Mise à jour : novembre 2018
"
Probablement pour que reste une trace, et
qu’à jamais nous n’oublions cette période de l’histoire de France qu’il eût à
traverser, Jules Pigasse nous a
transmis ses mémoires.
En toute simplicité, il y a noté son
parcours, des lieux, les brisques et les batailles sans jamais décrire ce que
furent ses difficultés, ses souffrances ni ce qu’il vit et vécût. "
" Mot pour mot, ce texte est la
recopie fidèle sans ajout ni interprétation de ses écrits.
Tout en respectant le texte, quelques
illustrations ont simplement été ajoutées au document afin de mettre des images
sur les mots.
Les ajouts en bleu
permettent
d’apporter une meilleure compréhension du texte. "
Claude
Pigasse - février 2008
Pigasse
Jules, né le 18 septembre 1890 à Fontenilles, 1m62, châtain clair, yeux
marron.
Portait
une cicatrice au milieu du front et au sourcil gauche, Savait lire et écrire,
ne savais pas nager.
Incorporé
le 9 octobre 1911 au 27ème bataillon de Chasseurs
Instruction
commencée le 10 octobre 1911, terminée le 15 avril 1912.
À
Menton Puis à Sospel jusqu’en octobre 1912.
Renvoyé
dans ses foyers le 8 novembre 1913.
Guerre
14-18 :
Mobilisé
au 14 R.I. (10ème Cie), mobilisé le 2 août 1914 - Matricule 593.
Changement
de corps le 20 août 1917, passé au 77ème R.I. (5ème Cie).
Renvoyé
définitivement dans ses foyers le 11 août 1919.
39
mois de présence au front, 8 brisques (fait particulièrement marquants), 3
blessures. Voir sa fiche matriculaire ici (pages 177 et 178)
Ordre de mobilisation le 2 août 1914
Mobilisé au 14ème régiment d’infanterie le 3 août 1914 (caserne St Agne)
Le 14e RI quitte Toulouse le 6 août 1914 en chemin de fer et débarque le 8 août à Valmy
Nous gagnons la frontière belge le 21 août (premier contact avec l’ennemi), le 22 août dans le bois de Jehonville près de Bertrix et Charleroi.
Nous avons reçu le baptême du feu le 22 août vers 15h et reçu l’ordre de repli pour battre en retraite vers 18 heures, pour se rendre vers Sachy.
Le lendemain, après avoir fait près de 70 Km depuis la veille et exténués de fatigue et le Teuton était toujours à nos trousses, nous avons repassé la Meuse près de la frontière belge à Rouffy.
Le 26 août, tout en battant en retraite, il fallait livrer bataille pour ralentir la marche en arrière.
Notamment le 27 août à Anglecourt, le 28 devant Haraucourt.
À ce moment, arrive l’ordre général de la retraite, nous traversons les villages de la Besace, Attigny, Saint-Hilaire-au-Temple et Dosnon.
De là, nous arrivons à la ferme de la Certine et c’est là que nous recevons l’ordre du Général Joffre de tenir le boche entêté de vouloir passer ; Coûte que coûte, le 7 septembre.
Le 10 septembre, nous commençons à déloger le boche qui bat en retraite à son tour, le régiment commence sa marche en avant passant par Vitry-la-Ville, Poix, St Rémy, pour arriver devant Perthes-lès-Hurlus où plusieurs combats ont été livrés du 15 septembre au 26 où nous avons commencé les travaux de fortification où nous avons passé l’hiver 1914-1915.
Perthes et Bois des Hurlus du 28 au 29 septembre, retranchés ensuite au secteur de Champagne pendant 6 mois.
Plusieurs assauts se sont engagés, notamment à la Côte 200 jusqu’au 30 mars où le régiment a été relevé du secteur par le 16ème corps.
Repos tout le mois d’avril dans la Meuse à Érize-la-Petite.
Embarqué en avril 1915 sur le Pas-de-Calais, arrivé en Artois le 8 mai où l’offensive a été déclenché le 9 mai par le 33ème corps et monté en ligne le 13 mai jusqu’au 24 (Bois des Alleux près du Mont St Eloi).
Restons en secteur et attaquons le 25, blessé le 26 mai à 18 heures face à la sucrerie de Souchez avec le commandant de compagnie Allaire.
1ère évacuation. (*)
(*) : Blessé à Souchez le 27 mai 1915.
Constatations médicales :
Plaie au cou (éclat d’obus) -
Shrapnell à la région sus-claviculaire gauche, entré à la face postérieure,
logé derrière le paquet vasulo-nerveux. Incision claviculaire et ablation du
projectile le 9 juin sous chloroforme.
Le 27 mai, départ pour l’hôpital de Brest après pansement fait et arrivé à Brest le 30 mai et sorti le 6 août avec 9 jours de permission.
Rentré au dépôt du 14 RI, départ en renfort le 15 août et rejoint le 14 RI le 18 août à Florent-Argonne où le régiment occupait le secteur de La Harazée : Soit Fontaine-aux-Charmes, St Hubert, Marie-Thérèse et le Four-de-Paris.
Le 8 septembre, une forte attaque bôche se déclenche et le régiment a été fort éprouvé, en quelques heures, il a perdu 1300 hommes dont 21 officiers. (*)
Et l’on finit l’année 1915 dans ce même secteur.
(*) : Le régiment a perdu 36 tués, 120
blessés et environ 1100 disparus durant le combat de Sainte-Thérèse, le 8
septembre 1915.
Vers le mois d’avril et après quelques jours de repos, le régiment embarque en auto à Érize-la-Grande pour la direction de Verdun, débarque à Landrecourt et montons directement à Fleury et le bois Vaux Chapitre le 26 juin.
Le 27, attaque vers le village de Fleury pour couper l’attaque boche sur le fort de Douaumont.
Relevés le 3 pour 6 jours de repos à Verdun, quartier d’Artouard.
Le 9, recreusé les tranchées.
Le 11, forte attaque boche pour la prise du fort de Souville mais qui a été enrayée ; ce jour, ayant été blessé (*) au bois de Caurières mais pas évacué, j’ai attendu la relève qui a eu lieu le 13 et la 3ème compagnie revient avec 23 hommes.
Évacué le 26 juillet à l’hôpital de St Dizier après un séjour de 20 jours et 7 jours de perme, je rejoins le dépôt divisionnaire le 7 septembre au secteur de Pont-À-Mousson à Manoncourt dans la Meurthe et Moselle.
Pendant mon séjour CID (**) qui a duré 2 mois, nous aménageons les secteurs de Flirey et Limey et dans la 1ère quinzaine de novembre, je pars en renfort de la 3ème Cie dans le secteur de la région Wargévaux, Bouconville, Xivray-et-Marvoisin (Départ perme).
(*) : Blessé à Verdun le 11 juillet 1916.
Constatations médicales : Plaie superficielle
à la cornée œil gauche (éclat d’obus). Multiples éclats superficiels de la face
par éclat d’obus. Œil gauche.
Le 11 juillet 1916, Jules est cité à l'ordre du régiment. Il reçoit
la croix de guerre.
(**) : Centre d’instruction
divisionnaire
Le 1er janvier 1917, départ en perme de 9 jours, rejoint le régiment à Marvoisin le 16 janvier relevés le 20 janvier, passés à Toul le 22.
Arrivé au camp du Bois de l’Évêque pour séjour de 19 jours.
Partis pour Ludres le 13 février pour un séjour de 31 jours.
Reparti pour Toul le 16 mars pour 20 jours.
Nous avons embarqué à Toul le 4 avril pour Épernay, cantonnés à Merty le 6 avril et arrivé le lendemain à Mailly en Champagne près de Reims jusqu’au 19 avril ; où nous avons été bombardés plusieurs fois.
Nous avons embarqué le 20 avril à Trépail pour Mourmelon et le 21 avril nous avons pris les lignes.
Le 22 avril blessé au Mont Cornillet (*) vers 12h, évacué à l’ambulance sur l’arrière de St Hilaire-au-Temple, resté 3 jours à l’ambulance.
(*) : Constatations médicales :
Plaie superficielle à la face et à
l’œil gauche et ecchymose conjonctivale à l’œil gauche. Taie de la cornée fine,
verticale, traversant la pupille de bas en haut, convalescence le 22 mai à
l’hôpital de Faucher.
Parti le 26 par le train sanitaire pour Bordeaux
Arrivé le 28 à l’hôpital St Conies puis le 2 mai changé d’hôpital pour l’Are N93, sorti de l’hôpital le 23 mai avec 15 jours de convalo.
Rentré au dépôt du 14è le 9 juin.
Parti pour Mirepoix le 23 juin, du 17 au 29 juillet ferme agricole.
Départ pour le 77eme RI
Le 21 août Sexay-aux-Forges et au bois de l’Évêque le 23 août jusqu’au 8 septembre.
Arrivés à Toul le 8 septembre jusqu’au 15 septembre.
Arrivés à Mauvages le 15 septembre jusqu’au 14 octobre, départ de Mauvages le 14 pour Houdemont le 15, arrivés le 16 à St Nicolas-du-Port, le 17 à Flainval
Repartis en ferme le 25 octobre pour 15 jours jusqu’au 9 novembre, rentré au D.D. le 12 novembre.
Instruction des Américains dans la Meuse puis parti en renfort le 5 décembre d’Anthelupt pour rejoindre la 5è Cie du 77è au secteur d’Atienville (Forêt de Parroy)
Relevés des tranchées le 30 décembre et départ de Serres le 31-12
Le 1er janvier, cantonnés à Mont-sur-Meuse, à Lorey du 2 au 11 janvier, Vaudemont le 13, Cormenviller le 14, Darney-aux-Chênes le 15, Jainvillotte le 16, St Ouen-les-Parey le 21.
Départ en permission le 13 février jusqu’au 27 et rejoint à St Ouen-les-Parey pour repartir le 13 mars pour Neufchâteau jusqu’au 26 mars.
Le 27 à Bulgneville, le 28 à Rozerotte et le 29 à Tinveaux-et-Mesnil.
Embarqué en chemin de fer le 1er avril à Charmes en direction de l’Oise, débarqué à St Just-en-Chaussée.
Le 3 avril cantonné à Catillon, le 6 à Aunsauvillers, le 7 à Gannes, le 8 à Paillard, le 12 à Grattepanche (Somme), le 17 au bois de Cottenchy et le 18 attaque du bois de Sénécat.
Attaque du Bois de Sénécat, journée très mouvementée où la Cie a eu pas mal de pertes.
Le 18 avril 1918, Jules est cité une seconde fois à l'ordre du régiment.
Le 19 et le 20, journées très agitées par le bombardement ennemi et dans la nuit du 20 au 21, nous avons été relevés pour reprendre les mêmes emplacements que le 17.
Repris les tranchées le 24 avril sur la droite de Rouvrel et relevés le 5 mai pour se rendre au bois de Guyencourt jusqu’au 11, repris même emplacements que le 24 à Rouvrel puis cantonnés aux carrières d’Ailly-sur-Nove.
Embarqué en auto à Offoy
le 26 et débarqué le 28 à Héauvilliers,
le 29 mai à Ansauvilliers, le 2 juin à Neuvy, le 4 à Belloy
Aux attentes de l’attaque boche qui eut lieu le 7 à Neuvy jusqu’au 10 où nous avons attaqué avec les tanks avec les 2ème tirailleurs algériens et des troupes mixtes où nous sommes arrêtés à la ferme Laporte près de Gournay-sur-Aronde où nous restons du 10 au 19 pour être relevés le 20 jusqu’au 25 au bois en réserve et relevés le 26 pour nous rendre à Cernoy jusqu’au 14 juillet.
Les 9 et 10 juin 1918, Jules est cité une troisième fois, mais cette fois à
l'ordre de la brigade.
Pendant cette période de repos, nous avons été alertés plusieurs fois et fait les premiers exercices avec des tanks.
Le 14 juillet, sans avoir fini de déguster le champagne, nous avons été alertés à 11 heures pour prendre les autos à 4h de l’après-midi à Trois-Estots.
Après avoir roulé 24 heures, nous descendîmes dans la Marne à Margny et l’on s’installa en cantonnement d’alerte à Verdon où le boche avait dépassé déjà de 7 km la Marne.
Le 16 juillet 1918, Jules est cité une quatrième fois, à l'ordre de la
brigade.
Le 17 juillet, nous avons attaqué, le 1er jour presque sans succès, qu’avec des pertes,
Le 18 nous l’avons repoussé jusque dans le bois de Breuil à Dormans.
Mais les journées du 18-19-20 juillet nous ont coûté pas mal de pertes où la lutte a été dure dans le bois de Breuil jusqu’à la ferme Clos-Milon où nous avons eu l’aide des tanks.
Le 21, nous approchons de la Marne et le 22, relevés par le 1er bataillon, qui surveille les bords de la rivière et le 24 nous passons la Marne sur un pont de barques près du pont détruit à Sauvigny pour nous porter dans le bois de Ris.
Le 25 juillet, attaque du bois de Ris et au village de Chassins par le chemin de Treloup-Vincelles, dure journée, arrêts aux carrières de Vincelles.
Le 26 nouvelle attaque pour dépasser le Bois de Ris.
Le 27 juillet, par l’aide de deux escadrons de cavalerie, nous poussons la marche en avant vers la Chapelle Herboy.
Le 28 et 29, nous poussons toujours en avant vers le Chemin des Dames.
Le 29, dans la soirée, nous sommes relevés pour nous rendre dans le bois de Sèvres où une rafale d’obus est venue troubler notre repos, il y a eu quelques morts parmi les officiers du 3ème bataillon.
Le 1er août, nous allons relever le 66è, secteur du Château de Neuville et le lendemain par l’aide de la cavalerie le régiment progresse de 7 km où nous sommes arrêtés sur les hauteurs du Bois Dormont, dans cette offensive nous avons obligé les boches de reculer d’une vingtaine de kilomètres direction du Chemin des Dames.
Nous avons embarqué le 6 août en auto à Château-Thierry pour nous rendre dans la Meuse du coté de Bar-le-Duc, à Rembercourt.
Le 8 et le 10, je suis parti en perme et rejoint le régiment le 27 à Verdun.
Jusqu’au 8 octobre, nous avons tenu le secteur vers les ravins de Vacherauville et le 8, attaque du Bois d’Haumont avec un bataillon de Sénégalais où nous avons passé de dures journées de combat jusqu’au 15 octobre où nous avons été relevés par les Américains.
Nous avons été cantonnés à Heippes le 18 où nous avons passé 4 jours de tranquillité après ces quelques jours de « brouhaha », la division s’est rendue par étapes aux environs de Saffais.
Le 22 octobre à Avocourt, le 23 à Commercy, le 25 à Lay St Rémy, le 26 Bois l’Évêque, le 27 Neuves-Maison et le 28 à Aussonville.
Aussonville, où nous avons fait une période d’instruction jusqu’au 10 novembre veille de l’Armistice…
Où nous avons été cantonnés à Manoncourt-en-Vermois le 15, nous sommes partis pour Dommartin le 16.
À Puttigny le 17. Passage de la frontière, le 18 à Morhange, Rémering.
le 21 (Bonne réception), le 22 à Welferding, le 30/11 à Grausbliterdof (Grosbliedestroff).
Le 1er décembre à Sarrebruck
Le 14 janvier à NeunKirchen, le 25 février à Lauder, le 26 à Roth, le 12 mars à Laubach, le 6 mai à Braubach sur le Rhin
Camp Mielhen puis Ober-Mëilingen
jusqu’au 10 août 1919.
Parti en congé illimité
--- GUERRE Fini ---
Constatations médicales :
Plaie au cou (éclat d’obus) - Shrapnell à la région sus-claviculaire gauche, entré à la face postérieure, logé derrière le paquet vasulo nerveux – Incision claviculaire et ablation du projectile le 9 juin sous chloroforme
Constatations médicales :
Plaie superficielle à la cornée œil gauche (éclat d’obus)
Multiples éclats superficiels de la face par éclat d’obus. Œil gauche
Constatations médicales :
Plaie superficielle à la face et à l’œil gauche et ecchymose conjonctivale à l’œil gauche. Taie de la cornée fine, verticale, traversant la pupille de bas en haut, convalescence le 22 mai à l’hôpital de Faucher
OD 10/10, OG 4/10
Citation à l’ordre du régiment le 18 avril 1916.
Citation à l’ordre de la 2ème armée pour sa 3ème campagne 27 juin au 11 juillet 1916.
Citation à l’ordre du régiment le 18 juillet 1916.
Croix de guerre le 19 juillet 1916 à Verdun.
18 avril 1918, citation à l’ordre du régiment.
09 juin 1918, citation à l’ordre de la brigade.
16 juillet 1918, citation à l’ordre de la brigade, présent du 11 au 19 juillet 1918.
Médaille militaire, décoré le 30 mars 1923 à Fontenilles.
Légion d’honneur, décoré le 03 mars 1963 à Carmaux.
Caporal, promu le 6 août 1916.
Sergent, promu le 16 août 1918.
À l’ordre de la 2ème armée pour sa 3ème campagne 27 juin au 11 juillet 1916 :
« Le 27 juin 1916 sous le commandement du Capitaine Mauvin, lancée en fin de journée à
l’attaque d’une ligne allemande qui menaçait la droite de la brigade voisine, a
réussi à désorganiser la troupe ennemie qu’elle avait devant elle et n’a été
arrêté dans son action que par un violent tir de barrage de l’artillerie
allemande qui a écrasé Français et Allemands.
Le 11 juillet 1916, sous les ordres du même capitaine, a arrêté le gros de l’attaque ennemie, lui infligeant des pertes très sévères, et a fait preuve du plus grand moral lorsque, privée de son chef blessé, elle a continué à tenir tête, à vingt mètres de l’ennemi, en pleine action, sans officier, jusqu’au moment où un capitaine adjudant-major est venu en prendre le commandement »
« Très bon soldat, s’est particulièrement distingué le 11 juillet 1916
par son courage et son sang-froid »
« À l’attaque du 18 avril 1918, a montré le plus bel exemple de
bravoure en entraînant ses hommes sous un feu très violent de mitrailleuses –
Caporal énergique et très courageux »
« Lors de la contre-attaque du 16 juillet 1918, placé en seconde ligne,
a réussi, un vide s’étant produit entre les deux bataillons de première ligne,
à combler, malgré les feux croisés très nourris des mitrailleuses ennemies.
A ensuite, du 17 au 19 juillet, réussi grâce à son mordant et à sa
ténacité, à progresser de plusieurs centaines de mètres dans une région boisée
particulièrement difficile, refoulant l’ennemi pied à pied et brisant ses
tentatives de réaction »
« Au cours des durs combats du 9 et 10 juin 1918, s’est
particulièrement distingué par son esprit de dévouement et par sa constante
vaillance.
Chargé, le 14 juin, d’une patrouille difficile à effectuer dans un bois
où l’ennemi était embusqué, s’est acquitté de sa mission avec autant d’habileté
que d’esprit de décision, rapportant des renseignements précis sur
l’emplacement et la situation de l’ennemi. Gradé d’un dévouement et d’un
sang-froid remarquables »
« Le 16 juillet 1918, commandant d’une patrouille chargée de
reconnaître une position balayée par les feux de mitrailleuses ennemies, a fait
l’admiration de tous par son sang-froid et son audace.
Gradé modèle de courage et d’esprit d’abnégation »
Je
désire contacter le propriétaire du carnet
Voir des photos de soldats du 14e régiment
d’infanterie
Voir des photos de soldats du 77e régiment
d’infanterie
Suivre sur Twitter la publication en instantané de photos de
soldats 14/18
Vers d’autres témoignages de guerre 14/18