124ème REGIMENT D’INFANTERIE
7ème partie : 2ème semestre 1917
18/07 plan et Craonne ?
sept 1917 Plan…..
Le coup de main sur la tranchée Blonde a été exécuté dans la
journée du 26.
JUILLET 1917
Repos complet.
Exercice de détail.
Le
124ème est cité à l’ordre n° 118 de la 124ème D.I. pour le motif suivant :
“Le 124ème R.I., dans le
secteur du Casque et du Téton, a largement contribué le 27 mai 1917, à
repousser les attaques d’un ennemi acharné et supérieur en nombre ; sous les
ordres du Lt-Colonel BIROT, a continué à donner, comme il le fit déjà en
Champagne et à Verdun, de nouvelles preuves de discipline, de courage, de
bravoure et de magnifique entrain ; chargé d’occuper un secteur en fin de
combat, a travaillé avec acharnement à l’aménagement des positions qu’il a
ensuite brillamment défendues le 31 mai, repoussant, sous les plus violents
bombardements, quatre attaques successives, infligeant à l’ennemi des pertes sérieuses
et maintenant l’intégralité de ses positions”est passé en revue ainsi que toute
la Division. A cette revue, le drapeau du Régiment reçoit la Croix de Guerre
des mains du Général GOURAUD Commandant la 4ème Armée.
Repos.
Exercices de détails.
------------- d° -----------
Exercice de liaison par les cadres du régiment.
Repos complet.
Repos. Dans la soirée à partir de 22h30 le régiment va remplacer
le 101ème : E.M. – CHR – 2ème et 3ème Bataillons au quartier Zurich à
Mourmelon-le-Petit – 1er Bataillon à Louvercy.Itinéraire : Condé-sur-Marne –
Ambonnay – Vaudemange – Livry – Mourmelon-le-Petit.
Installation dans les nouveaux cantonnements.
Repos.
Revue du régiment pour la remise de la Légion d’Honneur au Lt
VILLANOVA 11ème (Cie) et de la Médaille Militaire à l’adjudant LARUP 11ème
(Cie)
Repos.
-- d°---
Exercices de détail.
Reconnaissances des Officiers et Chefs de Section des 2ème et
3ème Bataillons en vue de la relève projetée de la 59ème D.I. par la 124ème
D.I., le 124ème R.I. devant relever le 277ème R.I.
Dans la nuit du 16 au 17 le Bataillon de KERGUENEC vient occuper
Wez et Villers-Marmery, 1 Compagnie à Wez et 2 Compagnies et 1 C.M. à
Villers-Marmery.
Préparatifs en vue de la relève. Le 124ème R.I. doit relever le
277 dans le S/Secteur B de la 124ème D.I. à gauche du Mont Cornillet. Le
S/Secteur B a pour voisins à gauche une Division de Cavalerie (IIème Armée), à
droite le 101ème.
Le S/Secteur B est occupé de la façon suivante :
en 1ère ligne
1 Bataillon du 124 ·
1 Cie Territoriale du 288ème Territorial
1 C.M.124 – 1 C.M. Territoriale
en soutien
1 Bataillon du 124
1 C.M. du 124
1 S.M.P.
au repos
1 Bataillon à Villers-Marmery et Wez.
Le S/Secteur B est divisé en 2 Quartiers :
A droite, Quartier Batignolles comprenant 2 Compagnies en
1ère ligne, sous les % du Commandant du Bataillon en 1ère ligne.
A gauche, Quartier Odéon, comprenant 1 Compagnie (du) 124
et 1 Compagnie Territoriale en 1ère ligne sous le commandement de l’Adjudant
Major du Bataillon en 1ère ligne.
Le P.C. du S/Secteur B est à la Villa Champagne sur la Voie
Romaine.
Dans la nuit du 17 au 18 les 3 Compagnies du 3ème Bataillon
relèvent en 1ère ligne 3 Compagnies du 277e.
Relève faite sans incident
.Le Colonel commandant le 124ème R.I. prend le 18 à 8h le
commandement du S/Secteur B.
(PLAN
DU SOUS-SECTEUR B)
La journée est relativement calme ; quelques obus et torpilles
sont envoyés de part et d’autre. Dans la nuit du 18 au 19 relève du Bataillon
de soutien du 277 par le 2ème Bataillon du 124.Relève faite sans incident.
Pertes : 1 blessé.
La journée est marquée par quelques tirs d’artillerie de part et
d’autre.Nuit relativement calme. Une assez violente canonnade est entendue vers Craonne.
Pertes : Néant.
Rien de particulier à signaler dans le s/secteur. Quelques
avions français survolent nos lignes.
Les travaux d’organisation du secteur continuent d’après les
directives du 277e et du Commandant du G.D. 124.
Journée marquée par une activité assez grande des 2 aviations.
Pertes : 2 blessés.
Journée relativement calme. Tirs habituels d’artillerie des 2
côtés.
Dans la nuit du 22 au 23 la Compagnie Territoriale de 1ère ligne
est relevée par 1 Compagnie du Bataillon de soutien.
Après relève cette Compagnie Territoriale vient occuper les
abris près de Villa Champagne.
Pertes : 3 blessés.
Journée relativement calme .
Dans la nuit du 23 au 24, vers minuit, après un violent bombardement
du s/secteur, et principalement du Quartier Odéon, les allemands ont exécuté un
coup de main sur nos p.p. Courmelois, Beaumont, Janot.
Malgré le dévouement et le courage dont firent preuve les hommes
de 1ère ligne, les Allemands purent arriver à leurs fins et firent quelques
prisonniers.
Nos pertes sont :4 hommes tués – 5 blessés – 11 disparus.
Le coup de main terminé, la violence de l’artillerie ennemie
s’est ralentie aussitôt et la journée du 24 se passa dans le calme.
Dans la nuit du 24 au 25 la 1ère Compagnie (PRADAUD) relève dans
le s/quartier St-Michel la Compagnie GOUDON qui vient après relève occuper des
abris non loin de la Voie Romaine.
Pertes : 2 blessés.
Rien de particulier dans la journée du 25. Vives actions
d’artillerie à l’ouest et à l’est du secteur.
Dans la nuit du 25 au 26 relève du Bataillon de 1ère ligne
(Bataillon NICOLAS) par le Bataillon de soutien (LETONDOT) qui lui-même fut
relevé par le Bataillon au repos (de KERGUENEC).
Relève faite sans incident. Après relève le Bataillon NICOLAS se
rend à Villers-Marmery.
Pertes : Néant.
Activité habituelle de l’artillerie ennemie dans le courant de
la journée du 26.
Dans la nuit du 26 au 27 activité anormale de l’artillerie ennemie,
envoi de torpilles à gaz sur nos p.p. Tirs de riposte de notre artillerie.
Quelques allemands cherchent à s’infiltrer dans nos positions,
ils sont repoussés.
Pertes : 1 tué – 3 blessés – 6 intoxiqués.
Journée calme. 6 obus sur Villers-Marmery. La nuit se passe sans
incident. Un tir de barrage français est déclenché vers 4h30.
Pertes : 4 blessés dont 3 à Villers – 8 intox.
Journée marquée par une assez grande activité d’artillerie en
fin de journée. Cinq avions traversent vers 16 (heures) les lignes venant de
l’ennemi.
Dans la soirée plusieurs avions ennemis survolent les lignes à
assez faible hauteur malgré les tirs dont ils sont l’objet.
Pertes : 1 blessé.
Rien de particulier à signaler dans la journée du 29.Dans la
nuit du 29 au 30 vers 1h après un violent bombardement du s/secteur par obus et
torpilles l’ennemi a tenté un coup de main sur les p.p. du quartier Odéon. Le
repliement des p.p. sur la ligne de résistance et l’attitude énergique de nos hommes
l’ont empêché de mener à bien sa tentative.
Pertes : 9 blessés – 1 intoxiqué.
Journée assez calme.
Dans la nuit du 30 au 31 violent bombardement des s/secteurs de
droite. Déclenchement du barrage dans lez s/secteur. Aucune action d’infanterie.
Perte : Néant.
Journée calme.
Dans la nuit du 31 au 1er août conformément aux ordres de la
D.I. le 101ème élargit son front vers l’ouest et relève 3 sections du 124ème .
Ce mouvement se passe sans incident. Les sections relevées
viennent à la Voie Romaine.
Pertes : Néant.
Journée assez calme. Activité d’artillerie en fin de journée.
Dans le courant de la nuit la Compagnie du centre et la Compagnie de gauche
élargissent leur front.
Mouvement fait sans incident. Bombardement assez violent à la
gauche du Quartier.
Perte : 1 tué.
Journée relativement calme. Quelques tirs d’artillerie en fin de
journée.
Dans la nuit du 2 au 3 août relève du 2ème Bataillon en 1ère
ligne par le 1er Bataillon qui est lui-même relevé en soutien par le 3ème
Bataillon.Après relève le 2ème Bataillon se rend à Villers.
Perte : 1 officier blessé à Wez.
Rien de particulier à signaler. Quelques tirs de l’artillerie
ennemie sur les Marquises et le P.C. Champagne. Nuit calme
.Pertes : Néant.
Journée relativement calme. Quelques tirs d’artillerie de part
et d’autre.
Pertes : Néant.
La journée est marquée par 3 bombardements violents du P.C.
Champagne de 9h à 11h30 – de 13h à 16h et de 18h à 20h
Pertes : 1 tué – 2 blessés.
Nouveaux bombardements du P.C. Champagne, le dernier étant
particulièrement violent entre 19h et 20h30. Rien à signaler dans le quartier.
Dans la nuit du 6 au 7 la 11ème Compagnie relève dans le
Quartier St-Michel la 1ère Compagnie. Après relève cette Compagnie vient
s’installer dans des abris de la Voie Romaine.
Pertes : Néant.
Le Chef de Corps vient s’installer au P.C. Morel (réduit Morel)
au sud de la Voie Romaine, presque à la limite est du secteur.
La journée se passe sans incident.
Dans la nuit du 7 au 8, un soldat de la 1ère C.M. fait un
prisonnier en avant du p.p. 6, entre le Bois Vidalet et le B. en h Ce
prisonnier appartient au 159ème de Réserve.
Pertes : 2 blessés.
Tirs habituels des 2 artilleries. Rien à signaler.
Pertes : 1 tué – 9 blessés.
Journée relativement calme. Rien à signaler.
Pertes : 1 blessé.
La matinée se passe sans incident.
A partir de 17h activité anormale des 2 aviations à la droite du
secteur. A 19h attaque allemande sur les monts, violents bombardements qui
s’étendent jusqu’à notre secteur voisin, violents tirs de barrage français.
Dans la nuit, à 3h30, déclenchement d’un violent bombardement de
torpilles, d’obus de 105 et de 105 ennemis ( ? sic) sur la Compagnie de droite
de notre secteur et sur la Compagnie de gauche du secteur voisin.
A la suite de ce bombardement, l’ennemi a tenté de s’emparer de
3 p.p. tenus par le 101ème ; il a échoué.
Pertes : 1 tué – 9 blessés.
Journée marquée par une assez grande activité d’artillerie et
d’aviation de part et d’autre.
Vers 20h l’ennemi renouvelle ses tentatives vers le Cornillet
mais sans succès. Assez grande activité d’artillerie jusqu’à 20h Le reste de la
nuit se passe sans incident.
Pertes : 1 blessé.
Assez grande activité d’artillerie et d’aviation. Rien de
particulier à signaler.
Pertes : 1 blessé.
Journée calme. Dans les secteurs de droite, violents
bombardements ennemis vers 19h.Tirs de barrage français.
Pertes : Néant.
Journée sans incident. Activité de l’aviation ennemie en fin de
journée.
Pertes : Néant.
Journée sans incident. Activité habituelle des artilleries.
Rien de particulier à signaler.
Journée calme. Dans la nuit du 17 au 18, le 1er Bataillon au
repos à Villers-Marmery se rend à Condé sur Marne et est remplacé par 1 Bataillon du
115ème.
Rien de particulier à signaler. Activité habituelle de
l’artillerie et de l’aviation.
Journée sans incident. Dans la nuit du 19 au 20, le 2ème
Bataillon qui était en soutien va en 1ère ligne relever le 3ème Bataillon qui
vient ensuite occuper ses emplacements.
Reconnaissance des emplacements du Bataillon de soutien faite
par les officiers d’un bataillon du 115ème R.I.
Dans la nuit du 20 au 21, le Bataillon de soutien est relevé par
1
bataillon du 115ème. Après relève il se rend à Villers-Marmery.
La journée se passe sans incident.
Dans la nuit du 21 au 22, le Bataillon du 115ème qui était en
soutien va en 1ère ligne remplacer le 2ème Bataillon du 124ème qui vient
ensuite occuper ses emplacements.
Journée relativement calme.
Dans la nuit du 22 au 23 août le 2ème Bataillon du 124 en
soutien est relevé par 1 Bataillon du 115 et va cantonner à
Villers-Marmery.
Le Lt-Colonel commandant le 124 quitte le 23 à 8h le
commandement du Quartier Odéon.
Pendant la période du 17 juillet au 23 août 1917 où le 124 a
occupé sans interruption le Quartier Odéon la défense de ce quartier s’est
fortement accrue, des défenses accessoires de toutes sortes ont été posées en
avant des lignes, des abris ont été creusés, des boyaux approfondis, en somme,
fidèle à ses traditions, le 124ème s’est encore signalé là par un travail
intense, mettant le quartier à l’abri des coups de main dans le genre de celui
du 23 juillet 17.
Le Colonel se rend à Condé-sur-Marne. Les 3ème et 1er Bataillons
s’installent dans cette localité.
Le 2ème Bataillon vient s’installer à Aigny – 2 kms de
Condé-sur-Marne.
Installation des divers éléments dans les cantonnements.
La 1ère Compagnie va s’installer à Isse. Repos.
Reprise de l’instruction : exercices de détail – tirs –
lancement de grenades - etc
--------------------------------------- d°
-------------------------------------------------------
--------------------------------------- d° -------------------------------------------------------
Le Général Commandant en Chef passe en revue les Officiers de la
D.I. à Tours-sur-Marne à 10h ¾.Continuation de l’instruction.
Rien à signaler.
SEPTEMBRE 1917
Continuation de l’instruction. Ecole de section dans les
compagnies.
Repos.
Instruction de la Section et des spécialités.
Le 124 quitte ses cantonnements pour venir à Vadenay et
Saint-Hilaire- au- Temple par les Grand’Loges et Bouy. Etape faite sans
incident. Répartition des cantonnements :Vadenay : 1er Bataillon – 10ème
Compagnie – 3ème C.M.St-Hilaire-au-Temple : 2ème Bataillon : 9ème et 11ème Cies – E.M. et CHR.
Installation dans les cantonnements.
Reprise de l’instruction. Exercice aux abords des cantonnements.
Dans l’après-midi, le Lieutenant-Colonel, les Commandants des 1er et 3ème
Bataillons se rendent en auto au Q.G. de la 24ème D.I., à la disposition de
laquelle serait le 124ème en cas d’éventualités, où des renseignements leur
sont donnés pour des reconnaissances ultérieures.
Reconnaissances faites par les Chefs de Bataillon, les
Commandants de CM et 1 Commandant de Compagnie par Bataillon, des positions à
occuper en cas d’alerte.
Le 1er Bataillon se rend à Mourmelon-le-Petit par Bouy-Livry
(Etape faite sans incident)
Il demeure au quartier
Zurich à la disposition de la 60ème D.I.
Repos.
Reprise de l’instruction aux environs du village. Le
Lieutenant-Colonel, le Capitaine-Adjoint, l’O.R. et certains officiers
exécutent dans la matinée une reconnaissance des emplacements à occuper en cas
d’alerte vers Saint-Hilaire-le-Grand et l’Epine de Vedegrange.
Exercices aux environs du village.
Le 124ème R.I. quitte ses cantonnements de Vadenay, Mourmelon,
Saint-Hilaire pour venir cantonner (à) Condé-sur-Marne en passant par la Veuve
– Juvigny - Vraux – Aigny – Condé. Etape faite sans incident.
L’après-midi est employée à l’installation du cantonnement.
Installation dans les cantonnements – Reprise de l’instruction.
Exercices divers.
Visite d’un camp d’aviation par les officiers de l’E.M. et du
1er Bataillon.
Repos.
Visite d’un camp d’aviation par les officiers du 3ème Bataillon
et du 2ème Bataillon.
Continuation de l’installation.
Exercices des liaisons optique-radios et T.S.F.Exercice de
liaison avec avion.
Exercices de liaison radio TPS-TSF.Conférence faite aux
officiers sur l’aviation par un officier de l’armée.
Exercices divers.
Préparatifs de départ.
L’E.M. et le 3ème Bataillon se rendent sans incident de Condé à
Mourmelon-le-Petit (parc à fourrages) par Issé, Vaudemanges, Livry. Les officiers des 1er et 3ème Bataillons ainsi
que le Colonel et son adjoint vont reconnaître le s/secteur du Mont Haut que le
régiment doit occuper ultérieurement.
Le 1er Bataillon se rend de Condé à Mourmelon-le-Petit (Camp
Michel) par Issé – Vaudemange – Livry. Continuation des reconnaissances.
Dans la nuit du 23 au 24, le 3ème Bataillon va relever dans le
s/secteur du Mont Blond le Bataillon du 225 qui s’y trouve.
Dans la nuit du 24 au 25, le 1er Bataillon va relever en 1ère
ligne du s/secteur du Mont Blond le bataillon qui s’y trouve. Le Colonel (du)
124 prend le 25 à 8h le commandement du s/secteur du Mont Blond.
Le s/secteur du Mont Blond situé au nord de Prosnes fait partie
de la région du massif de Moronvilliers où tant de combats se sont déroulés depuis
le 16 avril 17, date de l’offensive de Champagne.
Le s/secteur du Mont Blond est situé entre les Monts Cornillet
et Haut.
Il (a) à sa gauche le 130ème et à sa
droite le 101ème.
Occupation :
1 Bataillon en 1ère ligne (3 Compagnies en 1ère ligne – 1 en
soutien immédiat) P.C. Claverie.
1 Bataillon en soutien.
1 Bataillon au repos à Mourmelon-le-Petit6
P.C. du s/secteur : P.C. Hauclaire (dans l’ancienne 1ère ligne
allemande).
Liaisons : Sont assurées normalement, TPS – TSF – Téléphone –
coureur – optique et pigeons.
Le secteur est en voie d’organisation.
L’ennemi se montre souvent nerveux, tente des coups de main dans
la région des Monts et les travaux de réfection de tranchées et boyaux abîmés
par les bombardements sont nombreux.
Plan du S/Secteur
Journée marquée par quelques tirs de 105 et de bombes à ailettes
sur nos tranchées et boyaux. Rafales de 75, assez grande activité de
l’aviation. Pose de fil de fer en avant des lignes et approfondissement des
tranchées et construction d’abris.
Pertes : 1 tué – 4 blessés.
Activité assez grande de l’artillerie allemande sur les
Batteries - Tirs de harcèlement – Rafales de l’artillerie française – Coup de
main ennemi à l’ouest du s/secteur. Assez grande activité d’aviation.
Continuation des travaux.
Pertes : 3 blessés.
Activité habituelle de l’artillerie et de l’aviation ennemies.
Riposte de l’artillerie française. Continuation des travaux.
Pertes : 2 blessés.
Violent bombardement de nos premières lignes par obus de gros
calibre. Assez grande activité de l’infanterie ennemie. Activité habituelle des
aviations. Continuation des travaux.
Pertes : 1 tué – 2 blessés.
Activité normale des deux artilleries et de l’aviation. L’ennemi
ayant lancé de nombreuses bombes à ailettes et tiré des rafales de F.M. sur nos
lignes, nous ripostons à l’aide de grenades V.B. et de mitrailleuses. Tir du
37. Travaux habituels.
Pertes : 4 tués – 2 blessés.
L’ennemi semble inquiet, il exécute de nombreux tirs de 77 et
105 sur nos 1ères lignes, harcèle les postes et boyaux et envoie de nombreux
150 sur les emplacements de batteries.
D’autre part de nombreuses bombes à ailettes tombent dans le secteur.
L’artillerie et l’infanterie françaises répondent coup pour
coup. Assez grande activité des aviations.
1 avion ennemi lance 3 bombes. Continuation des travaux.
Pertes : 2 blessés.
O C T O B R E 1 9 1 7
Activité habituelle de l’artillerie et de
l’aviation.Continuation des travaux. Rien à signaler.
Pertes : 2 blessés.
Artillerie et infanterie ennemies peu actives.Activité normale
de l’aviation.Vers 24 heures tir violent de minens et d’artillerie dans le
s/secteur de gauche. Travaux habituels.
Pertes : Néant.
Vers 5 heures un coup de main est exécuté par les Français dans
la région du Casque.
Nombreux tirs de l’artillerie ennemie dans le s/secteur,
nombreuses grenades à ailettes sur les 1ères lignes. Riposte nourrie de
l’artillerie et de l’infanterie française.
Aviation nulle – Travaux habituels.
Pertes : 1 tué – 1 blessé.
Journée marquée par une assez grande activité de l’infanterie et
de l’artillerie ennemie.
Vers 21 heures, tirs violents de l’artillerie
ennemie sur notre Compagnie de droite et le s/secteur de droite (101ème) –
Demande de tir de barrage. De nombreuses bombes à ailettes sont envoyées sur
nos p.p. et notre T.R.
Vers 22h tout rentre dans le calme : le s/secteur semble
avoir été soumis à un tir de diversion.
Dans la nuit du 4 au 5, vers 5h l’ennemi déclenche un violent
tir de bombes à ailettes sur tout le
front, en même temps qu’un violent tir d’artillerie.
Le barrage est demandé par les 3 Compagnies de 1ère ligne.
Les Allemands tentent, mais en vain, de s’approcher des p.p. 4,
5, 6 et 6bis ; il est repoussé à l’aide de grenades de V.B. et des F.M.
Vers 5h30 tout rentrait dans le calme. La nuit a été employée
au déblaiement des tranchées et boyaux.
Pertes : 1 tué – 12 blessés.
Artillerie et infanterie ennemies peu actives. Aviation : nulle.
Travaux habituels.
Pertes : 2 tués – 4 blessés.
Journée relativement calme. Continuation des travaux (défenses
accessoires – approfondissement boyaux et tranchées – construction d’abris)
Pertes : 1 blessé.
La journée se passe sans incident.
Quelques tirs d’artillerie et de mitrailleuses de part et
d’autre et c’est tout. Pas d’aviation en raison du mauvais temps.
Vers 20h30, profitant de l’obscurité et du mauvais temps,
par une pluie battante une patrouille ennemie forte d’une vingtaine d’hommes
s’approchait de notre p.p.1 situé près de la limite avec le 101ème tandis qu’un
barrage de bombes à ailettes était fait en arrière de ce p.p. Nos sentinelles
veillaient et reçurent la patrouille à coup de grenades tandis que le tir
d’artillerie était demandé par fusées.
Des cris se firent bientôt entendre parmi les assaillants dont
l’un d’eux, blessé, fut fait prisonnier par la garnison du p.p.
Les tirs d’artillerie française en même temps que les barrages à
la grenade enlevèrent à l’ennemi toute idée à recommencer dans le reste de la
nuit.
Pendant cette opération les occupants du p.p. firent preuve des
plus belles qualités militaires, tout d’abord par leur veille assidue qui fit
révéler les intentions de l’ennemi, et ensuite par leur défense courageuse qui
fit avorter sa tentative.
Le reste de la nuit se passe sans incident. Continuation des
travaux.
Pertes : 5 blessés.
Journée sans incident. Activité normale de l’artillerie. Pas
d’aviation. Continuation des travaux.
Pertes : « (néant)
Activité habituelle de l’artillerie et de l’aviation. Continuation
des travaux d’aménagement.
Pertes : néant.
Assez grande activité de l’artillerie. Nombreuses bombes à
ailettes auxquelles nous répondons par de nombreuses grenades.
Dans la nuit du 10 au 11 relève du 3ème Bataillon (en 1ère
ligne) par le 2ème Bataillon qui se trouvant en soutien est relevé par le
1er.Relève faite sans incident.
Le 3ème Bataillon se
rend à Mourmelon-le-Petit.
Pertes : 1 blessé.
Activité habituelle des deux <artilleries. Travaux habituels.
Pertes : néant.
Relève des mitrailleuses faite sans incident.
Notre artillerie s’est montrée assez active ; nombreuses rafales
de 75.Travaux habituels.
Pertes : néant.
Nombreux tirs de bombes à ailettes et V.B.Nombreuses rafales de
75.Travaux habituels.
Pertes : 1 tué – 3 blessés.
Journée relativement calme. Aviation ennemie assez active.
Travaux habituels.Violent barreage déclenché à minuit 30 sur notre droite.
Pertes : néant.
15 Octobre 1917
Grande activité des deux artilleries. Aviation ennemie très
active. Continuation des travaux.
Pertes : néant.
Grande activité de l’artillerie, nombreux tirs en rafales sur
nos dépôts, cuisines, boyaux de communication, pistes, etc.Continuation des travaux.
Pertes : 2 tués – 2 blessés.
Nombreux tirs de l’artillerie ennemie. Aviations française et
allemande très actives.
Pertes : néant.
Journée relativement calme.
Pertes : 1 blessé.
Dans la nuit du 18 au 19 le 1er Bataillon relève en 1ère ligne
le 2ème Bataillon. Le 3ème Bataillon vient s’installer en soutien.
Journée calme. Continuation des travaux.
Pertes : 3 blessés.
Rien à signaler.
Pertes : 2 blessés.
Aucune indication à cette date.
Grande activité de l’artillerie et de l’aviation.Commencement de
travaux relatifs à une opération future.
Pertes : néant.
Grande activité de l’artillerie. Continuation des travaux
spéciaux.
Pertes : 1 tué – 3 blessés.
Journée relativement calme sur notre front.
A gauche et à droite du s/secteur des coups de main ont été
tentés vers 16h30, l’un par la 8ème D.I. l’autre par le 101
Pertes : 1 blessé.
Durant la nuit continuation des travaux en vue de l’opération
sur la tr. Blonde.
L’artillerie se montre assez active de part et d’autre. Nombreux
tir de V.B., mitr. et lancements de grenades.
Continuation des travaux habituels et des préparatifs en vue de
l’opération de la T. Blonde.
Dans la nuit du 25 au 26 la 5ème Compagnie qui est chargée du
coup de main vient relever la compagnie de réserve F1 qui se rend à la Voie
Romaine.
Pertes : 1 aspirant et 4 soldats blessés.
Le coup de main sur la tranchée Blonde a été exécuté dans la
journée du 26.
But de l’opération :
Faire des prisonniers, ramener du matériel, détruire les abris.
Heure de l’opération :
17h15.
Effectif :
Un groupe de 60 hommes de la 5ème Compagnie encadré
–
le peloton de grenadiers d’élite du 2ème Bataillon
–
– 1 sergent et 10 sapeurs du Génie, soit au total 92 hommes sous
le commandement du Commandant CRAMAUSSET commandant la 5ème Compagnie.
Artillerie :
Le coup de main est préparé et appuyé par 12 pièces de 58T., 2 groupes de 75 et 12 pièces de 155 qui
exécutent des tirs conformément au plan d’emploi d’artillerie établi par la
D.I.
Pendant l’exécution du coup de main le 130ème qui est à
notre droite doit exécuter une diversion sur la T. Constantin.
Exécution
A partir de 9h exécution de tirs de destruction en
plusieurs reprises jusqu’à 15 heures, heure à laquelle le calme est presque
complet dans le secteur.
Les Allemands ont riposté à ces tirs par 3 violents barrages sur
les tranchées.
A partir de 16h un avion allemand survole nos lignes
à faible hauteur mitraillant tranchées et boyaux et lançant des fusées.
Entre 15h30 et 17h Le détachement d’assaut se rend dans
la tranchée de départ.
A 17h15 à la faveur d’un violent barrage déclenché à
17h13 le détachement CRAMAUSSET se
précipite à l’assaut de la tranchée ennemie.
Il arrive dans la T. Blonde au moment où l’ennemi sortait des
abris pour assurer la défense de cette tranchée.
Un combat à la grenade s’engage et la progression continue. Une
partie du détachement se rend dans la 2ème ligne allemande, parcourt les
tranchées et boyaux, fait sauter les abris pendant qu’un groupe occupe la T.
Blonde.
Après 20’ de combat le détachement rentre ramenant 7 prisonniers
appartenant au 66ème R. d’Infanterie et
une mitrailleuse française sur affût allemand. Il a 5 disparus.
Les pertes sont : 1 tué – 4 blessés.
Les pertes de la garnison
sont : 1 tué – 7 blessés.Les tirs d’artillerie cessent presque aussitôt
le coup de main terminé.
La nuit est calme.
L’artillerie ennemie se montre assez active.
Tir de 210 sur nos boyaux. L’artillerie française riposte
énergiquement ; de nombreuses grenades, bombes à ailettes, V.B. sont échangés.
Dans la nuit du 27 au 28, les 6ème et 7ème relèvent en soutien
le 3ème Bataillon qui relève le 1er Bataillon sans incident.
Le 1er Bataillon moins la 2ème (Compagnie) qui vient en soutien,
se rend à Mourmelon.
Pertes : 1 tué – 5 blessés.
Rien de particulier à signaler. Relève des unités dans la nuit
du 28 au 29. La 5ème relève la 2ème.
Pertes : néant.
Journée marquée par quelques tirs d’artillerie de part et
d’autre et par une activité d’aviation normale.
Pertes : néant.
Journée sans incident.Quelques tirs d’artillerie, rafales de
mitrailleuses de part et d’autre. Grande activité d’aviation.
Pertes : 1 tué – 2 blessés.
Assez grande activité de l’artillerie. Aviation nulle.
Pertes : 1 tué.
N O V E M B R E 1 9 1 7
Journée sans incident. Rien à
signaler.
Pertes : néant.
Journée calme. Activité moyenne de l’artillerie.
Pertes : 1 homme blessé.
Rien de particulier à signaler de la part de l’ennemi. Notre artillerie
est très active.
Pertes : néant.
Journée calme. Dans la nuit du 4 au 5 novembre le Bataillon
DUPONT relève le Bataillon NICOLAS en 1ère ligne et le Bataillon de KERGUENEC
vient en soutien. Après relève, le Bataillon NICOLAS va au repos à
Mourmelon-le-Petit. Relève faite sans incident
Pertes : 5 blessés.
Dans la journée relève des mitrailleuses sans incident. Journée
assez calme. Activité de l’aviation ennemie.
Pertes : 2 blessés.
Journée calme. Artillerie nerveuse dans la matinée.
Pertes : 1 tué – 3 blessés.
Journée un peu agitée, beaucoup de bombes à ailettes sur les
premières lignes. Artillerie assez active.
Pertes : néant.
Journée calme, activité moyenne d’artillerie.
Pertes : néant.
Rien à signaler. Violent bombardement à gauche du secteur dans
la soirée.
Pertes : 1 blessé.
Journée légèrement agitée, beaucoup de bombes à ailettes sur les
premières lignes.
Pertes : néant.
Journée calme. Aviation ennemie assez active sur les premières
lignes.
Pertes : 3 blessés.
Rien à signaler.
Dans la nuit du 12 au 13 relève du Bataillon de KERGUENEC en
soutien par le Bataillon NICOLAS ; après relève le Bataillon de KERGUENEC monte
en 1ère ligne relever le Bataillon DUPONT qui va au repos à
Mourmelon-le-Petit. Relève faite sans
incident.
Pertes : 2 blessés.
Dans la journée du 13, relève des mitrailleuses sans incident.
Journée calme.
Pertes : 3 blessés.
Rien à signaler. Artillerie ennemie assez active. Artillerie
française très active. Le matin à 7h violent bombardement sur la Division de
gauche. Le soir à 17h violent bombardement sur la même D.I.
Pertes : 1 blessé.
Matinée assez agitée à la suite d’un coup de main tenté sur le
Mont-Haut par le 101ème.
Pertes : néant.
Journée calme. Le Chef de Bataillon de KERGUENEC prend le commandement
du régiment en remplacement du Colonel
BIROT parti en permission.
Pertes : néant.
Journée calme. Artillerie française assez active.
Pertes : 1 blessé.
Rien à signaler. Activité de bombes à ailettes sur nos 1ères
lignes.
Pertes : néant.
Journée calme, artillerie française assez active.Pertes : néant.
À 5h gros bombardement sur la droite. Journée calme. Artillerie
française assez active.Pertes : néant.
Dans la nuit du 20 au 21, relève des bataillons sans incident.
Le 3ème Bataillon (NICOLAS) relève en 1ère ligne le 1er Bataillon (CLERTANT)
qui se rend à Mourmelon. Le 2ème Bataillon
vient en soutien. Journée calme.
Pertes : néant.
Dans la nuit du 21 au 22 relève des mitr. (mitrailleuses) sans
incident. Assez grande activité des engins de tranchée, de l’artillerie et de
l’aviation ennemis.
Pertes : 1 tué – 4 blessés.
Grande activité de l’artillerie française. Aviation nulle.
Pertes : néant.
Journée très calme.
Pertes : 1 blessé.
Assez grande activité des engins de tranchée. Les Allemands
envoient quelques obus à gaz dans le s/secteur de gauche.
Pertes : néant.
Nombreux tirs de l’artillerie française sur les tranchées
ennemies. Quelques avions amis et ennemis sont aperçus.
Pertes : néant.
Faible activité des engins de tranchée et de l’artillerie.
Pertes : néant.
À 6h l’ennemi exécute devant notre Compagnie de gauche une tentative
de coup de main qui échoue. Journée calme.
Vers 22h déclenchement d’un violent tir ennemi devant nos
compagnies du centre et de gauche, ainsi que devant les s/secteurs de gauche.
À la faveur de ce bombardement l’ennemi tente un coup de main
sur nos p.p.
Ce coup de main échoue et 2 ennemis sont trouvés étendus en
avant de nos lignes.
À 22h50 tout était terminé. Relève des Bataillons sans
incident. Le 1er Bataillon relève en soutien le 2ème qui relève en 1ère ligne
le 3ème. Ce dernier se rend ensuite à Mourmelon.
Pertes : 2 tués – 1 blessé.
Activité normale des 2 artilleries. Grande activité de
l’aviation tant allemande que française.
Pertes : néant.
Grande activité des engins de tranchée. Activité normale de
l’artillerie et de l’aviation.
Pertes : 2 blessés.
D É C E M B R E 1 9 1 7
Journée calme.
Pertes : 1 blessé.
Journée calme. Rien de particulier à signaler.
Pertes : 3 blessés.
Le Colonel BIROT reprend le commandement du s/secteur. Activité
habituelle des engins de tranchée, de l’aviation et de l’artillerie.
Matinée calme. Dans l’après-midi entre 17 et 18h les allemands
profitant du vent favorable lancent 3 fortes rafales d’obus à gaz sur le
Bataillon de soutien.
Pertes : 5 blessés (2 intoxiqués)
Assez grande activité de l’aviation, de l’artillerie et des
engins de tranchée.
Pertes : néant.
Le s/secteur montre une activité à peu près semblable à celle de
la veille. Dans la nuit du 6 au 7 : relève des Bataillons ; en 1ère ligne : 1er
Bataillon – en soutien : 3ème Bataillon – au repos : 2ème Bataillon.
(pas de pertes signalées)
Tirs d’artillerie et d’engins de tranchée habituels. Relève des
mitrailleuses dans la nuit du 7 au 8.
Pertes : néant.
Journée peu active. Quelques tirs d’engins de tranchée et
d’artillerie. Aviation nulle.
Pertes : 1 blessé.
L’artillerie française se montre active. L’ennemi envoie
également de nombreux 77 et 105 et quelques rafales d’obus à gaz.
Journée très active. Nombreux tirs d’artillerie et d’engins de
tranchée. Grande activité d’aviation.
Pertes : 2 blessés.
L’artillerie se montre particulièrement active. Nombreux tirs
d’engins de tranchée. De nombreux avions survolent les lignes.
Pertes : 2 blessés.
Grande activité de l’artillerie, de l’aviation et des engins de
tranchée. L’ennemi lance sur le s/secteur d’assez nombreux obus toxiques.
Pertes : néant.
Rien de particulier à signaler. Une activité assez grande des
engins de tranchée se manifeste dans notre s/secteur.
Pertes : 4 blessés dont 2 intoxiqués.
Quelques tirs d’artillerie et une assez grande activité des
engins de tranchée marquent cette journée.
Relève du 3ème Bataillon en soutien par le 2ème Bataillon. Après
avoir été relevé le 3ème Bataillon se rend en 1ère ligne où il relève le 1er
Bataillon qui se rend à Mourmelon
.Pertes : 6 intoxiqués.
Journée marquée par un très violent bombardement de la gauche du
secteur concordant à une émission de gaz à gauche du Cornillet à 16h Relève des
C.M. faite sans incident.
Pertes : 5 blessés.
Rien de particulier à signaler. Activité normale.
Pertes : 2 blessés.
Rien à signaler. Journée calme.
Pertes : 1 blessé.
Même calme que les jours précédents.
Pertes : néant.
L’aviation se montre un peu plus active qu’à l’habitude, de même
que l’artillerie.
Pertes : néant.
Grande activité des engins de tranchée.
Pertes : néant.
Rien de particulier à signaler.
Pertes : néant.
Activité habituelle des engins de tranchée. De nombreux avions
survolent le s/secteur. Dans la nuit du 22 au 23 relève sans incident des
Bataillons.
Le 2ème Bataillon va en 1ère ligne, le 1er Bataillon en soutien
et le 3ème Bataillon à Mourmelon-le-Petit.
Pertes : 4 intoxiqués.
Journée marquée par une grande activité de l’aviation tant amie qu’ennemie.
Pertes : 2 blessés.
Vers 6h30 l’ennemi tente un coup de main sur nos p.p. de la
Compagnie de droite et du centre. Malgré le violent bombardement dont était
accompagné cette tentative, l’ennemi ne peut aborder nos lignes.
Pertes : 12 tués – 12 blessés.
Le reste de la journée se passe sans incident.
Rien de particulier à signaler dans le s/secteur.
Pertes : néant.
Assez grande activité des engins de tranchée et de
l’aviation. Tirs de harcèlement
habituels de l’artillerie.
Pertes : néant.
Journée marquée par une assez grande activité de l’artillerie
ennemie. De nombreux obus toxiques tombent dans le s/secteur. De nombreux
avions tant français qu’allemands survolent nos lignes.
Pertes : 1 blessé.
L’ennemi continue ses harcèlements avec obus toxiques auxquels
l’artillerie française répond par tirs de 58.
Pertes : 1 blessé.
Journée relativement calme. Activité habituelle des engins de
tranchée ; artillerie et aviation presque nulles.
Pertes : néant.
Rien de particulier à signaler.
Dans la nuit du 30 au 31 relève des Bataillons :
-
le 1er Bataillon va en 1ère ligne
-
- le 3ème
----------------- soutien
-
- le 2ème
----------------- Mourmelon
Pertes : néant.
Activité normale des engins de tranchée. Tirs de l’artillerie
française en vue d’un coup de main sur le s/secteur du 101ème R.I. L’ennemi
envoie de nombreux obus toxiques.
Dans la journée du 31 relève des mitrailleuses sans incident.
Pertes : 1 blessés.
Arrêté le présent cahier de marche
à la date du 31 Décembre 1917
Le Colonel BIROT Cdt le 124ème R.I.
Birot
Cachet du Colonel
du 124ème R.I.
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