Carnet de route d’André DURIN
Du 62ème
régiment d’infanterie territorial, 334ème régiment d’infanterie et
114ème bataillon de Chasseurs
Publication :
novembre 2017
Mise
à jour : juin 2024
André DURIN durant son service militaire
au 13e régiment d’infanterie (1901-1903)
Prologue
Marie-Claude R. nous dit en 2017 :
« J'ai retrouvé
le carnet de route de mon grand-père il y a peu de temps, en déménageant la maison
de ma tante. Je l'ai recopié.
Ce carnet m'a apporté quelques renseignements, notamment sur ses fonctions au 62ème RIT, régiment où il a été affecté du 03.08.1914 au 17.10.1914, et sur lequel on ne trouve ni historique, ni JMO concernant cette période.
Introduction
André DURIN est né à Bourges (Cher) le 29/11/1879. Il déclare être cultivateur à ses 20 ans et effectue son service militaire au 13ème régiment d’infanterie de fin 1900 à 1903. Il a donc 35 ans en août 1914 et logiquement intégré un régiment territorial, le 62e de Bourges. Il passe au 334e RI en octobre 1914.
Pieds gelés dans les Vosges, il est évacué vers un hôpital de Lyon. Rejoint le front en août 1915 au 114e bataillon de Chasseurs. Bataillon qu’il ne quittera plus jusqu’à l’armistice. Les Vosges, Verdun, la Somme, l’Oise…
Une citation et croix de guerre, étoile de bronze. Il décédera en juin 1953.
Remerciements
Merci à Philippe S. pour les
corrections éventuelles et certaines recherches.
Merci à Marie-Claude pour le carnet de
son grand-père.
Nous avons ajouté du texte en bleu pour la compréhension de certains termes
et pour aller « plus loin » dans l’analyse du récit.
Pour une meilleure lecture, j’ai
volontairement ajouté des chapitres, sinon le reste est exactement conforme à
l’original.
Départ de Beaulieu près de Bourges le 3 août 1914 au matin pour rejoindre le 62ème régiment territorial d’infanterie cantonné au lycée de Bourges.
Habillement et préparation du départ.
Bourges.
Départ à 6 heures du soir, embarquement.
Arrivé à Gray à 9 heures du matin.
Cantonnement à Arc-les-Gray jusqu’au 8 août.
Cantonnement à Gray pour service de gare régulatrice, jusqu’au 18 août.
Service de ravitaillement de la 1ère armée.
Localités où étaient destinés les convois de vivres du 19 au 31 août : Bruyères, Laveline, Brouvelieures, Saint-Dié, Lepanges, Autrey, Lammerville, Rambervillers, Charmes, Châtel-sur-Moselle, Nomexy, Thaon.
Rentré à Gray.
Cantonnement à Vesoul, même service : ravitaillement pour Epinal, Nancy, Champigneulles, Frouard, Saint-Nicolas-de-Port, Varangéville, Blainville, Gorcy, Pagny-sur-Meuse, Toul, Commercy, Lironville, jusqu’au 24.
Cantonnement à Pont-Saint-Vincent, même service.
Pont-Saint-Vincent.
Cantonnement à Vézelise, dans la brasserie, toujours même service jusqu’au 10 octobre.
Dernier convoi de vivres, gare de Toul.
Changement de régiment pour renforcement du 334ème régiment d’infanterie. (*)
(*) : À la 1ère compagnie (fiche matriculaire).
Départ de Vézelise pour Gray à 2 heures du soir.
Séjour à Gray jusqu’au 15. A 9 heures du soir, départ pour le front.
Arrivé à Gérardmer, couché à la caserne du 152ème d’infanterie.
Départ pour La Schlucht, frontière française, arrivé le 17 au soir.
Arrivé au Hohneck, hôtel du Belvédère. Le 18 au soir, service des avants postes au Kastelberg pendant 4 jours. Retour à Hohneck jusqu’au 25. Le 25, un dimanche, reconnaissance à Metzéral et Sondernach.
On couche dans les bois de Sondernach et le matin vers 7 heures, la 19ème compagnie du 334ème ramène 4 prisonniers boches.
Le 26 retour au Hohneck jusqu’au 29.
Cantonnement à La Schlucht, 31 La Schlucht.
Travaux de tranchées, face à Soultzeren.
Changement de cantonnement pour La Bresse.
Retour à La Schlucht. Le 4 au soir, retour à La Bresse et cantonnement de repos jusqu’au 18.
Départ pour la forêt de Sattel, cantonnement au village de Sattel et service des avants postes jusqu’au 29.
Au matin, reconnaissance à Breitenbach. Le 30 à 9 heures, départ et changement de cantonnement pour La Bresse, jusqu’au 9 décembre. Visite au Lac des Corbeaux et promenade dans la forêt de sapins.
Au soir, départ pour aller en soutien de l’artillerie, direction Col de Bramont, Wildenstein, Kruth, Saint-Amarin, Moosch. Couché à Moosch.
Départ, direction Willers, Wesserling, Thann. Déjeuner à Roderen,
passé à Michelbach.
Le soir, cantonnement à Aspach-le-Haut.
Aspach.
Aux tranchées, gare d’Aspach. Attaque de nuit par les Boches. Tranchées jusqu’au 18 au matin.
Départ pour coucher à Wildenstein.
Départ, cantonné à La Schlucht.
Le 21 à Stosswihr, le 22 aux tranchées à Hohrod, le 23 au repos, le 24 tranchées, le 25 repos, le 26 tranchées, le 27 repos, le 28 tranchées, le 29 repos, le 30 aux tranchées, le 31 repos et changement de cantonnement pour Ampfersbach jusqu’au 6 janvier 1915.
Le 7 : Départ pour les tranchées à Hohrod, le 8 aux tranchées, le 9 repos, le 10 tranchées, le 11 repos, le 12 aux tranchées, le 13 repos, le 14 tranchées.
Le 15 : Départ pour cantonner à Ampfersbach jusqu’au 20 inclus.
Le 21 : Cantonnement à La Bresse.
Le 22 : À La Bresse.
Le 23 : À Saint-Amarin.
Le 24 : À Goldbach.
Le 25 : Nous attaquons mais sans réussite, le 26 même emplacement.
Il fait très froid et on souffre beaucoup. Le pain est gelé et la morue est gelée. Le ravitaillement n’arrive pas. Le 26 au soir, on fait des tranchées avec de la neige à onze heures du soir. J’ai les pieds gelés et je me dirige vers le poste de secours.
Le 27 : Au matin, on m’envoie à l’infirmerie de Goldbach où on me soigne pendant la journée.
Le 28 : On m’évacue à l’ambulance de Moosch. (*)
Le 29, à l’hôpital de triage de Bussang.
Le 30 Au soir, départ pour Lyon. Le 31, Arrivé à Lyon et couché à l’hôpital Saint Louis n°5. Enfin on respire un peu. Très bien soigné.
Le 3 février Je reçois la visite de ma femme, qui vient passer trois jours auprès de moi.
Le 11 : Changement d’hôpital. Cette fois c’est au petit Lycée Saint-Rambert.
Encore la bonne vie, mais la maladie est plus forte et il me faut garder le lit. Enfin, je passe 8 jours au lit et je commence à me lever et à marcher avec des béquilles. Vers le 25 Je recommence à marcher un peu, les premières sorties dans la cour.
Je reste dans cet hôpital jusqu’au 12 mai et comme ça va mieux, je quitte Saint-Rambert avec une permission de sept jours, que je passe agréablement chez moi.
Le 21 mai je rentre au dépôt du 334ème R.I. à Mâcon.
J’obtiens une permission de 15 jours du 20 juin au 5 juillet et je rentre le 6 au dépôt où on me donne une nouvelle permission du 15 au 30 inclus.
(*) : Ambulance 20/58 (fiche matriculaire)
Le 1er août, je rentre au dépôt, le 2 on passe la visite et cette fois je suis bon pour repartir au front.
Je suis affecté au 114ème bataillon de chasseurs alpins dont le dépôt est à Annecy. 114ème B.C.A.
On nous expédie à Annecy où on nous équipe et on nous habille en tenue d’alpin. Nous passons 2 jours à Annecy, puis, c’est le départ pour le front.
Le 14 août : Nous arrivons à Anould (Vosges), où nous cantonnons jusqu’au 27 au matin. Le 27, cantonnement à Aumontzey, jusqu’au 4 septembre au matin. Le 4, départ pour Moyen, où on cantonne. Le 5, arrivé à Rehainviller, jusqu’au 27 au matin, où l’on part pour l’attaque de Champagne. Embarquement à Lunéville, à 11 heures du matin, arrivé à Saint-Hilaire-au-Temple, le 28 au matin.
Et c’est les tranchées du 28 au soir jusqu’au 26 octobre au matin et chacun emporte un bon souvenir de ce séjour dans la craie.
Embarquement à Saint-Hilaire-au-Temple, le 26 au soir et arrivé à Laveline (Vosges), le 27 au matin. Cantonnement à Aumontzey, jusqu’au 18 décembre.
Le 18, départ d’Aumontzey pour Fraize, cantonnement à Fraize jusqu’au 19 au matin. Le 19, cantonnement à Habeaurupt. Le bataillon occupe les tranchées de la Tête de Faux jusqu’au 13 février 1916.
Dans l’intervalle, j’obtiens une permission de six jours.
Le 13 février, le bataillon quitte les tranchées et vient cantonner à Habeaurupt et Plainfaing jusqu’au 15 au matin.
Le 15, cantonnement à Aumontzey, jusqu’au 23.
Départ le 23. Cantonnement à Autrey, du 23 au 24 au matin. Nossoncourt, du 24 au 25 au matin. Moyemont, du 25 au 27 au matin. Clayeures, du 27 au 28 au matin. Bainville, du 28 au 4 mars au matin. Vandœuvre, du 4 au 6 mars au matin. Saint-Max, du 6 au 10 au matin. Eulmont, du 10 au 12 au matin. Sivry, du 12 au 29 au soir. Moivrons, du 29 au 17 avril au soir.
Le bataillon occupe les tranchées de Jeandelaincourt et vient cantonner à Sivry le 17 au soir jusqu’au 30 avril au soir. Retour à Moivrons, le 30 avril au soir, jusqu’au 20 mai au soir. Le bataillon occupe le même secteur.
Le 20, départ pour Sivry, cantonnement jusqu’au 25 mai au matin.
Départ le 25, cantonnement à Bouxières-aux-Dames jusqu’au 26.
Vandoeuvre, du 26 au 1er juin au matin.
Vroncourt, du 1er au 2 juin inclus. Ormes-et-Ville, du 3 au 5 inclus. Le 6 juin au matin, embarquement à Vezelise. Débarqué le 6 à Nançois-le-Petit (sur-Ornain de nos jours). Cantonnement à Ligny-en-Barrois, jusqu’au 10 au soir. Retour à Nançois-le-Petit, du 10 au soir, au 11 au matin. Condé-en-Barrois, du 11 au 12 au matin. Chaumont-sur-Aire, du 12 au 14 juin. Souhesmes, la Grande du 14 au 15 juin.
Le bataillon part le 15 au soir et cantonne dans la citadelle de Verdun ou il reste deux jours et ensuite va occuper les tranchées de Froide Terre. Les T.C. et T.R. (Train de combat – Train régimentaire) sont à Bois-la-Ville du 15 au 21 et au bois des Sartelles du 21 au 30 juin à midi.
Le 30 au soir, le bataillon quitte les tranchées et vient cantonner à Nixéville jusqu’au 1er juillet au matin.
Le 1er juillet à 13 heures, embarquement en auto pour Le Bouchon ou on reste en cantonnement jusqu’au 10 au soir.
Embarquement le 11 au matin à Ligny-en-Barrois. Débarqué à Toul. Cantonnement à Dommartin-lès-Toul, du 11 au 13 au matin.
Le 13 juillet : Départ pour Saizerais, cantonnement jusqu’au 18 au matin. Cantonnement à Dieulouard le 18 des trains de combat. Le bataillon occupe le camp de Martin-Fontaine jusqu’au 27 juillet, et aux tranchées de Bois-le-Prêtre du 27 au 10 août au matin.
Le 10 août : Départ pour Saizerais, où l’on reste en cantonnement jusqu’au 22 août au matin. Je pars en permission le 20 août de Saizerais.
Le bataillon remonte aux tranchées de Bois-le-Prêtre du 23 août au 31 et du 15 septembre au 3 octobre au matin. Les trains sont à Dieulouard pendant la période du 23 août au 3 octobre.
Le 3 octobre : Le bataillon se déplace et vient cantonner à Griscourt et Aingeray du 4 au 5, et ensuite à Chaudeney du 5 au 20 novembre inclus. Le bataillon embarque le 20 novembre à 23 heures, et débarque à Marseille-le-Petit, le 22 novembre à 7 heures.
Cantonnement à Sentelie, du 22 novembre au soir au 24 novembre au matin. La Chapelle-sur-Poix, du 24 au 1er décembre au matin.
Frémontiers, Uzenneville,
Velennes, du 1er au 8 décembre au matin. Les T.C.
sont à Flers-sur-Noye et Warfusée
du 7 au 9 décembre.
Le bataillon est au camp 50 bis, près d’Eclusier, du 8 au soir au 9 au soir. Les T.C du 9 au soir au 19 décembre au matin. Le bataillon est aux tranchées du 9 au 22 décembre, et vient au camp 50, près d’Eclusier, du 22 au 4 janvier au matin, et au camp 54, près de Morcourt du 4 au 9 janvier.
Le 7 janvier 1917, je pars en permission de 7 jours.
Le bataillon cantonne à Blangy-Tronville du 9 au 14 janvier.
Embarquement à Longueau, près d’Amiens, le 14 janvier à 4 heures.
Débarqué le 15 à 14 heures à Bruyères (Vosges), cantonnement à Fremifontaine, du 15 au 22 janvier au soir.
La Bourgonce, du 22 au 23 janvier au soir.
Saint-Jean- d’Ormont, du 23 janvier au soir au 8 mars au soir. Le bataillon occupe le C.R de La Fontenelle.
Hurbache, du 8 mars au 18 mars.
Saint-Jean-d’Ormont, du 18 mars au 1er avril. Le bataillon occupe le C.R de La Fontenelle jusqu’au 1er avril inclus, et vient cantonner à Clairefontaine, le 2 avril au matin jusqu’au 3 avril au soir.
La Trouche, Lajus, Raon-L’Etape, du 3 au 4 avril. Pierre-Percée, du 4 avril au soir au 2 mai. Le bataillon occupe le secteur de La Chapelotte. Le bataillon redescend le 2 au soir et vient cantonner à La Trouche.
Le 2 mai, je pars en permission.
Le bataillon quitte La Trouche le 4 et va cantonner à Saint-Benoit, jusqu’au 5 au matin.
Autrey, du 5 au 6 au matin.
Fontenay, du 6 au 7 au matin.
Hadol-la-Haute, du 7 au 30 mai au matin.
Ville-sur-Illon du 30 au 31 au soir.
Le bataillon embarque à Girancourt le 1er juin à 1 heure du matin. Débarqué à Esternay le 1er juin à 18 heures.
Montenils et Coucermont, du 1er juin au soir au 6 juin au matin.
Vauxtin, du 6 juin. Cantonnement du TC. Le bataillon est en ligne à l’est de Braye-en-Laonnois et reste jusqu’au 20 juillet au soir
Le bataillon descend à Oulchy-Breny jusqu’au 13 août.
Le 14 août, cantonnement à Lhuis et Blanzy-lès-Fismes.
Le 15 au matin, le bataillon monte aux tranchées à Hurtebise.
Le 31, le bataillon attaque à Hurtebise et fait un bon nombre de prisonniers, et redescend le 2 septembre.
Le 3, embarquement à Fismes. Débarqué le même jour en gare de Noyon. Le 4, cantonnement à Cuy jusqu’au 17 septembre.
Villeselve et Collezy, du 17 au 18.
Aubigny, du 18 au 19 septembre au soir. Les T.C. sont à Germaine. Le bataillon est en ligne devant Saint-Quentin, et descend au bois d’Holnon le 3 novembre jusqu’au 13 novembre au soir.
Foreste, du 13 au 15. Esmery-Hallon, du 15 au 22.
Noyon du 22 au 9 décembre au matin. Je pars en permission le 9.
Le bataillon va cantonner le 9 au soir à Brouchy et remonte le 10 aux tranchées à Séraucourt-le-Grand, jusqu’au 8 janvier au soir.
Villeselve, du 8 au 9 janvier au soir.
Noyon, du 10 au 12 janvier.
Embarquement le 12 à 20 heures à Noyon. Débarqué à Montreux-Vieux le 14 janvier à 7 heures. Montreux-Château du 14 au 17.
A partir du 14 janvier 1918, le bataillon appartient à la 70ème division d’infanterie, S. P. 128, et va occuper les tranchées à Balschwiller. Les T. C. sont à Traubach-le-Bas du 17 au 25.
Le 25, le bataillon vient cantonner à Vézelois jusqu’au 30 janvier au matin et embarque à Belfort le 30 à 1 heure. Débarqué à Passavant le 30 à 10 heures. Cantonnement à Monthureux-su-Saône du 30 janvier au 14 février au matin.
Grandrupt, du 14 au 15 inclus. Hadol-Haute, du 16 février au 3 mars. Lepanges, du 3 au 4 mars. Champdray et Jussarupt, du 4 au 10 mars. Embarquement à Laveline le 10 mars à 19 heures 30.
Débarqué à Vitry-la-Ville le 11 mars à 12 heures.
La Chaussée-sur-Marne, du 11 au 14 mars, cantonnement à Drouilly et Pringy, du 14 au 24 mars. Coolus-sur-Marne et Sogny-aux-Moulins, du 24 au 25 mars. Vadenay, du 25 au 26 au soir.
Le bataillon embarque en auto le 26 au soir à Vadenay, et débarque le 27 vers 22 heures à Méry-la-Bataille. Il se déploie en tirailleurs pour prendre contact avec l’ennemi, direction d’Assainvillers et marche jusqu’à Tricot.
Le 29, attaque du village Le Lundi. Le 30, il vient en réserve à Le Ployron et fait mouvement du Ployron vers Courcelles puis au Tronquoy.
Le 31 au soir, le bataillon revient à Courcelles. Le 1er avril au soir, il se rend à Méry-la-Bataille, et reste jusqu’au 4. Le 4, le bataillon prend les lignes au bois de Vaux, commune de Le Fretoy jusqu’au 15 avril.
Le bataillon descend à Mennevillers dans la nuit du 15 au 16 avril. Les T.C. et les TR partent de Vadenay le 26 mars au soir à 13 heures 30 et font mouvement par voie de terre, par Plivot du 26 au soir au 27 au matin, Anthenay, du 27 au 28, Branches, du 28 au 29, Puiseux, du 29 au 30, Lachelle, du 30 au 31, Menevillers, et rejoignent le bataillon du 31 au 16 avril.
Neufvy-sur-Aronde du 16 au 24 avril. Houdancourt, du 24 au 25 avril.
Embarqué à Clermont (Oise) le 25 avril à 16 heures. Débarqué à Remiremont le 26 avril à 18 heures.
Le Tholy, du 26 avril au 5 mai. Je pars en permission le dimanche 5 mai.
Granges, du 5 au 6 mai. Vienville, du 6 au 7 mai. Saint-Léonard, du 7 au 10 mai.
La Croix-aux-Mines du 10 au 22 mai. Les T.C sont à La Truche, Les T.R. à La Verpillière. Le bataillon occupe le sous-secteur de la Cude du Violu du 22 mai au soir, au 14 juin soir. Le bataillon revient vers l’arrière et vient cantonner à Mandray et Contramoulin du 15 au 16 juin, avec les T.C et les T.R.
Granges du 16 au 18.
Embarquement à La Chapelle le 18 à 22 heures. Débarqué à l’Isle-Adam le 19 juin à 23 heures.
Senlis du 20 au 26 juin au matin. Les T.C. et les T.R. partent le 25 et font étape à Duvy. Arrivé au cantonnement, sucrerie de Vauciennes le 26 jusqu’au 10 juillet au matin.
Chelles du 10 au soir au 13 juillet. Le bataillon embarque en auto et se porte dans la forêt de Laigue, carrefour d’Offémont. Les T.C. et les T.R. sont dans la forêt de Compiègne jusqu’au 3 août au soir.
Le bataillon redescend à Chelles du 4 au 8 août au matin.
Le bataillon est à Fournival, du 8 au 10 août. Les T.C. et les T.R. font étape le 8 par Villeneuve-sur-Verberie.
Rouvillers, du 10 au soir au 11 au soir. Moyenneville, du 11 au soir au 12 au soir.
Marquéglise, du 12 au soir au 24 août au matin. Le bataillon monte le 12 au soir pour l’attaque du bois de Thiescourt. Les T.C sont à la Ferme Saint-Claude du 24 au 29.
Rue Mélique (Thiescourt) du 29 au 5 septembre. Le bataillon marche sur Cuy, Porquéricourt, Beaurains, au nord de Noyon. Les T.C. cantonnent à Larbroye du 5 au 7 septembre, Grandrû, du 7 au 8, Caumont-Villette, du 8 au 12, Béthancourt, du 12 au 13.
Le bataillon va à 2 kilomètres de la Fère et descend dans la nuit du 12 au 13.
Salency, du 13 au 26, pour le bataillon et les T.C, Longueil-Annel, du 26 au 27 septembre, Arsy, du 27 au 29.
Embarquement le 29 à 8 heures 24 à Estrées-Saint-Denis. Débarqué le 30 septembre à Caëstre.
Godewaersvelde du 30 au 1er octobre.
Le 1er octobre au matin, le bataillon rentre en Belgique et bivouaque au camp de Westouter du 1er au soir au 10 octobre au matin.
Krombeke, du 11 au 11, 8 heures du soir. Merkem, du 12 au matin au 12 au soir. Stadenrecke, du 13 au 15, 8 heures.
Le bataillon part le 14 au matin.
L’attaque se déclenche à 5 heures 35 et le bataillon suit une marche vers Staden, Torhout, Bruges, et va jusqu’au canal de dérivation de la Lys en face le Village de Vosselare, et revient le 3 novembre en repos à Lotenhulle. Les T.C. cantonnent à Hoogeschuer du 15 au 17 octobre au matin. Finance, du 17 au 18. Je pars en permission exceptionnelle le 17 au soir.
Zwevezele, du 18 au 20. Stockt, du 20 au 21 à 8 heures. Poucques, du 21 au 3 au soir. Lotenhulle, du 3 novembre au soir au 26 novembre. Lemberge du 26 au 27. Ressegem du 27 au 28. Borght Lombeek du 28 au 29. Moerbeke du 29 au 1er décembre. Leefdael du 1er au 2. Grote Heide du 2 au 4. Neerhespen du 4 au 5. Grande Jamine du 5 au 6. Voroux-Goreux du 6 au 7.
Ans-les-Liège du 7 au 9. Retinne du 9 au 11. Verviers du 11 au 12. Eynatten (Prusse Rhénane) du 12 au 13. Aix-la-Chapelle du 13 ….
FIN
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