Carnet de route de Camille RAFFIN

Sous-lieutenant au 42e régiment d’infanterie coloniale

 

 

 

Mise à jour : janvier 2020

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Titre : 42e régiment d’infanterie coloniale - Description : Carnet de route de Camille RAFFIN, Lieutenant au 42e régiment d’infanterie coloniale

Officiers du 17 bataillon de Chasseurs – Période août 1915-août 1916

 

 

Camille RAFFIN est né à Vienne dans l’Isère en juillet 1873. Engagé volontaire pour 4 ans en juin 1893, il rejoint le 99e régiment d’infanterie. Caporal en janvier 1894 – Sergent en février 1895.

Il demande à redevenir simple soldat et passe au 8e régiment d’infanterie de marine. Réengagé pour 5 ans en février 1897, il part en Cochinchine (sud de l'actuel Vietnam) jusqu’en décembre 1898 -  De nouveau caporal en août 1899 – Sergent  en juillet 1900 - Il fait partie du corps expéditionnaire en Chine de juillet 1900 à septembre 1901 – puis au Tonkin (partie septentrionale du Vietnam) jusqu’en décembre 1903 – Réengagé pour 5 ans en 1902 (à Hanoï) – passe au 22e régiment d’infanterie coloniale -  sergent-fourrier en 1907 - Il passe sous-lieutenant de réserve au 5e régiment d’infanterie coloniale en août 1914 – Passé au 42e régiment d’infanterie coloniale le 9 août 1914.

Merci à Monique, sa petite fille

 

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Prélude

 

 

Le 42e R.I.C. est né avec la grande guerre. Sa création, prévue au plan de mobilisation de 1914, avait à peine été ébauchée, quand les évènements se précipitèrent : le 22e régiment d'infanterie coloniale lui fournit des cadres ; les 15e et 16e régions lui donnèrent des hommes.

Les diverses opérations pour la formation du régiment se poursuivirent à Marseille, à l'école du commerce et de l'industrie, transformée en caserne.

Au huitième jour de la mobilisation, après un travail acharné de jour et de nuit, l'ébauche était devenue une œuvre complète : le 42e R.I.C. était constitué à 2 bataillons et 1 compagnie hors rang, à l'effectif total de 30 officiers et 2.254 hommes.

Le 42e RIC fait partie de la 149e brigade (avec les 240e et 258e régiments d’infanterie) et de la 75e division d’infanterie (avec la 150e brigade coloniale, 255e, 261e RI et 44e RIC). Cette constitution sera conservée jusqu’en novembre 1914.

 

Les noms de villages ont été corrigés dans le texte. J’ai ajouté du texte en bleu pour la compréhension de certains termes et pour aller « plus loin » dans l’analyse du récit. J’ai aussi ajouté des dates pour pouvoir mieux se repérer dans le récit

Merci à Philippe S. pour les corrections.

 

 

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10 août 14- Marseille-Vitrolles-24 km.

Étape dure, très dure même, les hommes marchent bien.

Chaleur torride ; le commandant de la colonne est obligé de faire grand'halte aux Pennes, à 10 km de Vitrolles.

11 août- Vitrolles-Lançon-20 km.

Départ 4h30. Étape encore plus dure que la veille par suite de la chaleur et surtout de la montée terrible avant d'arriver à La fare.

Route blanche, dénudée ; arrivée de la colonne à 12h.

12 août- Lançon-Orgon-26 km.

Départ 3h30.

Étape de beaucoup meilleure, les sacs sont mis au départ sur des voitures ; la plus grande partie de la route se fait à l'ombre de 2 rangées de platanes.

La traversée de Salon, à 8 km de Lançon est marquée par la distribution, sur le marché, d'une hécatombe de pêches destinées à être vendues aux enchères. Le prix n'étant qu'infime, les vendeurs préfèrent en faire cadeau aux troupes de passage.

À Sénas le curé fait arrêter la colonne pour distribuer du café.

Enfin nous arrivons à Orgon où nous trouvons le 44° Colonial qui est rendu depuis 2 jours.

13 août- Orgon-Caumont-12 km.

Étape bien meilleure, les hommes sont sans sac. Rien de particulier.

14 août- Caumont-Morrière-12 km.

Beau temps, marche très peu pénible. Nous arrivons à Morières à 10h et nous restons là jusqu'au 18.

18 août- Morières-Le Pontet-5km.

Les hommes ont le chargement complet. Les tentes et couvre-pieds ont été versés au départ.

Nous arrivons à 7h30 au Pontet, et notre compagnie ainsi que la 16° sont logées à St Tronquet, château situé à 3km de là. Nous sommes reçus à bras ouverts. La propriétaire met son château à notre disposition, elle nous vend du vin blanc à 0,50 la bouteille et du vieux rouge de 10 ans au même prix, nous avons fruits à discrétion.

On ne s'ennuie pas à St Tronquet. 19 et 20 août.

21 août

Départ de St Tronquet pour Avignon où nous embarquons en chemin de fer à midi.

Nous passons sur la rive droite du Rhône pour aller à Lyon où nous arrivons à minuit. Nous croisons à….. un convoi de blessés revenant de Dieuze.

22 août

Enfin nous arrivons à 10h20 du soir à Dugny où nous débarquons.

Entrée au cantonnement à Dugny à 1h du matin pour repartir le 23 à 4h30 pour Génicourt (15 km à pieds).

Nous arrivons à 10h., à 13h alerte. Nous sommes prêts, mais il y a contre-ordre.

24 août

Départ de Génicourt à 5h pour une destination inconnue.

Nous faisons, après avoir passé plusieurs villages, et entendant le canon toute la journée, environ 30 km. Nous arrivons en Woëvre.

Du haut de la colline nous apercevons le village en feu, ce sont les Allemands qui se replient.

À 6h du soir nous nous déployons en tirailleurs et avons un commencement de combat, mais la nuit nous surprend et la fête est renvoyée à demain.

25 août

 

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Grande journée mémorable.

Après avoir passé la nuit à Parfondrupt, près de St Jean-le-Buzy, à 4h du matin, alerte ; nous passons par St Jean et commençons immédiatement le combat par un déploiement le long de la ligne de chemin de fer.

Par bonds successifs, et sous une pluie de balles, nous avançons jusqu'à la crête d'où l'on aperçoit, au loin, et bien difficilement, quelques groupes d'Allemands. La fusillade est intense de part et d'autre ; nous tenons jusqu'à 8h, puis nous faisons un bond encore jusqu'au fond de la vallée où il y a un ruisseau ; nous restons dans l'eau un bon moment, puis presque sans pertes, nous arrivons à la crête suivante sous une pluie de balles.

Nous nous y maintenons jusqu'à 10h½.

À ce moment, un mouvement de retraite se dessine sur la gauche, nous suivons ce mouvement, et nous nous postons dans le ruisseau ; un bon moment après nous nous replions encore derrière la 1° crête occupée mais il faut remonter, et dans ce mouvement les pertes sont nombreuses.

Le capitaine BORGEY est blessé d'une balle dans la cuisse.

Je parviens, aidé de soldats, ARMENGAUD et MALATERRE à sauver le capitaine en allant sous une pluie de balles le chercher à 20 m en avant de la crête pour le ramener derrière la ligne de feu.

 

À 11h ne pouvant plus tenir sur notre position, nous nous replions jusqu'à la ligne du chemin de fer. C'est là que le capitaine BEAU est tué d'une balle dans la tête.

Heureusement que l'artillerie française commence à donner et nous dégage ; 10 mn après le feu ennemi cesse et nous reprenons l'offensive.

Enfin on se ressaisit ; les divisions en réserve sur la droite donnent, et le combat continue toute l'après-midi.

À 6h du soir, l'ennemi étant repoussé et refoulé dans le Luxembourg.

Son plan de traverser Verdun avait échoué mais à quel prix ?

De ma Cie il est resté sur le champ de bataille : le capitaine, 2 sergents, 6 caporaux, 66 soldats tués ou blessés. (**) 

Il est miracle que la compagnie n'ait pas été anéantie ; il en a été de même pour tout le bataillon.

 

À 7h du soir, nous rentrons au cantonnement ; l'émotion et la fatigue ne nous font guère reposer.

 

(*) : Edmond Pierre Joseph BEAU, capitaine du 42e régiment d’infanterie coloniale, mort pour la France le 25 août 1914 à St-Jean-de-Buzy (55). Voir sa fiche.

 

(**) : Les combats d’Aucourt/Saint-Jean-de-Buzy ont fait 300 hommes tués, blessés et disparus au 42e RIC.

Une panique s’était déclenchée au 240e régiment d’infanterie (même brigade que le 42 RIC), dégarnissant la droite du 42e RIC. Les officiers de ce régiment avaient mis revolver au poing pour arrêter les fuyards. Le 240e RI a perdu près de 1000 hommes. (JMO 240e RI).

Le 258e régiment d’infanterie observa le même épisode de « une certaine panique et cohue vers l’arrière » vers le pont de Saint-Jean-de-Buzy. Ce régiment a perdu près de 500h.

26 août

À 5h du matin nous partons de Parfondrupt pour Mesnil-sous-les-Côtes où toutes les divisions sont rassemblées. Nous sommes terrassés de fatigue et nous avons la pluie sur le dos.

Pour comble de malheur, ma compagnie est désignée pour fournir les avant-postes. La compagnie est en grand'garde en arrière d'un mamelon, dans les tranchées ; les petits postes sont placés et nous passons la nuit à la belle étoile.

La pluie n'a pas cessé de tomber toute la nuit.

Le lendemain à 5h30 nous sommes relevés par la 16° compagnie.

27 août

Nous somme relevés de la grand'garde et nous allons enfin nous reposer ; mais nous jouons de malheur.

À peine arrivés au cantonnement à Mesnil-sous-les-Côtes, nous recevons l'ordre de partir pour une destination inconnue, sur les hauts de Meuse. Nous faisons 20 km environ sous la pluie et nous arrivons à Deuxnouds-aux-Bois, tout petit village.

Je suis obligé de partager le lit de mon lieutenant qui me l'offre gracieusement.

Inutile de dire qu'après les émotions passées et les fatigues endurées, nous avons dormi jusqu'au lendemain.

28 août

Nous passons le journée à Deuxnouds et nous préparons à souper quand arrive à 18h l'ordre de partir : sur le pouce on avale ce que l'on peut, on met le reste dans le sac et à 19h10 nous nous partons ; nous avons marché jusqu'à minuit (5 heures de marche), heure à laquelle nous arrivons à Heudicourt.

Heureusement, dans ce village assez grand nous sommes reçus à bras ouverts.

La compagnie est cantonnée dans 4 granges et les 2 officiers chez un propriétaire en face. Nous avons de belles chambres avec de bons lits, nous ne nous faisons pas prier pour nous mettre au pieu.

29 août

Nous dormons comme des souches quand tout à coup, alerte à 4h : tout le monde se précipite et se rassemble, mais c'est une erreur ; on avait pris nos troupes pour des Allemands. C'est égal, et malgré tout, ce n'est pas gai.

Nous nous reposons toute la journée et toute la nuit sans incident.

30 août

La matinée se passe tranquille, toujours à Heudicourt, mais à 4h du soir, alerte et départ immédiat par Vigneulles-Lès-Hattonchâtel ; nous marchons jusqu'à minuit (8 heures de marche), nous arrivons à St Rémy, nous nous reposons jusqu'à 4h.

31 août

Puis départ pour la direction de Verdun par Haudiomont, nous nous arrêtons à Fleury où nous arrivons à 2h du soir après avoir parcouru 56 km depuis la veille 4h du soir, sans avoir rien dans le ventre ; nous mangeons sur le pouce puis après un repos de 2h nous entrons dans au cantonnement dans le village de Fleury.

1° sept

À 5h nous nous quittons le cantonnement et nous marchons dans la direction de Haumont, nous sommes en réserve générale ; nous déambulons, par les plaines et les vallées, derrière les mamelons, nous plaçant tantôt à droite, tantôt à gauche, toujours abrités. Mais un aéro allemand nous a repérés et, une demi-heure après, les obus pleuvent sur nous.

Toute la journée se passe dans les mêmes conditions et nous n'avons aucune perte.

Les obus allemands font beaucoup de bruit, mais très peu de mal ; à 7h du soir, le feu cesse et nous restons sur nos positions. Cependant à minuit, au milieu de la brume et du brouillard, nous reprenons le chemin de Fleury, arrivons à 4h du matin.

2 sept

Mais à 6h on nous fait déguerpir pour le rassemblement de la division sur le plateau.

Nous restons là jusqu'à midi.

3 sept

La journée est calme, on n'entend plus le canon, mais les Allemands sont signalés à 6 km, à Fresnes-en-Woëvre.

4 sept

Nous partons à 5h par les Hauts-de-Meuse, par Troyon, Lacroix, les Paroches où le 2°bataillon cantonne, le 1° bataillon pousse jusqu'à Rupt-en-Woëvre où nous passons la nuit.

5 sept

Rupt à Fresnes.

6 sept

À 4h30 départ, nous passons par Pierrefitte, l'armée du Konprinz s'est heurtée à nos troupes ; nous sommes en réserve ; mais bientôt il faut marcher ; nous prenons l'aile droite et nous marchons pour contourner l'ennemi ; sur Heippes d'abord, puis sur Souilly vers 10h.

Là, nous nous déployons en avant du village face au bois de Saint André que nous traversons avec mille difficultés ; le soir enfin nous…puis à Saint André qui est occupé par les Allemands ; le 1° bataillon retourne coucher à Souilly pendant que le 2° couche à la lisière du bois de Souilly, face à Saint André.

7 sept

À 4h nous reprenons la route de Souilly à Saint André et arrivés en haut de la côte nous trouvons le colonel et le 2° bataillon massé derrière 2 batteries du 38° artillerie.

Nous prenons la même formation si fructueuse s'il en fût, quand à 10 mn derrière nous avons toute la lisière du bois où existait une tranchée qui n'était pas utilisée.

Au point du jour, les batteries ouvrent le feu sur des formations allemandes mais presque aussitôt de Saint André on nous répond et en 4 coups, nous avons toute la section d'artillerie qui était en avant, anéantie : 3 capitaines, MM DE ROSTAN, MAUREL, BURGEAT sont tués : le Lt. FOURNIER est blessé, une quarantaine d'hommes sont mis hors de combat. (*)

Une pièce d'artillerie est démolie, un caisson prend feu ; 35 chevaux sont tués ou mis H S.

 

Néanmoins, avec ce qui leur reste, les artilleurs retirent 7 pièces et 5 caissons. Quant à l’infanterie, elle se réfugie dans le bois qui est arrosé par l'ennemi.

En bas, près de Souilly, on rassemble ce qui avait cédé et le Cx CAUGIN part avec 3 compagnies en mission sur notre droite.

Avec nos hommes, je rejoins le reste du régiment sur la crête et on s'installe dans les tranchées. Nous restons sur place, de temps en temps quelques obus éclatent au-dessus de nous, nous mangeons sur place les vivres de réserve car nous ne sommes pas ravitaillés.

 

(*) : Charles Gabriel Marie Joseph Paul de ROSTANG, capitaine au 42e colonial. Sa fiche.

Charles Auguste Henri MAUREL, capitaine au 42e colonial. Sa fiche.

Marie Émile Joseph BURGEAT, capitaine au 42e colonial. Sa fiche.

8 sept

La nuit se passe sans incidents, le matin on se prépare à attaquer ferme, mais il est reconnu que nous ne pouvons pas prendre St André et nous restons sur la défensive.

9 sept

Dans la nuit, la voiture de la Cie réussit à parvenir jusqu'à nous ; on nous rétribue ¼ de pain, un morceau de viande cuite ; c'est délicieux.

La journée se passe sans incidents, mais au coucher du soleil, une formidable canonnade se déchaîne et presque aussitôt je suis atteint au bras droit par une pierre qui me frappant par le côté me casse le bras, déchire le biceps et me fracture 2 côtes ; me voilà à terre, mais je me relève de suite, ne pouvant obtenir ma respiration.

 

Fin des écrits

 

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La suite :

Blessé ce 8 septembre 1914, en mars 1915, il devient sous-lieutenant d’active – Passe au 17e bataillon de Chasseurs (BCP) en juin 1915. Lieutenant en août 1915 – Passe au 57e BCP en novembre 1915, puis au 17e BCP en mai 1916.

Blessé une seconde fois en août 1916 - Passe au 22e régiment d’infanterie coloniale – Capitaine en septembre 1918 (photo).

Médaille militaire, légion d’honneur 4/05/16, citations 26° brigade 10/10/15, (JO du 4/05/16, rectificatif JO 14/07/16).

 

 

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