infanterie et cantonne le soir à Belrupt
21 septembre : Le bataillon stationne le matin à Belrupt, le chef de bataillon Rauscher nommé au commandement du 25e prend le commandement effectif du bataillon.
A midi 30 le bataillon reçoit l’ordre de se tenir prêt à partir à 13h, à 13h30, il prend la tête du gros de la division et marche sur Troyon, Lacroix/Meuse ; cantonnement à Troyon
Le 25e et 29e formant un groupe placé sous les ordres du commandant Rauscher reçoivent la mission de franchir ruisseau de Creue à Spada..Le groupe prend comme objectif la pointe du Gilaumont et de Senonville, cote 306, bois brûlé, cote S.E de Creuee, le 22 au soir, il cantonne à Spada, couvert par des A.P face au bois Chanot et face à Lamorville.
Le groupe reçoit l’ordre de reprendre le Gilaumont et Senonville par le bois Chanot pendant que le reste de la division agit par le nord du ruisseau.
Le mouvement s’exécute par le chemin de terre Spada cote 284, puis par le chemin de crête du bois Chanot ,sentier des Capucines.
A 7h, au moment ou elle atteint le carrefour au chemin des crêtes, barré par des abattis, la pointe du 29e bataillon est accueillie par des coups de fusils sur le front et sur le flancs. Le bataillon engage ses deux compagnies avant-gardes, puis toutes les compagnies et progresse baïonnette au canon.
Le 25e se rassemble sur deux lignes face au N.E en ligne de section par 4. Les éléments ennemis cherchent a déborder l’aile gauche du 29e . Cette tentative est enraye par une vigoureuse attaque à la baïonnette de la 1er Cie du 25e appuyée à la gauche par les mitrailleuses et à la droite par un peloton de la 5e Cie.
Les pertes sont sérieuses des deux cotés.
L’ennemi se retire vers le N.E.
Le 29e Bataillon reçoit l’ordre de poursuivre à droite en prenant comme axe le chemin orienté N.S passant par 351. Le 25e progresse vers le nord avec 3 compagnies et ses mitrailleuses déployées à l’ouest du chemin des Capucines dans les taillis abandonnées par l’ennemi.
A ce moment, le Commandant du groupe reçoit l’ordre de suspendre son mouvement en avant, les éléments au N du ruisseau de Creue n’ayant pas encore prononcés leur mouvement offensif.
Les patrouilles rendent compte que le 29e n’est pas à droite et que des patrouilles allemandes sont au contraire de ce coté.
Le chef de bataillon décide de ramener le 25e bataillon du carrefour du chemin des Capucines et du chemin de Spada, de l’y réorganiser et de le placer en colonnes triples face au N.E . Il recherche la liaison avec le 29e .
Pas de notes prises.
Le bataillon reçoit l’ordre de se porter en réserve générale avec le 29e bataillon à cheval sur le chemin Troyon, Moulin Haut, à hauteur de la ligne des bois.
12h.. Le bataillon reçoit l’ordre de se tenir prêt à partir .
13h..Ordre de gagner le moulin à 1h N de Lacroix , de partir sur Rouvrois par la berge droite du Canal et d’agir à droite de la 30e brigade dans une action d’offensive générale de la division en passant par la cote 269-Spada, la partie N du bois Chanot, la lisière du bois de Beauchotte, du bois Mouron en se dirigeant sur Parvinay.
14h30..Le groupe des 25e et 29e commence le mouvement.
15h45.. Il occupe la cote 269 et le moulin Haut ,il s’organise pour le stationnement sous un feu violent.
Le groupe s’établit à Rouvrois. Son cantonnement en alerte est couvert par la 1er Cie du 29e à Moulin Haut et une compagnie du 25e à 269. La nuit ce passe sans incident.
Le bataillon reçoit avant le jour, l’ordre de continuer sa mission et de tenir 254, en attendant un mouvement offensif d’une brigade qui doit se prononcer dans la journée sur 321…
Cette brigade ne parut pas de la journée.
16h.. une compagnie allemande débouche de Spada appuyé par une légère ligne de tirailleurs établies aux lisière N au bois de cote 321.
Elle bat rapidement en retraite repoussée par le feu d’éléments du 29e établi au moulin de Bel-Air et par la Cie Durel formant barrage à l’est de 269.
17h30.. La compagnie allemande retente une attaque qui échoue dans les mêmes conditions.
18h30..Le bataillon laissant une compagnie à 269 rentre dans ces cantonnement d’alerte à Rouvrois organisé défensivement.
Toute la journée, le bataillon avait été soumis à un feu violent d’artillerie lourde et d’artillerie de campagne et des pertes sont sérieuses.
Mission inchangée.
5h30.. Les renseignements communiqués par la Division annoncent qu’une brigade de réserve marche par Dompcevrin et Maizey à l’attaque de 322. Le commandant du groupe modifie légèrement son dispositif laissant 4 Cie à 269 et une compagnie aux carrières, il alerte la 6e Cie du 26e à Rouvrois, cette Cie organise défensivement en vue d’un repli éventuel. Il décide de marcher sur Spada et le Gilaumont dès que la brigade de réserve occupera 322.
6h..au soleil levant, la 150e Brigade débouche de Dompcevrin accueillie immédiatement par de gros calibre et progresse lentement vers le pont de Maizey.
7h30..On apprend qu’une compagnie seulement a pu franchir le pont et que ce dernier vient d’être coupé par un projectile allemand de gros calibre.
Le reste de la journée est employée à renforcer des travaux de protection et de défense.
19h.. Le bataillon cantonne à Rouvrois que les obus allemand ont en partie incendié.
Mission inchangée ; aucun incident a signaler.
Le bataillon renforce ses ouvrages de défenses.
La mission du bataillon est la même, la fusillade continue du coté de Saint Mihiel.
2 octobre : Le commandant du groupe est prévenu à 14h que le 150e Régiment d’Infanterie doit attaquer la cote 322 et s’y établir.
Il reçoit l’ordre d’appuyer cette attaque par le feu vers le bois Chanot et par le mouvement en s’emparant de Spada.
Un groupe de 3 Cie sous le commandement du capitaine De Lardemelle est orienté face à Spada.
Le reste du bataillon et la section de mitrailleuses reçoivent l’ordre de tenir en cas de repli sur les hauteurs en avant de Rouvrois.
16h.. Le 150e Régiment d’Infanterie débouche de Rouvrois salué presque aussitôt par un feu très dense d’artillerie lourde qui établit un barrage entre Moulin Haut et Maizey.
Marquant un temps d’arrêt, le 150e ne poursuit sa marche qu’à la tombée de la nuit. Un léger brouillard rend la progression plus facile.
21h..Le régiment ayant en tête de ses premiers éléments le Colonel de Cheron arrive à hauteur couronné de 322.
La section de mitrailleuses du 25e ouvre le feu sur les tranchées allemandes. Aussitôt l’artillerie adverse déclenche de nombreuses rafales sur 322.
Le 150e ayant perdu presque tous ses cadres fléchit puis se repli sur Rouvrois.
22h..L’attaque du 322 ayant échoué, le groupe de Lardemelle qui s’est avancé jusqu'à Spada et va se lancer à la baïonnette, reçoit l’ordre de se replier.
23h.. Sur ordre de la Division, le bataillon revient cantonner à Rouvrois.
L’ennemi ne manifeste aucune idée de poursuivre.
Le Capitaine de Roulin est cité à l’ordre de l’armée avec le motif suivant « sérieusement blessé le 24 août, en regroupant son unité pendant un mouvement de repli, non encore complètement remis de ses blessures, 15 jours après a rejoint son corps bien que compris dans un convoi d’évacuation sur l’intérieur. »
Le bataillon continue ses travaux de terrassement.
L’artillerie allemande arrose Bannoncourt et ses crêtes , essayant en vain de couper la passerelle et d’incendier Maizey.
Même mission que le jour précédent.
Le lieutenant Contal pousse une reconnaissance sur la rive gauche de la Meuse dans la direction de Saint Mihiel.
Il rapporte que Chauvoncourt est occupé et qu’un groupe d’Infanterie cantonne dans les casernes du 150e avec un poste à l’embranchement de la route les Paroches et de la route de Bar-le-Duc.
15h30.. L’artillerie lourde allemande qui bombarde vigoureusement Rouvrois cesse à 17h10.
La situation générale reste la même. Des reconnaissances allemandes ( 5e Régiment d’Infanterie Bavarois, 8e Régiment d’Artillerie Bavarois ) se présentent au barrage de la Meuse.
De 10h à 12h, les cotes 269 et 294 sont l’objet d’une vigoureuse canonnade qui reste sans résultat.
Le bataillon continue l’aménagement de ces lignes de défenses.
Dans la nuit du 6 au 7 une reconnaissance allemande enlève un petit poste du 29e bataillon au barrage de Maizey ( 1 tué, 2 prisonniers ) pendant que l’artillerie arrose nos postes.
Notre artillerie tire vigoureusement de 9h à 12h et à 18h tandis que la Division prononce une attaque dans les bois des Chevaliers.
D’après les ordres reçut et après une reconnaissance du chef de bataillon, le 25e dans la nuit du 7 au 8 amorce des éléments de tranchées le long du Rupt de Creue entre Moulin Haut et Bel Air, tandis que le 29e exécute des tranchées de couverture face au Sud ( 1200 S du Maizey ) et qu’une compagnie du 304e creuse des trous de tirailleurs face à 322 à droite du cimetière de Maizey et crée un chemin couvert sur la berge Ouest du canal.
5h..Nos observateurs signalent prêt du bois de la Chapelle St Marie, la relève des détachements allemands sur lesquels nos flancs gardes ouvrent le feu.
6h..Bombardement violent du village dans l’après-midi, l’artillerie allemande règle son tir sur la passerelle et le canal.
18h..Bombardement de la carrière de sable.
Rien à signaler.
--------o--o---O---o--o---------