PRELUDE

août 1914

 

 

 

 

Le plan de concentration du général Joffre groupait nos forces en cinq Armées, d'effectifs différents, et qui s'échelonnaient de Belfort à Mézières.

 

Le plan en vertu duquel les armées françaises furent concentrées en 1914 était le plan 17, que l'état-major du général Joffre avait arrêté à la fin de 1913.

 

Ce plan groupait les cinq armées françaises face à l'Est, entre le Luxembourg et la Suisse, en vue d'une offensive rapide et pour prendre, si possible, l'initiative des opérations avant que l'adversaire eut le temps de nous imposer sa volonté.

 

Quatre armées s'installaient entre Belfort et Montmédy : les 1e, 2e, 3e et 5e. La 4e Armée se trouvait en réserve dans la région de Commercy.

 

1e Armée

La droite était tenue par la 1e Armée, que commandait le général Dubail, réputé comme un géographe éminent et comme un technicien pour qui la topographie des Vosges n'avait aucun secret.

Son armée, massée entre Belfort et la ligne générale Mirecourt-Lunéville, la droite à Belfort, le gros à Épinal, où se trouvait son Quartier Général, comprenait cinq Corps d'Armée : les 7e, 8e, 13e, 14e et 21e, deux divisions de cavalerie et une division de réserve d'infanterie.

 

Le 8e C. A., venu de la région de Bourges, était composé de Berrichons, de Bourguignons, de Nivernais ; il comptait dans ses effectifs le 1e régiment d'artillerie : c'était l'ancien régiment des fusiliers du Roi, qui s'illustra à la défense de Huningue, et dont il est écrit : « Les canonniers du 1e régiment ont fait des prodiges de valeur qui ont excité l'admiration même de l'ennemi. »

Le 13e C. A. représentait la région de Clermont-Ferrand; il était composé d’Auvergnats : le 105e, de Riom, était un de ses plus solides régiments d'infanterie.

Le 14e C.A., qui représentait la région de Lyon et de Grenoble, était composé de Dauphinois et de Savoyards, ces « redoutables Allobroges » dont le roi Charles - Emmanuel disait « Qu'ils furent la gloire des Celtes et la terreur de Rome. »

Le 21e C. A. venait d'être constitué, en application de la plus récente loi militaire, à Épinal. Il se recrutait en Haute-Marne, en Haute-Saône, parmi des Lorrains et des Vosgiens qui, toujours, avaient été entraînés aux plus durs combats d'avant-garde. C'est au 21e C. A. qu'étaient rattachés des régiments d'infanterie d'élite, comme le 152e de Gérardmer, le premier régiment d'infanterie auquel devait échoir la fourragère aux couleurs de la Légion d'Honneur.

A l'extrême droite, à Belfort, pour menacer la Haute-Alsace, un détachement de la 1e Armée avait été constitué sous les ordres du général Bonneau, avec le 7e C.A. de Besançon un groupe de divisions de réserve et la 8e division de cavalerie.

Ce détachement était couvert par la 14e division d'infanterie, constituée des 28e et 27e brigades

la 28e se composait des 35e et 42e régiments d'infanterie, qu'appuyait le premier groupe du 47e d'artillerie, venu d'Héricourt; la 27e était formée des 44e et 60e régiments d'infanterie qu'appuyaient les deux autres groupes du47e d'artillerie.

La 14e division d'infanterie était elle-même couverte à droite par la 8e division de cavalerie, à l'avant-garde de laquelle galopait le 11e dragons de Belfort.

 

2e Armée

A gauche de la 1e Armée, la 2e Etait commandée par le général de Curières de Castelnau, qui avait été le principal collaborateur du général Joffre dans la préparation à la guerre.

Son armée, dont le plan de campagne considérait le rôle comme primordial, comprenait cinq Corps d'Armée actifs, les 9e, 15e, 16e, 18e et 20e, un Corps de cavalerie, trois divisions de réserve, une brigade d'infanterie coloniale de réserve, deux divisions de cavalerie.

Cette armée était massée dans la région de Nancy, la gauche vers Nomeny, près de Toul, le gros vers Nancy, le Quartier Général à Neufchâteau.

Le 9e C.A. constitué dans la région de Tours, formait la droite de cette armée.

Le 15e C.A. formé dans le Sud-est, et qui venait de Marseille, de Corse, des Alpes, comprenait des éléments excellents, comme le 6e bataillon de chasseurs alpins, qui acquit plus tard la fourragère aux couleurs de la Légion d'Honneur.

Le 16e C.A., constitué à Montpellier avec les vignerons de l'Hérault et les montagnards des Cévennes, était commandé par le général Taverna. Il comprenait, avec la 66e division qui n'était pas encore une division bleue de chasseurs alpins, la 31e que commandait le général Vidal.

A cette dernière était affectée la 62e brigade du général Xardel, qui comprenait le 122e régiment d'infanterie, du colonel Henry, régiment qui quittait Rodez les 5 et 6 août pour arriver le 7 et le 8 sur sa base de concentration, à Mirecourt, où il recevait l'ordre de constituer l'arrière-garde.

Le 18e C.A., venu de Bordeaux, possédait de rudes gars avec les Bayonnais du 49e d'infanterie, les Basques du 12e, les Girondins du 144e et les Landais du 18e régiment d'infanterie, l'ancien Royal-Auvergne à qui Bonaparte jetait à Rivoli les paroles célèbres : « Brave 18e, je vous connais l'ennemi ne tiendra pas devant vous I

Le 20 C.A., qui constituait la couverture, comprenait la division déjà fameuse de Nancy.

Recruté en Lorraine et à Paris, composé de Lorrains tenaces et de Parisiens débrouillards autant qu'audacieux, le 20e C. A., rompu à une discipline de fer, était bien qualifié pour défendre cette marche lorraine dont il connaissait les moindres replis.

Son chef, le général Foch, pouvait compter sur les fameux régiments de Toul le 146e d'infanterie, le 160e, le 167e, le 169e et le 153e, dont le drapeau portait : Bautzen; sur les merveilleux régiments de Nancy : le 26e, le 37e, le 79e, le 69e, sur les chasseurs de Saint-Nicolas-du-Port et de Baccarat (4e et 20e bataillons), sur les héroïques marsouins des 43e et 41e régiments d'infanterie coloniale.

 

3e Armée

Au centre, entre la Moselle et la ligne d'Audun-le-Roman à Verdun, qui était son point d'appui et où fut établi son Quartier Général, la 3e Armée était concentrée dans la Woëvre septentrionale.

Elle était commandée par le général Ruffey, et comprenait trois Corps d'Armée actifs ; les 4e, 5e et 6e, une division de cavalerie et trois divisions de réserve.

 

Le 4e C.A., constitué au Mans, était formé des 7e  et 8e divisions d'infanterie.

La 7e division comprenait la 13e brigade, avec le 101e et le 102e, et la 14e brigade avec le 103e et le 104e régiments d'infanterie. La 8e division rassemblait- les 115e, 117e, 124e et 130e régiments d'infanterie.

Le 5e C. A., constitué à Orléans avec des Parisiens et des cultivateurs du Loiret et de Seine-et-Marne, pouvait compter sur les 31e et 131e régiments d'infanterie, sur le 46e, le fameux régiment de La Tour d'Auvergne que commandait le colonel Malleterre.

Le 6e C. A. était bien qualifié pour tenir la couverture entre la Moselle et Audun-le-Roman. Il était composé principalement de Parisiens et de Champenois.

A côté de régiments comme le 94e de Bar-le-Duc, où dominaient les « sangliers des Ardennes » et les Meusiens du Barrois, le 106e régiment d'infanterie, « le régiment d'acier » de Châlons-sur-Marne, mêlait des Bretons de l'active aux Parisiens et aux Champenois. Ce régiment que commandait, après le colonel Maistre, le colonel Collignon, était un des plus rudement entraînés de l'armée française. Son drapeau portait dans ses plis glorieux les noms de Biberach, Gênes, Wagram et Malojaroslawetz.

 

 

5e Armée

A droite, la 5e Armée, sous le commandement du général Lanrezac, s'étendait de la ligne Verdun Audun-le-Roman, sur la Moselle, jusqu'à la frontière belge. Le gros de l'armée se trouvait en arrière de la ligne Verdun-Mézières, et le Quartier Général était installé à Rethel.

Cette armée comprenait les 2e, 11e, 10e, 3e et 1e Corps d'Armée, quatre divisions de cavalerie et trois divisions de réserve.

Le corps de couverture de gauche observait la trouée de Marville.

C'était le 2e C. A., commandé par le général Gérard, et composé principalement de Picards avec le 72e régiment d'infanterie d'Amiens, le 132e de Reims, le 91e de Mézières, le 67e de Soissons, le 51e de Beauvais.

La 7e division de cavalerie, qui renforçait la couverture du 2e C. A., était couverte elle-même par le 13e dragons, régiment dont l'étendard portait les noms à jamais glorieux de Hohenlinden, Austerlitz, Iéna, la Moskowa, régiment rendu célèbre par la poursuite des Prussiens à Iéna, lorsque sa charge fameuse contraignait le prince de Hohenlohe à capituler avec 16.000 soldats.

Les 10e et 11e C. A. étaient nos deux Corps d'Armée bretons, dont l'endurance était bien connue : le 25e régiment de Cherbourg et le 7e régiment d'infanterie de Vitré étaient parmi les mieux entraînés du 10e C. A., et le 11e C. A. pouvait s'enorgueillir du 65e régiment d'infanterie de Nantes, qui, par sa ténacité avait, jadis, décidé du sort de la bataille de Magenta.

La 3e C. A., sous les ordres du général Sauret, avait été formé avec les gars de Normandie, dont les pères, à l'époque de Tancrède de Visan, avaient conquis la Sicile, et au temps de Guillaume le Conquérant, l'Angleterre.

Les Parisiens, mêlés aux Normands, n'étaient pas les moins brillants éléments de régiments d'infanterie tels que le 129e du Havre, le 119e de Lisieux, le 5e de Falaise, le 24e de Bernay, le 28e d'Évreux, le 36e de Caen.

Le 1e C. A. avait été formé à Lille avec les Atrébates d'Arras, et les graves Flamands, dont la métropole, Lille, s'enorgueillissait d'avoir été si souvent, dans l'histoire, le boulevard de la France. Il comprenait les 43e, 127e, 1e, 84e (dont le drapeau portait la glorieuse devise : « Un contre dix »), 33e, 8e et 110e régiments d'infanterie.

 

 

4e Armée

La 4e Armée, commandée par le général de Langle de Cary, devait se tenir en réserve, en seconde ligne, dans la région de Commercy Saint- Menehould. Elle était formée des 12e et 17e C. A., du Corps d'Armée colonial, d'une division de cavalerie.

 

Le 12e C.A., avec ses Limousins, robustes montagnards, et le 17e C.A. avec ses Toulousains alertes, ses Tourangeaux, ses Languedociens et ses Gascons, n'étaient pas indignes de prendre place à côté des fameux marsouins et des héroïques bigors, les vieux « durs à cuire » du Corps d'Armée colonial.

 

La réserve était complétée, à l'extrême gauche, par les groupes des 51e, 53e et 6e divisions de réserve du général Valabrègue, qui arrivèrent à pied, par étapes, dans la région Hirson-Vervins, et qui y furent placés, en position retranchée, pour surveiller la trouée de l'Oise.

Enfin, le Général en Chef constituait, à l'arrière, douze divisions de renfort :

--Les trois divisions actives de l'Afrique du Nord et des Alpes, divisions de choc dont le transport avait été prévu soit à l'aile droite vers Épinal, soit à l'aile gauche, vers Méziéres ;

--Neuf divisions de réserve, dont trois à Vesoul, trois au camp de Sissonne, une au camp de Mailly, deux au camp retranché de Paris.

 

 

 

Le Plan français

Cette concentration des armées françaises était organisée d'après un plan qui avait prévu la possibilité de deux actions offensives principales.

 

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Les deux premières armées, qui constituaient l'aile droite, devaient, en tous cas, prendre l'offensive entre le Rhin et la Moselle, la 1e sur Sarrebourg, son aile droite vers Colmar, la 2e sur Morhange, son aile gauche masquant Metz.

L'action offensive de notre aile droite suivit sans délai la concentration des deux premières armées, et put, en conséquence, être entreprise dès le 7 août.

A gauche, l'action de l'armée française était subordonnée à la ligne de conduite de l'armée germanique.

 

Si l'ennemi avait respecté la neutralité de la Belgique et celle du Luxembourg, la 5e Armée devait serrer à droite et s'avancer vers l'Est avec la 3e Armée, ce groupe de forces opérant au nord de la ligne Verdun-Metz. La 4e Armée suivrait, en deuxième ligne.

 

Mais, comme on l'a vu plus haut, notre État Major avait envisagé la probabilité d'une violation du Luxembourg, qui serait élargie par une violation partielle de la Belgique méridionale.

 

Une variante à notre plan de concentration était prévue dans ce cas :

 La 5e Armée devait serrer, à gauche, entre Mézières et Mouzon, face à la trouée de la Meuse ; la 4e Armée venait s'installer entre elle et la 3e, et toutes trois prononçaient alors une énergique contre-offensive dans le Luxembourg belge, tandis que le groupe des trois divisions de réserve du général Valabrègue restait en expectative sur ses positions retranchées, afin de surveiller la trouée de l'Oise et de la protéger contre les incursions de cavalerie.

 

 

Lorsque l'armée allemande, attaquant Liège de vive force, s'en prenait ainsi au nord de la Belgique, notre État-Major ignorait encore que l’ennemi fit entrer immédiatement en première ligne ses divisions de réserve, constituées en Corps d'Armée indépendants.

Dans l'incertitude où il se trouvait de l'immense supériorité numérique de l'armée d'invasion, notre Commandement pouvait alors considérer comme une diversion fallacieuse, ou comme une aventureuse dispersion, la direction prise par les troupes allemandes opérant au nord du couloir Sambre-Aleuse.

 

Aussi, le général Joffre, avec cet extraordinaire sang-froid et cette remarquable placidité que ses ennemis qualifiaient de « bovine », ne voulut-il pas immédiatement changer son plan. Il donna l'ordre d'exécuter la variante prévue, qui orientait seulement vers le sud de la Belgique nos Armées du Nord: il n'envoya au secours des Belges qu'un minimum de forces, empruntées au Corps de cavalerie Sordet et à la droite de la 5e Armée.

 

C'est seulement le 14 août que le général Joffre pressentant, sans renseignements précis, la formidable puissance de l'attaque allemande contre le nord de la Belgique, et développant la marche en crabe de nos armées vers le Nord-Est, accentua le mouvement de rocade qui avait été déclenché par l'exécution de la première variante au plan de concentration.

Le général Lanrezac, qui s'était étendu de Mézières à Hirson, obtenait, enfin, l'autorisation, instamment sollicitée par lui, de remonter sur la Sambre pour se porter en Belgique, vers Dinant et Charleroi.

Il devait céder à la 4e Armée, devenue armée de première ligne, les 2e et 11e C. A., mais recevait en échange le 18e C. A., les 37e et 38e divisions de l'Afrique du Nord, et le groupe des divisions de réserve du général Valabrégue.

La 5e Armée, ainsi déplacée et remaniée, devait se tenir prête soit à contre-attaquer les forces ennemies qui s'avanceraient entre Mouzon et Mezières, soit à franchir la Meuse entre ces deux points..

La 4e Armée, qui déboucha, le 21 août, sur le front Sedan-Montmédy et franchit la Semoy, devait s'apprêter soit à attaquer, entre la Meuse et l'Ardenne, les troupes ennemies qui passeraient la Meuse au nord de Vilosnes, soit à franchir ellemême la Meuse au nord de Verdun.

En arrière, le général d'Amade constituait une petite armée, composée, à partirdu 16, de trois divisions territoriales, puis complétée bientôt par trois divisions de réserve.

Le général Fournier disposait de 45000 hommes pour défendre Maubeuge ; le général Percin, avec le concours du général Herment, un éminent technicien, s'apprêtait à défendre énergiquement la place de Lille, quand le Gouvernement, cédant malheureusement aux instances des autorités civiles, déclarait Lille ville ouverte et rappelait le général qui en voulait organiser la défense.

 

Les Belges et les Britanniques

Plus loin, l'armée belge rassemblait ses six divisions entre Namur et Anvers.

Enfin, notre Armée de gauche, la 5e, devait être prolongée à son extrême-gauche par quatre divisions britanniques, au lieu des six qui nous avaient été promises, sous le commandement du maréchal French.

L'embarquement de ces troupes, commencé à Londres le 7 août, fut terminé le 15, en quatre points de la côte française.

Leur concentration s'effectua du 14 au 24 août, en arrière de Maubeuge. Cette concentration de « la méprisable petite armée » dont parlait Guillaume II ' fut pratiquement complète le soir du 21 août, et le maréchal French prévint l'état-major français que ses troupes, dès le samedi 22, pourraient occuper les emplacements jugés propices aux opérations, d'après le plan élaboré par le général Joffre. Toutefois, se ravisant le 22, le maréchal French déclarait qu'il ne serait pas prêt avant le 24 août.

Or, le Commandant en Chef des Armées françaises était fermement décidé à n'entreprendre son offensive principale, au nord de Verdun, que « toutes forces réunies ». Il dut donc attendre.

En face de lui, l'adversaire n'entreprenait également que toutes forces ressemblées l'attaque des frontières, et ses forces étaient vraiment écrasantes.

Mais l'héroïque résistance de l'armée belge avait servi de couverture à l'armée française, et retardé le choc.

 

 

 

Quelles qu'aient pu être les faiblesses et les lacunes du plan de campagne français, ce plan s'appuyait sur une mobilisation qui avait été clairement conçue et parfaitement exécutée, sur une concentration dont l'exécution ne fut pas moins impeccable.

 

Depuis le 5 août, date d'achèvement de la première phase de la mobilisation, nos transports de concentration s'étaient régulièrement poursuivis jusqu'au 18 août, dans un double mouvement : la marche vers le front des troupes mobilisées à l'intérieur avait été combinée avec un déplacement parallèle, du Sud au Nord, des grandes unités, dont la situation était progressivement modifiée par les variantes nouvelles du plan d'opération.

L'armée de la République donna là les preuves d'une endurance, d'une précision et d'une souplesse dont le Haut Commandement pourra faire état lorsque, impassible sous le premier revers, il continuera de modifier son plan et d'en assouplir l'exécution, jusqu'à remporter la victoire.

 

 

Détails de la composition des 5 armées en août 1914

 

Suite des opérations :

 

Les combats des 1 et 2ème armées

Les combats des 3 et 4ème armées

Les combats de la 5ème armée

Les combats en Alsace

 

 

 

Une Armée française en 1914 : c’est quoi ?

Un Corps d’Armée en 1914 : c’est quoi ?

Un Corps de Cavalerie en 1914 ; c’est quoi ?

Un Régiment d’Infanterie en 1914 : c’est quoi ?

Une Division d’Infanterie en 1914 ; c’est quoi ?

Une Division de Cavalerie en 1914 ; c’est quoi ?

Un Régiment d’Artillerie en 1914 ; c’est quoi ?

Un Régiment de Cavalerie en 1914 ; c’est quoi ?

Un Régiment de Génie en 1914 ; c’est quoi ?

 

 

 

 

 

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