LIBRAIRIE CHAPELOT
PARIS
Envoi de Philippe Cristol, merci à lui
HUBERT, colonel, du
FOREY, lieutenant-colonel,
du
GODFRIN,
lieutenant-colonel, du
ÉRULIN,
lieutenant-colonel, du
ROUCHON,
lieutenant-colonel, du
Quand sonne l'heure de la mobilisation générale, le 123e R.I., régiment de
Le
Le 123e R. I. , qui fait partie de la 69e brigade,35e D. I., 18e C.A., entre dans la 2e Armée.
Après avoir cantonné pendant quelques jours près de son
lieu de débarquement, le régiment remonte vers le Nord et se trouve le 15 août
à Manonville (
Le 16 août, le 123e se porte par étapes sur Gironville et est embarqué le 18 en gare de Sorcy, à destination de Fourmies (Nord), où il débarque le 19. Le régiment, qui fait partie maintenant de la 5e Armée, franchit la frontière belge le 21 août, se portant par marches forcées vers Walcourt, Chastres (bataille de Charleroi) Il est incorporé au 3e C. A.
Le 24 août, il s'établit à Silenrieux, protégeant le repli du 3e C.A.
Alors le 123e commence la retraite douloureuse par Robechîes, Chimay, Salles, harcelé par des patrouilles de Uhlans.
Le 27 août, le 123e
est à
Le 28, il est à Mont-d'Origny; le 29, il attaque la ferme de Jonqueuse, près Bernot, ne peut progresser, se replie sur Landifay, Ribemont.
Le 30 août, il participe à la bataille de Guise et
se replie sur
Le 123e R. I., qui a
rejoint le 18e C.A., reprend son repli vers le sud, passe l'Aisne à Chavonne,
Attaque du Choléra.
C'est de là que le régiment, qui a déjà montré ses qualités d'endurance en battant en retraite pendant plus de 10 jours sans repos, sans nourriture, prend l'offensive, débute dans la bataille glorieuse par l'enlèvement de Montceau-les-Provins, le 6 septembre, sur un ennemi bien supérieur en nombre.
Cette première action vaut au 123e
une
citation au corps d'armée
Le 7, après avoir repoussé une violente
contre-attaque, il reprend la marche en avant et pousse jusqu'à
Le 13, le 123e
prend Ventelay et capture un convoi ennemi qui permet
le ravitaillement de toute
Le 15 septembre, le régiment participe à l'attaque sur Berry au-Bac et a comme objectif la ferme du Choléra.
Après une légère avance, la progression devient impossible, les positions sont maintenues au prix de pertes élevées
(700 hommes hors de combat)
Le 18 septembre, le régiment est relevé. Une compagnie, malgré l'ordre de relève, reste en place pour repousser une forte attaque ennemie et barre ainsi la route de Pontavert.
Après quelques jours de repos, en réserve du 18e C.A., le
régiment se porte vers le bois de Beau-Marais, au sud
de Craonne, et reçoit en cours de route un renfort de 1.000 hommes. A peine
installé à la lisière nord du bois, le régiment repousse de violentes attaques,
causant d'énormes pertes à
Pendant plusieurs jours le régiment tient solidement les lisières du bois et la voie ferrée de Chevreux et les organise malgré des bombardements violents d'artillerie lourde.
Le 16 octobre, deux bataillons du régiment se portent à Moulin-Brûlé, Moussy et la ferme du Metz; un bataillon est
à Paissy, en liaison avec les Anglais.
Le 28 octobre, une reconnaissance opère avec succès sur Chivy, fait des prisonniers dont un aspirant.
Le 2 novembre, le régiment, qui est en réserve à Vieil-Arcy, reçoit l'ordre d'assurer la garde des ponts de l'Aisne devant une forte attaque ennemie, depuis Soupir jusqu'à Moussy-Verneuil.
Le 12 novembre, le 123e va occuper le secteur de Verneuil-Moussy - ferme du Metz. Il termine l'année 1914 dans les tranchées de Moussy-Verneuil-Beaulne. C'est le stationnement qui commence dans des conditions déplorables. Les tranchées ne sont que des fossés pleins de boue pas d'abri, pas de boyau praticable; les travaux d'aménagement s'annoncent énormes.
Le
Le 16, les Allemands, après un court bombardement, font exploser une mine à la gauche du secteur et s'emparent de l'entonnoir; une contre-attaque rétablit la situation, mais cette petite affaire nous coûte 4 officiers et 127 hommes hors de combat. C'était le premier acte de la guerre de mines qui va caractériser le secteur de Troyon.
Le régiment tient la lèvre sud du plateau de Cerny, depuis la route de Cerny à gauche, jusqu'au plateau de Paissy à droite.
Pendant le long séjour dans ce secteur, le régiment va faire la connaissance de tous les engins de tranchée allemande, depuis la grenade à main jusqu'à la torpille la plus puissante, et alors les difficultés des travaux d'aménagement augmentent, en raison de la puissance croissante des engins ennemis.
Le
Le
Le
Le
Après un court séjour dans
Enlevé par camions automobiles dans ses cantonnements le 1er
mai au matin, le 123e est transporté sur
Verdun, débarque à
Mai 1916
Le 3 mai, l'ordre est donné de relever les troupes du sous-secteur des Carrières. La reconnaissance préliminaire des officiers y subit des perles énormes (1 tué, 13 blessés) La relève du 170e R. I. a lieu dans la nuit du 4 au 5 mai. Pendant neuf jours, le régiment va opposer une résistance héroïque aux assauts furieux de l'ennemi, aidé d'un puissant matériel; non seulement il ne perd pas de terrain, mais réussit à avancer ses lignes en causant à l'ennemi des pertes sévères et en faisant des prisonniers.
Les journées des 7 et 12 mai sont les plus dures.
Les Allemands prononcent des attaques successives accompagnées d'un
bombardement incessant d'obus de gros calibre. C'est dans ce chaos infernal du
bois de
Le régiment, relevé le 14 mai par le 156 R. I., reçoit une lettre de félicitations du général commandant le groupement :
Ordre général — 35e D. I., P. C.
Le général commandant le groupement
Lebrun a chargé le général commandant le sous-secteur de transmettre aux
troupes de ce secteur ses félicitations pour le courage et la ténacité avec
lesquelles elles ont, en particulier dans la journée du 12 mai, supporté les
bombardements intenses, et repoussé sur tout le front les violentes attaques de
l'infanterie allemande en infligeant des pertes sérieuses à l'ennemi.
Le général commandant le
secteur est heureux de transmettre ces félicitations.
Signé : CORNILLE
Le général commandant la 69e
brigade ne veut pas laisser 123e R. I. quitter le secteur des Carrières sans
adresser à ce magnifique régiment, et particulièrement à son chef, ses
félicitations les plus sincères pour la façon dont il a su défendre le front confié
à sa garde.
Les circonstances dans
lesquelles il a résisté à toute attaque gagnée sans relâche du terrain sur
l'ennemi étaient particulièrement difficiles, elles n'ont rendu sa tâche que
plus méritoire.
Le général salue les braves
tombés face à l'ennemi et adresse aux survivants l'expression de sa profonde
admiration.
Signé
: DUNAL
D'autre part, le lieutenant-colonel Erulin fut l'objet, cette occasion, d'une citation à l'ordre de la 2e Armée, le texte est vraiment une citation pour le régiment, en personne de son chef vénéré :
Lieutenant-colonel
ÉRULIN
A
fait preuve, au cours des combats du 6 au
Le 15 mai, le régiment, enlevé par camions automobiles à Dugny, est transporté à Ligny-en-Barrois, où il se reforme.
Le 5 juin, le 123e est embarqué en gare de Ligny-en-Barrois et porté par voie ferrée à Villers-Daucourt; il cantonne à Sainte-Menehould.
Du 8 au 11 juin, il relève le 41e R. I. dans le secteur du Four-de-Paris.
Jusqu'au 30 septembre, le régiment va tenir ce secteur, au prix de pertes élevées dues à la lutte incessante par mines et engins de tranchée.
Le 30 septembre, le régiment est enlevé en camions auto mobiles à Sainte-Menehould et débarque à Isle-sous-Ramerupt (Aube), aux environs du camp de Mailly.
Jusqu'au 28 novembre, le 18e C.A. fait des manœuvres au camp, s'entraînant à l'attaque avec l'utilisation des engins nouveaux (grenades, V. B., F. M., canon de 37)
Le 29 novembre, le 123e se porte, par étapes, du
camp Mailly dans la région de
Le 26 décembre, il est porté par camions autos à Proyart (Somme)
Le 26, il prend le secteur de Berny-en-Santerre. Les travaux d'aménagement de ce secteur sont très pénibles, le terrain étant une véritable mer de boue.
Le 123e est relevé le 11 février par le 4e Northumberland
Fusiliers, et se rend par étapes dans
Le 3 mars, il fait mouvement pour se porter dans la région de Davenescourt (Somme) et tient le sous-secteur d'Erches du 6 au 14 mars. (Coup de main sur Andechy)
Le 16 mars, le régiment, relevé par le 307e R. I., vacantonner à Hangest-en-Santerre.
Le 123e, alors détaché de la 69e brigade et de la 35e D.
I., occupe une série de cantonnements où il effectue des travaux, dans la
région de Etelfay-Davenesrourl-
Le 23 mars, le régiment rejoint la 69e brigade qui se déplace dans la direction de Beauvais (Oise), et stationne quelques jours à Nanteuil-le-Haudouin, puis à Coincy et Chéry-Chartreuve.
Nous sommes au 15 avril; l'ordre général
d'opérations reçu dans les bois au nord de Fismes, annonce pour le lendemain la
grande offensive tant attendue. Le 123e R. I. est avant-garde du 18e C.A. corps
d'armée de réserve, le soir du 15 avril, il est à Glennes.
Le matin du 16, il quitte les carrières de Glennes et
se porte par Revillon- Œilly,
sur le plateau de Paissy, où il arrive dans la
matinée et reçoit l'ordre de stationnement à la ferme de
Il vient cantonner à Merval et Fismette; le 18, il est revenu à Chéry-Chartreuve.
Le 21, le régiment est enlevé en camions autos; il débarque à Beaurieux et s'abrite pendant la journée dans les bois du Moulin-Rouge.
La 35e D. I. va relever la 162e D. I.; le 123e remplace les 127e et 327e dans le secteur de Vauclerc, à droite de la ferme d'Hurtebise, au nord d'Oulches, secteur extrêmement agité, pris en pleine bataille qui n'a pas cessé depuis le 16 avril.
Le régiment occupe les anciennes tranchées ennemies en face le bois B1, dont la solide organisation a empêché toute progression. Des tunnels profonds mettent à l'abri toute une garnison; leur sortie sur la vallée de l'Ailette permet de ravitailler et de renforcer les hommes qui les occupent.
Le bombardement ennemi ne se ralentit pas. Le 25 avril,
l'ennemi attaque fortement sur
Dans la journée du 26 avril, la liaison est rétablie avec le 116e R. I., qui a relevé le 4e zouaves; toutes les positions occupées la veille
sont reprises, l'ennemi laisse de nombreux morts sur le terrain; nos pertes sont de 7 officiers et 258 hommes.
Les journées qui suivent sont caractérisées par des bombardements intermittents et des combats à la grenade.
Le lieutenant-colonel Erulin est évacué; le commandant Nodiom prend le commandement du régiment le Ier mai.
Le 3 mai, notre artillerie domine nettement celle de l'adversaire, la concentration de feux devient intense sur le bois B1 et ses abords. L'ordre d'opérations fixe au 4 mai l'enlèvement du bois B1; nous devons porter nos lignes à la lèvre nord du plateau de Vauclerc et rejeter l'ennemi dans la vallée marécageuse de l'Ailette. L'attaque est reportée au 5 mai. La préparation d'artillerie est prolongée par des tirs de V. B., si efficaces sur les premières lignes qu'une partie des occupants se rend avant le déclenchement de l'attaque.
Toute la 35e D. I. passe à l'attaque. Le 123e est encadré à droite par le 57e, à gauche par le 249e.
A
Mais la droite se heurte à deux mitrailleuses qui surgissent soudain d'un abri et prennent de flanc nos éléments avancés; la progression s'arrête. Les avions signalent que les Allemands profitent de cet arrêt pour préparer une contre-attaque; la situation devient difficile.
L'énergique action d'une section de soutien qui, par des
tirs de V. B. et une vigoureuse attaque à la grenade, réduit les mitrailleuses
et les capture avec leurs servants, permet la reprise de
Le 11 mai, le régiment est relevé sur ses positions par le 213e R. I. et le 43e B. C. P.; il va cantonner à Baslieux-les-Fismes.
A l'occasion de ces combats glorieux, qui nous rendirent
maîtres des formidables organisations de Vauclerc, le 123e R. I. reçoit sa première
citation à l'ordre de l'Armée
Le 7 mai, le lieutenant-colonel Rouchon avait pris le commandement du régiment. Le 123e reprend le 27 mai son ancien secteur de Vauclerc.
Le 3 juin, il aide le régiment de droite (49e R. I.) à repousser une formidable attaque allemande sur le plateau des Casemates et la fait échouer par des feux de flanc. Du 12 au 15 juin, le régiment est relevé et transporté par camions autos dans la région de Château-Thierry (Etampes et Chierry)
Il fait mouvement par voie de terre jusqu'à Montmirail, où il est embarqué et transporté par chemin de fer dans la région de Villersexel (Borey)
Le 8 juillet, la 69e brigade se déplace pour se porter en Alsace. Le 123e est à Saint-Ulrich et Friessen le 13 juillet. Le 14, il relève le 23e colonial dans les centres de résistance des Forêts Communales (Gluckerwald)
Le 8 juillet, un détachement était parti accompagner le Drapeau à Paris, à la revue du 14 juillet.
Le séjour en Alsace dure jusqu'au 9 septembre, séjour de calme et de travail dans les grandes forêts communales.
Le 123e, relevé par le 249e, séjourne quelques jours près de Belfort (Vourvenans, Chatenois, Tretudans) et se porte à Rechesy, sur la frontière suisse.
Le 3 octobre, il est embarqué en gare de Morvillars et porté par voie ferrée à Valmy, et stationne dans la région de Suippes à partir du 5 octobre.
Le 8 octobre, le 123e relève le 107e R. I. dans le
sous-secteur Etoile (
Dès son arrivée en secteur, les 11 et 12 octobre, le régiment subit un bombardement des plus violents, préparatoire d'un coup de main qui échoue sous nos feux et ceux du régiment voisin (34e R. I.)
Jusqu'au 3 mars 1918, le régiment occupe ce secteur, repoussant de fréquents coups de main, subissant de violents bombardements et faisant des travaux importants de défense, qui auront leur utilité dans quelques mois.
Il est relevé par le 224e R. I. et porté par voie de terre dans la zone de Vertus (Marne)
Nous sommes en mars 1918, les Allemands ont entrepris la grande offensive qu'ils pensent devoir être décisive; dans cette phase de la guerre, peut-être la plus dure, le 123e sera de tous les combats jusqu'à l'armistice. Après avoir arrêté la marche victorieuse de l'ennemi au prix des plus grands sacrifices, il le refoulera, enlevant une à une ses formidables positions jusqu'au jour où le Boche abattu demandera grâce.
Le 24 mars, le régiment est enlevé par autos dans
ses cantonnements et débarqué le 26 au matin sur
Le 26 mars au soir, il est jeté dans la bataille au milieu du désordre invraisemblable des troupes de toutes armes qui battent en retraite, et de civils qui fuient devant la ruée d'un ennemi grisé par quatre jours de succès qui semblent lui ouvrir la route de Compiègne et celle de Paris.
Le 123e, avec toute la 35e D. I., va tendre sur cette route une barrière infranchissable. Pendant cette montée à la bataille, effectuée dans les conditions les plus pénibles (les mitrailleurs, n'ayant pas de chevaux, traînent leurs voiturettes), le régiment produit la plus magnifique impression.
Le régiment doit faire barrage sur
Dès le 26 au matin, à peine installé, le bataillon de
gauche repousse une violente attaque aux lisières du bois de
Le 27, le régiment, en liaison à droite avec le 57e, à gauche avec le 205e R. I., repousse des attaques successives menées à gros effectifs, accompagnées de violents bombardements. Nulle part, l'ennemi ne peut aborder nos lignes et subit des pertes très lourdes.
Le 29, deux autres attaques sont repoussées dans les mêmes conditions; le bombardement devient ininterrompu.
Le 30 mars, le déluge de projectiles sur nos troupes est tel qu'il semble que l'ennemi veut en finir avec notre résistance. Il prononce, sur le front du 123e, sept attaques successives menées par quatre régiments différents. Le bataillon de gauche fléchit un instant sous cette ruée formidable; une contre-attaque rétablit la situation.
Le 31 mars, nos lignes sont réoccupées entièrement.
Les jours suivants, l'ennemi ne renouvelle pas ses attaques, la leçon a été trop rude, ses pertes sont énormes, la route de Paris est barrée, décidément on ne passe plus !
Après être resté jusqu'au 20 avril sur les hauteurs du moulin de Suzoy, le 123e relève au Mont Renaud le 57e, très éprouvé. « Tenir coûte que coûte le Mont Renaud », telle est la consigne; le 123e saura l'observer.
Du 27 au 30 avril, le bombardement augmente d'intensité; les 28 et 29, tirs incessants de 210, d'obus à gaz, de torpilles, sur un terrain où il n'y a pas d'abri.
A ce moment, l'un des plus critiques de la guerre, il faut à chacun la confiance dans tous, pour tenir dans d'aussi terribles situations.
Le 30 avril au matin, l'attaque se déclenche formidable, menée par des troupes spéciales d'assaut accompagnées de flammenwerfer. Les Allemands progressent au centre, encerclent totalement deux commandants de compagnie qui organisent leur P. C. et luttent jusqu'à la contre-attaque.
À
Nous avons des pertes (10 officiers, 369 hommes) mais l'ennemi laisse dans nos lignes 109 cadavres, 8 mitrailleuses, 2 flammenwerfer. Il est impossible de passer sous silence l'esprit de sacrifice qui animait tous ceux qui combattaient ce jour-là sur le Mont Renaud !
Le 1er mai, nouvelle attaque, mais beaucoup moins de mordant : l'effet de l'échec de la veille se fait sentir.
Jusqu'au 8 mai, le régiment tient sous des
bombardements violents; il est relevé par le 164e R. I.
et va prendre un peu de repos dans
A l'occasion de ces derniers combats, le régiment est l'objet de la citation a l'ordre de l'Armée suivante, qui porte le plus bel éloge que l'on puisse faire a un régiment :
LE 123e RÉGIMENT D'INFANTERIE
Régiment
connu par son entrain superbe et sa magnifique tenue au feu. Intervenant dans
la bataille dans la soirée du
Signé
: HUMBERT.
Le 30 mai, le régiment est alerté dans ses cantonnements et embarqué le 30 à Rethondes en camions autos pour être le 31 mai à Cœuvres. La situation était bien critique. L'ennemi avait pris Soissons et occupait une ligne générale Vauxbuin-Chaudun. Le 123e est jeté dans la bataille, dès son débarquement, pour contre-attaquer en direction de Soissons en liaison avec la division marocaine à gauche et le 57e à droite.
Le régiment débarque trop loin de sa zone d'action et arrive trop tard pour participer à l'attaque. La fatigue des hommes est extrême quand le 123e arrive sur ses positions (Saconin-Vaux) Il tient sur cette ligne le 31 mai, les 1er et 2 juin, repoussant toutes les attaques (neuf dans la journée du 1er, six dans la journée du 2) contre un ennemi supérieur qui reprend sa marche en avant. Pendant quatre jours, le 123e R. I. va lutter pied à pied, arrêtant l'ennemi à chaque ravin, parfois sans cartouches, toujours sans vivres, jusqu'aux carrières de Laversine, où il est relevé dans la nuit du 5 au 6 juin.
Le colonel rejoint la 35e D. I. à Saint-Etienne-au-Temple,
avec 38 officiers et 626 hommes exténués, mais encore prêts à combattre. Enlevé
en camions autos, le régiment va prendre un peu de repos et se reformer dans la
région de L'Isle-Adam. Par ordre n° 93 du général en chef, le 123e reçoit
Les 14 et 15 juin, le régiment est enlevé en chemin de fer à L'Isle-Adam et débarqué à Villers-Daucourt.
Le 19 juin, il relève les 372d R. I. U. S. et 305e R. I. dans le secteur de Vauquois, en liaison avec le 344e à gauche et la 127e D. I. à droite. Il travaille à l'aménagement du secteur en profondeur, selon les ordres de la 4e Armée. Puis, dans le secteur du Four-de-Paris, il supporte le contre-coup de l'attaque allemande en Champagne du 15 juillet, fait des patrouilles et subit des bombardements très violents.
Le régiment est relevé sur ses positions du 10 au 12 août par le 70e R. I. italien et se porte par étapes à Givry-en-Argonne.
Le 20 août, il est embarqué en chemin de fer et débarqué le 21 à Ailly-sur-Noyé (Somme), et cantonne dans les environs, en pays dévasté, où il n'y a même pas d'eau potable.
Le 25 août, le 123e relève la 10e brigade canadienne sur ses positions de Chilly. Le régiment va commencer sa marche victorieuse et refouler l'ennemi qu'il a si souvent contenu.
Le 26 août, le 123e est à la voie ferrée de Chaulnes, le 27 à Hallu, Dunchy, le 28 à Morchain, où il se heurte à de violents feux de mitrailleuses.
Le 29, il éprouve une sérieuse résistance à Bélhencourt, le 30 août le village est enlevé, un mitrailleur abat un avion ennemi.
Le 2 septembre, le passage du canal a été effectué par une section qui, toute la journée, résiste aux contre-attaques de l'ennemi, tenant solidement la rive est. A la nuit, toutes les passerelles étant détruites, la section revient sur la rive ouest.
Le 3 septembre, le 123e cède sa place au 59e R. I. et va relever le 57e à Mesnil-Saint- Nicaise-Rouy-le-Grand.
Le 4, une compagnie envoyée en reconnaissance dans
la direction de la route de Longuevoisin- Voyennes, au sud de la voie ferrée, s'empare de 120
prisonniers, 4 mitrailleuses lourdes et 5 légères, 1 canon de tranchée. La
progression continue alors pour tout le monde. Le régiment passe
Le 7 septembre, le régiment reprend sa marche en avant et s'arrête en fin de journée devant la résistance de Fluquières et la cote 109. Le lendemain, ces deux positions sont enlevées, mais toute progression est interdite pendant le jour par l'ennemi qui tient Roupy et la cote 90.
Les 9 et 10 septembre, reconnaissances qui fixent la résistance ennemie sur toute la ligne et atteignent la route de Roupy-Le Hamel.
Le 11 septembre, un combat très rude, à travers des
réseaux de fils de fer intacts, nous donne la cote 90 et la progression
reprend, méthodique et laborieuse, pour nous mener le 15 septembre à
L'ensemble de ces brillantes opérations, réussies avec des
pertes légères, valut au 123e R. I. une citation à l'ordre du corps d'armée
Dans la nuit du 16 au 17 septembre, le 123e R. I. est relevé sur ses emplacements par le 15e groupe de chasseurs.
Il se porte par étapes à Rouvroy-en-Santerre, où il est embarque en camions autos le 22 septembre, et porté dans la région de Mortefontaine (sud-ouest de Soissons)
Le 10 octobre, le régiment se porte par étapes vers Soissons, à Chaudun. Il traverse alors le terrain des terribles combats de juin et honore, en passant, la place où beaucoup sont tombés au moment de la retraite douloureuse.
Le 13 octobre, le 123e est à Bichancourt,
Manicamp, Marizelle et
Quierzy. L'ennemi tient
Le 15, il est à Danizy et
Charmes, puis se porte sur Anguilcourt. Il trouve
alors devant lui le barrage de
Dans la journée du 17, un bataillon réussit à passer par infiltration, des éléments avancés s'étant jetés à travers les marais où ils combattent plusieurs heures dans l'eau jusqu'à la ceinture.
Tout le régiment est passé le 18 et la marche en avant se poursuit sur le fort Mayot, dépassé le soir, et Kenansart.
Le 19, la marche en avant continue et, poussant au-delà de Fay-le-Noyer, le 123e se heurte à la cote 120, au sud de Ferrière, très solidement organisée, et repousse une contre-attaque partie de Ferrière.
Après une tentative infructueuse sur la cote 120, en fin
de journée, le régiment stationne, ayant sa gauche en face de Ferrière, et sa
droite à hauteur de
Seconde tentative le 20 octobre : les éléments avancés se heurtent à des mitrailleuses, des tranchées organisées avec des réseaux de fils de fer très sérieux. L'artillerie ennemie est très active.
Le 21, une compagnie, dans un superbe élan, dépasse
le chemin de Ferrière à la cote 100; elle ne peut pas être soutenue et est
obligée de regagner sa base de départ. L'ennemi ne veut pas lâcher ses
positions, il faudra une sérieuse préparation d'artillerie. Les 22 et 23, le
régiment prépare ses bases de départ; le 24, il passe à l'attaque. Le bataillon
de gauche progresse rapidement, mais celui de droite se heurte à des réseaux
intacts. Malgré les barrages d'artillerie, malgré les feux croisés des
mitrailleuses, il s'ouvre des passages à la cisaille et se rue à l'assaut; la
cote 120 est enlevée, nous sommes sur
Mais à droite (67e R. I.) et à gauche (11e tirailleurs), les éléments voisins n'ont pu déboucher; l'ennemi contre-attaque sur les deux flancs, la situation est critique. Le régiment tient bon dans une lutte héroïque allant jusqu'au corps à corps; les pertes sont élevées, mais il a pris 365 prisonniers dont 10 officiers,1 canon de 77 anti-tanks et une grande quantité de mitrailleuses. Au cours de cette attaque, tous les commandants de compagnie des deux bataillons d'assaut ont été tués ou blessés.
Le 26, la marche en avant reprend, mais les unités voisines de gauche ne suivent pas, et toute notre ligne, soumise à un tir de barrage d'une extrême violence, subit une forte contre-attaque, repoussée avec de grosses pertes pour l'ennemi et des prisonniers. La liaison est rétablie à gauche.
L'ennemi bat en retraite; le 123e maintient le contact et
est arrêté au nord de
Le 27, cette dernière position est enlevée, le 123e
enlève Chevresis-Monceau, fait des prisonniers,
franchit le Péron, pousse jusqu'à Monceau-le-Neuf,
qui est pris, et s'établit en fin de journée sur
Le 29, des éléments sont poussés jusqu'à
Le 3 novembre, le 123e est relevé sur ses positions par le 412e R. I., stationne à Charmes et se porte par voie de terre à Bailly, Ribécourt, Pimprez, Dreslincourt. C'est là qu'il apprend la signature de l'armistice.
Au cours de ces combats brillants, qui devaient décider de la guerre, le régiment conserva l'entrain qui lui est particulier, malgré ses fatigues et ses pertes (15 officiers et 518 hommes hors de combat) Il a capturé 451 prisonniers, une centaine de mitrailleuses, 1 canon de 77 anti-tanks, 2 canons de 77 de tranchée, un nombreux matériel dont des stocks énormes de munitions et plusieurs wagons. Ces derniers exploits valurent au 123e R. I. une citation à l'ordre de la l'Armée, datée du 27 novembre 1918
Fourragère aux couleurs du ruban de
Le 123e était alors titulaire de cinq citations (deux citations à l'ordre du corps d'armée, trois citations à l'ordre de l'Armée)
Par ordre du maréchal commandant en chef en date du
L'ordre n° 150 « F » confère au 123e
Le 123e R. I., dans cette année 1918, traça les plus
belles pages de son histoire, faite tout entière d'héroïsme et de sacrifices.
Soit dans la malheureuse retraite après Charleroi, soit en exécutant le travail
ingrat d'aménagement de secteur, ou bien dans les mêlées de Verdun et du Mont
Renaud, arrêtant les élans furieux d'un ennemi toujours supérieur en nombre ou
dans la poursuite de cet ennemi enfin vaincu, le 123e a toujours accompli
fidèlement la mission qui lui était confiée, au prix de n'importe quelles
fatigues et de toutes les souffrances. Ceux qui ont l'honneur de servir dans
les rangs de ce régiment peuvent être fiers; jamais, au cours de cette guerre,
il n'eut un reproche. Et ceux qui se sont sacrifiés ne sont pas tombés
inutilement, leur mémoire est à jamais gardée dans les plis duDrapeau,
qui flotte gaiement au vent de
« Régiment connu
pour son entrain superbe et sa belle tenue au feu. »
Cet éloge splendide, placé en tête de la deuxième citation qui est venue honorer le drapeau du 123e R. I. résume l'histoire de ce régiment au cours de la guerre.
Depuis août 1914, le régiment de
A Verdun, pendant douze jours, jusqu'à l'extrême limite de
ses forces, le 123e interdisait toute avance à l'ennemi en tenant le bois de
Après une préparation d'artillerie méthodique, l'attaque
fut ordonnée le 5 mai. A
Mais deux mitrailleuses se révèlent soudain, menaçant
d'entraver la progression; profitant de cet arrêt, les Allemands préparent une
contre-attaque signalée par les avions. L'intervention rapide de quelques
éléments de soutien du 123e, par l'action des V. B. et une vigoureuse attaque à
la grenade, réduit au silence les mitrailleuses qui sont capturées avec leurs
servants. La contre-attaque est déjouée, la progression continue et à
Il avait fait au cours de sa marche victorieuse, 800
prisonniers de
A deux reprises, à
Les 27,29 et 30 mars, les Allemands multiplient les attaques à gros effectifs, précédées et accompagnées de violents bombardements; le 123e brise chaque fois l'élan de l'adversaire, lui cause des pertes énormes et se maintient sur la ligne qu'il a mission de garder.
Le 13 avril, le 123e relève le 57e R. I. dans le sous-secteur
du Mont Renaud; malgré les bombardements violents et continus, il organise
solidement ses positions. Le 30 avril, vers
Le 123e R. I. reçut alors sa deuxième citation à l'ordre
de l'Armée, qui lui conférait le droit au port de
Ce brillant régiment, jusqu'à l'armistice, devait se voir attribuer encore deux citations à l'ordre de l'Armée. Après avoir arrêté l'ennemi victorieux dans la sanglante mêlé de Noyon, le 123e va le refouler de Chaulnes à Saint-Quentin.
Le 26 août, le régiment relève la 10e brigade canadienne sur ses positions de Chilly, le 26 il est à la voie ferrée de Chaulnes, le 27 à Hallu, Punchy, le 28 à Morchain, où il se heurte à de violents feux de mitrailleuses, qu'il réduit.
Le 29, il éprouve une sérieuse résistance à Béthencourt,
le 30 le village est enlevé. Le 2 septembre, le passage du canal de
Le 7 septembre, le régiment reprend sa marche en
avant et s'arrête en fin de journée devant une ligne de résistance passant par Fluquières-cote 109. Le lendemain, ces deux positions sont
enlevées brillamment, mais toute progression est interdite pendant le jour par
l'ennemi qui tient Roupy et la cote 90. Les 9 et 10
septembre, reconnaissances qui fixent la résistance ennemie sur toute la ligne
et atteignent la route à Roupy-Le Hamel. Le 11
septembre, un combat très rude, livré à travers des réseaux intacts sous un feu
de mitrailleuses intense, nous donne la cote 90. La progression reprend
méthodique et laborieuse jusqu'à
L'ensemble de ces brillantes opérations, réussies avec des
pertes légères, valut au 123e une citation à l'ordre du 36e C. A., annulée et
transformée en citation à l'ordre de la 1e Armée par le Maréchal commandant en
chef. Les opérations qui devaient valoir au 123e sa quatrième citation à
l'ordre de l'Armée débutent le 14 octobre sur
Le 17 octobre au soir, un bataillon a franchi a Serre, le 19 à
La 35e D. I. se heurte alors à la cote 120. Une opération est montée le 24 octobre pour enlever cette formidable position. C'est au cours de cette attaque, menée avec un indescriptible entrain, que deux bataillons du 123e s'ouvrent un chemin à la cisaille à travers des réseaux de fils de fer que otre artillerie n'avait pu détruire, et atteignent tous leurs objectifs malgré un barrage ennemi d'une extrême violence. De fortes contre-attaques se heurtent à la résistance opiniâtre du 123e, qui les brise et conserve toutes ses positions.
Le lendemain, la marche en avant reprend dans la direction de Ferrière-La Ferté. Le 26 octobre, le 123e poursuit jusqu'à Chevresis-Monceau.
Le 27, il enlève ce village, puis, après le passage
difficile du ruisseau Péron, il conquiert, par un
coup de main vigoureux le village de Monceau-le-Neuf
et s'établit sur
L'ensemble de ces opérations, menées avec l'ardeur et l'entrain qui ont toujours caractérisé le régiment, valut au 123e sa quatrième citation à l'ordre de l'Armée.
Par ordre n° 150 « F » du
Les cinq citations (quatre à l'ordre de l'Armée, une à l'ordre du corps d'armée) obtenues par le 123e consacrent magnifiquement le haut sentiment du devoir et l'esprit de discipline et de sacrifice dont fut toujours animé cet héroïque régiment.
1° Ordre du 18° C.A.,
n°13, du
(Montceau-les-Provins,
LE 123e RÉGIMENT D'INFANTERIE
Sous la vigoureuse impulsion
du lieutenant-colonel Hubert, s'est courageusement porté à l'attaque de
Montceau-les-Provins, s'est emparé de ce village où il a réussi à se maintenir
malgré des contre-attaques violentes exécutées par des troupes ennemies très
supérieures en nombre
2° Ordre de
(Vauclerc,
LE 123e RÉGIMENT D'INFANTERIE
Sous les ordres du commandant
Nodiom, appelé la veille de l'attaque au commandement
du régiment, a pris un secteur en plein combat, l'a nettement élargi et
amélioré. Après avoir victorieusement résisté, du 21 avril au 4 mai, à de
multiples contre attaques, est passé le 5 à l'offensive et a brillamment enlevé
les objectifs assignés, réduisant un à un tous les centres de résistance; cela,
en collaboration avec un régiment voisin, fait plus de 800 prisonniers et
capturé un nombreux matériel de guerre dont 14 mitrailleuses, 8 minenwerfer et
6 canons de tranchée.
3° Ordre de
(Moulin de Suzoy [25-
[
LE 123e RÉGIMENT D'INFANTERIE
Régiment connu par son
entrain superbe et sa magnifique tenue au feu. Intervenant dans la bataille
dans la soirée du
Le
Par ordre n°
4° Ordre de
(Passage de
[
LE 123e RÉGIMENT D'INFANTERIE
Régiment manœuvrier et plein
d'ardeur, sous les ordres du lieutenant-colonel Rouchon;
après avoir, les 17 et 18 octobre, forcé le passage d'un cours d'eau marécageux
dans des conditions particulièrement difficiles, a mené la poursuite avec
vigueur et ténacité.
Le 24 octobre, franchissant à
la cisaille de forts réseaux barbelés, sous un feu intense de mitrailleuses et
d'artillerie, a réussi, dans un assaut brillant allant jusqu'au corps à corps,
à enlever une position fortement défendue; puis, par des attaques répétées, a
bousculé l'ennemi sur une profondeur de plus de
5° Ordre de
(Poursuite sur
Saint-Quentin, du 25 août au
LE 123e RÉGIMENT D'INFANTERIE
Sous les ordres du
lieutenant-colonel Rouchon a, du 25 août au 15
septembre, chassé l'ennemi sur
l'ennemi en retraite.
Par ordre n°
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AU GRADE D'OFFICIER
GOMBEAUD (Georges),
chef de bataillon,
ÉRULIN (Louis),
lieutenant-colonel, 18 oclobre 1916 (
NODIOM (Jacques),
chef de bataillon,
ROUCHON (René),
lieutenant-colonel,
AU GRADE DE CHEVALIER
JEHENNE (Alfred-Auguste), capitaine,
MISSANT (Marie-Jean) capitaine,
BONAMY (Charles), capit.,
ROUSSIE (Edouard), capit.,
BLANQUIÉ
(Jean-Jacques), capitaine,
TOUCHET (Aug.), capit.,
GARCIE (Jean),
lieutenant,
DUPEUX (André),
capitaine,
MORESMAU
(Dominique), capitaine,
DOROTTE (Rémy),
capitaine,
DARMAYAN (Jean),
lieutenant,
FRISON (Marcel),
sous-lieutenant,
ROBERT (Edouard), lieut.,
LAURENT (Charles),
aumônier militaire,
CHARLET (Germain), lieut.,
PETIT (Louis), lieut.,
BIPHOS (Edmond),
lieutenant,
DESTRUHAUT
(Bernard), capitaine,
BOYER DE REBÉVAL
(René), capitaine,
PÉROT (Maurice), caporal, 7 .septembre 1914 (Montceau-les-Provins)
BROSSEAU, caporal,
EXPERT, soldat,
GARRIGUES
(Charles), sergent,
BONNEAU (Gaston),
sergent,
ABADIE (E.),
adjudant,
ENAUT (Aristide),
sergent,
BONNEAU (René),
adjudant-chef,
ESNAULT (François),
sergent, 1er juin 1916 (
*MACHEFER
(Maurice), adjudant, 1er juin 1916 (
MANSON (Etienne),
sergent, 1er juin 1916 (
DUVIGNAC (Marcel),
sergent, 1er juin 1916 (
ERRECALDE (Jean),
caporal, 1er juin 1916 (
PILLET (Emile),
soldat, 1er juin 1916 (
GIRARDEAU (Henri),
caporal,
CHEVALIER (Gaston),
sergent,
GUILLOTON (Jean),
sergent,
DEAUD (Marcel),
sergent,
LEDOYEN (Etienne),
caporal,
LIARD (Jean),
adjudant,
DUFOUR (Jules),
sergent,
EREAU (Emile),
caporal,
MARCOMBE (Emile),
sergent,
BAILLOUX (Marcel),
caporal,
DESCHAMPS (René),
caporal,
GRETEAU (René), adjudant, 1er juillet 1918 (Mont Renaud-Vaux-Saconin)
CHEVALLIER
(Pierre), soldat,
GALON
(Louis Philippe), caporal,
MALLEJAC (Alain), sergent,
MERLOZ (Joseph),
sergent,
GIRAUDET (Arsène),
sergent,
CLENET (Jean),
sergent,
RAGONNAU, sergent,
HUBERT,
lieutenant-colonel,
GOMBEAUD (Georges), capitaine, 1er octobre 1914 (Pontavert-La Pêcherie-Ferme du Choléra),
SAINTARD,
capitaine,
LACROISADE,
sous-lieutenant,
BROSSEAU, caporal,
TOUCHET (Auguste),
sous-lieutenant,
PELISSON-LAPRADE,
sous-lieutenant,
PHILIPPE,
sergent-major,
MORISSET (Axel),
soldat,
FIAMMA,
sous-lieutenant,
GIBERT, sergent,
VÉBON (Jean), se us-lieutenant,
ÉRULIN (Louis),
lieutenant-colonel,
DUCANI (Paul), chef
de bataillon,
POGGI (Jean), chef
de bataillon,
D'AUZAC DE
CAMPAGNAC (Henri), capitaine,
ENAUT (Aristide),
sous-lieutenant,
DARMAYAN (Jean),
sous-lieutenant,
GEAY (Raphaël),
sous-lieutenant,
MERLET (Marcel),
sous-lieutenant,
OLANET (Jean),
sergent,
LOTON (Jean),
sergent,
DEMAUDE (Eugène), scrgcnl,
DUHALDE (Jean),
soldat,
D'ESCODECA DE
BOISSE (Gabriel), capitaine,
DULAC (Marcel),
caporal,
ROUGE, (Raymond),
caporal,
MASSOUBRE,
aspirant,
GOYENÈCHE (Jules),
soldat,
GOYENÈCHE
(Georges), caporal,
BORDENEUVE (Louis),
soldat,
ÉRULIN (Louis),
lieutenant-colonel,
PELTIER (Ange),
soldat,
LALANNE (Maurice),
soldat,
HÉBÉRARD (Isnel), soldat,
BOURGET (Victor),
soldat,
DEBOST (Pierre),
soldat,
MAUGET (Jean), chef
de bataillon,
CHEVRIER (Jean),
capitaine,
DEMARQUETTE
(Maurice), aspirant,
MORISSET (Axel),
soldat,
BOISSON (Edgard), sergent,
MAUGET (Jean), chef
de bataillon,
DARMAYAN (Jean),
lieutenant,
SALMON (Léon),
lieutenant,
RENOUX (Roland),
aspirant,
RIGOT (Robert),
aspirant,
MÈGE (André),
sergent,
LE JAN (François),
soldat,
GRIVET (Auguste),
.soldat,
DUHALDE (Jean),
soldat,
GAUTHIER (Raymond),
sergent,
ROUX (Ulysse),
lieutenant,
LE CAM (Louis),
caporal,
TOUCHET (Auguste),
capitaine,
BONNEAU (René),
lieutenant,
*ROBERT (Edouard),
lieutenant,
GARCIE (Jean),
lieutenant,
MOUGEOT (Jean),
sous-lieutenant,
GRETEAU (François),
adjudant,
CLENET (J.-B.),
caporal,
COTTY (François),
caporal,
CUMONT (Henri),
soldat,
MAUGET (Jean), chef
de bataillon,
ROBERTEAU (Victor),
sergent,
ESCALET (François),
sergent,
LAURENT (Nicolas),
sergent,
BRIAND (Abcl), soldat,
PAULAIS (Gaston),
soldat,
ECKART (David),
capitaine,
GARCIE (Jean),
lieutenant,
BIPHOS (Edouard),
lieutenant,
BOULINGUEZ
(Fernand), sous-lieutenant)
PIIELAN (Joseph),
sergent,
ROGEZ (Marcel),
soldat,
DUBRULLE (Octave),
sergent,
DELCOURT
(Rodolphe), sergent,
CHARLET (Germain),
capitaine,
GARCIE (Jean), lieutenant.
CAPOT (Georges),
sergent,
NODIOM (Jacques),
chef de bataillon,
DESTRUHAUT
(Bernard), capitaine,
BOYER DE REBÉVAL
(René), lieutenant,
LATUS (Emile),
sergent,
HAURINE-HOURCADE,
sergent,
TOUCHET (Auguste),
capitaine,
PERTHUIS (Eugène),
sergent,
RABANIER (Jean),
sergent,
DUPEUX (André),
capitaine,
LABARTHE
(Emmanuel), sous-lieutenant,
LE RUMEUR (Henri),
sous-lieutenant,
NODIOM (Jacques),
chef de bataillon,
DUPEUX (André),
capitaine,
ECKART (David),
capitaine,
PETIT (Louis),
capitaine,
ROY (Eugène),
lieutenant,
GASBERT (Maurice),
sous-lieutenant,
RIALS (Henri),
sous-lieutenant,
LABROUSSE (Louis),
aspirant,
AUGEREAU
(Alphonse), sergent,
GILLARDEAU (Marie),
sergent,
LABOILLE (Pierre),
sergent,
PAON (Pierre),
sergent,
ROUCHON (René),
lieutenant-colonel,
ROUCHON (René), lieuten. -colonel,
ROUCHON (René),
lieutenant-colonel,