Carnets de guerre 14-18 et 39 40 de Ferdinand GILLETTE.

158e régiment d’infanterie

 

 


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INTRODUCTION

 

Merci à François qui m’écrit fin 2011 :

« Je possède un rare et important ensemble de 7 CARNETS DE ROUTE D’UN SOLDAT, que j’ai acheté lors d’une vente (Ferdinand Gillette, instituteur) mobilisé en 1915, puis en 1939 couvrant les deux guerres mondiales.

 

1.jpg - 5 carnets pour la première guerre mondiale :

Mobilisé comme élève caporal en février 1915 au 1er RIC

Intègre l’école de Saint-Maixent, nommé aspirant. Part combattre en Grèce-Blessé (ou malade), revient en France, plusieurs fois blessé, fait prisonnier (envoyé en Allemagne) et libéré le 6 janvier 1919.

 

 - 2 carnets pour la seconde guerre mondiale :

Mobilisé comme capitaine le 5 septembre 1939, fait prisonnier le 22 juin 1940, envoyé en Allemagne à Munster à l’Oflag VI D (Section 2) le 18 août 1940.

Le dernier carnet se termine le  31 décembre 1940. (Une éventuelle suite -si elle existe- est manquante).

 

Chaque carnet détaille avec la plus grande précision, la vie de Ferdinand Gillette-au jour le jour- sur plus de 1.800 PAGES :

 

Liste et matricules de tous ses camarades et supérieurs, compte individuel, liste de sa correspondance, combats (attaques, contre-attaques, replis), détail individuel des pertes, vie de groupe, moral de la troupe et des officiers, prémices de fraternisation, mutineries (dans son régiment), le pinard chez les soldats (tous grades), convalescence dans les hôpitaux, permissions, vie de prisonnier….

Tel est ce récit extraordinaire et émotionnel, vrai « mine d’or » pour comprendre cette période…

 

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L’écriture est très lisible, très déliée, bien que très resserrée et peu aérée, ce qui rend une lecture de plusieurs pages d’un coup un peu « difficile ».

 

 

Pour une meilleure compréhension des carnets et pour « adapter » le récit aux facilités d’internet, j’ai volontairement :

1)    Ajouter un sommaire

2)   Ajouter des commentaires (en bleu), pour expliquer certains termes d’époque ou situations.

3)   Ajouter des photos et cartes des combats.

4)   Les carnets sont des agendas, et parfois le récit d’une journée est écrit sur plusieurs journées de l’agenda. J’ai donc regroupé ces journées sur la même date.

5)   J’ai indiqué en face de chaque date, le lieu où se déroule la journée, et parfois un événement important.

 

 

Ce que nous savons :

 

Ø  Il est né au Dézert, 15km au nord de Saint-Lô (Manche), le 12 octobre 1888.

Ø  Décédé en 1969 au Hommet-d’Arthenay (Manche)

Ø  Voir son acte de naissance retrouvé par Nicolas sur le site des archives départementales.

Ø  Il est instituteur-adjoint en 1914 à Romagny (Manche)

Ø  Sa femme, Berthe, est institutrice dans le même village. Elle est née un 4 juillet.

Ø  Ils ont une fille, Fernande, née le 29 août 1915

Ø  Son père se prénomme Désiré.

Ø  Il a un seul frère, Alphonse, mais peut-être une, ou des sœurs.

Ø  Son frère est au front en 1915.

 

Ce que nous ne savons pas, ou pas encore :

 

Ø  Le nombre de ses enfants.

Ø  Pourquoi le second semestre 1915 manque ?

Ø  Ce qu’il a fait exactement le second semestre de 1915 (on peut le deviner, vous le lirez)

Ø  Pourquoi ses carnets se retrouvent en vente aux enchères. ?

Ø  Qu’a-t-il fait entre 1919 et 1939 ?

Ø  Pourquoi est il retourné combattre en 1939 ?

Ø  A-t-il une descendance actuelle ?

 

Merci aux personnes qui ont retranscrit ces carnets : Marie-Thérèse, Antoinette, Annie, Philippe, Serge, Christophe N., Patrick et surtout Catherine, Françoise, Dominique, Christophe R. et Nicolas, qui à eux cinq ont retranscrit plus de huit cent pages des carnets !

 

Vers 1915

Vers 1916

Vers 1917

Vers 1918

Vers 1939-40

 

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