« Il
est né le
Mon beau père a rejoint le 100ème régiment d’infanterie, Le 15 février 1916 à
Mouilly dans la Meuse.
Son frère était au 25ème R.I, il était de la classe 1905, né le
Nous aimerions retrouver leurs traces.
Encore merci pour votre dévouement"
Cordialement.
Dominique Marchegay. (octobre 2005)
–
Parti le 10 janvier 1916 à Saint-Lô (Manche).
–
Eté au camp de Lessay (Manche)
–
Parti en renfort bataillon de marche à Sainte-Livière (Haute-Marne).
– On
a passé à : Lison, Le Mans, Chartres, Les Aubrais d’Orléans, Montluçon puis
on
arrive à Bologne (Haute-Marne) et enfin Eclaron (Haute-Marne).
–
Pars de Sainte-Livière, le
–
Débarqué à Dugny (Meuse) puis parti pour Senoncourt puis revenons à Rupt par
Sommedieu (.Meuse).
– Le
lendemain arrivons à Mouilly.
– 8
jours après en ligne.
–
Descendons fin février. Couchons à Gernicourt (Aisne) puis, embarquons à Dugny
pour aller passer à Belfort (Territoire de Belfort) puis Montbéliard (Doubs) et
enfin Lougres (Doubs) où l’on passe une quinzaine.
–
Puis l’on part à Montbouton (Territoire de Belfort) puis Jonchery (Territoire
de Belfort) et Manspach (Haut-Rhin)
– De
là, on monte en ligne en face de Mulhouse, on y reste 24 jours.
–
Redescend les premiers jours d' avril 1917.
– On
couche à Ballersdoff (Haut-Rhin)
– De
là, à Boron (Territoire de Belfort).
– On
travaille 15 jours sur les routes.
– De
là, à Montreux encore pour une quinzaine.
–
Là, on fait une ambulance.
– De
là, on part pour Fullern (Haut-Rhin), faire des tranchées.
–
Pars en «perm» le 15 mai.
–
Rentre le 30 mai, à Luxeuil (Haute-Saône).
– De
là, on s’en va à Hadol (Vosges), faire de l’instruction, on y
reste 15 jours et on embarque à Epinal (Vosges).
–
Débarque le 13 juin au matin à Mourmelon le Grand (Marne).
– On
s' en va au camp «Berthelot».
–
Monté le 14 juin au «Téton».
– On
descend le 20 au camp national.
– Le
21, on remonte pour la contre attaque car les «boches» avaient attaqué.
–
Aussitôt relevés, on reste deux jours à «M4» puis on descend au camp national.
– On
remonte 8 jours après en réserve.
– On
redescend les premiers jours de juillet au camp «Berthelot», on y passe le 14
juillet.
– On
remonte le 16 pour attaquer.
– On
part le matin à
–
Distribue grenades le soir et ensuite on monte par derrière le Cornillet, ferme
Moscou, bois du chien et on s' en va à la pointe du coeur, ancienne première
ligne «boche»
–
Deux jours après, on part pour le bois en pioche, puis, de là, M4.
–
Enfin, on prend les lignes au Vaudesincourt (Marne), là, Bourgeault est blessé.
–
Descend au bois en pioche.
–
Réserve;
–
1er septembre, descend à Mourmelon (Marne)
–
Pars en «perm» le 6 septembre, rentre le 20.
–
Monte en ligne, descend le lendemain à L?
–
Partons le matin même pour Bouy (Marne), où l’on prend les autos pour aller au
repos pour 15 jours à Châtillon sur Marne
–
Quitte Châtillon le 11 au matin, couché à Bligny (Marne) le 12 octobre, le 13 à
Saint-Brice-Courcelle (Marne).
– Le
14 au matin, en réserve en face la verrerie.
–
Descendu le 20 à Tinqueux.
–
Remonté en première ligne le 28 pour un mois au Cavaliers de Courcy à 10 mètres
des «boches».
– Le
5, relevés, on va en réserve.
– Le
10, on remonte pour 10 jours.
–
Descend en réserve au tunnel. Coups de mains de part et d' autre pour un avion.
–
Descend, le 29 novembre pour 15 jours.
–
Pars en «perm», le 1er décembre, rentre le 15 et rejoins la 7ème compagnie en
réserve à Bétheny (Marne).On y passe 15 jours. On y fête la Noël.
– On
monte le 27 de la moitié de la compagnie en ligne, le reste en réserve.
–
Moi, je suis à la liaison, entre la
3ème et la 7ème compagnie avec Foisse.
– On
fête le 1er Janvier 1918.
–
Monte le 8 relever le peloton des lignes, sergent Bourgeois, tué par un gars de
la première section qui chassait entre les lignes.
–
Descendons le 21 au soir relever le 63ème.
– On
va à Saint Brice. On travaille deux jours, on touche des révolvers puis on va à
Bezannes (Marne) pour 4 jours où on ne fait rien.
– De
là, on part pour Bouilly (Marne). On y est 10 jours, on travaille à faire des
tranchées pour des fils électroniques.
– Puis
on part pour Cumières (Marne) qui est situé sur les bords de Marne à 3
kilomètres d’Epernay (Marne).
– Le
9, on fait une prise d' armes. On remet un fanion à la 4ème section de la 7ème
compagnie et remise de décorations.
–
Exercice tous les jours. Tirs le 12 février à la grenade.
– 16
février: parti de Cumières pour Bouilly.
–
Parti le 17 au soir pour Bétheny le Petit. On fait des réseaux.
–
Parti le 21 au soir pour aller dans des sapes, près des casernes de Reims, les
cuisines sont à 5 kilomètres.
–
Nous avons quittés ces sapes le 24 au soir pour aller dans des caves à Reims.
Que de biens qui restent à perdre dans cette malheureuse ville.
–
Monté à Bétheny le Grand le 28 au soir.
– A
peine étions nous arrivés que les «boches» bombardent avec des gaz, là où nous
étions à Reims. Le bombardement toute la journée, on descend dans la cave de l'
adjudant.
– Je
vais à
– Le
bombardement continue toujours.
–
Vers
– Ce
matin, c' est assez calme à part quelques obus par-ci, par-là.
–
Nuit du 2 au 3 mars, on nettoie le boyau du village.
–
Nuit du 4 au 5 mars, on sort en patrouille en avant de la 3ème demie. La neige
est sur la terre et il fait tout à fait froid.
– 8
mars au soir: on travaille toujours au réseau et on ne sait pas quand on sera
relevé car le 1er bataillon qui doit nous relever, est pour dire, tout évacué à
cause des gaz.
– On
attend des renforts pour venir nous relever.
–
Secteur assez calme à part quelques rafales sur la ville de Reims.
– Le
12 au soir, on va en patrouille à quatre, un capitaine et l’adjudant. Il est
dix heures.
– Le
13 au matin, on descend dans la plaine, près du village nègre.
– Le
16 au soir, on va à Bezannes (Marne), on y reste jusqu' au 24 mars, jour où on
monte en réserve près du village nègre.
– On
découvre une cave de champagne à Reims où il y avait plus de 10.000 bouteilles.
Toute la nuit, on en apporte. Le lendemain on en fait sauter 200 bouteilles
avec des grenades.
– On
monte en ligne, relever les «bicots» qui partent à la grande offensive de la
Somme.
– Le
28 au soir, on monte le champagne avec nous: tous les jours, pleins comme des
huîtres. "permissions supprimées. Il ne reste que la 16ème à partir.
–
Secteur assez calme, on est monté dans le saillant de Neufchâtel ( Aisne).
–
Dans la nuit du 5 au 6, vers
– La
journée du 6, c' est tranquille. Mais, dans la nuit du 6 au 7, à la même heure,
ils reviennent encore et enlèvent deux sentinelles de la 10ème compagnie.
–
Dans la nuit du 7 au 8, on les voit qui défilent par la plaine, à la tombée de
la nuit.
–
Dans la nuit du 8 au 9, on les entend dans les fils de fer .
– Se
voyant découverts, ils font un coup de main sur la 2ème compagnie et enlèvent
deux prisonniers.
– On
descend des lignes le 9 au matin et on loge dans les sapes de la plaine.
– Le
10, voulant laver mon linge et en cassant du bois pour faire du feu, je me
blesse au pied avec une pioche. On m' envoie à l' infirmerie de Courcelles.
–
Quitte l' infirmerie, le 19, pour Tinqueux.
–
Quitte Tinqueux le 22 en auto pour l' infirmerie divisionnaire de la rue
courleney.
– On
couche dans la crypte de l' Eglise Sainte-Geneviève.
–
Bien nourri, bien couché, c' est le rêve ici.
–
Sorti, le 9 mai. Je rejoins ma compagnie sur la route de Neufchâtel en réserve
pour une dizaine de jours.
–
Parti en «perm», le 17 mai, rentré le 4 juin.
–
J’ai rejoins ma compagnie en arrière de Bétheny, que nous venions d'évacuer à
la suite de l’offensive allemande du 28 mai.
–
Suis sans nouvelle de mon frère depuis cette même offensive.
– Le
22 juin, nous allons au P-C Limoges qui se trouve en 1ère ligne maintenant.
– Et
voilà bientôt deux mois que l' on est en ligne et on ne parle pas encore de
nous relever.
–
Nous tenons toujours Reims et les caves passent un sale quart d’heure car tout
le monde va au champagne et l’on en boit tant que l’on veut: caves Abelè,
Kring, Kruger sont mises à sac.
–
Offensive sur Fismes (Marne). Prenons Ventelay (Marne) et Berméricourt (Marne).
Descendons à Jonchery (Marne).
–
Puis on prend les autos pour
–
Descendons le 28 octobre par Sainte-Marie (Marne).
–
Passons la nuit dans un bois puis on arrive à Pont Faverger (Marne).
–
Parti en «perm» de 12 jours.
– Le
lendemain, je prends le train à Mourmelon.
–
Rentré le 23 novembre après l' armistice.
– Premiers
jours de décembre, nous partons pour Rilly-la-Montagne (Marne), puis Reims où
nous faisons la police.
–
Reçois des nouvelles de mon frère qui
était prisonnier et se trouve à Merfy? .
–
Je pars en «perm» de 3 jours, le 28
décembre de Reims pour le voir.
–
Rentré le
– D'
Oger, nous allons à Avize (Marne), d' où je pars en «perm» le 30 janvier pour
22 jours.
–
Rentré le 1er mars à Gein (Landes),
près de Pau (Pyrénées Atlantiques). On tient la frontière espagnole et on est
très bien.
–
–
Relève les 18ème de Pau et 12ème de Tarbes, dans la montagne.
–
Le 26 avril, pars en «perm» de 20
jours et rentré le
–
– Le
14 juin, on fait nos feuilles de démobilisation. Pars en «perm» de 20 jours.
–
Le 6 août, reste à Bordeaux (Gironde)
une journée et une nuit.
– Rentré
de «perm» le 2 septembre à Tulle (Corrèze) où on me met à la cuisine, caserne
du Champ de Mars.
–
Puis passe vaguemestre à l’infirmerie jusqu' au 25ème jour où je pars pour
Saint-Malo (Ille et Vilaine) avec Carré.
- Nous nous faisons
démobiliser le
Nous
voilà rendus à la vie civile pour jusqu' à la prochaine guerre, contre
l’Angleterre ou l’Amérique qui se fiche de nous.
Marchegay Jean-Marie
Soldat de 1ère classe
2 citations au 100ème d' Infanterie
Vive les Sovièts!
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