Mise à
jour : Octobre 2014
« Au
début de la guerre de 1914-1918, Raphaël Weill, mon grand-père, est incorporé
comme brancardier dans l’armée française. Pendant les deux années qu’il passe
au front, il écrit son journal et effectue une correspondance avec Jeanne sa
femme et Jean-Claude et Raymond, ses deux premiers fils.
Raymond, mon
père, détenait l’original de ces carnets, retrouvés dans les archives
familiales. Ils ont été donnés à la bibliothèque de l’Université de
Paris-Nanterre le 9 septembre 1996 et enregistrés sous le n° 75213.
Ce récit,
écrit dans un style remarquable, est un témoignage de l’horreur de la guerre
mais aussi une description de la nature, du monde et des hommes, des bons et
des moins bons »
Dominique Weill, octobre 2014.
Né à Paris, en juillet 1881, dans une
famille de moyenne bourgeoisie d’origine juive alsacienne, Raphaël Weill fait des études de langues
orientales. Il travaille avec son père, Émile Weill,
négociant en pierres précieuses, jusqu’à son mariage.
Il se marie en 1905 avec Jeanne Ulmann. Ils eurent trois enfants :
Jean-Claude en 1907, Raymond en 1908 et Etienne en 1919. Son beau-père, Edmond ULMANN, l’associe à son commerce
"L’Enfant Prodigue", important magasin de confection pour hommes installé à Genève.
En 1914, à 33 ans, et bien qu'ayant été
déclaré inapte au service militaire en 1901, il est mobilisé comme infirmier au
train sanitaire où il contracte la fièvre typhoïde. Il est alors évacué dans un
hôpital religieux de Lyon où sa femme l’y découvre après une longue recherche.
À sa sortie d’hôpital, il bénéficie de
deux mois de convalescence qu’il passe à Cannes avec sa famille. Sa
convalescence terminée, il est jugé trop faible pour gagner le front et il est
affecté comme infirmier au Grand Palais de Paris transformé en hôpital. Il va y
rester quelques semaines avant d’être envoyé au front comme brancardier.
De sa vie de brancardier, il a laissé
par ce journal le témoignage bouleversant d’un simple soldat parmi d’autres,
confronté aux horreurs de la guerre.
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