Carnet de la guerre d’Henri Maxime CHEVALLIER

Mitrailleur au 17e régiment d’infanterie

1914 – 1919

 

Ou

 

« Résumé du journal de ma carrière militaire du 15 décembre 1914 au 13 février 1919 »

 

 

Mise à jour : Janvier 2019

#Chtimiste

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Henri Maxime CHEVALLIER est né le 20 juin 1895 à Essert-Esery, canton de Reignier, Haute-Savoie. Il a été décoré de la Croix de Guerre avec étoile de bronze et palme. Il a donc 20 ans en 1915, il est plâtrier-peintre. Voir sa fiche matriculaire (5 pages).

 

Merci à Yvette pour le carnet, et à Philippe pour la correction de certaines erreurs.

 

Les noms de villages ont été corrigés – J’ai ajouté du texte en bleu pour la compréhension de certains termes et pour aller « plus loin » dans l’analyse du récit. Certains noms de village ont été soulignés volontairement, il s’agit des lieux où passe réellement Louis MAGNIEN.

 

 

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SOMMAIRE (n’existe pas dans le carnet)

 

 

1915 : Artois

1916 : Artois, Verdun, Champagne, Somme

1917 : Aisne

1918 : Oise, champagne

1919

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Je suis arrivé au régiment le 15 décembre 1914 à Lyon (Brotteaux, nouveau Lycée) au 17e R.I où je suis resté 10 jours.

Pendant ce temps, nous avons été équipés et ensuite nous sommes partis à Nyons (département de la Drôme). Là, j’ai assisté à l’instruction, pendant 5 mois.

1915 : Artois

Nous sommes partis le 17 mai 1915 pour Lyon (toujours au nouveau lycée) pour attendre le départ d’un renfort vers le front.

Je suis parti de Lyon le 10 juin 1915 comme mitrailleur, sans avoir vu aucune pièce.

J’arrive le 12 juin 1915 au soir à Hersin-Coupigny.

À ce moment-là, le régiment était à Rebreuve où nous avons été le rejoindre le 13 juin, pour former la compagnie 1/25 qui était en formation.

On m’affecte à la 1ère section, et, le 15 juin, on monte en tranchée de 3ème ligne au-dessus d’Ablain-St-Nazaire.

Ce fut-là, où je vis les premiers obus éclater.

Nous y sommes restés 17 jours et le 30 juin, nous sommes descendus au repos pour aller cantonner à Sains-les-Pernes, où nous sommes restés 2 jours et ensuite à Aumerval.

 

Le journal du régiment (JMO) indique que durant cette période le régiment a attaqué trois fois les positions allemandes en perdant beaucoup d’hommes, sans gagner de terrain. Henri n’en parle pas…

 

Après 24 jours de repos, on repart le 27 juillet 1915 à Verdrel, on monte en 1ère ligne le 5 août, pour redescendre le 8.

On passe 6 jours de réserve, on remonte en 1ère ligne le 14 août pour en redescendre le 17.

 

Le 18 août 1915, le régiment a pour mission d’enlever 2 tranchées.

Le soir, les compagnies attaquent à 6 heures et réussissent.

Mais, le lendemain, l’ennemi déclenche une contre-attaque et pousse jusqu’à 4 charges et enfin réussi à reprendre ce que l’on avait pris la veille, sauf un élément de tranchée.

Les pertes ont été énormes. 1282 hommes hors de combat dont 580 tués.

 

Le journal du régiment n’indique pas les pertes du régiment, mais «…des pertes très cruelles… ». Mais la base de données MdH identifie 123 tués au 17e RI pour les journées du 18 et 19 et 203 jusqu’au 24 lorsque le 17e RI est relevé

 

Le 24 août, on relève le régiment pour aller à Fontaine-les-Boulans à 30 km du front.

On en repart le 4 septembre, pour Houdain, puis le 9 septembre pour le Château de Coupigny.

Le soir même, en 1ère ligne pour 2 jours, puis descendre ensuite au repos dans ce dernier village.

 

En vue d’une grande offensive, nous montons le 24 septembre 1915 au soir pour sortir des tranchées, et le 25 nous prenons les 1ères positions et nous nous arrêtons sur la 2ème.

Là, je reçois un petit éclat d’obus dans le haut de la cuisse gauche.

Vers 8 heures du matin, je vais me faire panser par le camarade LAVIGNE, infirmier à la compagnie et je me dirige ensuite vers l’arrière, au poste de secours, qui de là, m’envoie sur Coupigny.

Après plusieurs jours, la compagnie descend à Verdrel.

 

Je la rejoins guéri le 4 octobre 1915.

Nous y restons 3 jours, puis nous nous dirigeons sur Grand Servins pour y coucher une nuit. On repart pour Petit Servins où nous restons 3 jours pour monter ensuite à la carrière de Souchez.

Nous restons 48 h, nous descendons à Gouy (*).

On repart le lendemain sur Petit Servins pour aller au repos le 16 octobre 1915 à Houdain.

 

(*) : Actuellement Gouy-Servins

 

Le 7 novembre, nous remontons prendre les tranchées au bois en H, en direction d’Angres où de service de 3 en 3 jours par un grand mauvais temps, nous allons passer nos 3 jours à Bouvigny, après une période de 17 jours, donc le 24 on descend et nous partons au repos à La Thieuloye pour remonter le 28, occuper le secteur de Givenchy toujours par un temps épouvantable.

 

Arrivé au cantonnement de Fresnicourt, je me fais porter malade en trois fois.

J’ai été évacué le 9 décembre atteint d’eczéma à la figure. Je prends l’auto sanitaire le même jour qui me conduit à Bruay.

J’y reste un jour et le lendemain, je vais à St Pol et ensuite sur Abbeville où je reste encore 1 jour pour continuer sur Dieppe. On nous envoie dans un petit village à Puys dans un grand hôtel au bord de la mer et transformé en hôpital.

 

 

Selon sa fiche matriculaire, il se trouve « au dépôt d’éclopés à Dieppe du 11/12/1914 au 15/01/1916.

1916 : Artois, Verdun, Champagne, Somme

Après les soins voulus, je pars le 11 janvier 1916 pour le grand casino de Dieppe où je passe 4 jours.

Je repars pour rejoindre la compagnie le 15, qui se trouvait à ce moment-là au repos à Neulette près de St Pol (Pas-de-Calais).

Pour arriver, je passe par Neuchâtel, Pontoise, Creil, Amiens, Abbeville, Étaples, Montreuil et je descends à Anvin.

 Ayant droit à ma permission, je pars le 20 et je prends le train à St Pol pour une durée de 6 jours.

 

 Je rentre à la compagnie le 2 février 1916 à Hanchy à 9 km de St Riquier.

 Dans ces parages, il y avait un camp de manœuvres formé depuis la guerre, nous avons commencé le 4 pour terminer le 21 février.

De là, nous remontons aux tranchées en embarquant à Auxi-le-Chateau, nous descendons à Diéval, nous cantonnons à Frévillers à la ferme du Haut-Bois.

 

Au moment où on s’attendait à aller remplacer le 33e corps, nous réembarquons à St Pol sous une tempête de neige, nous partons le 25 février, nous débarquons dans la Meuse à Revigny à 7 h du matin le surlendemain.

Nous allons cantonner à Mognéville à 8 km du point descendu.

À ce moment-là, la bataille faisait rage à Verdun et nous y montons par étapes.

Nous partons le 29 de Mognéville pour Bussy-la-Côte, nous y passons une nuit et nous partons à Rembercourt-aux-Pots, nous y passons 2 jours et les autos viennent nous chercher le 3 au soir et nous arrivons le 5 au matin à Belrupt sans savoir où nous allions loger sous le mauvais temps.

Nous montons le 5 (mars) au soir occuper les redoutes du fort de Douaumont que les Allemands avaient réussi à prendre le premier jour de l’offensive, pendant 5 jours, l’ennemi cherche à nous bousculer, mais il ne peut y réussir.

 

Après d’énorme perte, nous descendons le 11 mars au matin pour le village de Belrupt et rester là en réserve jusqu’au 17.

 Nous partons le 19 pour embarquer en auto et cantonner à Rosières-devant-Bar, à 5 km de Bar-le-Duc.

De là, nous allons embarquer à Nançois-le-Tronville, le 6 pour Mourmelon-le-Petit et nous allons à Mourmelon-le-Grand dans les casernes de la 46ème d’artillerie.

 

Après 15 jours, nous montons aux tranchées, en face de Tahure.

Le 3 mai, nous allons à Cabane et Puits à 6 km de Suippes.

Le 5 mai, une drachen, surprise par l’orage s’envole, le pilote se lance dans le vide d’une hauteur de 200 m muni de son parachute, celui-ci n’ayant pas fonctionné, tombe à terre, horriblement écartelé.

Le 7 mai, nous remontons aux tranchées à la côte 193, en avant de Souain pour relever en 1ère ligne le 337e.

 

 Mon tour de permission arrive et je pars le 15 et je reviens le 27 mai, la durée de la permission était 6 jours. Je monte aux tranchées le 3 juin et le roulement des équipes était de dix en dix jusqu’au 18 juillet et nous avons été relevé par le 296ème d’infanterie.

 Nous sommes cantonnés à Somme-Suippes, les autos sont venues nous chercher pour aller au repos à Récy à 5km de Châlons-sur-Marne le 20 juillet.

 

Nous partons de Récy pour embarquer à Châlons et aller à Grandvillers nous cantonnons à Briot, nous y restons 3 jours. Les autos viennent nous chercher pour nous conduire à Proyard et le soir même nous sommes à Fay, ensuite nous allons en 1ère ligne relever le 264ème.

 

 18 jours après, ils reviennent nous relever et nous descendons à Breteuil pour 6 jours et 2 jours à Hargicourt. Les autos viennent nous prendre pour nous conduire de nouveau aux tranchées le 6 août nous avons fait plusieurs positions, d’abord Herleville ensuite au Moulin d’Estrées, nous y passons 5 jours nous montons le 11 en 1ère ligne au sud de Berny-en-Santerre, nous y passons 4 jours à la section nous avons eu 1 tué et 5 blessés, nous retournons au moulin d’Estrées pour 24 h et nous montons à Estrées même et nous passons là 48 h pour aller de nouveau sur Berny pour 24h.

On descend à Estrées aux emplacements du 77ème le 20.

 

Nous y restons 9 jours et de là sur Harbonnières pour 5 jours et on remonte le 4 octobre en réserve aux bois des Satyres et nous montons le 10 en avant d’Estrées et ensuite au PC du Colonel pour 24 h, nous descendons pour prendre les autos aux environs de Beauvais (Bourcine) le 17 octobre.

 

Mon tour de permission arrive et je pars le 2 novembre pour une durée de 7 jours et je rejoins le 17 à Harbonnières, je monte la même nuit en tranchée à la sucrerie Génermont après 5 jours de première ligne, nous allons en seconde au sud de Gomiécourt le 23 novembre nous descendons à Harbonnières pour 6 jours, à Rainecourt pour 6 jours et nous montons pour 3 jours à la sucrerie et 5 jours en deuxième ligne, on descend dans la nuit du 15 au 16, on prend les autos pour aller à Rédeie environs de Grandvillers ,là nous y embarquons le 23 et nous allons débarquer à Villers-le-Sec à 11 Km de Vesoul.

On va cantonner à Autrey-les-Cerres, nous y restons 4 jours et nous allons à Vellefaux, nous y passons 4 jours aussi et nous partons pour Port-sur-Saône le 2 janvier 1917.

1917 : Aisne

Le 22 janvier 1917 on va à Pusey et à Quincey à 3 km de Vesoul on y reste une nuit et nous allons à Velleminfroy pour faire des manœuvres.

Le 10 février on part pour l’Alsace et on passe à Vouhenant une nuit.

Le 11 pour Champagney, le 12 pour Vézelois et le 13 nous allons à St Léger à 2 km de Dannemarie. Nous y faisons des travaux, le 27 on va cantonner à Hagenbach.

 

Le 2 mars nous partons pour aller en permission prendre le train à Val-Dieu. Je rejoins le régiment à Besnans près de Montbozon.

On part de Besnans le 23 pour aller à Vaivre pour embarquer le 24 et arriver à Vauthiermont, territoire de Belfort, et aller ensuite cantonner à Hagenbach le 26.

 

 Nous quittons ce village, nous allons à Lacollonges le 3 avril, on repart le 11 pour Gommersdorf, pour un jour et le 12, on va à Ballersdorf.

Le 17 on part pour Phaffans on y reste jusqu’au 13 mai pour Valdieu, on repart le 14 pour Roppe. On embarque le 17 à Fontaine pour Neuilly-St Front, on cantonne à Mosloy dans l’Aisne, le 20 nous allons à Villers Hélon et le 23 nous allons cantonner à Soissons, je reste 2 jours et je vais faire un stage sur les fusils automatiques le 25 mai.

 

 Je repars de Coeuvres pour Billy-sur-Aisne, je reste 2 jours et je rejoins la compagnie à Condé et le jour même, je monte rejoindre la section aux tranchées à la ferme Mennejean, j’en descend le 9 pour Condé-sur-Aisne et on monte ensuite cantonner dans un bois le 14 juin et en réserve, le 21 on va en 1ère ligne pour en être relevé le 27 et aller au repos à Missy-sur Aisne.

 

 De là, je pars en permission le 1er juillet, je vais prendre le train à Berzy-le-Sec, la durée était de 7 jours, je reviens à Bucy-le-Long le 15, je remonte le 22 en réserve, je descends le 3 août à Bucy pour remonter le 8 septembre ferme Mennejean, en descendre le 20 et remonter le 27 septembre.

 

Descendre le 7 octobre pour 12 jours à Villeneuve-St-Germain à 1200 m de Soissons.

Parti le 15 octobre de Marival pour aller en ligne passer une nuit à la carrière de l’Hirondelle (*) et ensuite bois Colombe pour une nuit et descendre à Villeneuve St Germain pour 2 jours.

 

(*) : Si un internaute arrive à situer cette carrière, je suis preneur de l’info ! Merci.

 

Remonte le 19 à la tranchée de l’Éperon, descendre le 28, relevé par le 409ème passer 24 h à Villeneuve et ensuite à râperie de Pouy et 24 h après à la Ferme de Marival.

 

 De là, je pars en permission de Bercy-le-Sec le 20 (?) et je viens rejoindre la compagnie à Meaux (Magny-St-Loup).

Partir de ce village le 20 novembre en auto et aller cantonner à Allaines-le-Haut à 5 km au nord de Péronne. On en repart le 28 en auto pour aller à Tricot et embarquer le 30 pour débarquer à Bruyères et cantonner à Frémifontaine le 1er décembre.

 Là, je reçois un télégramme et je pars pour 3 jours voir mon frère évadé d’Allemagne le 11.

 

 

 

Le frère d’Henri, Jean CHEVALLIER, a été fait prisonnier le 29/08/1914. Il a tenté 5 fois de s’évader au cours des années 1916 et 1917 a réussi à s’échapper le 4/10/1917 après avoir marché pendant 15 nuits consécutives.

 

 

 

Je rentre à Raon-l’Étape le 21.

Monter le 24 au matin aux tranchées et en descendre le … on passait 16 jours aux tranchées et 8 jours au repos et les positions la Chapelotte et Pierre à Cheval. (Le 3 février, allé voir les monuments du col de la Chapelotte où de sanglants combats se sont déroulés en 1914.)

1918 : Oise, champagne

Partir en permission le 13 décembre pour une durée de 10 jours et venir rejoindre le 28 à la jus. On embarque en auto au sud de Raon pour aller à Archettes.

Aller le 10 au champ d’aviation pour faire des tirs d’essai contre avion à Dogneville (Épinal). Partir le 17 mai, embarquer à Arches pour débarquer dans l’Oise à Pont Ste-Maxence et venir cantonner à Mont-la-Ville et en partir pour aller à Malassise, propriété à Rothschild.

 

Partir le 27 pour embarquer en auto à Verneuil, le 28 pour descendre à Pasly et arrêter l’ennemi qui s’avançait à grand pas à Cuffies-Vauxrot, d’abord nous avons passé la nuit à Pasly du 28 au 29, du 29 au 30 à Cuffies, et la journée du 30 nous avons battu en retraite et nous nous sommes arrêtés sur les hauteurs de Pommiers y passer la nuit et battre de nouveau en retraite la journée du 31.

 

 Nous avons traversé pour venir prendre position sur la route de Compiègne-Soissons à Pernans, nous y sommes restés 3 jours et 3 nuits et le 3 nous battons à nouveau en retraite pour prendre position sur les hauteurs d’Ambleny y rester un jour et être relevé le 5 juin au matin pour cantonner à Martimont. Nous en repartons le 7 juin pour Fresnoy-en-Rivière le 9 pour Villers St Frambourg.

 

On va dans la nuit du 10 au 11 à Survillers faire 14 heures de chemin de fer et débarquer dans la même journée à Cuperly (Marne) et aller cantonner au camp de la Vesle près de Louvercy. Nous montons en réserve le 17 juin au bois des Marmites.

 

Partir le 24 pour aller en permission exceptionnelle de 3 jours et rentrer à la compagnie le 3 juillet.

Monter aux tranchées dans la même journée à la Ferme des Wacques.

Attaqué le 15 juillet par l’ennemi, journée mémorable, battre en retraite et venir tenir positon sur la ligne intermédiaire.

Descendre des tranchées le 3 au soir et remonter le 12 août et descendre ensuite au bois 107 le 18. Le 15, je suis ….. par les gaz vésicants et je suis évacué le 22 à l’ambulance de Cuperly. (9/21).

 

Guéri le 5 septembre, je pars rejoindre le D.D. au camp de La Noblette, ensuite aller en permission, prendre le train à La Cheppe (Marne) et revenir le 27 à Bussy le château et rejoindre le D.D (*) à Fontaine-sur-Coole (gare de Vitry-la-Ville).

 

(*) : DD = dépôt divisionnaire

 

 

Partir du D.D le 10 octobre en renfort au régiment et retourner à la 3/17 à St Germain-la-Ville et changer de cantonnement le 14 et aller à Sarri, ensuite à Bussy-le-Château le 15 octobre et au camp Rocques le 16 octobre ensuite prendre les autos le 19 octobre pour Guignicourt-sur-Aisne, y rester deux jours et monter à la ferme Rolerchamp.

 Monter le 23 pour attaquer le 24 au matin, avancer de 3 km et rester 4 jours, ensuite sans pouvoir avancer. Nous sommes redescendu le 29 octobre et aller à Guignicourt-sur-Aisne s’y reposer 2 jours et aller ensuite aux bois de la Taulerie à Cauroy (11 km de Reims).

 

Nommé caporal le 7 novembre 1918, signature de l’armistice le 11 novembre.

 

Partir de ce bois, le 15 pour Poilcourt en direction de la Belgique, et le 21 on commence la grande étape donc 1er cantonnement à Perthes, le 22 par Rethel et aller à Chesnois, le 23 à Maisoncelle et le 24 défilé à Sedan et cantonner à Daigny.

Là nous restons 1 jour, les pluies commencent et il faut continuer sur la route de Belgique et le 26, on passe la frontière à Bouillon, on va loger à Fays-les-Veneurs, le 27 pour Granvoir, le 28 pour Remagne, le 29 pour Renuamont où nous avons été très bien reçu.

 

Nous y restons jusqu’au 19 décembre 1918 et nous partons pour Ramons, nous y restons 10 jours et nous allons à Vaux-les-Rosières passer 24 heures et le 30, on va à Vance 65 km.

1919

Je pars en permission le 1er janvier 1919, passe par Etalle et prend Le Marbehan. Passe par Libramont, Bastogne, Luxembourg, Metz et Nancy.

Durée de la permission 22 jours, je rentre à Thaon le 1er février, je passe en subsistance au 21ème B.C.P. jusqu’au 8 inclus et je rejoins la caserne du vieux quartier à Épinal.

Le régiment y rentre le 9.

Le 11, je pars d’Épinal pour Besançon au 60ème R.I. pour y être désarmé le 13 février 1919, je suis dirigé sur Bellegarde.

 

 

 

Fin du carnet

 

 

 

Démobilisé fin septembre 1919, il sera rappelé en mars 1940 et sera affecté à une unité de travailleurs au dépôt du 147e régiment d’infanterie. Chauffeur de taxis en 1937, il habite en banlieue lyonnaise.

 

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