HISTORIQUE

222e REGIMENT D’INFANTERIE

 

Transmis par Stéphanie, merci à elle

 

 

 

CONCENTRATION DANS LES ALPES

BATAILLES DE GERBEVILLIER ET DE LUNEVILLE  du 20 août 1914 au 13 septembre 1914

GUERRE DE TRANCHEES EN LORRAINE (du 13 Septembre 1914 au 15 février 1915)

COMBATS DU SIGNAL DU XON (du 16 au 25 février 1915)

GUERRE DE TRANCHEES EN LORRAINE (du 25 février 1915 au 5 février 1916)

GUERRE DE TRANCHEES – SECTEUR DE NANCY(du 5 février 1916 au 15 août 1916)

BATAILLE DE VERDUN (du 9 septembre au 1er novembre 1916)

GUERRE DE TRANCHEES – SECTEUR DE TROYON (du 15 novembre 1916 au 28 janvier 1917)

SECTEUR DU BOIS DES CAURIERES (du 1er février au 5 mars 1917)

SECTEUR DE VILLE SUR TOURBE  (du 1ER avril au 20 juin 1917)

SECTEUR ENTRE MIETTE ET AISNE  (du 7 juin au 23 décembre 1917)

DISLOCATION DU REGIMENT

 

 

Le 222ème régiment d’infanterie a été constitué à BOURGOIN au début de la mobilisation.

Il comprenait deux bataillons (Vème et VIème) commandés respectivement par les Chefs de Bataillon de LASELVE et BOULLE.

Le régiment est placé sous le Commandement du Lieutenant Colonel GIRALT.

Dès sa constitution, le 222ème régiment d’infanterie fait partie de la 64ème Division d’infanterie commandée par le Général BIGOT et la 147ème Brigade commandée par le Général DURUET.

 

CONCENTRATION DANS LES ALPES

Affecté à l’Armée des Alpes (Général d’AMANE) le 222ème régiment d’infanterie quitte BOURGOIN le 8 août 1914 par voie de terre pour se rendre dans ses cantonnements de concentration à MONTMELIAN où il arrive le 11 après avoir cantonné successivement aux ABRETS, aux ECHELLES et à VIMINES.

Du 11 au 20 août, durée de leur séjour à MONTMELIAN, les diverses unités du régiment complètent leur organisation intérieure et commencent l’entraînement de leurs hommes.

BATAILLES DE GERBEVILLIER ET DE LUNEVILLE  du 20 août 1914 au 13 septembre 1914

Le 20 août, le 222ème régiment d’infanterie est embarqué par voie ferrée pour se rendre en Lorraine, où il doit participer aux opérations de la IIème Armée (Général de CASTELNAU).

Le 1er échelon composé de l’Etat-Major, C.H.R. et du V° Bataillon débarque le 21 à EINVAUX ; le Vème Bataillon débarque à la même date à BAYON.

Dès son arrivée, le régiment reçoit la mission d’organiser la défense du Village d’HAUSSONVILLE et de la Ferme de LEUMONT ; à cet effet, le 22 et le 23, il creuse des tranchées en avant de ces deux points ; le 24 au matin, le régiment prend contact avec l’ennemi qui continue son avance par la Trouée de Charmes ; une forte patrouille essaye, mais en vain, d’aborder nos tranchées à la ferme de LEUMONT.

A partir du 25, le régiment participe à la contre-attaque du XVIème Corps (Général TAVERNA) qui doit rejeter l’ennemi au-delà de la MORTAGNE.

 Ce même jour, de durs combats ont eu lieu pour la possession des village d’EINVAUX et de MEHONCOURT ; le régiment est en réserve derrière le 223ème régiment d’infanterie et le 36ème régiment Colonial ; à 18 heures le terrain étant libre, le régiment continue sa marche en avant et arrive le soir dans le bois de CHAIBLIEU où il bivouaque.

Le lendemain le régiment reprend sa marche en avant dans la direction de LANATH, malgré la résistance et un violent bombardement de la part de l’ennemi, il réussit à progresser d’environ 800 mètres dans cette direction ; le soir, le 222ème régiment d’infanterie se déplace vers sa droite pour atteindre successivement le bois de BROTH et le village de REMENOVILLE.

Le 28, le régiment relève le 299ème régiment d’infanterie qui a réussi à franchir la MORTAGNE dans le courant de la journée après une lutte acharnée.

Le 30 au matin, en liaison avec les autres unités de la Division, le 222ème régiment d’infanterie attaque la formidable position constituée par le bois de la PAXE ; avec un élan admirable, le régiment enlève les tranchées avances du bois, mais il ne peut pénétrer dans celui-ci ; il est arrêté par de nombreuses mitrailleuses qui placées à la lisière du bois causent de grands vides dans ses rangs ; le régiment est obligé de revenir à son point de départ. Durant toute la journée, le combat a continué, diverses unités du régiment sont reparties à l’assaut avec d’autres régiment venus dans le Secteur. Cette journée a montré que le soldat français avait conservé les qualités guerrières de ses ancêtres ; jamais au courant de cette guerre, l’esprit d’abnégation et de sacrifice n’a atteint un si haut degré.

Relevé le soir même, le régiment vient se constituer aux environs de REMENOVILLE, il occupe les positions des bois GUILBOIS et Consul.

Le 4 septembre, le régiment quitte ses positions pour organiser une ligne de défenses entre le Charmois et la ferme Saint-Antoine.

A partir du 8, le régiment participe d’une façon active aux opérations qui ont abouti à la libération de LUNEVILLE, il a livré de durs combats à LAMATH, à XERMAMENIL, dans les bois de ST MANSUY ; enfin le 13, à 8 heures, le régiment faisait son entrée à LUNEVILLE, où il est l’objet de vibrantes acclamations de la part de la population.

 

La fin glorieuse de cette série de durs combats fut la juste récompense de l’effort fourni par tous les éléments de la Division pendant vingt jours consécutifs.

 

GUERRE DE TRANCHEES EN LORRAINE (du 13 Septembre 1914 au 15 février 1915)  

 voir la bataille de Lorraine dans son ensemble

A cours des dernières actions, le Commandement du régiment à subi les modifications suivantes : le Chef de Bataillon BOULLE a pris le commandement du régiment en remplacement du Colonel GIRALT qui a pris le Commandement de la Brigade, le Général DURUPT ayant été blessé et évacué, le Chef de Bataillon DESBROCHES des LOGES prend le commandement du Vème bataillon en remplacement du Chef de Bataillon de LASELVE tué à GERBEVILLIER ; le Chef de Bataillon VIDAL prend le commandement du VIème Bataillon.

Après sa rentrée à LUNEVILLE, le 222ème régiment d’infanterie va occuper des positions défensives à la lisière Ouest de la Forêt de PARROY ; il organise la défense des villages de CRION et de SIONVILLER ; ensuite, il organise le front MONCEL – CHANTEHEUX puis le front BONVILLIER – HAVILLE. Au cours de ses travaux, il exécute plusieurs reconnaissances et patrouilles dont la plupart sont couronnées de succès.

Du 4 octobre au 23 décembre, le régiment cantonne dans la région ANHELUPT-HUDIVILLIER ; cette période de repos est mise à profit pour parfaire à son instruction militaire. Il participera à plusieurs reconnaissances offensives entre autre à celles du 26 octobre sur BURES et COINCOURT où le régiment capture une centaine de prisonniers.

 

Le 24 novembre, le 222ème régiment d’infanterie relève le 333ème régiment d’infanterie dans le secteur ATHIENVILLE – ARRACOURT. Au cours de son séjour dans ce secteur, il organisait la défense des villages sus-nommés, des Jummelles, du bois de BENAMONT. Mais les travaux n’absorbaient pas toute son activité, de nombreuses reconnaissances furent exécutées, faisant de nombreux prisonniers et infligeant des pertes sensibles à l’ennemi.

 

A la date du 24 octobre 1914, le 222ème régiment d’infanterie fait partie du IIème groupe des Divisions de réserve.

 

COMBATS DU SIGNAL DU XON (du 16 au 25 février 1915)

 

Le 15 février, l’ennemi attaque sur le front de la 59° Division d’infanterie dans la région de PONT-A-MOUSSON et s’empare par surprise du Signal du Xon et du village de NORROY ; il fallait reprendre ces positions ; à cet effet, le 222ème régiment d’infanterie et le 36ème régiment Colonial, la 74ème Division d’infanterie. sont mis à la disposition de la 59° Division d’infanterie.

Le 17, le V° Bataillon (Commandant DESBROCHES DES LOGES) qui a pour mission de reprendre le village de NORROY ne porte à son emplacement de combat (village de XON). Le lendemain à 15 heures après une brève mais intense préparation d’artillerie, le Bataillon se porte à l’attaque avec un entrain admirable et avec une rapidité d’exécution telle que l’ennemi n’a pas le temps de réagir ; à 15 h 30 le village était occupé solidement par nous.

Outre les prisonniers capturés, le grand nombre de cadavres trouvés sur le terrain atteste de l’importance que l’ennemi attachait à cette position. Le soir, le VIème bataillon relève le Vème Bataillon et organise la position conquise.

Le 25 février, le régiment était de retour à VARANGEVILLE.

Une citation à l’ordre du G.D.R. fut attribué au Vème Bataillon du 222ème régiment d’infanterie pour sa belle conduite dans cette affaire.

 

GUERRE DE TRANCHEES EN LORRAINE (du 25 février 1915 au 5 février 1916)

Après une nouvelle période passé dans le secteur ATHIENVILLE – ARRACOURT, le régiment occupe successivement divers secteurs en Lorraine : Forêt de PARROY, Etang de PARROY-BURKS, BATHELEMEONT, dans chacun de ces secteurs, le régiment a montré beaucoup d’activité soit en créant des obstacles défensifs, soit en harcelant l’ennemi par de nombreuses reconnaissances et patrouilles.

Le 17 juillet, le 222ème régiment d’infanterie relève le 223e régiment d’infanterie dans le secteur de VEHO, pendant l’occupation de ce secteur, le régiment a eu à supporter de violents bombardements et à repousser plusieurs attaques et ceci dans un terrain complètement bouleversé et sans abri ; malgré cela jamais l’ennemi n’a pu aborder nos lignes, chaque fois qu’il a attaqué, il a été repoussé avec de grosses pertes ; par contre, nos reconnaissances ont pénétré à maintes reprises dans les lignes ennemies, notamment dans le bois REMABOIS.

De nouveau, le régiment va prendre les avant-postes dans la forêts de PARROY. Pendant ce séjour (1er septembre-15 novembre) le 222ème régiment d’infanterie a avancé la ligne des Petits Postes d’environ 1500 mètres sur tout le front du régiment ; cette avance a donné lieu à de nombreux combats de patrouilles où les nôtres ont fait preuve de beaucoup d’initiative.

 

GUERRE DE TRANCHEES – SECTEUR DE NANCY(du 5 février 1916 au 15 août 1916)

Du 5 février au 15 août, le 222ème régiment d’infanterie occupe successivement divers secteurs dans la région de NANCY ; que ce soit à ARMAUCOURT ou à CLEMERY, il fait toujours preuve d’activité.

Le Général de Brigade de LARDEMELLE prend le commandement de la Division à la date du 25 février.

Mais voici que la grande bataille de VERDUN appelle le régiment, c’est son tour d’aller défendre l’héroïque citadelle ; mais avant de défiler sur la voie sacrée, le régiment va faire un stage de 15 jours au Camp d’Instruction de SAFFAIS.

 

BATAILLE DE VERDUN (du 9 septembre au 1er novembre 1916)

Pendant son séjour dans la Région de VERDUN, le 222ème régiment d’infanterie est rattaché à la IIème Armée (Général NIVELLE) groupement MANGIN.

Le 9 septembre, le régiment va occuper les avant-postes au bois du CHENOIS ; il y reste jusqu’au 2 octobre.

Malgré la violence des bombardements journaliers, les coups de main fréquents de part et d’autre, le régiment exécute d’importants travaux en vue d’une offensive prochaine de notre part ; boyaux de communication, tranchées de première ligne, de doublement, abris pour personnel et pour munitions, etc… telle est l’œuvre de trois semaines de travail.

Après cet effort, le régiment a besoin d’être reconstitué, ses pertes furent sensibles, il est envoyé dans la région de LOUPY LE PETIT d’où il en repart le 21 pour prendre part à l’attaque du 24 octobre.

 

Le 222ème régiment d’infanterie a pour mission d’enlever la batterie de DAMLOUP. Il prend position pour l’attaque le 22 au soir.

 

Le 24 à 11 h 40, l’attaque se déclenche ; les vagues débouchent de la tranchée BITLIS et atteignent rapidement la première tranchée allemande (tranchée MUDRA) ; grâce au brouillard et la rapidité d’exécution, ce bond est exécuté assez facilement, mais ensuite la progression devient plus difficile ; plusieurs mitrailleuses allemandes installées sur les pentes sud du Fort de VAUX gênent la marche ; malgré cela, bientôt après la prise de la tranchée MUDRA, l’abri de combat tombe entre nos mains ; continuant leur progression malgré la défense de plus en plus énergique de l’ennemi, nos éléments avancés arrivent à proximité de la batterie de DAMLOUP ; celle-ci est tenue solidement, il y a de nombreuses mitrailleuses qui ne cessent de tirer ; Impossible d’enlever la batterie de front, mais bientôt après, grâce à une savante manœuvre d’une section de la 18°Compagnie (S/Lieutenant PICHOT) et d’une section de la 19° Cie (Lieutenant DECHATRE) la batterie est tournée ; les défenseurs décontenancés se rendent. La section PICHOT va ensuite prendre position à 500 mètres en avant de la batterie où elle eut à repousser plusieurs contre-attaques.

A 14 heures, l’objectif assigné était atteint ; 200 prisonniers, 10 mitrailleuses lourdes, 3 minenwerfers lourds et un important matériel étaient restés entre nos mains.

Le régiment reste en secteur jusqu’au 30 octobre ; il eut à subir de violents bombardements, à repousser plusieurs contre-attaques et à commencer d’organiser la position conquise.

Pendant cette attaque, l’entrain des hommes fut admirable ; le superbe résultat de cette attaque fut obtenu grâce à l’esprit de sacrifice dont chacun fit preuve à chaque instant ; mitrailleuses, obus, terrain complètement défoncé, rien n’arrêta leur élan.

 

GUERRE DE TRANCHEES – SECTEUR DE TROYON (du 15 novembre 1916 au 28 janvier 1917)

Après quelques jours de repos passés dans la région de ST-DIZIER, le régiment est rattaché au groupement commandé par le Général LEBRUN ; il occupe un secteur dans la région de TROYON ; dans ce secteur, comme tous ceux qu’il a occupé le régiment a accompli d’importants travaux.

Le 25 janvier, il était relevé pour revenir dans la région de VERDUN où il occupe le secteur du bois des CAURIERES.

 

SECTEUR DU BOIS DES CAURIERES (du 1er février au 5 mars 1917)

Le 222ème régiment d’infanterie fait de nouveau partie de la IIème Armée (Général GUILLAUMAT), il est rattaché au XVème Corps (Général de FONCLARE) et occupe du 1er février au 5 mars le Secteur du bois de CAURIERES.

Cette période a été une des plus pénibles de toute la Campagne, le régiment a eu à surmonter des difficultés de toutes natures ; au début un froid intense, -20 à -25°, ensuite survient le dégel qui transforme cette partie du champs de bataille en une véritable fondrière où à chaque instant les hommes s’enlisent ; de plus, dans ce secteur nouvellement conquis, absence d’organisations ; dans de telles conditions le ravitaillement était extrêmement difficile ; pendant tout le séjour du régiment dans ce secteur les hommes se sont exclusivement nourris avec des conserves : sardines, chocolat, saucisson, etc… quant au vin (cher au Poilu) il était transporté à l’état solide soit dans des sacs, soit dans des musettes.

A côté de ces difficultés, le régiment repousse avec succès de nombreux coups de main ; cependant le 4 mars, alors que l’effectif du régiment avait diminué de moitié par suite des pertes journalières les allemands font une attaque de grandes envergure ; après une préparation intense par minenwerfers de tous calibres, l’ennemi attaque en force ; sous la violence de l’assaut, les quelques survivants du bombardement en première ligne cèdent un peu de terrain, mais grâce à une contre-attaque immédiate du Vème Bataillon, la situation est presque rétablie, les allemands ne conservent qu’une mince parcelle de terrain.

Le lendemain de cette dure journée le régiment était relevé pour aller se reformer dans la région de LIGNY EN BARROIS.

 

SECTEUR DE VILLE SUR TOURBE  (du 1ER avril au 20 juin 1917)

A la fin mars, le régiment fait mouvement par voie de terre pour se rendre dans la région de BRAUX – STE COHIERE, où il est mis à la disposition de la IVème Armée (Général ANGHOINE).

Le 1er avril, le 222ème régiment d’infanterie va occuper le secteur de VILLE SUR TOURBE.

A la date du 5 avril, le Vème Bataillon (Cdt DESBROCHES DES LOGES) est mis à la disposition de la 24ème Division d’infanterie(Général MORDACQ) qui occupe le secteur d’AUBERIVE ; le Bataillon relève deux Bataillons de cette division pour permettre à ceux-ci de se préparer à l’attaque du 17 avril.

Pendant son séjour dans ce secteur, le Vème Bataillon organise le terrain d’attaque ; le bombardement presque continu n’est pas sans lui causer des pertes sensibles, mais ces pertes obscures ne ralentissent pas l’ardeur des hommes qui ont fourni en quelques jours un travail considérable.

Après l’attaque, le bataillon tient encore pendant 8 jours les positions nouvellement acquises sous un bombardement très violent et repousse victorieusement une violente contre-attaque accompagnée de falmenwerfers. Il est relevé le 25 et rejoint le régiment à VILLE SUR TOURBE.

Dans le courant du mois de juin, le régiment est relevé ; il passe à la Vème Armée (Général MICHELER).

 

SECTEUR ENTRE MIETTE ET AISNE  (du 7 juin au 23 décembre 1917)

Transporté en camions dans la région de SAVIGNY SUR ARDRE, le régiment va occuper le 1er juillet le secteur compris entre Miette et Aisne.

Ce secteur garde les traces des dures combats livrés lors de la grande offensive du 17 avril ; la lutte y est toujours très vive, l’ennemi cherche à chaque instant à nous arracher les résultats obtenus alors, mais c’est en vain ; à chaque tentative il est repoussé avec des pertes sensibles ; le régiment ne se contente pas de se défendre ; il exécute de nombreuses petites opérations offensives, la plupart avec succès. Outre cette activité, le régiment ne cesse de travailler à l’organisation de ce secteur nouvellement conquis.

 

DISLOCATION DU REGIMENT

 

Par Décision du Général Commandant en Chef, le 222e régiment d’infanterie est disloqué à la date du 23 décembre 1917.

retour accueil                retour page précédente