Historique Succinct du 51ème  Bataillon de Chasseurs Alpins

 

 

1914

Le 51ème  bataillon, formé à Aime (Savoie) est parti pour le front le 22 août 1914.

Débarqué à Saint-Dié (Vallée de la Bolle, Col d'Anozel, Ban-de-Sapt), il tombe en pleine bataille, et écrasé par des forces supérieures et une formidable artillerie, doit battre en retraite après 3 jours de combats (26 - 27 - 28 août) et avoir perdu 1200 hommes.

 

Reformé dans la Somme, il est dirigé le 11 novembre sur la Belgique et contribue en avant d'Ypres au succès de la 2ème  bataille de l'Yser (13 novembre au 6 décembre).

Sa belle conduite lui vaut une lettre de félicitations du Colonel Serret.

1915

Relever de Belgique, il est emmené entre Saint-Pol et Arras, d'où il est enlevé en chemin de fer et conduit à Gérardmer.

Le bataillon prend le Secteur dans la vallée de Munster. Reichackerkopf   (mars)

 

Le 31 août, le 51ème  se trouve en ligne au linge d'où l'ennemi essaie de le rejeter avec un effroyable bombardement par obus explosifs et toxiques et par jets de liquides enflammés.

Après une demi-journée d'efforts, les Allemands ne peuvent gagner que quelques mètres de terrain.

Opération au  Linge

Après un mois de repos à Corcieux, le bataillon prend le secteur de Barrenkoff, puis du Col du Bonhomme et est enfin transporté à l'Hartmannwiller-Koff où il reste du 26 décembre 1915 août 10 janvier 1916.

1916

Repos d'un mois à Gerpépal, puis de nouveau en ligne au Col du Bonhomme, ensuite en avant de Bondernarch.

 

Relève le 8 mai. Repos à la Bresse jusqu'au 5 juin.

 

Du 5 au 25 juin, séjour au Camp d'Arches, entraînement en vue de l'offensive de la Somme.

 

Le bataillon monte en ligne le 12 juillet entre Curlu et la ferme de Monacu qu'il attaque le 20 sans pouvoir l'enlever.

 

Après quelques jours de repos, il remonte en ligne au sud de Maurepas et attaque de nouveau le 16 août.

Il parvient à progresser malgré un formidable tir de barrage, et reçoit pour se fait un télégramme de félicitations du Colonel Gamelin.

Trois semaines de repos dans l'Oise et de nouveau en ligne en face du Mont-Saint-Quentin où il reste jusqu'au 23 octobre.

 

Conduit dans les Vosges, il prend après quelques jours de tranquillité, le secteur de la côte 607 -- Lesseux.

1917

Du premier au 27 février, période d'instruction au Camp d'Arches, d'où le 51me gagne la région de Dannemarie  où il reste jusqu'aux 26 mars.

 

Il est conduit de là à Lure et débarque à Sézanne pour appuyer l'offensive du 16 avril 1917, n'est pas engagé et redescend à Chassins, puis l'Epine-au-Bois et La Celle, d'où le 31 mai, il est enlevé en T.M. pour monter en ligne devant Corbeny-la-Ville-au-Bois.

 

Il est relevé le 3 juillet et va au Camp de Gondrecourt informer la 1re division Américaine.

 

De là, il monte le 7 septembre prendre le secteur de Tahure.

Il est relevé le 26 octobre et emmené presque immédiatement en Italie où il prend le secteur de Monte-Tomba.

Le 30 décembre, il s'empare des hauteurs du Mont Fénéra et mérite pour ce brillant fait d'armes, une citation de l'armée.

1918

Il reste en Italie jusqu'au 11 avril. Il débarque ensuite dans la Somme et sans être monté en ligne, est remmené dans la région de l'Ourcq où il prend les lignes le 14 juin 1918.

 

Le 18 juillet, il participe à la contre-offensive de l'Armée Dégoutte et progresse de 20 km en combattant. Il mérite, par son ardeur une citation au Corps d'Armée.

 

Le 12 août, le bataillon et de nouveau en ligne devant Roye; enlève les positions ennemis, en avant de Goyancourt et fait tomber la résistance de la ville. Il se voit accorder une deuxième Citation de l'Ordre de l'Armée, ce qui lui vaut l'attribution de la Fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre.

 

Après 3 semaines de repos à Beauréduit (Oise), le 51e remontant en ligne au Nord-Ouest de Saint-Quentin, du 29 septembre 8 octobre, il parvient après de durs combats à crever la ligne "Hindenburg" et  gagne par là, une troisième citation à l'Armée.

 

Le 25 octobre, il attaque de nouveau au Nord de Ribémont, atteint et dépasse Guise et poursuit les Allemands en retraite jusqu'à la forêt d'Hirson où l'Armistice vient l'arrêter.

 

Noisiel, le 1 février 1919

Le Capitaine Adjudant Major

Commandant le Bataillon, par Intérim.

MONTVIGNIER—MONNET

 

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