Historiques des régiments d’artillerie de campagne

et

Régiments d’artillerie de campagne portée ou à tracteurs durant 14/18

 

N° 201 à 279

 

Mise à jour : avril 2022

 

Un régiment d'artillerie en 1914, c’est quoi ?

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Les régiments d’artillerie de campagne 1914-1918 numérotés à partir de 201 sont des unités créées durant la guerre.

Ils sont issus généralement issus de l’amalgame de groupes d’artillerie d’active, de réserve et de territoriaux, provenant de diverses villes de garnisons ou de dépôts de régiment existants en 1914. Ces groupes formaient, généralement par trio, l’artillerie de divisions d’infanterie de réserve.

 

Les historiques officiels relatent rarement le parcours de ces groupes avant qu’ils ne deviennent régiments à part entière, c’est pour cette raison que j’ai repris tous les historiques un à un, avec les JMO de ces groupes (JMO rattachés souvent aux artilleries divisionnaires, artilleries de corps d’armée et de cavalerie) pour essayer et réussir (je pense) à m’approcher le plus près de la vérité.

L’étude de ces unités est complexe, donc sujette à erreurs. Vous pouvez m’en informer par ce mail : ici

 

 

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Soldats du 244e régiment d’artillerie, 1917. Merci à Janine

 

 

Choisissez le N° du régiment recherché :

210-219   220-229   230-239   240-249   250-259   260-269    + 270

 

Historique du 201e régiment d’artillerie de campagne (201e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917. Il aura une existence éphémère d’une année environ sous la dénomination « 201e RAC ». Son dépôt est Charenton (JMO3gr43eRAC). Il est composé à partir des trois groupes d’artillerie de 75mm constituant l'artillerie de la 17e division coloniale (AD17C) depuis début 1916. Mais certains de ces groupes existaient déjà avant cette date.

-Un groupe d’artillerie du 1e RAC, créé début 1915. Le groupe fait partie de l’artillerie divisionnaire de la 1e division du corps expéditionnaire d’Orient, nouvellement créée. Pour voir son parcours à partir de 1915, voir ici.

-Un groupe d’artillerie du 8e RAC, créé début 1915. Le groupe fait partie de l’artillerie divisionnaire de la 1e division du corps expéditionnaire d’Orient, nouvellement créée. Pour voir son parcours à partir de 1915, voir ici.

-Un groupe d’artillerie du 47e RAC. Créé début 1915. Pour voir son parcours à partir de 1915, voir ici.

Pas de citation du régiment.

1917 : Armée d'Orient : Monastir, Florina. Secteur de la région Rapéch-Bernik. Boucle de la Tcherna (attaque des lignes bulgares) de mai à déc.

1918 : Boucle de la Tcherna (attaque des lignes bulgares) janv.-avril.

Le 1e avril 1918, le 201e RAC devient le 43e RA colonial :

Le 1e groupe du 201e RAC (batt. 21 à 23) devient le 1e groupe du 43e RAC (batt. 41 à 43). Le 2e groupe du 201e RAC (batt. 24 à 26) devient le 2e groupe du 43e RAC (batt. 44 à 46). Le 3e groupe du 201e RAC (batt. 27 à 29) devient le 3e groupe du 43e RAC (batt. 47 à 49).

Polok. Vladova (sept.). Bataille du Dobropolie (sept.). Plateau de Kravitsa, Kaméne, Ribartsi. Monastère de Tchitchévo, Oulantsa, Ichtib, Néokazi. Égri-Palaka. Serbie (oct.) : Pirote, Kniajévats, Zayétchar. Le Danube.

Historique du 202e régiment d’artillerie de campagne (202e RAC)

Difficile de suivre le parcours des unités de ce régiment autrement qu’à travers les JMO. L’historique « officiel » est un bizarre condensé où l’on n’y comprend pas grand-chose et tout semble mélangé !

Il m’a fallu lire et comprendre tous les JMO qui y sont rattachés ! Mais je pense pouvoir vous offrir une approche assez réaliste. (AD = Artillerie divisionnaire).

 

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917 à partir des trois groupes de 75 de l’artillerie de la 64e division d’infanterie (AD64) à cette date.

Un groupe de 3 batteries du 2e RAC (qui deviennent les 21e, 22e et 23e batteries du 202e RAC) est le 1e groupe de l’AD64 depuis août 1914. Voir son parcours de 1914 à 1916.

Un groupe de 3 batteries du 14e RAC (qui deviennent les 24e, 25e et 26e batteries du 202e RAC) qui est le 2e groupe de l’AD64 depuis septembre 1914, à l’AD68 avant cette date. Voir son parcours de 1914 à 1916.

Un groupe de 3 batteries du 2e RAC (batteries 61 à 63 qui deviennent les 27e, 28e et 29e batteries du 202e RAC) qui est le 3e groupe de l’AD64 depuis octobre 1916, venu de l’AC31 (ancien 7e groupe de 90 du 2e RAC, créé en avril 1915). Voir son parcours de 1914 à 1916.

2 citations à l’ordre de la division.

1917 :

1e groupe : Argonne (janv.-juil.) : ferme Bertrame, Florimont

2e groupe : Argonne (janv.-juil.) : forêt de l’Argonne, Abancourt, Sept-Fontaines, Vauquois.

Le 1e avril, le 202e RAC est officiellement constitué. Verdun (juin-août) : bois d’Avocourt, Bezonvaux, bois de Malencourt, Mort-Homme, côte 304. Camp de Mailly (Marne) en octobre.

En août 1917, la 104e batterie du 2e régiment d’artillerie de campagne intègre le 202e RAC.

Italie (nov.-déc.) : Monte Crocette, Palazzo, Zilen (nov.). Scalci, Borgo, San Piettro (déc.). Grappa, Bassano.

1918 : Italie (janv.-mars) : Monte Tomba, Vardanega, Masière, Posa, Viaj. Castelgomberto (fév.), Thienne.

Oise (avril-mai) : Plateau de Gentelles, Hangard-en-Santerre, Guyencourt, Ailly, bois Sénécat (mai). Lorraine (mai-août) : Pont-à-Mousson, bois le Prêtre.

Épagny, Vézaponin (fin août), ferme de Montécouvé, ravins de Bagneux et Mareuil. Mont des Tombes, bois de Quincy (sept.). Vauxaillon, Margival, ravin des Gobineaux.

Aisonville (oct.), Tapigny, Neuville-les-Dorengt.

Historique du 203e régiment d’artillerie de campagne (203e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917, à partir des deux groupes de 75 constituant l'artillerie du 35e corps d’armée (AC35) depuis 1914. Dépôt Carcassonne.

Les 2 groupes qui le composaient s'étaient formés et réunis depuis mai 1915 :

-Le 1e groupe formé par un groupe du 37e RAC (47e à 49e batteries) qui est le 2e groupe de l’AC35 depuis décembre 1914.

-Le 2e groupe (batteries 24 à 26) formé à Castres provient du 9e RAC qui est le 1e groupe (batteries 48 à 50) de l’AC35 depuis le 20 mai 1915, avant artillerie de la 85e DIT depuis déc. 1914. Voir son parcours de 1914 à 1916.

-Un troisième groupe a été formé en janvier 1918.

Pas de citation du régiment.

1917 : Boulogne-la-Grasse (août.). Aisne (fin août-oct.) : Braye-en-Laonnois, Cerny-en-Laonnois. Bois du Paradis (nov.). Pontavert, Craonne (déc.).

1918 : En février, Le régiment passe à trois groupes en prenant une batterie dans chacun des deux premiers groupes. Une nouvelle batterie est recréée dans chaque groupe avec des jeunes de la classe 1918. Les 3 groupes sont donc à 3 batteries chacun.

Secteur de Reims (mars), Champigny, Saint-Thierry, château de Maretz. Pontavert, bois de Gernicourt (avril-mai).

Le 27 mai pendant l’attaque allemande, 2 batteries sont entièrement faites prisonnières.

Gueux, Villedomange (juin). Sacy, Le Baizil. Verdun (août) : Bois Bourru, Bras-sur-Meuse.

Le 203e RAC est à la disposition de l’arme américaine et prend part à toutes leurs attaques de sept. à nov. : Monfaucon, Cierges, Cunel, Romagne, Remonville, Barricourt, Beaufort, Stenay.

Historique du 204e régiment d’artillerie de campagne (204e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917, à partir des trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 57e division d’infanterie depuis 1914.

Les groupes qui le composaient s'étaient formés et réunis dès le début de la guerre.

- Le 1er groupe constitué par les 21e, 22e, 23e batteries, autrefois 41e, 42e, 43e batteries du groupe de renforcement du 5e RAC.
- Le 2e groupe constitué par les 24e, 25e, 26e batteries, autrefois 24e, 25e, 26e batteries du groupe de renforcement du 47e RAC.
- Le 3e groupe constitué par les 27e, 28e, 29e batteries, autrefois 27e, 28e, 29e batteries du groupe de renforcement du 5e RAC.

Ils garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 204e RAC.

Aucune citation du régiment

1914 : Alsace (août-déc.) : Montreux-Vieux (août), Dannemarie, Pfetterhouse, Largitzen (sept.). Soppe. Vosges. Frontière Suisse (Ferrette et Bisel)

1915 : Vosges (janv.–sept.) : Metzeral, Hartmannswillerkopf.

Les 3 groupes quittent la France pour la Grèce (Salonique) avec l’armée d’Orient.

Serbie : Krivolac, confluent de la Crua et du Vardar, combats d'Arkangel (mi-novembre). Région de Saint-Georges et Tremnick, défilé de Demir-Kapu. Retraite sur Salonique.

1916 : Salonique, cote 848, le Beles, prise du fort de Dova-Tepe, Sud de Poroj (août). Karadzalar, cote 633, col du Kirli-Derbend (sept.).

Florina (déc.). Negocani.

1917 : Armée d’Orient en Grèce, Piton 1248 (mars).

Le 1e avril, le 204e RAC est officiellement constitué.

Boucle de la Cerna (mai), lignes de Koritza, région de Caustli, Sovjani et Pirck (oct.). Pogradec.

Le 3e groupe se trouve en Albanie.

1918 : Monastir, cote 2150, le Kamia (juin), Pogradec, Kidevo, Karaman Ocrida (sept.), Prilep (oct.).

Historique du 205e régiment d’artillerie de campagne (205e RAC)

Ce régiment d'artillerie a été constitué en avril 1917 par les 3e et 4e groupes du 5e RAC (de Besançon) et par un groupe du 30e RAC (d’Orléans).

Jusqu’en février 1915, les 3e et 4e groupes restent avec les 2 autres groupes du 5e RAC. En juin 1915, ils en sont séparés et constituent l'artillerie de la 121e division d’infanterie (nouvellement formée).

En novembre de la même année un groupe nouvellement formé du 30e RAC (44e, 45e et 46e batteries) vient se joindre à eux.

Mais c’est seulement en avril 1917, que les 3 groupes constituent le 205e RAC :

- Le 1er groupe (21e, 22e, 23e batteries) constitué par le 3e groupe (10e, 11e, 12e batteries) du 5e RAC. Pour suivre le parcours en 1914, se reporter au 5e RAC.

- Le 2e groupe (24e, 25e, 26e batteries) constitué) par un groupe (44e, 45e, 46e batteries) du 30e RAC. Pour comprendre sa formation voir le 30e RAC.

- Le 3e groupe (27e, 28e, 29e batteries) constitué par le 2e groupe (7e, 8e, 9e batteries) du 5e RAC. Pour suivre le parcours en 1914, se reporter au 5e RAC.

Ils garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 205e RAC.

2 citations à l’ordre de l’armée, 1 citation à l’ordre de la 121e division, fourragère couleur croix de guerre.

1915 : Vic-sur-Aisne (juin-déc.).

1916 : période d’instruction au camp de Crèvecœur. Le groupe du 30e RAC, qui était équipé de canons de 90, sera armé de canons de 75, comme les 2 autres groupes.

Vic-sur-Aisne, Nouvron (mars). Somme (juin-sept.) : Flaucourt, Lihons puis Lassigny (oct.-janv. 17).

1917 : Le 1e avril, le 207e RAC est officiellement constitué.

Aisne : Essigny-le-Grand, Urvillers (avril-juil.), Cerny, Ailles (jusque fin 1917). Nombreuses pertes en fin d’année.

1918 : Aisne : bords de l’Ailette (janv.-avril). Belgique (mai-juin) : Monts des Flandres, mont Kemmel, la Clytte.

Oise : Gournay, Monchy, Humières (août), La Berlière, Ricquebourg. Vailly (sept.), Pierrepont, Vesles, Caumont (oct.)

Historique du 206e régiment d’artillerie de campagne (206e RAC puis 206e RACP)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917 à partir des deux groupes de 75 de l’artillerie du 14e corps d’armée.

- Le 1er groupe (21e, 22e et 23e batteries) constitué par un groupe du 6e RAC (13e, 14e et 15e batteries). Ce groupe du 6e RAC a été constitué en le 1e juin 1915 par la 2e batterie du 1e régiment d’artillerie de montagne (RAM) et les 2e et 4e batteries du 2e RAM, arrivées au 14e CA en sept. 1914, originaires de Nice (AD75).

Voir le parcours des batteries du 6e RAC avant avril 1917 : la 13e batterie, de la 14e batterie, de la 15e batterie.

- Le 2e groupe (24e, 25e et 26e batteries) constitué par le groupe du 20e RAC (34e, 35e et 36e batteries). Voir le parcours de ce groupe avant 1917.
L’ancienne 34e b. devient 24e batt. du 206e RAC. L’ancienne 35e b. devient 25e batt. du 206e RAC. L’ancienne 36e b. devient 26e batt. du 206e RAC.

Ils garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 206e RAC.

Aucune citation du régiment

Ces 6 batteries seront affectées à tour de rôle dans différentes divisions d’infanterie du 14e corps d’armée. L’étude de leur parcours doit donc être faite individuellement. Pour corser l’étude, en janvier 1918, les 2 groupes (hippomobiles) se transforment en 3 groupes tractés. 3 nouvelles batteries (27e, 28e et 29e b.) seront créées en prenant des artilleurs des 6 autres batteries et des très jeunes recrues de la classe 1918.

Voir le parcours de la 21e batteriede la 22e batterie - la 23e batterie - la 24e batterie - la 25e batterie - la 26e batterie - la 27e batterie - la 28e batterie - la 29e batterie.

Historique du 207e régiment d’artillerie de campagne (207e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en mai 1917 à partir de trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 60e division d’infanterie (AD60) depuis août 1914.

Les groupes qui le composaient s'étaient formés et réunis dès le début de la guerre.

- Le 1er groupe (21e, 22e et 23e batteries) constitué par les 21e, 22e et 23e batteries du 7e RAC, formé à Rennes.

- Le 2e groupe (24e, 25e et 26e batteries) constitué par les 24e, 25e et 26e batteries du 10e RAC, formé à Dinan.

- Le 3e groupe (27e, 28e et 29e batteries) constitué par les 27e, 28e et 29e batteries de renforcement du 50e RAC, formé à Rennes (au château de la Razeraie pour la 28e b.).

Ils garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en mai 1917, avant de se nommer 207e RAC.

Citations ?

1914 : Belgique (août-) : Bohan, Alle (20/18), Mogimont. Donchery, combat d'Hannogne (29/08), bois de la Marfée.

Attigny (sept.), Fère-Champenoise (51), Tourteron (30/08). Bataille de la Marne (sept.) : Sommesous, Montépreux. Saint-Hilaire-le-Grand.

Champagne (oct.-déc.) : Souain, ferme des Wacques, Souain, bois Sabot, moulin de Souain.

 

1915 : Champagne (janv.-août) : Souain, bois Sabot, moulin de Souain. Champagne (août-déc.) : ferme de Moscou, ferme des Marquises, Baconnes, Vaudesincourt.

 

1916 : ferme des Marquises, Baconnes, Vaudesincourt. Verdun (juin-juil.) : bois d’Haudromont, côte de Froideterre. Champagne (juil.-mars 1917) : Tahure, La Courtine, cote 193.

 

1917 : Champagne (avril-mai) : Souain, Ste-Marie-à-Py, Aubérive.

Le 20 mai, le 207e RAC est officiellement constitué.

Champagne (août-sept.) : Mont Haut, mont Cornillet. Verdun (oct. - nov.) : bois des Caurières, bois Le Chaume, Les Chambrettes.

 

1918 : Argonne (déc. 1917-mars 1918) : le Four-de-Paris. Triaucourt, Givry-en-Argonne (mai). Ayencourt, Mesnil-Saint-Georges (août). Oise (août-sept.) : Montdidier, Grivillers, Tilloloy, Popincourt, Ly-Fontaine, fort de Vendeuil. Bataille de Saint-Quentin (sept.-oct.) : Thenelles, Mont d’Origny. Vosges (oct.-nov.) : secteur entre La Fave et le Rabodeau, La Chapelotte.

Historique du 208e régiment d’artillerie de campagne (208e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917 à partir de trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 70e division d’infanterie (AD70) depuis août 1914.

Les groupes qui le composaient s'étaient formés et réunis dès le début de la guerre.

- Le 1er groupe constitué par les 21e, 22e et 23e batteries du 8e RAC, de Nancy et mobilisé à Écrouves (54).

- Le 2e groupe constitué par les 27e et 28e batteries du 60e RAC (de Troyes, 10) et la 32e batterie du 5e RAC (de Saint-Claude, 25).

- Le 3e groupe constitué par les 29e et 30e batteries du 60e RAC (de Neufchâteau, 54) et une de la 31e batterie du 59e RAC (Mailly-le-Camp, 51).

Ils garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 208e RAC.

1 citation à l’ordre de l’armée.

1914 : Nancy (août), Buissoncourt, Haraucourt, Courbesseaux, Drouville, Réméréville (début sept.), Saint-Paul, bois de Crévie. Arracourt (12/09).

Artois (oct.-déc.) : Lens, Thélus, Vimy, Mont-Saint-Éloi, Carency, plateau de Lorette, ferme de Berthonval.

1915 : Artois (toute l’année) : Ablain, Souchez, château et bois de Carleul, Cinq Chemins, cote 119, bois de la Folie.

1916 : Verdun (mars-avril) : Cote de Fleury, Froideterre, fort de Souville, bois de la Caillette. Mai-juil. : Domèvre, Regniéville, bois de la Voisogne, bois Bouchot.

Somme (août-nov.) : Barleux, Omiécourt, Cléry, Mont-Saint-Quentin, Flaucourt.

1917 : Oise (janv.-avril) : Moulin-sous-Touvent, forêt de Coucy, ouest de Compiègne.

Le 208e RAC est formé officiellement le 1e avril 1917.

Chemin des Dames (juin-juil.) : ferme de Froidemont, nord de Soupir. Alsace (sept.-déc.) : secteur de Thann au canal de la Marne au Rhin.

1918 : Somme (fév.-avril) : Tricot, Rollot. Vosges (mai-juin) : Sainte-Marie-aux-Mines, La Frapelle. Oise (juil.) : Montgobert, Cutry, Saint-Pierre-l’Aigle. Forêt de Villers-Cotterêts. Forêt de Norroy, Nantheuil, ferme St Claude, Beauraing (30/08), Porque-Ricourt, Baboeuf, Béhéricourt, Vilette, Vouel.

Belgique (oct.) : Staden, Hoezewind, Akkerhock, Vynckt, Zeveren (29/10), Petegem, Syngem.

Historique du 209e régiment d’artillerie de campagne (209e RAC),

Puis devient 42e régiment d’artillerie coloniale

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917 à partir de trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 16e division d’infanterie coloniale (AD16C) depuis mars 1916.

- Le 1er groupe constitué par le 7e groupe du 42e RAC, formé à Castres. Vient de l’artillerie du 1e corps colonial. Parcours avant 1917 ?
- Le 2e groupe constitué par le 2e groupe (4e, 4e et 6e batteries) du 9e RAC, formé à Castres. Vient de l’artillerie de l’AC16. Voir le parcours de ce groupe avant 1917.
- Le 3e groupe constitué par le 4e groupe (10e, 11e et 12e batteries) du 9e RAC, formé à Castres. Vient de l’artillerie de l’AC16. Voir le parcours de ce groupe avant 1917.
Ils garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 209e RAC.

Pas de citation du régiment.

1917 : Avril : Le Gola-Tchouak, boucle de la Cerna, secteur de Monastir. Cote 1050, Piton Jaune, Dabitsa. Secteur de la Cerna (mai-déc.).

1918 : La Cerna. Attaque de Skra-di-Legen (avril).

Le 1e mai 1918, le 209e RAC devient le 42e régiment d’artillerie coloniale. 

Historique du 210e régiment d’artillerie de campagne (210e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917 à partir de trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 169e division d’infanterie (AD169), nouvellement créé en janvier 1917. Son dépôt est le 10e d’artillerie à Dinan.

- Le 1er groupe constitué par le 4e groupe (31e, 32e et 33e batteries) du 17e RAC, créé en nov. 1915, venu de l’AC30 en janvier 1917. Voir le parcours de ce groupe à partir de 1916.
- Le 2e groupe constitué par le 4e groupe (41e, 42e et 43e batteries) du 32e RAC, venu de l’AC37. Voir le parcours de ce groupe à partir de 1914.
- Le 3e groupe constitué par un groupe (31e, 32e et 33e batteries) du 36e RAC, créé à Moulins en février 1916, venu de l’AC30 en janvier 1917. Voir le parcours de ce groupe à partir de 1916.

Ils garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 210e RAC.

2 citations à l’ordre de l’armée, une à l’ordre de la division.

1917 : Formation et instruction secteur Morvillers-Orival (Somme). Champagne (fév.- mars) : Valmy, Villers-sur-Tourbe, Massiges, Maisons-de-Champagne. Puis en mai : Moronvillers, Mont Têtu, Mont Haut, ferme Moscou, bois Noir, bois Horizontal, piste du Fer à Cheval.

Argonne (juin-fév. 1918) : St Thomas, le Four-de-Paris, l’Arbre Saint Roch, Fontaine-Ferdinand.

1918 : Marne (mars) : Cuperly, Dampierre-au-Temple, Lépine, Courtisols.

Oise (avril-juin) : Montdidier, Godenvillers, massif de Coivrel, au long de la ligne de chemin de fer Tricot-Montdidier, Dompierre.

Bois d’Ys, Le Frétoy, Domfront, Piennes, Remaugis (août), Assainvillers, Faverolles (août), le Cessier, les Loges (10-16 août).

Offensive Nesle-Ham : Saint-Simon, Avesnes (sept.), Essigny-le-Grand (19 sept.), Urvillers (sept.-oct.).

Historique du 211e régiment d’artillerie de campagne (211e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917 à partir de trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 130e division d’infanterie (AD130) depuis juillet 1915.

- Le 1er groupe constitué par le 3e groupe (7e, 8e et 9e batteries) du 11e RAC, formé à Rouen. Voir le parcours de ce groupe avant 1917.
- Le 2e groupe constitué par le 4e groupe (10e, 11e et 12e batteries) du 11e RAC, formé à Rouen. Voir le parcours de ce groupe avant 1917.
- Le 3e groupe constitué par un groupe du 28e RAC, arrivé à l’AD130 en février 1916. (Vient de l’AC3, et de la 84e DIT en juin 1915). Voir le parcours de ce groupe avant 1917.

Ils garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 211e RAC.

Pas de citation du régiment.

1917 : Flirey, étang de Wargévaux. Instruction au camp de bois l’Évêque (juin-juil.). Aisne : Courtecon, ferme Marval (août). Aisne (sept.) : ferme de la Creute, plateau des Casemates. Noyon, Salency (oct.-nov.).

 

Le 221e RAC est dissous à la date du 11 novembre 1917.

Les officiers, hommes et chevaux des 3 groupes seront dirigés sur le centre d’organisation d’artillerie lourde de Sézanne (51) pour y reconstituer des groupes de 155 lourds Schneider (JMO AD130).

Le lieutenant-colonel, commandant du 211e RAC, et tout l’état-major passent au 213e régiment d’artillerie de campagne à tracteurs, dont les 3 groupes étaient indépendants jusqu’alors.

Historique du 211e régiment d’artillerie de campagne portée (211e RACP)

Le 211e régiment d’artillerie de campagne portée (211e RACP) a été créé le 1e juillet 1918. Les éléments hétérogènes qui la composent proviennent d’origines différentes : Camps d’instruction de Nemours, de Lyon, de Tremblay, jeunes recrues et réservistes.

Pas de citation du régiment.

1918 : Argonne (août) : échelonné depuis la forêt d’Argonne à la cote 304 : Claon-Croix de Pierre, Lochères, ferme le Jard, Montzéville, Béthelainville. Attaque du saillant de Saint-Mihiel (sept.) : Éparges, Combres. Secteur de Verdun (sept.-oct.) : bois d’Esnes, Avocourt, forêt de Hesse ; Montfaucon. Puis Vacherauville, Samogneux. Crête d’Ormont.

Oct. : bois de Moirev, bois du Chêne, Consenvoye, Samogneux.

Les 21 et 22 octobre, une nappe de gaz intoxique de nombreux canonniers ; ils sont remplacés par leurs homologues américains.

Ferme Sillon, bois de Consenvoye, ferme Solférino, Damvillers (nov.).

Historique du 212e régiment d’artillerie de campagne (212e RAC)

puis 212e régiment d’artillerie portée (212e RACP)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917 à partir des 2 groupes de 75 constituant l'artillerie du 21e corps d’armée (AC21) depuis décembre 1916.

- Le 1er groupe (21e, 22e et 23e batteries) constitué par le 10e groupe du 2e régiment d’artillerie coloniale, constitué à Cherbourg.

- Le 2e groupe (24e, 25e et 26e batteries) constitué par le 5e groupe du 16e RAC (41e ,42e et 43e batteries), créé le 10 novembre 1914 par deux batteries de canons de 95 provenant des 36e et 53e RAC. Parcours du 16e RAC avant 1917, voir le 16e RAC.

Ils garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 212e RAC.

Aucune citation du régiment

1917 : Alsace (janv.). Entre janv. et fév. Les groupes échangent ses canons de 95 par du 75mm. Les 2 groupes vont constituer l’artillerie du 21e corps d’armée (AC21) et former le 212e RAC le 1e avril.

Nord de Soissons (mai-sept.) : ferme de Mennejean, Margival, moulin de Laffaux. Bataille de la Malmaison (oct.-nov.) :

Saint-Dié (déc.-janv.) : le Violu, Moyenmoutier.

1918 : En fév.-mars, le régiment se transforme en régiment porté (les chevaux sont remplacés par des camions et tracteurs), il passe à 3 groupes (les 27e, 28e et 29e batteries sont créées) et devient le 212e RACP.

Aisne (avril) : Chassemy, Vassogne, Oulches, Moulins, Le Tilleul, Bourg-et-Comin. Secteur de Reims (juin) : Bézanne, Mesnieux, Sacy, Ville-Dommange. Gueux, Bouleuse (juil.). Onrézy, cote 240. Château d’Aubilly, bois de la Valette, Prouilly (août).

Le régiment est rattaché en sept. à l’armée américaine pour l’attaque du saillant de Saint Mihiel, secteur du Mort-Homme.

Oise (oct.-nov.) : Achery, Liez, Brissey, Chaigny, Renansart, ferme Méchambre, Iron.

Historique du 213e régiment d’artillerie de campagne à Tracteurs (213e RACT)

puis 213e régiment d’artillerie de campagne portée (213e RACP)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917. Son dépôt est Vincennes. Il comprenait à cette date 3 groupes :

- Le 1er groupe à tracteurs (21e, 22e et 23e batteries) constitué par le 5e groupe à tracteurs du 13e RAC (31e, 32e et 33e batteries). Ce groupe fût créé en mai 1915 à Vincennes.

Voir son parcours à partir de sa création  >>> ici  <<<

- Le 2 groupe à tracteurs (24e, 25e et 26e batteries) constitué par le 6e groupe à tracteurs du 13e RAC (34e, 35e et 36e batteries). Ce groupe fût créé en avril 1916 à Vincennes.

Voir son parcours à partir de sa création  >>> ici  <<<

 

Ces 2 groupes "portés" du 13e RAC (canons de 75 mm sur tracteurs), les seuls de leur espèce de 1915 à mars 1917, sont inclus le 1er avril 1917 dans un nouveau régiment entièrement porté, le 213e RAC à tracteurs (RACT), bientôt appelé 213e RACP dont il forment avec les groupes 1 et 2.

 

- Le 213e RACP reçoit le 20 avril 1917 un nouveau groupe d'artillerie portée nouvellement formé à Vincennes début 1917, cantonné à Villemonble (93) qui devient le 3e groupe (27e, 28e et 29e batteries) du 213e RACP.

Ces 3 groupes 1/213, 2/213 et 3/213 sont indépendants jusqu’en novembre 1917.

 

Une citation de la 26e division.

Période avril-novembre 1917 :

Pour le 1e groupe :

Champagne (avril-juin) : Le Godat, Aguilcourt, bois Bourru. Aisne (juin-nov.) : Trosly-Loire, Blérancourt, La Tinette, Fresnes, Folambray, Coucy-la-Ville.

Pour le 2e groupe :

Champagne (avril-juin) : Sapigneul, Côte 108. Aisne (juin-nov.) : Blérancourt, Amigny-Rouy, Servais. Urvillers, Manicamp.

Pour le 3e groupe :

Formé à Vincennes début 1917

Villemomble (93) puis instruction secteur de Nancy (fin avril à mi-mai). Laneuveville. Crépy-en-Valois (23/05). Secteur de Coucy-le-Château (juin-nov.).

 

à partir de nov. 1917 pour les 3 groupes :

En novembre 1917, le lieutenant-colonel, commandant du 211e RAC dissous, et tout l’état-major du 211e RAC passent au 213e régiment d’artillerie de campagne à tracteurs, dont les 3 groupes étaient indépendants jusqu’alors. Le 213e RAC est alors rattaché provisionnement au 1e corps de cavalerie.

Coucy-le Château (Aisne) puis secteur est d’Amiens (déc.) : Marcelcave, Cugny. Aisne : Saint-Paul-aux-Bois.

 

1918 : Aisne : Saint-Paul-aux-Bois, Chauny, Berlinval, Saint Aubin.

Camp de Poilly (nord de Ville-en-Tardenois) en mars. Dormans, Château-Thierry.

Le régiment est détaché à la 22e DI.

Oise (fin mars-mai) : Boulogne-la-Grasse, Fescamp, Rollot, Méry, Belloy, Tricot, Bez (fin mai). Lizy-sur-Ourcq.

Fin mai, le régiment est rattaché au 2e corps de cavalerie. Le 10 juin, le régiment est rattaché à la 5e division RGA (réserve générale d’artillerie), PC à Chalmaison, à l’ouest de Nogent-sur-Seine (10).

Bataille de l’Ourcq (juin-juil.) - La Ferté-Milon, Mosloy, Le Hureau. Troesnes, Marizy-Saint-Mard, Noroy, Brény, Armentières-sur-Ourcq, Saponay, bois d’Arcy.

Historique du 214e régiment d’artillerie de campagne (214e RAC, puis RACP)

puis 214e régiment d’artillerie portée (214e RACP)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917 à partir des 2 groupes de 75 constituant l'artillerie du 38e corps d’armée (AC38) depuis juin 1915. Dépôt Tarbes.

- Le 1er groupe (41e, 42e batteries) constitué par un groupe du 3e RAC.

- Le 2e groupe (41e, 42e batteries) constitué par un groupe du 30e RAC.

Ils garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 214e RAC.

Une citation à l’ordre de l’armée, une citation au 1e groupe.

41e et 42e batterie du 3e RAC

Un groupe, formé en mars 1915, de 2 batteries du 3e RAC (41e et 42e) de 6 canons de 95 mm. Le personnel, en grande majorité originaire du sud de la France, était composé de territoriaux et de réservistes provenant des dépôts et des sections de munitions. Fait partie de l’AD153, puis de l’AC38 en juin 1915.

1915 : instruction en mars à Castres et Montpellier. Camp de la Courtine (avril-mai), puis camp de Mailly (mai).

Secteur de Reims (juin) : bois en « V » et bois en Gril, Saint Léonard, Taissy, La Roseraie.

Le 22 juin 1915, le groupe devient élément constitutif de l’artillerie du 38e corps d’armée (AD38), avec le groupe du 30e RAC et un groupe du 34e RAC.

 

41e et 42e batterie du 30e RAC

Un groupe, formé en mars 1915, de 2 batteries du 30e RAC (41e et 42e) de 6 canons de 95 mm. Le personnel était composé de territoriaux et de réservistes provenant principalement du Loiret. Fait partie de l’AD154, puis de l’AC38 en juin 1915.

1915 : formation à Orléans et Joigny. Instruction Récy (avril-mai). Secteur de Mailly (juin).

Le 22 juin 1915, le groupe devient élément constitutif de l’artillerie du 38e corps d’armée (AD38), avec le groupe du 3e RAC et un groupe du 34e RAC.

 

41e, 42e et 43e batterie du 34e RAC

Font partie de l’AD154, puis de l’AC38 en juin 1915. Ce groupe ne constituera pas le 214e RAC, mais il combattra avec les 2 précédents de juin 1915 à avril 1917, date où il partira former l’AD166 (pour ensuite former le 234e RAC).

 

Pour ces 3 groupes :

1915 : Secteur de Reims (juin-déc.) : l’Allée Noire, le bois en V, bois des Zouaves, ferme de la Jouissance.

1916 : Secteur de Reims (janv.-mai) : Prunay, Verzenay. Positions de l’Enclos et de l’Espérance

En avril, les 3 groupes sont transformés en groupes de canons de 75mm. Avec chacun 3 batteries de 4 canons. Les batteries créées portent le N° 43.

Juin-déc. : secteurs de Saint-Thierry puis Chenay.

 

1917 : Secteur de Reims (jan.-avril) : La Noblesse, Toussicourt, la Tour de Villers. Secteur de Ludes (fév.-avril).

Le 214e RAC est formé officiellement le 1e avril 1917. Les 41e, 42e, 43e batteries du 3e RAC deviennent 21e, 22e, 23e batterie du 214e. Les 41e, 42e, 43e batteries du 30e RAC deviennent 24e, 25e, 26e batterie du 214e. Le groupe du 34e RAC part constituer l’AD166.

Secteur de Reims (avril-août). Gernicourt (août-déc.) : saillant Lefébure, saillant de Juvincourt.

1918 : Gernicourt, bois de Gernicourt (janv.), Hermonville (fév.).

En mars, le régiment (hippomobile) est transformé en régiment porté par tracteurs et voitures. Un 3e groupe de 3 batteries (27e, 28e et 29e) est créé.

Belgique (mai) : Mont des Cats, Le Kemmel, Mont Rouge.

Durant son séjour dans le secteur des Monts, le régiment a tiré près de 210.000 obus ! Il passe à la RGA (réserve générale d’artillerie) en juin.

Aisne (juin) : Certigny, May-en-Multien, Vendrest. Marne (juil.) : Château-Thierry, Verdilly.

Wacquemoulin (août), Orvillers, Sorel, Cugny. Aisne (sept.-oct.) : Jouy, Aizy, Vauxelles, Courvaille,Ostel, Soupir.

L’épidémie de grippe espagnole ravage le régiment qui part en repos.

Historique du 215e régiment d’artillerie de campagne (215e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917 à partir des trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 54e division d’infanterie depuis 1914.

Les groupes qui le composaient s'étaient formés et réunis dès le début de la guerre.

- Le 1er groupe constitué par le groupe de renforcement du 15e RAC, formé à Auby (59).
- Le 2e groupe constitué par le groupe de renforcement du 27e RAC, formé à Waziers (59).
- Le 3e groupe constitué par un groupe du 41e RAC, formé à Lambres (59).

Ils garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 215e RAC.

2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte.

1914 : Belgique (mi-août) : secteur de Dinant, Flavion, Gerin, Onhaye. Retraite : Sautour, Mariembourg, Couvin Signy-le-Petit, Any, Curieux (28/08). Bataille de Vervins. Bataille de la Marne (6-9/09) : Esternay, Villeneuve-lès-Charleville, Chapton, Soizy-aux-Bois.

Épernay (12/09). Secteur de Reims (oct.-déc.) : Saint-Léonard, mont de la Cuche, Puisieux, Sillery.

1915 : Secteur de Reims (janv.-mai) : Sillery, ferme d’Alger.

Artois : Hébuterne, Serre (juin-juil.). Offensive de Champagne (sept.-oct.) : bois Sabot, butte de Souain, Ferme de Navarin.

Verdun (oct.-mars 1916) : ravin des Côtelettes, cote 344, sud de Beaumont.

1916 : Alsace (avril-mai) : secteur de Belfort. Somme (juin-oct.) : Framerville, Lihons, le bois Crépy, Herleville. Champagne (nov.-déc.) : Minaucourt, Hurlus.

1917 : Champagne (janv.-avril.) : Minaucourt, Hurlus. Le 215e RAC est formé officiellement le 1e avril 1917.

Chemin des Dames (avril) : Beaurieux, ferme de Cuisy, Jumigny, bois de Beaumarais. Flandres (juil.-déc.) : Reninghe, Pypegaele, Kamerbeck, forêt d’Houthulst. Séjour à Calais (déc.).

1918 : Aisne (janv.-mai) : Roucy (mars), Beaumarais, Oulches. Oise : Dommiers, forêt de Retz, Cutry (juin), Missy-aux-Bois, Montigny-Lengrain, Soucy.

Champagne : Dormans, Troissy, Courthiézy (juil.). Alsace (oct.) : Héricourt.

Secteurde Saint-Quentin (oct.-nov.) : Fonsomme, Étreux, Oisy, Barzy, forêt de Trélon (10/11).

Historique du 216e régiment d’artillerie de campagne (216e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917 à partir des trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 63e division d’infanterie depuis 1914. Dépôt à Issoire.

Les groupes qui le composaient s'étaient formés et réunis dès le début de la guerre.

- Le 1er groupe constitué par le groupe de renforcement du 16e RAC, formé à Issoire (63).
- Le 2e groupe constitué par le groupe de renforcement du 36e RAC, formé à Moulins (63).
- Le 3e groupe constitué par un groupe du 53e RAC (27e, 28e et 29e batt.), formé à Clermont-Ferrand et Ceyrat (63).

Ils garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 216e RAC.

Pas de citations.

1914 : Alsace : Altkirch, Burnhaupt, Mulhouse, Bretten, Belfort (29/08). Oise : Campremy, Breteuil, Bresles (sept.). Le Bourget. Fourfry (06/09), Oissery. Le régiment n’a toujours pas connu le feu et il régiment tire son premier obus le 6/09. Douy-la-Ramée, ferme Mangloire. Puisieux. Villers-Cotterêts (11/09).

Aisne (sept.- déc.) : Fontenoy, Ambleny (13/09). Vingré, ferme de Confrécourt, Berny.

1915 : Aisne (janv.-déc.) : entre Nouvron et Fontenoy. Puis secteur de Soissons : Montagne de Paris, Billy, Mont de Belleu (juin), secteur de Soissons.

1916 : Marne (janv.-déc.) : Berry-au-Bac, Cormicy, Hermonville, Mont de Sapigneul. Bois de Buttes (avril). Givry-en-Argonne (mai), bois des Huit Chevaux, Senoncourt. Verdun (juin) : bois Fumin, fort de Vaux. Alsace (juin) : Belfort, Thann. Vosges (juil.-sept.) : Fraize, Lac Noir. Verdun (oct.-déc.) : fort de Vaux, Souville, fort de Troyon.

1917 : Secteur de Saint-Mihiel (janv.-mars). Le 216e RAC est formé officiellement le 1e avril 1917. Saint Dié (mai). Verdun (juil.-août) : Côte 344. Verdun (oct.-nov.) : ravin des Fontaines, bois Fumin, ravi du Helly.

1918 : Mort-Homme, Chattencourt (janv.). Argonne (fév.-juin) : La Harazée, Fontaine-aux-Charmes.

Aisne (juil.) : Moiremont, ferme de Venise. Coincy. Chantraine, Bruyère. Saponay.

Vosges (août-oct.) : sud de Baccarat, Anglemont, Nossoncourt, Xaffiler, Leintrey, Lunéville (10/11).

Historique du 217e régiment d’artillerie de campagne (217e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917 à partir des trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 52e division d’infanterie depuis 1914. Dépôt à Pontivy (dépôt du 17e RI en 1917).

Les groupes qui le composaient s'étaient formés et réunis dès le début de la guerre.

- Le 1er groupe constitué par le groupe de renforcement du 17e RAC (21e, 22e et 23e batt.), formé à Versigny et Rogécourt (près de La Fère, 02).
- Le 2e groupe constitué par le groupe de renforcement du 42e RAC (24e, 25e et 26e batt.), formé à Versigny.
- Le 3e groupe constitué par un groupe de renforcement du 29e RAC (27e, 28e et 29e batt.), formé à Cerny-les-Bussy (près de Laon, 02).

Ils garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 217e RAC.

Citations à l’ordre du 2e corps d’armée colonial.

1914 : Belgique : devant la Meuse, Warnécourt (26/08), Saint-Marceau, Étrepigny, Hannogne. Aisne (fin sept.) : Givry, Attigny, Neuville-en-Tournafuy, Boulages (05/09), Cauroy, Connantre. Bataille de la Marne : Connantre, Broussy, Bannes, Morain-le-Petit. Ferme du Hazel, ferme Sainte-Sophie, Écury-le-Repos. Sept-Saulx, Wez, Prunay (mi-sept.).

Secteur de Reims (oct.-déc.) : La Neuvillette, Trois-Fontaine.

1915 : Secteur de Reims (janv.-nov.) : Cavaliers de Courcy, Bétheny, Le Linguet, Cernay, Sillery.

1916 : Secteur de Reims (janv.-fév.). Verdun (avril-juin) : sud de Fleury, ravin des Vignes. Alsace (juil.-déc.) : Petit Honeck, Freundstein, Bacherkopf.

1917 : Bussang, Vauthiermont, secteur de la Thür.

Le 1 avril, le 218e RAC est officiellement constitué. Alsace (fév.-sept.) : Metzeral, Le Sudel, Thann. Verdun (sept.-nov.) : ravin du Helly, l’Abri 320, carrières d’Haudromont. Durant cette période devant Verdun, le régiment a tiré 360.000 obus !

1918 : fort de Troyon, bois des Chevaliers, Seusey, La Croix-sur-Meuse. Champagne (juil.-nov.) : Souain, Suippes.

Historique du 218e régiment d’artillerie de campagne (218e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917 à partir des trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 67e division d’infanterie depuis 1914.

Les groupes qui le composaient s'étaient formés et réunis dès le début de la guerre.

- Le 1er groupe constitué par le groupe de renforcement du 18e RAC, formé à Agen.
- Le 2e groupe constitué par le groupe de renforcement du 23e RAC, formé à Toulouse.
- Le 3e groupe constitué par un groupe du 57e RAC, formé à Toulouse.

Ils garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 218e RAC.

Une citation de l’armée et une à l’ordre de la division.

1914 : Les 3 groupes se réunissent à Suippes le 17/08/14. Étain (22/08), Éton. Samogneux, Ambly, Tilly, Villers, Neuville, Dugny.

Bataille de la Marne (sept.) : Osches, Ippécourt, bois de la Côte, bois de Fer. Courouvre, Issoncourt (mi-sept.). Mouilly, Vaux, bois de la Caurières, Lacroix-sur-Meuse.

1915 : secteur de Lacroix-sur-Meuse (janv.-avril) : Saint-Rémy, Ranzières, Seuzey, bois des Chevaliers, bois Loclont, Maizy.

Woëvre (mai-déc.): Saint-Mihiel, camp de Romains, croupe de Troyon, les Éparges.

1916 : Verdun (fév.-mars) : cote du Talou, Chattancourt, Mort-Homme, bois Bourru, ferme La Claire.

Secteur de Reims (avril-août) : Bétheny, La Neuvillette, Sillery, Puisieux, Taissy. Verdun (sept.) : bois du Tremble, la Butte de Tir, bois Fumin. Oct.–juin 1917 : secteur entre la Moselle et Fey-en-Haye, Limey, bois le Prêtre, bois de la Lampe, ferme du Puits, ravin de Jolival.

1917 : Le 1 avril, le 218e RAC est officiellement constitué.

Chemin des Dames (août-sept.) : Le Panthéon, Épine de Chevregny, tranchée de la Gargousse, Rouges-Maisons. Bataille de la Malmaison (oct.) : Filain, ferme Gerleaux, ravin des Trois Arbres. Secteur de Braye-en-Laonnois (nov.).

1918 : Secteur de Berry-au-Bac (fév.-mars) : Sapigneul. Picardie (mars-mai) : Cuvilly, bois du Rouancé, bois de l’Épinette. Corbeaulieu (juin), Bienville, Coudun, Machemont (juil.), mont de Caumont, Chevincourt (août), Ribécourt, bois d’Orval, bois de la Cave, Dreslincourt.

Sinceny (sept.), Amigny, Rouy, l’Épinois. Trondy (oct.), Rogécourt, Fressancourt, Danizy.

Historique du 219e régiment d’artillerie de campagne (219e RAC)

puis 219e régiment d’artillerie portée (219e RACP)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917 à partir des trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 158e division d’infanterie depuis 1914.

- Le 1er groupe constitué par un groupe du 19e RAC (31e, 32e et 33e batteries), formé à Nîmes. Voir son parcours avant 1917 ici.
- Le 2e groupe constitué par un groupe du 52e RAC (44e, 45e et 46e batteries), formé à Angoulême. Voir son parcours avant 1917 ici.
- Le 3e groupe constitué par un groupe, canons de 90, du 35e RAC (41e, 42e et 43e batteries), venant de l’AD100T, formé à Vannes. Voir son parcours avant 1917 ici.

Ils garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 219e RAC.

Une citation à l’ordre de la division.

1917 : Chemin des Dames (avril-mai) : Vauxaillon, Laffaux (avril), l'Ange Gardien, Vaudesson (mai). Puis Pargnan (juil.). Ouest de Saint Quentin (août-nov.). Le régiment passe à l’AC36 en nov. Italie (nov.- déc.) : Mont Tomba (fin déc.).

1918 : Italie (janv. à mars) : région du Mont Tomba. Somme (avril-mai). Aisne : Château-Thierry (mai).

En juin, le régiment se transforme en régiment porté (les chevaux sont remplacés par des camions et tracteurs).

St Mihiel (avec les américains) : sept. Argonne : Vauquois (sept.), Fléville (oct.).

Historique du 220e régiment d’artillerie de campagne (220e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917 à partir des trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 59e division d’infanterie depuis 1914.

Les groupes qui le composaient s'étaient formés et réunis dès le début de la guerre.

- Le 1er groupe constitué par le groupe de renforcement du 20e RAC (21e, 22e et 23e batteries), formé à Vouneuil-sur-Biard (Vienne).
- Le 2e groupe constitué par le groupe de renforcement du 33e RAC (24e, 25e et 26e batteries), formé à Saint-Benoît (Vienne).
- Le 3e groupe constitué par un groupe du 49e RAC (27e, 28e et 29e batteries), formé à Naintré (Vienne).

Ils garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 220e RAC.

Une citation à l’ordre de la division.

1914 : Nancy, Nomeny.

1e groupe : Laneuvelotte, Nomeny, Ste Geneviève, Champenoux, Pont-à-Mousson, Xon.

2e groupe : Pulnoy, Nomeny, col de Bratte. Puis Woëvre, Flirey, bois de Mortmare Nomeny.

3e groupe : Nomeny, col de Bratte, Ste Geneviève, Pont-à-Mousson.

1915 :

1e groupe : Xon, bois le Prêtre.

2e groupe : Nomeny, Morville.

3e groupe : Pont-à-Mousson.

1916 : Verdun (mars-avril) : fort de Moulainville, fort du Rozelier. Forêts de Parroy et de Champenoux.

En déc. : Épinal, Wassy.

1917 : Verdun (janv.-mars) : carrières d’Haudremont, Froideterre, Blercourt. Fort de Troyon.

Le 1 avril, le 220e RAC est officiellement constitué.

Champagne (mai-juin) : Le Cornillet. Puis Lorraine (juil.-oct.) : Bayon, Lenoncourt. Saint Clément (oct.-fév. 1918).

1918 : Réchicourt (fév.).

Oise (avril) : Coullemelle-Esclainvillers, Quiry-le-Sec, Grivesnes. Meuse : Revigny (mai), fort de Souville, les Éparges (juil.-août).

Aisne (sept.) : moulin de Laffaux, Anizy-le-Château, Crépy-en-Valois (oct.)

Historique du 221e régiment d’artillerie de campagne (221e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917, à partir de trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 62e division d’infanterie (AD62), depuis février 1915. Ces trois groupes proviennent de l’amalgame d’un groupe du 21e RAC, d’un groupe du 34e RAC, d’un groupe du 52e RAC et un groupe du 53e RAC.

1 citation à l’ordre de la division.

1914 :

Le groupe du 21e RAC (21e, 22e et 23e batteries), le groupe du 34e RAC (24e, 25e et 26e batteries), le groupe du 52e RAC (27e, 28e et 29e batteries) :

Artois (août) : Arras, Douai (26/08), Péronne, Bertincourt, Bus, Moislain, Mont-Saint-Quentin, bois de Vaux, ferme du Gouvernement, Rocquigny.

Après le combat de Rocquigny, les 26e, 27e et 29e batteries sont anéanties et n’existent plus. Les 3 batteries restantes des 2e et 3e groupes (24e et 25e batt. du 34e RAC et la 28e batt. du 52e RAC) sont réunies pour former un groupe nommé 34/52. La 62e division d’infanterie est réduite à 2 groupes d’artillerie.

Crépy-en-Valois, Haute-Fontaine, Jaulzy, Bitry, Moulin-sous-Touvent, Quennevières (sept.). Somme (oct.) : Le Quesnoy, Chilly, Andechy.

 

Le 4e groupe du 53e RAC :

Épinal, Harol puis Belgique : Sarrebourg, Voyer. Retraite : Rambervillers, bois de la Pucelle, Roville-aux-Chênes.

Compiègne, Thourotte (sept.). Ferme d’Attiche, ferme de la Carmoy, Machemont.

 

1915 : En février, le 4e groupe du 53e RAC (10e, 11e et 12e batt.) sont affectés à la 62e DI, qui repasse à 3 groupes d’artillerie.

Somme (fév.-déc.) : Rouvroy, Bouchoir, Erches.

1916 : Secteur de Royes (fév.-juin). Bataille de la Somme : bois Étoilé, bois de La Page (juil.-août), Ablaincourt, Le Pressoir (nov.). Andéchy, Guerbigny (déc.).

1917 : Secteur de Royes (fév.-mars), Happencourt, Seraucourt.

Le 1 avril, le 221e RAC est officiellement constitué.

Les 21e, 22e et 23e batt. du 21e RAC, les 24e et 25e batt. du 34e RAC conservent leurs numéros de batterie. La 28e batterie du 52e régiment devient 26e batterie ; les 10e, 11e et 12e batteries du 53e régiment deviennent respectivement 27e, 28e et 29e batteries du 221e RAC.

Davenenescourt.

Belgique (avril) : Nieuport, Oostdunkerque, Coxyde-les-Bains.

Chemin Des Dames (mai-juil.) : moulin de Laffaux, Neuville-sur-Margival, Mont-des-Singes, ferme Moisy, tranchée des Elfes, bois 160.

Fort de Vendeuil, Ly-Fontaine (août), Essigny-le-Grand (sept.), ferme Caponne, Cerisy, Ly.

1918 : Région parisienne (janv.-mars) : Goussainville, Survilliers, Samoy.

Margny-les-Cerises, Beaulieu, Avricourt, Crapeaumesnil. Ferme de Canny, Conchy-les-Pots (fin mars).

Vosges (avril-juil.) : Saint-Dié, Raon-l’Étape, Moyenmoutier, Robache, Remomeix.

L’Ourcq : bois de la Tournelle, Villemoyenne, Saponay, ferme du Donjon (août), Mont-Notre-Dame,

Aisne (sept.) : Baslieux, Courlandon, Pévy, Prouilly, Blanzy-les-Fismes (oct.), Villers-Hagron, Jonchery, Pevy (fin oct.), Maranwez, Marlemont.

Aucune citation du régiment

Historique du 222e régiment d’artillerie de campagne (222e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917, dépôt Versailles, à partir des trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 167e division d’infanterie (AD167), nouvellement créée en décembre 1916. Les groupes qui le composaient sont réunis en décembre 1916.

- Le 1er groupe constitué par un groupe du 31e RAC (45e, 46e et 47e batteries), canons de 95.
- Le 2e groupe constitué par un groupe du 48e RAC (34e, 35e et 36e batteries), canons de 75.
- Le 3e groupe constitué par un groupe du 45e RAC (41e, 42e et 43e batteries), canons de 95.

Ces 3 groupes garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 222e RAC.

3 citations à l’ordre de l’armée, une au corps d’armée, fourragère verte.

Le groupe du 31e RAC :

Ce groupe provient de la transformation en groupe de tir de 2 sections de munitions prélevées en octobre 1914 sur le parc d’artillerie du 4e corps d’armée.

1914 : Somme (nov.-déc.) : Erches, Andechy.

1915 : Somme (toute l’année) : Erches, Andechy.

1916 : Verdun (fév.-mars) : Montzéville, Mort-Homme. Oise (avril-déc.) : Moulin-sous-Touvent, nord de Compiègne.

 

Le groupe du 48e RAC :

1915 : Formé le 30 décembre 1915 au dépôt de Dijon.

1916 : Sommedieu. Somme (juin.-nov.) : Quesnoy-en-Santerre, Rouvroy, Folies, Vrély.

 

Le groupe du 45e RAC :

1914 : Camp retranché de Paris.

1915 : Camp retranché de Paris.

1916 : Somme (août.-nov.) : Erches, Le Bouchoir.

1917 : Les 3 groupes sont regroupés pour former l’AD167 en décembre 1916.

Région de Nancy : Blainville-aux-Miroirs, Le Ménil-Mitry, La Neuville-devant-Bayon, Varangéville.

Les canons de 95 sont remplacés par du 75mm. Le 1 avril, le 222e RAC est officiellement constitué et rattaché au dépôt d’artillerie du 22e RAC de Versailles.

Marne (avril-juin) : Hermonville, Cauroy, Cormicy, Villers-Franqueux. Secteur de Reims (juil.-août).

Aisne (sept.-oct.) : bataille de La Malmaison. Vosges (déc.) : Bains-les-Bains, Gérardmer, Taintrux.

1918 : Vosges (janv.-mai) : Gérardmer, Taintrux, La Schlucht, région des Lacs.

Marne (mai-juil.) : Épernay, Jouarrepuis, Germigny-sous-Coulombs, Montreuil-aux-Lions.

Monthiers, Épaux-Bézu (août), Beuvardes. Champagne (sept.) butte de Souain, Somme-Suippes (oct.), Banogne, Seraincourt, Chaumont-Porcien, Montmélian (nov.).

Historique du 223e régiment d’artillerie de campagne (223e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917 à partir des 3 groupes de 75 constituant l'artillerie de la 134e division d’infanterie (AD134). La 134e DI a été créée en août 1916.

- Le 1er groupe (21e, 22e et 23e batteries) constitué par un groupe du 23e RAC (41e, 42e et 43e batteries) créé en mars 1915 et venu en novembre 1916 de l’AD101 territoriale. Voir son parcours d’avril 1915 à avril 1917 : voir le 23e RAC.
- Le 2e groupe (24e à 26e batteries) constitué et formé à Orléans, début 1917, par les dépôts d’artillerie de la 5e région militaire : 30e, 32e, et 45e d’artillerie et 121e, 105e d’artillerie lourde (RAL). Source

- Le 3e groupe constitué par :

Ø  La 27e batterie est formée en avril 1917, à Toulouse, par des éléments de la 43e section de munitions (43e SM) du 18e RAC dissoute, du 18e RAC, du 23e RAC, du 57e RAC, du 117e RAL

Ø  La 28e batterie est formée en mars 1917, à Toulouse, avec principalement des éléments jeunes du 23e RAC et des territoriaux de la 43e SM.

Ø  La 29e batterie est formée en mars 1917, à Toulouse, avec des éléments provenant du dépôt du 23e RAC.

2 citations à l’ordre de l’armée, une au corps d’armée, fourragère verte.

1917 : Secteur de Belfort (avril-juin) : Montreux-Vieux, Fullern, Ballersdorf, Uberstrass, Friessen, Hagenback.

Champagne (juin-sept.) : bois de Prosnes, bois Sacré, bois des Chasseurs, secteur des Monts.

1918 : Secteur de Reims (déc. 1917-mai 1918) : Les Cavaliers de Courcy, Saint-Thierry.

Reims (mai-août) : La Muire, Bellecroix, Champigny, Thillois, Béjames, Mesneux, ferme de Murigny.

Fismes (sept.), fort de Brimont (oct.), Pouillon-Merly, Vouziers,

Historique du 224e régiment d’artillerie de campagne (224e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé en avril 1917 à partir des trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 68e division d’infanterie (AD68) depuis 1914 pour les 1e et 3e groupes et oct. 1915 pour le 2e RAC.

- Le 1er groupe constitué par un groupe du 24e RAC, formé à La Rochelle en 1914.
- Le 2e groupe constitué par un groupe du 62e RAC, le 8 août 1915 par la transformation de 3 batteries de 90 en batteries de 75.

- Le 3e groupe constitué par un groupe du 58e RAC, formé à Bordeaux.

Ils garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 224e RAC.

Aucune citation du régiment.

1914 : Lorraine, est de Nancy : Laneuvelotte, Champenoux, Jallaucourt, Viviers (20/08), Oriocourt, Nancy (21/08).

Velaine, Amance, Bois Tincry, Moulin, Laneuvelotte. Ferme de Voirincourt (fin août).

Forêt de Champenoux (début sept.-déc.) : ferme Saint-Jean, ferme de la Bouzule, ferme de La Fourasse.

1915 : Lorraine (toute l’année) : Laneuvelotte, Bouxières-aux-Chênes, Hoéville, Serres, Xon.

1916 : Lorraine (janv.-fév.) : secteur de Nancy.

Verdun (mars-sept.) : Eix, Châtillon, Moulainville, fort de Vaux. Puis bois d’Esnes, Lambéchamp, cote 309, Récicourt (juil.), Vaux-Chapître (août), ferme du Cabaret, fort Saint Michel. Lorraine (oct.-déc.) : Lunéville, Amance, Hoéville, Champenoux, Lenoncourt.

1917 : Lorraine (janv.- mai) : Pettancourt, étang de Parroy, Einville.

Le 1 avril, le 224e RAC est officiellement constitué.

Aisne (juil.-nov.) : Ciry-Salsogne, Cuisy-Gény. Puis plateau de Madagascar, Soupir, ferme des Grelines. Bataille de la Malmaison. Gernicourt.

1918 : Verdun (déc. 1917-juil.) : bois du Ravin en T, côte du Poivre, ravin de la Dames, ravin d’Haudromont. Puis Mort-Homme, cote 275.

Bataille de l’Ourcq (juil.-août) : Billy-sur-Ourcq. Aisne : Oulchy, Servenay, bois d’Arcy, Cramaille, Branges.

Champagne (sept.-oct.) : Jonchery, ferme de Suippes, bois des Territoriaux, Bétheniville, ferme Merland.

Alsace (oct.-déc.) : Soppe-le-Haut, Sentheim, Leval.

Historique du 225e régiment d’artillerie de campagne (225e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917 à partir des trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 56e division d’infanterie depuis 1914.

Les groupes qui le composaient s'étaient formés et réunis dès le début de la guerre.

- Le 1er groupe constitué par le groupe de renforcement du 25e RAC (21e, 22e et 23e batt.), mobilisé à Saint-Martin-sur-le-Pré et Recy (Châlons-sur-Marne. 51).

- Le 2e groupe constitué par le groupe de renforcement du 32e RAC (24e, 25e et 26e batt.), mobilisé à Fontainebleau.
- Le 3e groupe constitué par un groupe de renforcement du 40e RAC (27e, 28e et 29e batt.), mobilisé au camp de Châlons-sur-Marne.

Ils garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 225e RAC.

2 citations à l’ordre de l’armée et une à la division. Fourragère verte.

1914 : Meuse : Harville, Pareid, Saint Jean-les-Buzy (25/08), Aucourt. Les Éparges (fin août). Oise (août.-sept.) : Tilloloy, Boulogne-la-Grasse, Catenoy, Verberie.

Est de Senlis, Dammartin, Marcilly, Puisieux (06/09), ferme Poligny, Acy, Betz (10/09), Villers-Cotterêts, Dommiers (12/09), ferme Saint-Amand, ravin de Sacy.

Ferme du Toutvent, Tracy-le-Val, Quennevières.

Picardie-Artois (oct.-déc.) : La Boisselle, Dernancourt, Méault, Louvencourt, Famechon. Serres, Adinger, Gommecourt.

1915 : Artois (janv.-sept.) : Serres, Adinger, Gommecourt, Hébuterne.

Champagne (sept.-oct.) : Épernay (19/09), secteur de Reims, Wez, Prosnes, Verzy. Chapeau Haut de Forme (nov.).

1916 : Champagne (janv.-mai) : même secteur, Bonnet-d’Évêque.

Verdun (mai) : Côtes de Belleville, Froideterre, sud de Fleury. Marne (juil.-sept.) : sud de Reims, Sillery, Puisieux, Cormontreuil.

Somme (sept.-nov.) : Morval, bois de la Haie. Bois Croisette, Buscourt (nov.).

1917 : Vieil-Arcy, Cuvergnon, Vez, Le Berval.

Le 1e avril, le 230e RAC est officiellement constitué.

Aisne (avril-mai). Alsace (juin-déc.) : Bitschwiller, Kruth, vallée de la Thür.

1918 : Montdidier (mars) : Estelfay, ferme Belle-Assise, Gratibus, ferme Forestel,

Lorraine (avril-juil.) : Einville.

Picardie (août) : Genouville, Moreuil, ferme Launoy, Lignières, Guerbigny. Nord-est de Roye. Eaucourt (sept.), Clastres, canal Crozat. Essigny (oct.), Guise.

Historique du 226e régiment d’artillerie de campagne (226e RAC)

puis 226e régiment d’artillerie portée (226e RACP)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917 à partir de deux groupes.

- Le 1er groupe constitué de 3 batteries, nouvellement créée, provenant de la 9e région : la 21e batterie du dépôt du 20e RAC de Poitiers, la 22e du dépôt du 33e RAC d’Angers, la 23e de celui du 49e RAC de Poitiers. Ce groupe est réuni début avril à Poitiers, au camp du Siard.

- Le 2e groupe constitué de 3 batteries, nouvellement créée, provenant de la 4e région : la 24e batterie du dépôt du 26e RAC de Chartres, la 25e du dépôt du 31e RAC du Mans, la 26e de celui du 44e RAC également du Mans. Ce groupe est réuni mi-mars au Mans.

- Un 3e groupe est créé en novembre 1917 ; Ce régiment fut d'abord attelé, puis porté (RACP) à deux, puis à trois groupes.

Deux citations à l’armée, 2 citations au corps d’armée, une citation au 2e corps de cavalerie ; Fourragère verte.

1917 : Champagne (avril-juil.) : Secteur des Monts ; d’Auberive à Thuisy. Verdun (août-sept.) : Douaumont.

En oct.-déc., le régiment se transforme en RACP, régiment porté (les chevaux sont remplacés par des camions et tracteurs), il passe à 3 groupes de trois batteries. Les écoles à feu durent 1 mois.

1918 : Aisne (janv.) : Craonne, Juvigny. Oise (mars-juin) : secteur de Montdidier, Lassigny.

Ressons-sur-Matz (juin), secteur sud de l’Aronde. Forêt de Villers-Cotterêts (juil.). Villers-sur-Héron, Plessier-Huleux, Le Grand-Rozoy, Cerseuil.

Moulin-sous-Touvent (août), Coucy-le-Château. Breuil, Jonchery, Berry-au-Bac (sept.).

Historique du 227e régiment d’artillerie de campagne (227e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917 à partir de trois groupes d’artillerie constituant l'artillerie de la 46e division d’infanterie (AD46). Les groupes qui le composaient n’étaient pas réunis dès le début de la guerre :

-Le 1e groupe (21e à 23e batteries) provenant d’un groupe du 27e RAC (31e à 33e batteries) de l’AD46, venu de l’artillerie du 34e corps d’armée en juillet 1916, (AC34) créé en avril-mai 1916. Pour voir son parcours avant 1917, voir  >>> ici <<<

-Le 2e groupe (24e à 26e batteries) provenant d’un groupe du 29e RAC (41e à 43e batteries) de l’AD46, venu de l’artillerie de la 81e division territoriale en mars 1916. Créé en août 1914. Pour voir son parcours avant 1917, voir  >>> ici <<<

-Le 3e groupe (27e à 29e batteries) provenant d’un groupe du 55e RAC (41e à 43e batteries) à l’AD46, venu de l’AD157 en juillet 1916 et de l’AD155 en avril 1915. Créé à Orange en mars-avril 1915. Pour voir son parcours avant 1917, voir  >>> ici <<<

Dépôt du régiment : Thiviers (Dordogne) (source JMO 29e batt. du 227e RAC)

2 citations à l’armée. Fourragère verte.

1917 : Camp de Valdahon (fév.-mars).

Secteur de Reims (avril-juil.) : Courcy, sud de Loivre, Sapigneul, La Neuville. Secteur de Dormans, Le Breuil (juin-juil.). Aisne (août-oct.) : Château-Thierry, Chevreux, plateau des Casemates, plateau de Californie.

Départ pour l’Italie. À l’est de Vérone, Thien, Montecchio-Précalcino, Trissino.

1918 : Italie (déc.1917-avril 1918) : Secteur vers le Montenera, Posa, col du Draga, Alano.

Flandres françaises puis belges (mai-juin) : Cassel, Zermezeele, secteur du Kemmel. Champagne (juil.-août) : Perthes-lès-Hurlus, Souain.

Pienne, Rollot, Ételfay, Fescamp, Frétoy-le-Château (sept.). Secteur de Saint-Quentin, Morcourt (oct.). Mont d’Origny, Guise (nov.).

Historique du 228e régiment d’artillerie de campagne (228e RAC)

puis 228e régiment d’artillerie portée (228e RACP)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917 à partir de deux groupes du 28e RAC.

- Le 1er groupe constitué par le 3e groupe du 28e RAC, formé à Vannes.
- Le 2e groupe constitué par le 4e groupe du 28e RAC, formé à Vannes.

Ils garderont leurs numéros respectifs sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 228e RAC.

Il fut d'abord attelé, puis porté (RACP) à deux, puis à trois groupes.

Les groupes qui le composaient s'étaient formés et réunis dès le début de la guerre et constituaient l’artillerie du 11e corps d’armée.

2 citations à l’ordre de l’armée, une au corps d’armée, une à la division, fourragère verte.

1917 : offensive d’avril-mai : secteur de Reims, les Cavaliers de Courcy, saillant de Neufchâtel.

Saint-Quentin, Soissons (juil.-août), Chassemy, bois Morin (sept.), Sancy (oct.). Bataille de l’Ailette.

1918 : Coucy-le-Château, Soissons (fév.)

En mars, le régiment se transforme en RACP, régiment porté (les chevaux sont remplacés par des camions et tracteurs), il passe à 3 groupes de trois batteries.

Chirmont, Mailly-Raineval (avril), Cantigny, Coulemelle, Sérévillers, Rocquencourt, Broyes.

10000 obus par jour sont consommés durant le mois d’avril, le régiment passe sous les ordres de la 1ère division américaine

Cantigny, Condé-en-Brie (mai), La Chapelle-Monthodon, Montmirail, Bligny (juin), Nanteuil-la-Fosse, vallée de l’Ardre (juil.), Mesnil-sur-Oger.

Lorraine : secteur de Flirey (sept.), Montfaucon (oct.).

Une grave épidémie de grippe contraint le régiment à être retiré du front, fin oct.

Historique du 229e régiment d’artillerie de campagne (229e RAC)

Puis devient 41e régiment d’artillerie coloniale

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917 à partir des trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 10e division d’infanterie coloniale depuis juin 1915. Dépôt de Lorient (celui du 29e RAC).

Les groupes qui le composaient s'étaient formés et réunis dès le début de la guerre.

- Le 1er groupe (21e, 22e et 23e batteries) constitué par le 3e groupe (7e, 8e et 9e batteries) du 29e RAC venu de l’artillerie du 2e corps d’armée (AC2) en juin 1915. Pour suivre le parcours avant cette date : voir le 29e RAC >>> ici <<<
- Le 2e groupe (24e, 25e et 26e batteries) constitué par le 3e groupe (10e, 11e et 12e batteries) du 29e RAC venu aussi de l’artillerie du 2e corps d’armée (AC2) en juin 1915. Pour suivre le parcours avant cette date : voir le 29e RAC >>> ici <<<
- Le 3e groupe (27e, 28e et 29e batteries) constitué par le 9e groupe du 3e régiment d’artillerie coloniale (batteries 51 à 53) venu de l’artillerie du 2e corps colonial en février 1915.

Ils garderont leurs numéros respectifs et combattront sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 229e RAC.

2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte.

1915 : Champagne (août-sept.) : Souain, bois Sabot, ferme de Navarin.

Marne (oct.-déc.) : Épernay puis Liancourt.

1916 : Somme (fév.-août) : Beuvraignes, Armencourt, bois des Loges, Dancourt. Bataille de la Somme (sept.) : Belloy-en-Santerre, Frossy, Bonneuil-les-Eaux.

1917 : Aisne (fév.-avril) : ferme Hurtebise, Chivry. Oulchy-le-Château.

Le 1e avril, le 229e RAC est officiellement constitué.

Verdun (août-nov.) : nord-est de Verdun. Meuse (nov.-mai 1918) : Koeur-la-Grande, Maizey, étang de Wargévaux, bois de Marbotte.

1918 : En mai 1918, le 229e RAC devient le 41e régiment d’artillerie coloniale.

Château-Thierry, Mézy, Vaux (juin). Épernay (juil.), Troissy, Nesle-le-Repons. Verdun (août-oct.) : Trésauvaux, Damloup, Bezonvaux, Vaux-devant-Damloup.

Historique du 230e régiment d’artillerie de campagne (230e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917 à partir des trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 55e division d’infanterie (AD55) depuis 1914.

Les groupes qui le composaient s'étaient formés et réunis dès le début de la guerre.

- Le 1er groupe constitué par un groupe de renforcement du 30e RAC.
- Le 2e groupe constitué par un groupe du 13e RAC.
- Le 3e groupe constitué par un groupe du 45e RAC.

Ils garderont leurs numéros respectifs et combattront sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 230e RAC.

2 citations au corps d’armée.

1914 : Saint-Mihiel (août) : Conflans-Tarny. Oise (fin août) : Région de Royes, Marquivillers. Retraite : Tricot, Louveaucourt, Liancourt, Gonesse.

Bataille de la Marne (sept.) : Ivergny, Monthyon, Barcy, Chambry, Etrépilly, Douy-la-Ramée.

Soissons (sept.-déc.) : Vauxbuin, Saconin, Pernant.

1915 : Soissons (janv.-mai) : Cuffies, Bucy-le-Long, Crouy. Artois (mai-nov.) : Berthonval, Souchez, Côtes 119 et 123, Carency.

1916 : Aisne (janv.-juin) : Ville-aux-Bois, bois des Buttes, bois des Boches. Verdun (juil.-sept.) : Côte 304, ravin d’Esnes, Lambréchamp, bois Hibou. Puis en sept.nov. : Bois en T, ravin de Vignes, Fleury, bois des Trois Cornes. Forêt de Hesse, Avocourt (déc.).

1917 : Verdun (janv.-mars) : Côte de Froideterre, ravin de la Folie, Charny, ferme de Villers-les-Moines.

Le 1e avril, le 230e RAC est officiellement constitué.

Marne (avril-juil.): est de Reims, secteur des Monts, La Caque, Le Têton, bois Noir. Chemin des Dames (août-janv. 1918.) : Juvincourt, bois de la Mines, bois Marteau.

1918 : Chauny (mars), Baboeuf, Appilly, Mont Renaud. Audignicourt, Moulin-sous-Touvent (mai), ferme Navet, La Faloise, ferme de l’Arbre (juin). Guny, Pont-Saint-Mard (août-sept.)

Historique du 231e régiment d’artillerie de campagne (231e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917 à partir des trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 129e division d’infanterie (AD129) depuis juin 1915. Dépôt Le Mans.

- Le 1er groupe (21e, 22e et 23e batteries) constitué par le 8e groupe (43e, 44e et 45e batteries) du 24e RAC, constitué en avril 1915 à La Rochelle. Voir son parcours avant 1917 >>>  ici  <<<
- Le 2e groupe (24e, 25e et 26e batteries) constitué par le 4e groupe du 31e RAC (24e, 25e et 26e batteries), constitué en août 1914 au Mans. Voir son parcours avant 1917 >>>  ici  <<<
- Le 3e groupe (27e, 28e et 29e batteries) constitué par le 5e groupe du 44e RAC, constitué en août 1914 où ?. Voir son parcours avant 1917 >>>  ici  <<<.

Ils garderont leurs numéros respectifs et combattront sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 231e RAC. Constitution : 49 officiers, 1769 sous-officiers et hommes de troupe, 1642 chevaux.

Pas de citation du régiment.

1917 : Vosges (avril-mai) : secteur de Saint Dié. Camp d’Arches (mai). Le Chemin des Dames (juin) : Braye-en-Laonnois, Le Panthéon, épine de Chevregny, nord de Chavonne, ferme de Folemprise, ferme de Rouge-Maison. Secteur de Vauxaillon (août) : Mont des Singes, ferme Moisy. Aisne : La Malmaison (oct.) : Ferme Moisy. Somme (nov.) : Secteur de Péronne. Monchy, Humières. Secteur du nord d’Ham (déc.).

1918 : Lorraine (janv.) : Lure, Villersexel. Secteur de Belfort (fév.) : Montreux-Château, Aspach-le-Bas.

En réserve derrière le front anglais : Doullens, Saint-Omer, Cassel. Belgique (mai) : Reninghelst, Le Kemmel, Lac de Dickebusch, Ledringhen. Oise (juin) : La Hérelle, Morainvillers, Courcelles, Méry côte 100. Rollot (août), bois du Quesnoy, ferme Haussu, Avricourt. Guiscard, Rezavaine (sept.). Lorraine (sept.-nov.) : Arracourt, Serres, Valhey, Einville.

 

Lire le carnet de guerre de Jean BORDOZ des 31éme et 231ème régiments d’artillerie.

 

 

Décorés du 231ème régiment d’artillerie, dont Jean BORDOZ

 

Historique du 232e régiment d’artillerie de campagne (232e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917 à partir des trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 164e division d’infanterie (AD164) depuis novembre 1916.

- Le 1er groupe (21e, 22e et 23e batteries) constitué par un groupe du 24e RAC (31e, 32e et 33e batteries), constitué fin 1915 à La Rochelle. Voir son parcours avant 1917 >>>  ici  <<<
- Le 2e groupe (24e, 25e et 26e batteries) constitué par un groupe du 32e RAC (45e, 46e et 47e batteries), constitué en août 1915 à Fontainebleau. Voir son parcours avant 1917 >>>  ici  <<<
- Le 3e groupe (27e, 28e et 29e batteries) constitué par un groupe territorial du 38e RAC (41e, 42e et 45e batteries dites « de place fortes ») constitué en août 1914 à Nîmes. Ce groupe aura un parcours tout à fait atypique. Voir son parcours avant 1917 >>>  ici  <<<.

Ils garderont leurs numéros respectifs et combattront sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 232e RAC.

Deux citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte.

1917 : Vosges (début année). Aisne : Plateau des Casemates (avril-mai). Monument d'Hurtebise, Grotte du Dragon (juin), Plateau de Craonne (juil.). Bois le Chaume. Secteur de Reims (août-oct.). Verdun (nov.-déc.) : Bezonvaux, bois Chauffour, secteur de Douaumont.

1918 : Lorraine (janv.-mai) : Lunéville, forêt de Parroy, Xermaménil. Nord-ouest de Château-Thierry (mai-juin) : Bois de la Marotte, Bouresches, Bois Belleau, Hautevesnes, Courchamps. Offensive de l'Aisne (juil.-août). Fère-en-Tardenois, Fismes, Mont-Notre-Dame. Belgique (sept.- nov.) : Forêt d’Houthulst, entre Dixmude et Ypres, Roulers, Hooglede. La Lys, l’Escaut.

Historique du 233e régiment d’artillerie de campagne (233e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en janvier 1917 à partir des trois groupes d’artillerie. Ces 3 groupes constituant l'artillerie de la 168e division d’infanterie (AD168) depuis décembre 1916.

- Le 1er groupe (21e, 22e et 23e batteries) constitué par un groupe du 4e RAC (10e, 11e et 12e batteries), provenant de la transformation du groupe d’artillerie à cheval de la 8e division de cavalerie. Ce groupe est constitué en août 1914 à Besançon. Voir son parcours avant 1917 >>>  ici  <<<

- Le 2eme groupe (24e, 25e et 26e batteries) constitué par un groupe du 33e RAC (10e, 11e et 12e batteries), provenant de la transformation du groupe d’artillerie à cheval de la 9e division de cavalerie. Ce groupe est constitué en août 1914 à Angers. Voir son parcours avant 1917 >>>  ici  <<<

- Le 3eme groupe (27e, 28e et 29e batteries) constitué par un groupe du 37e RAC (44e, 45e et 46e batteries de 90mm), constitué en août 1914 à Bourges. Venu de l’AD104T. Voir son parcours avant 1917 >>>  ici  <<<

Ils garderont leurs numéros respectifs et combattront sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 233e RAC.

Aucune citation du régiment

 

1917 : Nomeny. Vosges : Beney, Xeuilley. Saint-Max, Jarville. Chemin des Dames (avril-mai) : Plateau de Madagascar, bois du Paradis, Cerny-en-Laonnois, Courteçon. Le Tilleuil, Verneuil. Juil.-oct. : Secteur entre Nomeny et Champenoux, Brin, Chenicourt.

Camp de Saffais (oct.-déc.).

1918 : Verdun (janv.-avril) : est de Samogneux, cote 344. Flandres (mai-juin) : Mont Cassel, Mont des Cats, Fontaine-Houck, Bailleul, Koutkot.

Marne (juil.-sept.) : Vrigny, secteur de Reims, Muizon. Saint-Thierry. Compiègne (oct.), Vervins. Guise, La Capelle.

Historique du 234e régiment d’artillerie de campagne (234e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917 à Mareuil-en-Brie (51), à partir des trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 166e division d’infanterie (AD166) depuis décembre 1916.

- Le 1er groupe (21e, 22e et 23e batteries) constitué par un groupe du 34e RAC, constitué en avril 1915 à Périgueux. Voir son parcours avant 1917 >>>  ici  <<<

- Le 2e groupe (24e, 25e et 26e batteries) constitué par le 5e groupe du 46e RAC (37e, 28e et 39e batteries), constitué en oct. 1914 à Valmy. Voir sa constitution (complexe) et son parcours avant 1917 >>>  ici  <<<
- Le 3e groupe (27e, 28e et 29e batteries) constitué par un groupe du 6e RAC (41e et 42e batteries), constitué en sept. 1914 à Valence. Voir son parcours avant 1917 >>>  ici  <<<.

Ils garderont leurs numéros respectifs et combattront sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 234e RAC.

Deux citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte.

1917 : Aisne (janv.-mai) : Oulchy, Brény, Offensive du Chemin des Dames : Vailly, Chavonne, Ostel. Vosges (mai-déc.) : secteur nord de Saint-Dié.

1918 : Camp de Villersexel (jan.-mars). Somme (mars-avril) : La Faloise, Breteuil, Grivesnes. Lorraine (avril-mai) : Lunéville. Somme (juil.-sept.) : Cantigny, Trois-Doms, Popincourt, passage de l’Avre et du canal du Nord. Saint-Quentin (oct.), Aisonville, Bernoville, Guise (nov.).

Historique du 235e régiment d’artillerie de campagne (235e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917, à partir des trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 165e division d’infanterie (AD165) depuis décembre 1916. Le dépôt est à Vannes.

- Le 1e groupe (24e, 25e et 26e batteries) constitué par un groupe du 20e RAC (31e, 32e et 33e batteries), venu de l’AD100T, constitué en déc. 1915 à Fagnières (51). Voir son parcours avant 1917 >>>  ici  <<<

- Le 2e groupe (21e, 22e et 23e batteries) constitué par un groupe du 29e RAC (44e, 45e et 46e batteries), venu de l’AD81T, constitué en août 1914 à Saint-Nicolas-au-Bois (02), voir son parcours avant 1917 >>>  ici  <<<

- Le 3e groupe (27e, 28e et 29e batteries) constitué par un groupe du 51e RAC, venu de l’AD99T, constitué en mars 1915 à Vannes. Voir son parcours avant 1917 >>>  ici  <<<.

Deux citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte.

1917 : Les canons de 90 sont remplacés par du 75. Début d’année : période d’instruction. Aisne (avril) : bois de Gernicourt, Cormicy, Berry au Bac

Verdun (juil.-sept.) : bois d’Esnes, bois Chauffour, nord de Douaumont, Mort-Homme. Repos secteur Vaucouleurs. Lorraine (oct.-nov.) : Nomeny.

1918 : Secteur de Compiègne (avril), Mailly-Thézy, Hangard-en-Santerre (mai-juin), Belloy, ferme Bauchemont (juin), Ravin des Réserves et Ravin de Neuvy (août). Lataule, Cuvilly. Le Plessier, Conchy-les-Pots, Bois des Loges, ferme Buvier. Carigny (29/08).

Lorraine (sept.-nov.) : Nomeny.

Historique du 236e régiment d’artillerie de campagne (236e RAC)

Le dépôt du 236e RAC est celui du 36e RAC. Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917, à partir des trois groupes de l’artillerie de la 157e division d’infanterie (AD157) :

- Le 1er groupe (21e, 22e et 23e batteries, canons de 90, constitué le 2e groupe de renforcement du 36e RAC. Pour voir le parcours depuis 1914 de ce groupe, voir le 36e RAC.

- Le 2e groupe (24e, 25e et 26e batteries), canons de 95, constitué par un groupe du 15e RAC. Pour voir le parcours de ses 3 batteries, voir le 15e RAC.

- Le 3e groupe (27e, 28e et 29e batteries), canon de 90 a été constitué en août 1914 à Beaumont (près de Clermont-Ferrand) par les 41e, 42e et 43e batteries du 36e RAC. Pour voir le parcours depuis 1914 de ce groupe, voir le 36e RAC.

Ils garderont leurs numéros respectifs et combattront sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 236e RAC.

1 citation à l’ordre de la division.

1917 : Mars avril : constitution du régiment. Remplacement des canons par des canons de 75mm.

Alsace (avril-juin). Secteur de Reims (juin-mai 1918) : fort de Brimont, Berry-au-Bac, fort de Brimont.

1918 : Arcis-Sainte-Restitue, forêt de Hesse (juin), Clermont-en-Argonne (juil.). Champagne (sept.-oct.) : Butte du Mesnil, Grateuil, Séchault, Fontaine-en-Dormois, Vieux, Ardeuil. Vosges (fin oct.-nov.) : Col du Bonhomme

Historique du 237e régiment d’artillerie de campagne (237e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917 à partir des trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 127e division d’infanterie depuis 1914.

Les groupes qui le composaient s'étaient formés et réunis dès le début de la guerre.

- Le 1er groupe constitué par le 3e groupe du 37e RAC, formé à Bourges.
- Le 2e groupe constitué par le 4e groupe du 37e RAC, formé à Bourges.
- Le 3e groupe constitué par un groupe du 34e RAC, formé à Périgueux. Ils garderont leurs numéros respectifs et combattront sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 237e RAC.

2 citations à l’ordre de l’armée, une citation à l’ordre du 6e CA, deux à l’ordre de la division (12e et 127e DI), fourragère verte

1914 : 3e et 4e groupe du 37e RAC : Lorraine (août) : Domèvre, Saint Georges. Bataille de Sarrebourg. Rozelieures, Giriviller.

Meuse : Courcelles-aux-Bois, fort du camp des Romains (sept.-mars 1915.).

Le groupe du 34e RAC : Constitué en groupe de position et armé de canons de 90, ce groupe du 34e RAC a été formé début octobre 1914.

Champagne (nov.-déc.) : mise en batterie secteur de Prosnes.

1915 : 3e et 4e groupe du 37e RAC : Les Éparges (avril).

En juin, les 2 groupes forment, à eux seuls, l’artillerie de la 127e DI, nouvellement créée.

Champagne (sept.-oct.) : Souain, ferme de Navarin, butte de Souain. Repos. Puis même secteur : Souain, ferme de Navarin jusqu’en fév. 1916.

Le groupe du 34e RAC : même secteur, toute l’année, mise en batterie secteur de Prosnes. En décembre, le groupe est transformé en groupe monté et rattaché organiquement à l’AD127.

1916 : 3e et 4e groupe du 37e RAC : Champagne (janv.-mars) : Souain, ferme de Navarin

Le groupe du 34e RAC : janv.-mai : transformation du groupe, canons de 90mm, et prendront le nom de 5e groupe.

À partir de juin, les 3 groupes (N° 3, 4 et 5) combattent ensemble, mais garde toujours leurs anciennes appellation (34e et 37e RAC).

Verdun (juin-juil.) : Fleury, ravin des Vignes, le Chenois, Damloup.

Durant ces 3 semaines, le régiment a tiré près de 41 000 coups de 90 et 150 000 coups de 75. Les canons de 90 du 5e groupe sont remplacés par du 75. Somme (sept.-déc.) : Bouchavesnes, bois Marières, ferme de l’Hôpital.

1917 : Aisne (janv.-mars) : Soupir, Crouy-sur-Ourcq. En mars secteur de Soissons.

Le 1 avril, le 237e RAC est officiellement constitué. Le 3e groupe prend le n°1, le 5e le n°2, le 3e le n° 3.

Offensive du 16 avril : sud de Saint-Mard, Croix-sans-Tête, Folemprise. Pargny-Filain (mai), ferme de Gerleaux, Le Panthéon. Vosges (juil.-déc.) : Gérardmer.

1918 : Frontière suisse, Lomont.

Oise (mars-avril) : bois de Coulemelles, Thory, Louvrechy, Esclainvillers. Les Éparges (juil.)

La bataille de Picardie (août) : Grand-Rozoy, ferme de la Grange, Couvrelles, ferme la Siège, Brenelle.

Vic-sur-Aisne, Saint Christophe, Morsain, Nouvon-Vingré, Tartiers. Plateaux de Bieuxy et de Juvigny (fin août).

L’épidémie de grippe espagnole ravage le régiment qui part en repos.

Soissons (oct.), carrières Bohéry, Pont-Ager, Laon (13/10), Chambry, Granlup, Petit-Caumont.

Historique du 238e régiment d’artillerie de campagne (238e RAC)

puis 238e régiment d’artillerie portée (238e RACP)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917 à partir de deux groupes de 75 constituant l'artillerie du 15e corps d’armée (AC15). Son dépôt est à Nîmes.

- Le 1er groupe (21e et 22e batteries) constitué par les 31e et 32e batteries du 18e RAC, de l’AC15 venu de l’AD 126 en juin 1916, créé en décembre 1915 à Ville-en-Tardenois, formé d’hommes de la région de Toulouse. Pour voir le parcours de ces 2 batteries depuis 1915, voir le 18e RAC.

- Le 2e groupe (24e et 25e batteries) constitué d’un groupe du 41e RAC, de l’AC15 venu de l’AD 154 en avril 1915, formé d’hommes des régions du Nord. Ce groupe a été créé début 1915. Pour voir le parcours de ces 2 batteries depuis 1915, voir le 41e RAC

2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte.

1917 : Verdun (avril-août) : Louvemont-les-Chambrettes, Douaumont, Côte du Poivre (juil.), Samogneux, Côte du Talou (août). Breuil-sur-Marne, Vertuzy, Grimaucourt (sept.).

En décembre, le régiment se transforme en régiment porté (les chevaux sont remplacés par des camions et tracteurs), il passe à 3 groupes de trois batteries.

1918 : Lorraine (déc. 1917-avril 18) : Alincourt, Orestis, Champenoux. Verdun (avril-août) : bois Bourru, Montzéville, bois de Lambéchamp. Le Claon, Béthelainville, Aubreville. Secteur de Reims (août) : Tinqueux. Saint Mihiel, Argonne (sept.-nov.) : Mont de Villiers, Varennes, Montblainville, Apremont (oct.), Chêne-Tondu, Châtel-Chéhéry, Cornay.

Historique du 239e régiment d’artillerie de campagne (239e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917 à partir des trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 73e division d’infanterie (AD73) depuis 1914.

Les groupes qui le composaient s'étaient formés et réunis dès le début de la guerre.

- Le 1er groupe constitué par les 21e, 22e et 23e batteries du 12e formé à Nogent-sur-Marne en août 1914.
- Le 2e groupe constitué par les 24e, 25e et 26e batteries du 39e RAC, formé à Toul en août 1914.
Le 3e groupe constitué par une batterie du 37e RAC (la 32e), une du 49e RAC (la 30e) et une du 52e RAC (la 31e).

Ils garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 239e RAC.

2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte.

1914 : Toul, Limey, Flirey, Manonville, Lironville (août-sept.), Vigneulles, Hattonchâtel (sept.), bois de Mormarre, Limey (oct.-déc.).

1915 : secteur de Pont-à-Mousson (toute l’année) : Bois le Prêtre, forêt de Puvenelle, Valdieu, ferme de la Folie, bois Munier, Quart en réserve.

Bois le Prêtre, tranchée de Faye, le Gros Chêne, Croix des Carmes.

1916 : secteur de Pont-à-Mousson (janv.-juil.) : Vide-Bouteille, ferme de la Folie. Bois-le-Prêtre. Verdun (juil.-sept.) : Vaux-Chapître, Damloup. Bois Sec, sud d’Haudainville, Chapelle-Sainte-Fine. Lorraine (oct.-déc.) : secteur de Bar-le-Duc, Einvaux (sept.), est de Lunéville, Domjevin, Reillon.

1917 : Lorraine : Lunéville, Forêt de Parroy, Croix-Mare. Verdun (juin-juil.) : cote 304, col de Pommerieux, foret de Hesse, bois de Malancourt. Haute-Alsace (aout-mai 1918) : Anjoutey, Suarce, Seppois, Friessen.

1918 : Secteur d’Amiens (mai-juin) : Picquigny, Crouy-sur-Ourcq, Riencourt, Le Mesge. Chézy-en-Orxois (juil.). Marne (août) : sud-est de Château-Thierry, Surmelin, Courtemont. Argonne (août) : Nettancourt. Marne (sept.) : Possesse, Dommartin-sur-Yèvre, Norlieu. Plateau d’Orfeuil (oct.), ferme Médéah, Attigny. Lorraine (nov.) : Baccarat.

Historique du 240e régiment d’artillerie de campagne (240e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917, à partir des trois groupes de 75 constituant ensemble l'artillerie de la 66e division d’infanterie (AD66) depuis juin 1916.

- Le 1er groupe (21e, 22e et 23e batteries) constitué par un groupe du 40e RAC (31e, 32e et 33e batteries), venu du 34e corps d’armée, en juillet 1916 (arrivé au 34e CA le 10 mai 1916, JMO de l’AC34).
- Le 2e groupe (24e, 25e et 26e batteries) constitué par un groupe du 26e RAC (34e, 35e et 36e batteries), venu du 34e corps d’armée, en juillet 1916 (arrivé au 34e CA le 23 avril 1916, JMO de l’AC).
- Le 3e groupe (27e, 28e et 29e batteries) constitué par un groupe de renforcement du 37e RAC, concentré à Bourges, en août 1914.

2 citations à l’ordre de l’armée, 1 à la division, deux à l’ordre de corps d’armée. Fourragère verte.

Seul le 5e groupe du 37e RAC était à l’AD66 depuis oct. 1914 (venu de l’AD 58 du début de la guerre) :

1914 : Groupe du 37e RAC : Alsace (août) : Thann, Mulhouse. Puis jusqu’en déc. : Vosges : Steinbach.

1915 : Groupe du 37e RAC : Vosges (toute l’année) : Steinbach, côte 425, Le Sudel, L’Hartmannswillerkopf.

1916 : Groupe du 37e RAC : Vosges (janv.-juin) : L’Hartmannswillerkopf, Ursenfirst, Metzeral.

En juin ce groupe du 37e RAC se voir adjoindre de groupe de formation récente (un groupe du 40e et du 26e RAC). Ils allaient constituer ensemble l’AD66. Ces 3 groupes garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 240e RAC.

Somme (août-sept.) : Curlu, ravin de Croisette, Monacu, tranchée des Berlingots, Bouchavesnes, bois l’Abbé. Puis en oct. : secteur de Sailly-Saillisel : ravin de Rancourt, bois Gigot, ravin des Anguilles. Vosges (déc.-fév. 1917).

1917 :

Le 240e régiment d’artillerie est officiellement constitué le 1e avril 1917.

Aisne (mars-avril) : bois de Beaumarais, bois de Chevreux, bois de la Mandoline (mai), plateau de Californie (juin).

Durant cette période de 3 mois, le régiment a perdu environ 300 hommes, 450 chevaux et 9 canons.

Chemin des Dames (juil.) : Chavonnes, Ostel, Rougemaison, tranchée de la Gargousse, La Royère. Bataille de la Malmaison (oct.) : Ostel, Rougemaison. En déc. : Vosges.

1918 : Vosges (janv.-mars). Somme : bois Sénécat (mai), bois des Brouettes, le Gros Hêtre, Castel (juil.), bois en Z (juil.), Morisel.

Une épidémie de grippe contraint environ 100 hommes à être évacués.

Picardie : Moreuil, Bagneux (août) puis Aisne, Plateau de Moisy, Trou des Loups, Leuilly, Fontaine Saint-Rémy, Mont des Tombes. Mont des Singes (sept.), ferme Moisy. ¼ de l’effectif du régiment est hors combat : Tués, blessés et de nombreux malades. Secteur de Saint-Quentin (oct.) : Petit-Verly, forêt d’Andigny, Oisy.

Historique du 241e régiment d’artillerie de campagne (241e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917, à partir des trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 122e division d’infanterie depuis juin 1915 Les groupes qui le compose s'étaient formés et réunis depuis oct.1915.

- Le 1er groupe (21e, 22e et 23e batteries) constitué par le 3e groupe (7e, 8e et 9e batteries) du 41e RAC. Voir ici son parcours de 1914 à 1915.
- Le 2e groupe (24e, 25e et 26e batteries) constitué par le 4e groupe (10e, 11e et 12e batteries) du 41e RAC. Voir ici son parcours de 1914 à 1915
- Le 3e groupe (27e, 28e et 29e batteries) constitué par le 3e groupe du 6e RAC. Voir ici son parcours de 1914 à 1915.

Ces 3 groupes garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 241e RAC.

Nombre de citations ?

1916 : embarquement à Marseille, sur les vapeurs « Basque », « Plata » et « Lutétia » (pour la 9e batterie), début janvier pour Salonique.

Le 14 janvier un sous-marin allemand est aperçu. Les 4 canons du régiment d’artillerie installés sur le pont pour cette raison, font feu sur le sous-marin qui s’enfuit.

Camp retranché de Salonique (janv.-mars), Ardjan, Lioumnitsa (août). Région de Nonté (août-déc.) : Nonté, Mahala, Mayadag.

1917 : région de Serka di Légen. Mayadag.

1918 : région de Serka di Légen. (janv.-juil.). Sokol, Dobro. Bataille du Dobropolié (sept.-oct.), Vertékop, Guvezné.

Progression vers la Turquie, Xanthi, Gumuldjina, Ouzoun.

Historique du 242e régiment d’artillerie de campagne (242e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917, à partir des trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 156e division d’infanterie.

- Le 1er groupe (21e, 22e et 23e batteries) constitué par un groupe du 25e RAC (batteries 41 à 43). Créé en mars 1915 à Rennes. À la 156e DI depuis mars 1915. Voir son parcours avant 1917 >>>  ici  <<<
- Le 2e groupe (24e, 25e et 26e batteries) constitué par un groupe du 17e RAC (batteries 44 à 46). Créé en mars 1915 à Pontivy (Morbihan). À la 156e DI depuis mars 1915. Voir son parcours avant 1917 >>>  ici  <<<
- Le 3e groupe (27e, 28e et 29e batteries) constitué par un groupe du 3e RA colonial, venu de l’armée d’Orient en janvier 1916. Créé quand ? Où ? À la 156e DI depuis le 16 janv. 1916. Voir son parcours avant 1917 >>>  ici  <<<
Ces 3 groupes garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 242e RAC.

Aucune citation du régiment

1917 : Grèce (jan.-déc.) : Secteur de Monastir, Ternova, Baba Planina, lac de Prespa. Région de Négovani, Leskovéts, Pogradèts.

1918 : Grèce : lac de Prespa, Okrida, Gorgop (janv.-août). Nord de Monastir. Armistice bulgare (29/09/1918).

 

Parcours du groupe du 3e RA colonial (N° batteries ?)

À la 156e DI depuis le 16 janv. 1916

1916 : Salonique (Grèce) (janv.-mai). Secteur de Kilindir et du lac d’Ardjan (mai-juil.). Offensive sur Monastir (sept.-janv. 1917).

1917 : En avril 1917, le groupe deviendra le 3e groupe d’artillerie du 242e RAC.

Historique du 243e régiment d’artillerie de campagne (243e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917, à partir des trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 53e division d’infanterie depuis 1914. Les groupes qui le compose s'étaient formés et réunis dès le début de la guerre.

- Le 1er groupe (21e, 22e et 23e batteries) constitué par le groupe de renforcement du 43e RAC, concentré à Laigny (Aisne).
- Le 2e groupe (24e, 25e et 26e batteries) constitué par le groupe de renforcement du 22e RAC, concentré à Fontaine-lès-Vervins (Aisne).
- Le 3e groupe (27e, 28e et 29e batteries) constitué par le groupe de renforcement du 11e RAC, concentré à Voulpaix (Aisne).

Ces 3 groupes garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 243e RAC.

2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte.

1914 : le régiment est regroupé à Versailles.

Jeumont, Bauchery, bataille de Guise (fin août). Bataille de la Marne (sept.) : Montceaux-lès-Provins, Amifontaine, Berry-au-Bac, bois de Gernicourt (oct.). Oise (oct.-nov.) : Montdidier.

Somme (janv.-avril 1915) : Bray-sur-Somme, Mametz, Montauban.

1915 : bataille de l’Artois (mai-juil.) : Neuville-Saint-Vaast, le Labyrinthe. Vosges (juil.-sept.). Bataille de Champagne (sept.-oct.) : ferme Beauséjour, Les Hurlus.

1916 : entre Oise et Aisne (janv.-mai). Bataille de la Somme (juil.-août) : Fay, Estrées, Assevillers, Deniécourt. Aisne (août-déc.) : Bitry, Offemont.

1917 : Somme (janv.-mars) : Dreslincourt, La Botte, saillant de l’Étrave. Le 243e régiment d’artillerie est officiellement constitué le 1e avril 1917.

Aisne (janv.-juil.) : La Fère, Moÿ, Vendeuil. Poteau d’Ailles (août), boyau de la Strypa, Cuissy, Gény, Bourg-et-Comin (oct.), Verneuil, Chivry. Craonne (déc.).

1918 : Oise (mars) : Roye-sur-Matz, ferme Lamotte, La Berlière, Canny, Belval, Lassigny. Chevincourt, Mélicocq, Machemont (juin). Secteur de Belfort (juil.). L'Aisne (oct.) 

Historique du 244e régiment d’artillerie de campagne (244e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917, à partir des trois groupes de 75 constituant ensemble l'artillerie de la 163e division d’infanterie (AD163) depuis novembre 1916.

- Le 1er groupe (21e, 22e et 23e batteries) constitué par le 4e groupe du 44e RAC, venu du 4e corps d’armée.
- Le 2e groupe (24e, 25e et 26e batteries) constitué par le 2e groupe du 44e RAC, venu du 4e corps d’armée.
- Le 3e groupe (27e, 28e et 29e batteries) constitué par un groupe du 32e RAC (ancien groupe du 5e régiment d’artillerie lourde), équipé de canons de 95.

Ces groupes ne combattront ensemble qu’à partir de le fin 1916.

1 citation à l’ordre de l’armée.

1914 : Les 2 groupes du 44e RAC : Belgique : Virton (22/08), Mont Quintin, Marville, Beauclair, Tailly, Halles. Bataille de la Marne (sept.) : Chèvrefeuille, Ognes, Silly-le-Long puis Fresnières, Rethonvillers, Roye, Warsy. Goyencourt, Fresnoy, Damery.

Le groupe du 5e RAL : Quennevières, Moulin-sous-Touvent (sept.). Aisne (oct.) : Nouvron, cote 150. Puis ferme Saint- Victor (nov.).

1915 : Les 2 groupes du 44e RAC : Champagne (janv.-août) : Jonchery, Perthes, Mont-Haut, Mont Cornillet. Bataille de Champagne (sept.) : ferme de Navarin, Tahure. Massiges (jusque déc.).

Le groupe du 5e RAL : Bucy-le-Long, Dent de Croux. Rive nord de L’Aisne. Le groupe devient 4e groupe du 32e RAC, en nov. 1915 et fait partie de l’artillerie du 37e corps d’armée.

1916 : Les 2 groupes du 44e RAC : Champagne (janv.-sept.) : Massiges, Souain.

4e groupe du 32e RAC : Bois des Buttes (avril).

En novembre les 2 groupes forment l’artillerie de la 163e division d’infanterie (AD163) nouvellement créée.

1917 : Le 4e groupe du 32e RAC remplace ses canons de 95 par du 75 en février. Le 244e régiment d’artillerie est officiellement constitué le 1e avril 1917. Il forme l’artillerie de l’AD163.

Les Éparges (avril) : tranchée de Calonne. Champagne (juil.-sept.) : Le Cornillet, Mont Blond, tranchée Bleue (juil.), ferme de Navarin (sept.), Auberive (oct.), secteur du Téton (nov.-déc.).

1918 : Champagne (janv.-mars) : secteur du téton. Somme (avril) : Moreuil, Merville, bois de l’arrière-cour, bois Sénécat. Marne (mai-août) : sud de Reims, ferme des Marquises, Thuizy. Le téton (sept.), Pont-Faverger, Bétheniville. Ausonne (oct.), est de Rethel, bois de Moismont, bois de la Cervelle, Tagon.

Historique du 245e régiment d’artillerie de campagne (245e RAC)

Ce régiment d'artillerie a été constitué en avril 1917 par les 3e et 4e groupes du 45e RAC (d’Orléans) et par un groupe du 35e RAC (de Vannes).

Jusqu’en mai 1915, les 3e et 4e groupes restent avec les 2 autres groupes du 45e RAC. En mai 1915, ils en sont séparés et constituent l'artillerie de la 125e division d’infanterie (nouvellement formée). En décembre de la même année un groupe (numéroté 11e) du 35e RAC (31e, 32e et 33e batteries de canons de 80) vient se joindre à eux.

Mais c’est seulement en avril 1917, que les 3 groupes constituent le 245e RAC.

Jusqu’en mai 1915 se reporter au 45e RAC pour le parcours des 2 groupes du 45e RAC.

1 citation du régiment à l’ordre du corps d’armée.

1915 : de juin 1915 à août 1916 : Haute-Chevauchée, fond des Morissons, Four de Paris, La Chalade, Ravin Sec, le Fer à Cheval.

1916 : Somme (sept.-nov.) : secteur de Bouchavesnes. Aisne (déc.) : Berry-au-Bac, Craonne.

1917 : Le 11e groupe du 35e RAC remplace ses canons de 80 par du 75 en janvier. Le 245e régiment d’artillerie est officiellement constitué le 1e avril 1917.

Aisne (janv.-juil.) : bois de Beaumarais, Craonne, ferme du Temple, bois des Buttes, bois Marteau (mai), bois Clausade, Pontavert. Juvincourt (nov.), plateau de Craonne, Chevreux, bois de l’Enclume, bois Bigorne, bois de Beaumarais.

1918 : région de Senlis (janv.-mars). Tergnier, Chauny, canal de Crozat (mars), Quierzy, Manicamp (fin mars).

Compiègne, bois de Ricquebourg, ferme Valfay (juin), Condé-en-Brie (juil.), Jaulgonne, Tréloup. Lorraine (août) : Manonville, Minorville puis Mont-Saint-Jean, Civry.

Champagne (oct.) : Challerange-Monthois, Monthey. Puis Épernay. Rethel.

Historique du 246e régiment d’artillerie de campagne (246e RAC)

puis 246e régiment d’artillerie portée (246e RACP)

Ce régiment d'artillerie a été constitué en avril 1917 par les 3e et 4e groupes du 46e RAC (de Châlons-sur-Marne). Un 3e groupe a été créé à partir des 2 autres en novembre 1917. Il forme une partie de l’artillerie du 6e corps d’armée depuis août 1914.

Ces 2 groupes garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 246e RAC.

Voir >>  ici  << son parcours avant 1917.

Aucune citation du régiment

1917 : Cuisles, Baslieux. (janv.-fév.). Aisne (avril-mai) : Crouy, Laffaux, moulin de Laffaux, fort de Condé, Sancy. Mont des Singes, moulin de Laffaux (juin). Verdun : cote 304, bois d'Avocourt (août). En oct. 1917, le régiment est transformé en régiment de campagne d’artillerie portée (RACP) et un 3e groupe est créé.

Vosges (oct.-fév. 1918.) : Soppe-le-Bas, Guevenheim, Uberkumen.

1918 : Nord de Soissons, Guny, Pont-St-Mard, Folembray (avril), ferme Mareuil, Fruty, ferme de Folemprise (mai), Vaurains. Laversine, Pommiers (juin), Vez, carrefour du Chat Embarrassé, Lamécourt, Rémécourt, Méry. Secteur de Compiègne : ferme d’Aiguizy, Verberie, Saintin, Rhuis. Chaumuzy, Sarcy (août), Treslon.

En sept. Le régiment passe à la 1ere armée américaine pour 1 mois : Sommedieue, secteur de St Mihiel. Rive gauche de l’Aisne, Cernay-en-Dormois, bois Brûlé, Autry.

Historique du 247e régiment d’artillerie de campagne (247e RAC)

puis 247e régiment d’artillerie portée (247e RACP)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917, à partir des deux groupes de 75 constituant une partie de l'artillerie du 7e corps d’armée (AC7).

- Le 1er groupe (21e, 22e et 23e batteries) constitué par le 5e groupe du 47e RAC (batteries 31 à 33), formé à Besançon (25). Parcours avant 1916, voir >>>  ici  <<<
- Le 2e groupe (24e, 25e et 26e batteries) constitué par un groupe du 5e RAC (batteries 46 à 48), formé à Besançon (25). Parcours avant 1916, voir >>>  ici  <<<
Un 3e groupe sera créé à partir des 2 autres en avril 1918.

Ces 2 groupes garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 247e RAC.

Aucune citation du régiment

 

1916 : Bataille de Verdun (fév. à juil.). Forêt de Hesse (juil.). Bataille de la Somme (juil.-sept) : Herbécourt, Frise puis Biache, Cléry, bois Marrière, Bouchavesnes Argonne (oct.-déc.).

1917 : Tous les groupes sont équipés sont équipés de canons de 75. Le 247e régiment d’artillerie est officiellement constitué le 1e avril 1917.

Champagne (mars-août). Secteur de Reims (sept.). Verdun (sept.-nov.) : Ferme d’Haudromont, bois-la-Ville, cote 344, moulin des Côtelettes, tranchée de Trèves. Verdun : Vacherauville, Douaumont (déc.-janv.)

1918 : En janvier 1918, les 2 groupes (hippomobiles) se transforment en 3 groupes tractés (ou portés). 3 nouvelles batteries (27e, 28e et 29e) seront créées en prenant des artilleurs des 6 autres batteries et des jeunes recrues de la classe 1918.

Lorraine (fév.-août), La Vesle (15 au 26 août), St Mihiel, avec les Américains (sept.), Argonne (sept.-oct.) : groupe 1 et 2 : La Placardelle, Binarville, nord de Verdun (oct.) pour le 3e groupe : Vacherauville. Pour les 3 groupes : attaque sur Buzancy (oct.-nov).

Historique du 248e régiment d’artillerie de campagne (248e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917, à partir des trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 58e division de d’artillerie (AD58).

- Le 1er groupe (21e, 22e et 23e batteries) constitué par un groupe du 48e RAC (batteries 21 à 23), formé à Dijon. À l’AD58 depuis août 1914.

- Le 2e groupe (24e, 25e et 26e batteries) constitué par un groupe du 1e RAC (batteries 23 à 24), formé à Bourges. À l’AD58 depuis août 1914.
- Le 3e groupe (27e, 28e et 29e batteries) constitué par un groupe du 3e RAC (batteries 24 à 26), formé à Carcassonne. À l’AD58 depuis octobre 1914.

Ces 2 groupes garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 248e RAC.

1914 :

Les groupes du 1e et 48e RAC

Vosges (août-oct.) : secteur de Saint-Dié, col de la Schlücht, Huiting, Provenchères, Steige. Col de Ste Marie (fin août), Laseline, Wissembach, Coinchimont. Taintrux, Laourse, Girompaire. Mandray. Vallée de Munster (sept.-oct.) : bois de la Feigne, Croix au Mines, Verpeillère, Coinchimoni.

Le groupe du 3e RAC

Belfort, vers Mulhouse, Stenthem (19/08), Hotchalt, Montbéliard, Baderest. Col du Bonhomme (11/09), la Tête de Fux, Tête de Grimande.

Fin octobre, le groupe du 3e RAC rejoint les 2 autres. Les 3 groupes s’embarque à Épinal vers Montdidier (Oise) pour partir en Artois, ils resteront ensemble jusqu’à l’armistice. Artois (oct.-déc.) : Auchy-lès-La Bassée, Vermelles.

1915 : Artois (toute l’année, sauf au mois d’août secteur de Dunkerque) : Vermelles, fort de Hohenzolten, cote 70. Loos, tranchée du Rutoire. Neuville-St-Vaast (sept.), Vimy, Thélus, Farbus.

1916 : Flandres belges (déc.1915-mai) : Steenstraate, Hetsas, Boesinghe. Somme (mai-fév. 1917) : Lihons, Rozières puis Guerbigny, cote 97, Méharicourt.

1917 : Le 248e régiment d’artillerie est officiellement constitué le 1e avril 1917. Alsace (mars-juin) : Aspach-le-Bas, Michelbach, Guewenheim. Saint-Dié (juil.-août). Champagne (août-mai 1918) : Secteur de Reims puis Suippes.

1918 : Villemontoire, Bois d'Hartennes (juil.). Chevincourt (août), Evricourt, Achery (oct.), la Viéville (oct.).

Historique du 249e régiment d’artillerie de campagne (249e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917, à partir des trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 152e division d’artillerie (AD152) depuis juin 1915.

- Le 1ere groupe (21e, 22e et 23e batteries) constitué par le 3e groupe du 49e RAC (batteries 7 à 9), formé à Poitiers. À l’AD152 depuis juin 1915.

- Le 2e groupe (24e, 25e et 26e batteries) constitué par le 4e groupe du 49e RAC (batteries 10 à 12), formé à Poitiers. À l’AD152 depuis juin 1915.
- Le 3e groupe (27e, 28e et 29e batteries) constitué par un groupe du 12e RAC (batteries 24 à 26), formé à Carcassonne. À l’AD152 depuis avril 1916.

Ces 3 groupes garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 249e RAC.

 

1916 : Bataille de Verdun : Côte 304 (6-12 mai) puis Bataille de la Somme : Combles (fin sept.), Morval (oct.-nov.)

1917 : Sapigneul (avril) 

1918 : Méry (juin). Aubvillers (juil.), Pierrepont, Davenescourt (août), Offroy (sept.), Aisonville (oct.), Forêt de Nouvion, Hannapes (nov.)

Historique du 250e régiment d’artillerie de campagne (250e RAC)

puis 250e régiment d’artillerie portée (250e RACP)

Ce régiment d'artillerie a été constitué en avril 1917, à deux groupes de 75 constituant l'artillerie du 10e corps d’armée (AC10) depuis.

- le 1e groupe (21e, 22e et 23e b.) provenant du 4e groupe (10e, 11e et 12e batt.) du 50e RAC (de Rennes). Voir ici le parcours de ce groupe avant avril 1917.

- le 2e groupe (24e, 25e et 26e b.) provenant du 5e groupe (30e, 31e et 32e batt.) du 50e RAC (de Rennes). Voir ici le parcours de ce groupe avant avril 1917.

Ils garderont leurs numéros respectifs sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 250e RAC.

Il fut d'abord attelé, puis porté (RACP) à deux, puis à trois groupes.

2 citations à l’ordre de l’armée, une au corps d’armée et une citation à la 2e division de cavalerie à pied.

1917 : Marne, les monts de Champagne : Le Casque, Mont Haut, le Mont Perthois (avril-mai), secteur de Prosnes. Verdun (août) : Crêtes de Beaumont, ravin de la Dame, fort de Douaumont. Puis en nov.-déc. : Samogneux, cote 344.

 

1918 : En janvier 1918, les 2 groupes (hippomobiles) se transforment en 3 groupes tractés (ou portés). 3 nouvelles batteries (27e, 28e et 29e) seront créées en prenant des artilleurs des 6 autres batteries et des très jeunes recrues de la classe 1918. Le régiment s’appelle dorénavant 250e RACP

Meuse : Les Éparges, Tranchée de Calonne, bois de Cheppy.

Somme : Hangard (avril). Aisne : Corcy, Longpont, Leury (mai-juin). Marne, Villesaint, Chêne-la-Reine, le Mesnil-Hutin, Nesle (juil.).

Bois de Mortmare, Essey, Bouillonville, Thiaucourt. Sept.-oct. : Montfaucon, Septsarges, Cunel.

Historique du 251e régiment d’artillerie de campagne (251e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917, à trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 61e division d’infanterie (AD61) depuis août 1914.

- Le 1er groupe (21e, 22e et 23e batteries) de l’AD61 est constitué par le groupe de renforcement du 51e RAC (21e, 22e et 23e batteries) de Nantes (16 officiers, 533 sous-officiers et hommes de troupe et 521 chevaux).
- Le 2e groupe (24e, 25e et 26e batteries) de l’AD61 est constitué par un groupe du 35e RAC (24e, 25e et 26e batteries) de Vannes (16 officiers, 92 sous-officiers, 440 hommes de troupe et 523 chevaux).

- Le 3e groupe (27e, 28e et 29e batteries) de l’AD61 est constitué par un groupe du 28e RAC (27e, 28e et 29e batteries) de Vannes. Ce groupe sera dissous fin septembre 1914.

En mai 1915, un nouveau groupe à 3 batteries est rattaché aux 2 autres : 2 batteries nouvellement créées à Angoulême et une batterie provenant du 6e groupe de réserve (61e et 62e DI).

 

Le 1e avril 1917 :

- Le 1er groupe (21e, 22e et 23e batteries) du 251e RAC est constitué par le groupe du 51e RAC de Nantes.
- Le 2e groupe (24e, 25e et 26e batteries) du 251e RAC est constitué par le groupe du 35e RAC de Vannes

- Le 3e groupe (27e, 28e et 29e batteries) du 251e RAC est constitué par un groupe du 28e RAC de Vannes

Ces 3 groupes garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en 1917, avant de se nommer 251e RAC.

2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte.

1914 : Arras (26/08), Mareuil, Athis, Ginchy, secteur de Bapaume.

Au cours des combats à Ginchy, les Allemands s’avancent poussant des civils devant eux (JMO 2gr.)

Retraite vers Paris. Nanteuil-le-Haudouin, Villers-Saint-Genest (sept.).

Fin septembre, les batteries du 3e groupe sont dissoutes (JMO p6). L’AD61 reste à 2 groupes.

Oise : Bitry, Moulin-sous-Touvent.

1915 : Oise (toute l’année) : Moulin-sous-Touvent, Tracy-le-Val, Tracy-le-Mont, Bailly, ferme de Quennevières, bois Saint-Mard.

1916 : Oise (janv.-mai) : ferme de Quennevières, bois Saint-Mard. Somme (juin-sept.) : Foucaucourt, Estrées, Deniécourt. Aisne (oct.-déc.) : Nouvron, Fontenoy, Vic-sur-Aisne.

1917 : Le Plémont, Lassigny. Sud de Saint Quentin, Benay. Secteur de Saint-Quentin (juil.-sept.) : Le Pire-Aller, Le Fayet. Attaque de la Malmaison (oct.-nov.).

1918 : Le Chemin des Dames (janv.-mai) : Chavignon, Pinon, Vauxaillon, Mont des Singes, l’Ange Gardien.

Le 27 mai, jour de l’offensive allemande, le 251e RAC est submergé. Certaines de ses batteries détruisent leurs canons après avoir tirés chacune près de 4000 obus (JMO). Beaucoup d’hommes sont portés disparus. Les papiers secrets sont brûlés dont certains JMO.

Villers-Cotterêts puis Lorraine (juin-sept.) : Baccarat, Manonviller. Champagne : Ferme de Navarin (sept.), Somme-Py, Mézières.

Historique du 252e régiment d’artillerie de campagne (252e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917. Dépôt à Angoulême. Mais les trois groupes de 75 constituaient déjà l'artillerie de la 128e division d’infanterie (AD128) depuis juin 1915.

- Un groupe (21e, 22e et 23e batteries) constitué par le 3e groupe du 52e RAC (7e, 8e et 9e batteries) venu de l’AC12. Pour voir son parcours de 1914 à mai 1915, voir le 52e RAC.
- Un groupe (27e, 28e et 29e batteries) constitué par le 4e groupe du 52e RAC (10e, 11e et 12e batteries) venu de l’AC12. Pour voir son parcours de 1914 à mai 1915, voir le 52e RAC.
- En janvier 1916, un 3e groupe (24e, 25e et 26e batteries) constitué par un groupe du 21e RAC (34e, 35e et 36e batteries) nouvellement créé à Angoulême.

Les 7e, 8e et 9e batteries du 52e RAC deviendront le 1e groupe de l’AD128 (puis du 252e RAC), les 34e, 35e et 36e batteries du 21e RAC deviendront le 2e groupe de l’AD128 (puis du 252e RAC), les 10e, 11e et 12e batteries du 52e RAC deviendront le 3e groupe de l’AD128 (puis du 252e RAC).

Ces 3 groupes garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 252e RAC.

3 citations à l’ordre de l’armée, une à la division. Fourragère verte.

Pour les 2 groupes du 52e RAC :

1915 : bois le Prêtre, le Quart-en-Réserve (juin), Argonne (juil.-sept.), bois de la Gruerie. Gerbéviller, Fontenoy-la-Joute, Nossoncourt, Doncières, Fauconcourt. Forêt de Parroy (déc.).

 

Pour les 3 groupes

1916 : Buriville, Verdurette, Marainviller, Reclonville. Bataille de Verdun : Souville (juil.). Secteur de Commercy (août-nov.). Verdun (déc.) : Fleury.

1917 : Secteur de Rattentout, (fev.-mars) : Tranchée de Calonne, Bonzée, ferme des Grandes-Loges.

Aisne (avril-mai) : Bouy, bois de Prosnes, Mont Sans-Nom, Le Casque. Souain (août). Verdun : bois Chauffour, ravin La Caillette, ravin de la Couleuvre (sept.), secteur du Talou (nov.).

1918 : Lorraine (janv.-avril) : Baccarat. Attaque de l'Aisne (juil.), Villers-Cotterêts. Vic-sur-Aisne (août). Moulin de Laffaux, Ferme Mennejean (sept.). Flandres (sept.-nov.) : cabaret Korteker, Langemarck, Poelcapelle, Wacken.

Historique du 253e régiment d’artillerie de campagne (253e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917, à deux groupes de 75 constituant l'artillerie du 13e corps d’armée (AC13).

- Le 1er groupe (21e, 22e et 23e batteries) constitué par le 3e groupe du 53e RAC venu de l’AC13. Pour son parcours avant 1917, voir le 3e groupe du 53e RAC.
- Le 2e groupe (24e, 25e et 26e batteries) constitué par un groupe du 53e RAC venu de l’artillerie du 2e corps colonial. Pour son parcours avant 1917, voir le 3e groupe de sortie du 53e RAC.

Ces 2 groupes garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine de 1914 à avril 1917, avant de se nommer 253e RAC.

2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte.

1917 : Oise (janv.-mars) : Chevincourt, Machemont, Dreslincourt, Thiescourt.

Sud de Saint-Quentin, Castres, Essigny-le-Grand (mai), Grand-Seraucourt (juin). Verdun (juil.-fév.) : Forêt de Hesse, Mort-Homme, côte 304, bois de Lomberchamp. Ferme de Verrières, Saint-Mihiel.

1918 : Au début de 1918, le régiment est transformé en régiment d’artillerie portée, Le 2 groupes hippomobiles deviennent 3 groupes tractés.

Le 1 avril 1918, le 253e RAC cesse d’être unité organique du 13e CA, il fait partie à cette date de la réserve générale d’artillerie de campagne.

Flandres belges (avril-juin) : Westoutre, région des Monts (monts Rouge, Vidaigne et Noir), Locre. Soissons (août), Butte de Souain, Somme-Py (sept.). Petit-Verly, secteur de Guise (oct.), Étreux, Essigny-le-Grand, Lucy, Wassigny.

Historique du 254e régiment d’artillerie de campagne (254e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917, à trois groupes de 75 constituant l’artillerie de la 74e division d’infanterie (AD74)

Mais les trois groupes de 75 constituaient déjà ensemble l'artillerie depuis août 1915.

- Le 1er groupe (21e, 22e et 23e batteries) du 254e RAC est constitué par le groupe du 2e RAC de Grenoble, à l’AD74 depuis sept. 1914. . Voir ici son parcours avant 1917

- Le 2e groupe (27e, 28e et 29e batteries) du 254e RAC est constitué par un groupe du 54e RAC de Lyon et Sathonay, à l’AD74 depuis août 1914. . Voir ici son parcours avant 1917

- Le 3e groupe (24e, 25e et 26e batteries) du 254e RAC est constitué par le groupe du 14e RAC de Grenoble, à l’AD74 depuis août 1915, venu de l’AD33. Voir ici son parcours avant 1917

Deux citations à l’ordre de l’armée. Fourragère verte.

1917 : Secteur entre Maisons-de-Champagne et l’Aisne (avril-juin).

Aisne (juil.-sept.) : Secteur entre l’Aisne et la Miette, Sapigneul. Champagne (oct.-fév. 1918) : Entre Sapigneul et la Miette.

1918 : Nord-ouest de Reims (fév.). Sapigneul, le Godat (mai). Antheuil, Villers-sur-Coudun, Marquéglise, Plessis-de-Roye, ferme Saint Claude.

Champagne (sept.-oct.) : Ville-sur-Tourbe, Massiges, Olizy, Mouron. Boult-aux-Bois. Possesse (nov.).

 

Historique du 255e régiment d’artillerie de campagne (255e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917.

Mais les trois groupes de 75 constituaient déjà ensemble l'artillerie de la 65e division d’infanterie (AD65) depuis octobre 1914.

- Le 1e groupe (21e, 22e et 23e batteries) constitué par un groupe de renforcement du 55e RAC (21e, 22e et 23e batteries) créé en août 1914 et mobilisé à Bouillargues (30). Pour voir son parcours de 1914 à 1916, voir le 55e RAC.

- Le 2e groupe (24e, 25e et 26e batteries) constitué par le 4e groupe du 55e RAC (10e, 11e et 12e batteries) ex 4e groupe du 3e d’artillerie lourde. Pour voir son parcours avant 1917, voir le 55e RAC.

- Le 3e groupe (27e, 28e et 29e batteries) constitué par le 4e groupe du 26e RAC (10e, 11e et 12e batteries) venu de l’AD54. Pour voir son parcours avant 1917, voir le 26e RAC.

Ces 3 groupes garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 255e RAC.

Deux citations à l’ordre de l’armée. Fourragère verte.

1917 : Argonne (janv.-oct.) : bois de la Chalade, ravins de la Chevrie et de Perupt, Fontaine-Ferdinand, La Seugnerie.

Italie (nov.-mars 1918) : Plateau des sept communes, Monte Stigolo, Pederobba, Curogna, Barche, mont Tomba.

 

1918 : Italie : mont Tomba, lac de Garde.

Oise et Somme (mars-mai) : Moreuil, Guyancourt, Remiencourt, Cottenchy, bois des Chauffours, bois Sénécat, bois de la Gaune. Lorraine (mai-août) : secteur de Toul. Domèvre-en-Haye (juin)

Début août 1918, la 65e DI est transformée en 2e division marocaine, de ce fait le 255e RAC passe à l’AD2DM.

Secteur de Soissons (août-sept.) : plateau de la ferme Ecafaut puis Gézancourt, Gournay, Besmé. Ferme Malhôtel, Crécy-au-Mont, Leuilly.

Champagne (oct.) : Butte du Mesnil, plateau de Grateuil, Vieux, la Croix des Soudans. Argonne : Vaux-les-Mouron.

Historique du 256e régiment d’artillerie de campagne (256e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917. Mais les trois groupes de 75 constituaient déjà ensemble l'artillerie de la 47e division d’infanterie (AD47) depuis mai 1916.

- Le 1e groupe (21e, 22e et 23e batteries) constitué par un groupe du 56e RAC (21e, 22e et 23e batteries), venu de l’AD66 en mai 1916. Pour voir son parcours de 1914 à 1916, voir le 56e RAC.

- Le 2e groupe (24e, 25e et 26e batteries) constitué par d'un groupe (dit du « 21e RAC ») composé de la 32e batterie du 21e RAC, de la 31e du 15e et de la 33e du 49e RAC. Ces 3 batteries ont été créées en avril 1915. Voir le parcours de la 32e batterie du 21e RACVoir le parcours de la 31e batterie du 15e RAC - Voir le parcours de la 33e batterie du 49e RAC.

- Le 3e groupe (27e, 28e et 29e batteries) constitué par le groupe du 9e RAC (27e, 28e et 29e batteries) venu de l’AD66 en janv. 1915. Pour voir son parcours de 1914 à 1916, voir le 9e RAC.

Ces 3 groupes garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 256e RAC.

2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte.

1916 : Somme (juil.-oct.) : Bois de Hem, ferme de Monacu, Le Forest, ferme de l’hôpital, bois d’Anderlu. Alsace (nov.-déc.).

1917 : Chemin des Dames (avril) : Faverolles, Savigny, Grugny. Champvoisy, Sainte-Gemme (mai).

Aisne : Craonne, Chiry-les-Chaudardes, Pontavert (juillet). Meuse (août-sept.) : Ligny. Champagne (sept.-oct.) : Tahure, Butte de Tahure.

Italie (nov.-déc.) : Montecchio, Maggiore, Monteviale, Altivole, Le Piave. Monte Tomba.

1918 : Italie (janv. -mars) : Monte Tomba, Cusmali, Lazzaroni, Scalchi, Bassano. Plateau d’Asiago. Retour en France début avril.

Sur l’Ourcq (juil.) : Dammard, Latilly, Grisolles, Rocourt, Coincy, La Misère. Somme (août-sept.) : Hailles, Nampty, l’Échelle-St-Aurin, Villers-lès-Roye.

Ourchy, Voyennes, Donilly, Fresnoy-le-Petit, Seboncourt, ferme Porté, Essigny-le-Petit. Nord de Saint Quentin.

 

Lire le carnet de guerre de Casimir Étienne Louis TREILLET du 56e RAC (22e batterie), puis 256e RAC.

 

Historique du 257e régiment d’artillerie de campagne (257e RAC)

 

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917. Mais les trois groupes de 75 constituaient déjà ensemble l'artillerie de la 132e division d’infanterie (AD132) depuis sept. 1915.

- Le 1e groupe (21e, 22e et 23e batteries) constitué par 3 batteries d’origine différentes : 1 batterie du 4e RAC – une du 22e RAC et une du 48e RAC.

- Le 2e groupe (24e, 25e et 26e batteries) constitué par le 2e groupe du 57e RAC (4e, 5e et 6e batteries), AD 132 depuis le 06/09/1915 (JMOAD132), venu de l’AC 17. Voir son parcours avant 1915

- Le 3e groupe (27e, 28e et 29e batteries) constitué par le 3e groupe du 57e RAC (7e, 8e et 9e batteries), AD 132 depuis le 4/08/1915 (JMOAD132), venu de l’AC 17. Voir son parcours avant 1915

Ces 3 groupes garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 256e RAC.

2 citations à l’ordre de l’armée, une au corps d’armée, fourragère verte.

1915 : Verdun (août) : Mort-Homme, Cumières. Woëvre (août.-déc.) : Marchéville, bois de Pareid, Saulx,

1916 : Verdun : fort de Moulainville, plateau des Blusses. Génicourt, fort de Troyon (avril-juin). Somme (juil.-déc.) : Vermandovillers, Rouvroy-en-Santerre.

1917 : Verdun (janv.-avril) : Bois Bourrus, Mort-Homme.

Les 3 groupes deviennent officiellement le 257e RAC le 1e avril.

Marne (mai-juil.) : est de Reims : Mont Cornillet, Mont Blond. Prosnes (août-sept.). Saint-Hilaire-le-Grand (oct.), bois B, cote 147, saillant Baden-Baden.

1918 : Champagne (janv.-juil.) : est de la Suippe, Saint-Hilaire, Mont-Sans-Nom, Aubérive, secteur du Golfe. Oise (août) : fermes Quennevières et d’Ecafaut. Mont-de-Choisy, Cuts, Berlincourt, Pommery. Butte de Rony, Coucy-le-Château, Romains, Venteley.

Belgique (oct.-nov.) : secteur de Roulers, Pitthem, Meulebecke.

Dissolution du régiment le 1e avril 1919.

Historique du 258e régiment d’artillerie de campagne (258e RAC)

puis 258e régiment d’artillerie portée (258e RACP)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917, à trois groupes de 75 constituant l'artillerie du 18e corps d’armée (AC18).

- Le 1er groupe (21e, 22e et 23e batteries) du 258e RAC constitué par le 3e groupe du 58e RAC (7e, 8e et 9e batteries) qui constituait l’un des 4 groupes de l’AC18 depuis août 1914.

Pour voir son parcours à partir de 1914, voir le 58e RAC.

- Le 2e groupe (24e, 25e et 26e batteries) du 258e RAC constitué par le 4e groupe du 58e RAC (10e, 11e et 12e batteries) qui constituait l’un des 4 groupes de l’AC18 depuis août 1914.

Pour voir son parcours à partir de 1914, voir le 58e RAC.

Ces 2 groupes sont ensemble depuis août 1914. Ils sont séparés des 2 autres groupes du 58e RAC (qui en compte 4) en juin 1915. Ils garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 258e RAC.

- Un 3e groupe sera créé en avril 1918

1 citation à l’ordre de l’armée, 1 au corps d’armée

1915 : Aisne (juin-déc.) : Soupir, Chavonnes, Croix-sans-Tête, secteur de Reims.

1916 : Aisne (janv.-mars) : secteur de Reims. Verdun (avril-juin) : Fort de Tavannes. Argonne : Le Four de Paris. Camp de Crèvecœur (fin 1916).

1917 : Somme (janv.-fév.) : sud de Péronne, Estrées. Roye. Chemin des Dames (avril-mai). Alsace (juin-sept.) : région de Dannemarie. Secteur de Soissons, La Malmaison (oct.-nov.).

1918 : Secteur de Chalons.

En mars-avril, le régiment est transformé en régiment de campagne d’artillerie portée (258e RACP). Les chevaux sont remplacés par des tracteurs et des camions. Les 2 groupes se transforment en 3 groupes autotractés durant 1 mois.

Ally-sur-Noye, Mailly-Raineval, ferme d’Anchin (avril), Montgerain, Mennevillers. Maignelay (août). Ferme Colombe, ferme de l’Ange Gardien (sept.), secteur de Saint Quentin (oct.),

Historique du 259e régiment d’artillerie de campagne (259e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917, à trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 170e division d’infanterie (AD170) depuis décembre 1916.

- Le 1er groupe (21e, 22e et 23e batteries) du 259e RAC constitué par le 4e groupe du 59e RAC (10e, 11e et 12e batteries) venu de l’AC21. Pour voir son parcours à partir de 1914, voir le 59e RAC.
- Le 2e groupe (24e, 25e et 26e batteries) du 259e RAC constitué par le 8e groupe du 2e RAC (58e, 59e et 60e batteries) venu de l’AC31, et créé en avril 1915 à Boucq (54).

- Le 3e groupe (27e, 28e et 29e batteries) du 259e RAC constitué par le 3e groupe du 59e RAC (7e, 8e et 9e batteries) venu de l’AC21. Pour voir son parcours à partir de 1914, voir le 59e RAC.

Ces 3 groupes garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 259e RAC.

2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte.

1917 : Belfort, Alsace (avril-mai).

Aisne (mai-oct.) : ferme de Chiny, château de Quincy, Vauveny. Puis moulin de Laffaux, Nanteuil (juil.), Le Panthéon. Bataille de la Malmaison (oct.) : Chavignon, Allemant, Gobineaux, Mennejean. Somme (nov.) : secteur de Péronne.

1917 : Secteur d’Épinal (déc. 1917-Avril 1918) : Pierre-Percée, l’Ortemont, bois de la Grande Combe, nord de St Dié.

Oise (mai) : Pont-Point, Chamant. Champagne (juin-oct.) : Mont-Sans-Nom, sud de Saint-Soupplets, Auberive, Jonchery. Aisne (oct.-nov.) : Nizy-le-Comte, Béthancourt, Aguilcourt.

Historique du 260e régiment d’artillerie de campagne (260e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917, à trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 153e division d’infanterie.

- Le 1er groupe (21e, 22e et 23e batteries) du 260e RAC constitué par le 4e groupe du 60e RAC venu de l’artillerie du 20e corps d’armée (AC20) en août 1915. Pour voir son parcours à partir de 1914, voir le 60e RAC.

- Le 2e groupe (24e, 25e et 26e batteries) du 260e RAC constitué par un groupe du 5e RAC, arrivé à l’AD153 en décembre 1916 et venu de l’AC37 en décembre 1916. Voir son parcours depuis août 1914.

- Le 3e groupe (27e, 28e et 29e batteries) du 260e RAC constitué par le 3e groupe du 60e RAC venu de l’AC20 en août 1915. Pour voir son parcours à partir de 1914, voir le 60e RAC.

Ces 3 groupes garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 260e RAC.

4 citations à l’ordre de l’armée, fourragère jaune.

1917 : Aisne (avril-juin). Secteur de Pont-à-Mousson - Limey (juillet-novembre).

1918 : Verdun (janv.-mars). Doullens (avril). Aisne : Coeuvres, Valsery (juin). Plateau des Trois-Peupliers (28 juin), Saint-Pierre-l'Aigle (juil.), Mont d'Arly, Saconin, Breuil, Berzy-le-Sec (18-22 juil.). Hangard-en-Santerre, Orvillers, Erches (août), Sapigneul, Berry-au-Bac. Oise, Villers-le-Sec, Parpeville, Landifay.

Historique du 261e régiment d’artillerie de campagne (261e RAC)

Casernement :

1917 : Marne : Mont Haut  (avril-mai), le Téton (juil.) 

1918 : Marne : Montagne de Paris (juil.) puis Fontenoy, Cote 129 (août), Ferme Colombe (sept.), Hundling-Stellung (oct.) 

Historique du 262e régiment d’artillerie de campagne (262e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917, à partir des trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 71e division d’infanterie depuis 1914. Le 262e RAC a sont dépôt à Saint-Cloud.

Les groupes qui le composaient s'étaient formés et réunis dès le début de la guerre.

- Le 1er groupe (21e, 22e et 23e batteries) constitué par le groupe de renforcement du 4e RAC de Besançon.
- Le 2e groupe (24e, 25e et 26e batteries) constitué par le groupe de renforcement du 62e RAC d’Épinal.
- Le 3e groupe (41e, 42e et 43e batteries) constitué par le groupe territorial du 62e RAC d’Épinal.

Ces 3 groupes garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 262e RAC.

Pas de citation du régiment.

1914 : Vosges (août) : Bourg-Bruche, Colroy-la-Grande, Sainte-Marie-aux-Mines, col du Bonhomme, col d’Urbeis, Ranclos-aux-Vaches, Wisembach.

Baccarat (sept.), Hablainville, Blemerey, Verdenal, Montreux (oct.). Cirey (nov.). Gélacourt, Buriville (déc.).

 

1915 : 1e groupe : Haute Alsace (janv.-mars), Suarce, Lepuix, Carspach, Pfetterhouse. Puis Lorraine (avril-déc.) : Badonviller, bois Zeppelin,

2e groupe : Herbéviller, Manonviller, Pexonne.

3e groupe : La Chapelotte, la Pierre-à-Cheval, Badonviller, Montigny.

 

1916 : 1e groupe : secteur de Badonviller jusque mai.

2e groupe : (janv.-mai) : Pexonne, St Maurice, bois de la Voivre, bois de Railleux, Ste Pôle.

3e groupe : Badonviller, Montigny.

Pour tous les groupes : Verdun (juin-juil.) : Cabaret Rouge, ferme de Bellevue, bois de l’Hôpital, batterie de Damloup.

Vauquois, Avocourt, forêt de Hesse (août-déc.).

 

1917 : Verdun (janv.-fév.) : Le Mort-Homme. Marne (mars) : Maisons-de-Champagne, Argers, Main de Massiges.

Le 1e avril, le 262e RAC est officiellement formé par ces mêmes 3 groupes d’artillerie.

Argonne (avril-juin) : Four de Paris, Rondchamp, Vienne-le-Château, bois des Hauts-Bâtis, bois d’Hauzy.

Marne (juin-juil.) : Mont Cornillet, Mont-Blond, bois de l’Esplanade. Aisne (août-fév. 1918) : Berry-au-Bac, bois Boursier, ravin du Rassaba.

 

1918 : Flandres belges (juin-juil.) : Locre, Monts des Flandres, Boeschepe, Poperinghe.

Mars-mai : Guyencourt, Butte-aux-Vents, bois de Gernicourt, Poupeux.

Champagne (juil.) : Prosnes, Juvigny (août), Massiges (sept.), Virginy.

Cernay-en-Dormois, bois de l’Échelle, bois des Forges, Autry-la-Chapelle, bois de Plimont, bois de la Terrière (oct.), Moncheutin, Ternes, Brecy.

Historique du 263e régiment d’artillerie de campagne (263e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917, à partir des trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 162e division d’infanterie depuis nov. 1916.

à Les 1e et 2e groupes constitués par 2 groupes dits « de sortie » du 53e RAC.

Constitués à Clermont-Ferrand en août 1914, ils sont dirigés vers la place forte de Lyon, comme artillerie de place. En octobre 1914, ils forment l’artillerie du 33e corps d’armée (AC33). En avril 1915, ils passent à l’AD88T. Puis en août 1915, ils passent à l’AC10, puis à l’AD162 en octobre 1916. En avril 1917, ils forment, le 263e RAC (avec un groupe du 28e RAC). Le 263e RAC restera l’AD162 jusqu’à l’armistice. Pour voir le parcours de ces 2 groupes à partir de 1914, voir le 53e RAC.

à Le 3e groupe (41e, 42e et 43e batteries) constitué par un groupe du 28e RAC. Pour voir le parcours de ce groupe à partir de 1914, voir le 28e RAC.

Ces 3 groupes garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 263e RAC.

2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte.

1917 : Chemin des Dames (avril) : Plateau de Vauclair. Flandres (juil.-nov.) : Bixschoote, Steenstraate, Boesinghe, Hetsas.

1918 : Aisne (janv.) : Pontavert, bois de Gernicourt, bois des Buttes. Oise (mars-mai) : Secteur de Montdidier, Le Mesnil-Saint-Georges, Broyes, Welles-Pérennes.

Offensive de l'Aisne (juil.), Nouvron, Vingré, Tartiers, Villiers-la-Fosse (août -sept.).

Historique du 264e régiment d’artillerie de campagne (264e RAC)

Le 264e RAC a été constitué le 1er avril 1917 avec un groupe territorial du 20e RAC et un groupe territorial du 44e RAC. Dépôt : Le Mans.

Les groupes ont existés depuis août 1914. Après une existence indépendante, ces 2 groupes ont été réunis en avril 1915 pour former l’artillerie du 33e corps d’armée (AC33), et le 1e avril 1917 pour former le 264e RAC.

Le groupe du 20e RAC (44e, 45e et 46e batteries) a été formé à Auxances.

Le groupe du 44e RAC (41e, 44e et 46e batteries) a été formé au Mans.

2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte.

1914 : 5e groupe du 20e RAC : rattaché à la 88e division territoriale.

Douai (début août), Rouen (fin août). Péronne (sept.). Hébuterne (oct.), Sommecourt. Ransart, Monchy-au-Bois, Adinfer (nov.).

6e groupe du 44e RAC : forment une partie de l’AD84.

Nord : Paillecourt. Bapaume, Miraumont (sept.-oct.), Hébuterne. Notre-Dame-de-Lorette.

 

1915 : 5e groupe du 20e RAC : Artois (janv.-avril) : Dainville

6e groupe du 44e RAC : Artois (janv.) : Notre-Dame-de-Lorette, Carency.

Les 2 groupes sont réunis en avril pour former l’AC33. Ils combattront ensembles.

Artois (toute l’année) : Mont-Saint-Éloi, Bouvigny, Notre-Dame-de-Lorette, Berthonval, cimetière d’Alain. Souchez, côte 119, côte 140 (juil.-déc.).

 

1916 : Artois (janv.-fév.) : côte 140, bois de Givenchy.

Verdun (fév.-mars) : fort de Tavannes, cote Saint-Michel. Woëvre (mai-juin) : Rambucourt, Broussey, Bouconville.

Somme (juin-nov.) : Thiepval (1e groupe), Barleux, Flaucourt (2e groupe).

 

1917 : Aisne (janv.-mai) : ferme Thiolet, Morsain, Folembray.

Le 1 avril, le 264e RAC est officiellement constitué.

Laffaux (juin), Le Panthéon, Épine de Chevrigny (juil.). Alsace (août-oct.) : Belfort, Fontaine.

Italie (nov.-mars 1918) : Bresca, Vicence, Cornuda, Mont Tomba, Valdobbiadene.

 

1918 : Somme (avril-août) : Cottenchy, ferme Anchin, Remiencourt. Bois du Gros Hêtre, Castel. Mailly-Raineval.

Hailles (août), bois de Moreuil, Moyencourt, Esmery, Ollezy (sept.), Clastres. Annois.

Flandres (sept.-nov.) : Ypres, Dixmude.

Historique du 265e régiment d’artillerie de campagne (265e RAC)

Le 265e RAC a été constitué le 1er avril 1917 avec les 5e et 6e groupes du 5e RAC et le 8e groupe du 29e RAC.

Le 5e groupe du 5e RAC (3 batteries de canons de 90) a été formé en décembre 1915 à Besançon.

Le 6e groupe du 5e RAC (2 batteries de canons de 90) a été formé en juin 1915 à Besançon. Le 8e groupe du 29e RAC (3 batteries de 4 canons de 95) a été formé en décembre 1914 à Lorient. Les 3 groupes sont réunis en juillet 1916 et forment l’artillerie de la 133e division d’infanterie (AD133). Tous les groupes sont équipés de canons de 75 mm. Ils prendront le nom de 265e RAC le 1e avril 1917.

2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte.

1916 : Vosges (début 1916) : Seppois, Le Schonholz.

Verdun (sept.) : Le cabaret Rouge, fort de St Michel, ravin des Fontaines, bois Fumin. Vaux-Chapître, Nez de Souville (oct.). Nord-est de Verdun (nov.). Ravin des Vignes, ravin de l’Hôpital.

 

1917 : Maisons-de-Champagne (mars).

Le 1 avril, le 265e RAC est officiellement constitué.

Attaque de l'Aisne (avril) : Bourg-et-Comin, Vieil-Arcy, Saint-Mard.

Dunkerque, Flandres, Belgique (mai-juin) : Nieuport. Offensive des Flandres Belgique (juil.-oct.) : nord d’Ypres, Reninghe, Noordschote, Mohlenhock, ferme de Ravelaëre, Bixchoote, la Maison du Passeur à Steenstraate, Merckem.

Secteur de Nieuport (nov.-fév. 1917).

 

1918 : Somme (mars- avril) : Caix, Le Quesnel, Hangest, Le Plessier-Rozainvillers, Moreuil. Hailles.

Nord (avril-mai) : Cassel, les monts de Flandres, Mont Rouge, Mont des Cats.

Oise (juin) : Tricot, Menevillers. Beuvraignes, le Frétoy, le Tronquoy (août). Saint-Quentin, (sept.), Happencourt, Fluquières, bois de Savy et Margerin. Grugies (oct.).

Historique du 266e régiment d’artillerie de campagne (266e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917 à partir des trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 154e division d’infanterie (AD154) depuis 1914.

Les groupes qui le composaient s'étaient formés et réunis dès le début de la guerre.

- Le 1e groupe (41e, 42e et 43e batteries) formé début 1916 au 51e RAC et composé de 3 batteries venant de 3 régiments différents :

Ø  La 31e batterie du 51e RAC, formée à Nantes le 11 janvier 1916, qui deviendra la 41e batterie du 266e RAC.

Ø  La 32e batterie du 35e RAC, formée à Vannes le 11 janvier 1916, qui deviendra la 42e batterie du 266e RAC.

Ø  La 33e batterie du 28e RAC, formée à Vannes le 11 janvier 1916, qui deviendra la 43e batterie du 266e RAC.

- Le 2e groupe (44e, 45e et 46e batteries) constitué par le 2e groupe du 6e RAC, formé à Valence. Voir son parcours à partir de 1914.

- Le 3e groupe (47e, 48e et 49e batteries) constitué par le 4e groupe du 6e RAC, formé à Valence. Voir son parcours à partir de 1914.

Ils garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 266e RAC.

Deux citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte.

1915 : Artois (sept.-oct.) : Adinfer, moulin Ficheux, Carency, Ablain. Loos (oct.). Carency, Aix-Noulette (nov.).

1916 : secteur de Belfort (fév.-mars) : Dannemarie, Montreux-Vieux. Verdun (avril-juil.) : les Hauts de Meuse, Le Rozelier, secteur de Tavannes (juil.), Vaux-Chapître (août). Sainte Menehould, Ville-sur-Tourbe (sept.). Verdun (nov.-déc.) : Froideterre, Belleville.

1917 : Douaumont, ravin des Vignes (janv.). Chemin des Dames (avril) : Cuissy, Geny, Paissy. Craonne, plateau de Californie (mai-juil.). Laffaux (août), Allemant (sept.), Pinon (oct.-nov.), Leuilly, Vauxaillon.

1918 : Beaulieu-lès-Fontaines, Écuvilly. Vosges, Alsace (mars) : Delle. Flandres (avril-mai) : Mont Kemmel, mont Rouge, mont Vidaigne. Woëvre (juin) : Flirey, Mortmare. Champagne : Védegrange (sept.), Saint-Soupplets, Hauviné (oct.).

Historique du 267e régiment d’artillerie de campagne (267e RAC)

Casernement :

1917 : Le Chemin des Dames (avril-mai)

1918 : L'Ailette   Bataille de Champagne, secteur Balcon (juil.), plateau de Bellevue, Mont Cuvelet, Challerange (sept. -oct.) 

Historique du 268e régiment d’artillerie de campagne (268e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu'en avril 1917, à partir des trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 69e division d’infanterie depuis 1914.

Les groupes qui le composaient s'étaient formés et réunis dès le début de la guerre.

- Le 1er groupe constitué par les 30e et 31e batteries du 46e R.A.C. et la 36e batterie du 44e RAC.
- Le 2e groupe constitué par les 32e et 33e batteries du 46e R.A.C. et la 31e batterie du 29e RAC.
- Le 3e groupe constitué par les 35e et 44e batteries du 28e R.A.C. et la 37e batterie du 50e RAC.

Ces 3 groupes garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 268e RAC.

1 citation à l’ordre de l’armée.

1914 : Montignies-St-Christophe, Bousignies, bois de Beaumont (26-26/08), retraite, Cousoire, Damousies, Wattignies,Le Nouvien, Esquihéries, Wiège-Faty, Nouvion-le-Comte (fin août), Pont-à-Bucy, Anizy, Mézy, Montmirail (03/09), Morsains (04/09), Villers-St-Georges.

Secteur de Monceau-lès-Provins, Sancy, Louan, Prouilly, Neuville (13/09), Aguilcourt, ferme Sainte-Marie, Cauroy.

1915 : Aisne (toute l’année) : Soupir, Chaussemy, Saint-Mard, Vailly, Celles-sur-Aisne.

1916 : Aisne (janv.-mars) : même secteur, Maison Grises.

Verdun (avril-juin) : Fleury, ravin des Vignes, ouest du fort de Moulainville, le Mort-Homme, Cumières.

Aisne (juin-déc.) : Berry-au-Bac, bois de Gernicourt, bois de Beaumarais.

1917 : Le 1 avril, le 268e RAC est officiellement constitué.

Aisne : secteur de Berry au Bac (16 avril), bois des Vestales, Sapigneul, Le Choléra, Pontavert, Guignicourt (avril-mai).

Verdun (juil.-sept.) : Bois de la Bèche, ravin du bois carré, fond de Heurias, bois le Chaume.

1918 : Bois d’Ailly (mai), Combats sur l'Aronde (juin) : Monchy, Arsonval. Pierrefonds (15/07).

Le régiment est à la disposition de la 2e division américaine. Vierzy, Longpont, Vauxcastille, Soissons (août), Crouy, moulin de Laffaux, Laffaux (5 sept.). Nancy jusqu’à l’armistice.

Historique du 269e régiment d’artillerie de campagne (269e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut formé qu'en avril 1917, à Villersexel, à partir des trois groupes constituant l'artillerie de la 87e division d’infanterie d’active :

- Le 1e groupe (41e, 42e et 43e batteries) du 3e colonial d’Afrique provenant de la 87e division territoriale (initialement 2 batteries venues de Dakar en fin 1915). La 43e batterie est créée aussi à la même date du 1e avril.

- Le 2e groupe (41e, 42e et 43e batteries) provenant d’un groupe territorial du 49e régiment d’artillerie de campagne de la 87e division territoriale depuis août 1914. Pour voir son parcours à partir de 1914, voir le 49e RAC

- Le 3e groupe provenant d’un groupe du 59e régiment d’artillerie de campagne, arrivé en juin, provenant de l’AC31, (source JMO 87e DI) et initialement venu de l’AC21 en août 1915. Pour voir son parcours à partir de 1914, voir le 59e RAC. Ce groupe est détaché du 59e RAC, les hommes ne porteront pas l’insigne du 269e RAC car il sera remplacé en septembre 1917 par un groupe du 30e RAC.

1 citation à l’ordre du corps d’armée.

1917 : Aisne : Cerny-en-Laonnois. Ravins d’Ostel et de Jouy, Ravin de Bray. Attaque de la Malmaison (oct.).

En septembre 1917, l’ancien 2e groupe du 59e RAC quitte le régiment pour constituer l’AC34 (avec le 1e groupe venant du 273e RAC).

Il est remplacé par le dédoublement d’un groupe du 30e RAC (artillerie à cheval de la 7e division d’artillerie), qui donnera naissance à 2 groupes dont l’un ira au 273e RAC et l’autre au 269e RAC. (JMO AD97, 26N416/4, page 5).

Aisne (nov.-déc.) : Ostel, Vailly, Pargny.

1918 : Marne (janv.-mars) : Mont-sans-Nom, bois Sacré, côte 181. Somme (mai) : sud d’Amiens.

Villers-Cotterêts (juin). Aisne (juil.) : Dommiers, Chaudun, Chazelles, Charentigny, Villemontoire, Buzancy.

Vosges (août-nov..) : Lunéville.

Historique du 270e régiment d’artillerie de campagne (270e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut formé qu'en avril 1917, à partir des trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 69e division d’infanterie :

 

Origine des 3 groupes :

Ø  Le 1er groupe (41e, 42e et 43e batteries) constitué par des artilleurs provenant des dépôts du 50e RAC (41e batt.), du dépôt du 10e RAC (42e batt.), et du dépôt du 7e RAC (43e batt.). Ce groupe, équipé de canons de 90, sera rattaché dès mars 1915 au 10e RAC et sera rassemblé à Dinan.

Ø  Le 2e groupe (41e, 42e et 43e batteries) constitué par des artilleurs provenant des dépôts du 43e RAC (41e batt.), du dépôt du 22e RAC (42e batt.), et du dépôt du 11e RAC (43e batt.). Ce groupe, équipé de canons de 90, sera rattaché dès mars 1915 au 43e RAC.

Ces 2 groupes forment, avec un groupe du 31e RAC, une entité qui sera l’artillerie du 36e corps d’armée, puis de la 87e division territoriale, puis artillerie de la 45e division d’infanterie (AD45), puis de l’AD153, puis AD152, puis AD45.

 

Parcours de ces 2 groupes avant la naissance du 270e RAC :

1915 : Belgique (avril-août) : Elverdinghe, Bixschoote.

Un groupe du 29e régiment d’artillerie (canon de 75) est adjoint temporairement aux 2 autres groupes. Ces 3 groupes deviennent l’artillerie de la 81e division territoriale. Artois (août-déc.) : Souchez, bois de Givenchy.

1916 : Somme (fév.-juin) : Cappy, Erches.

En juin, tous les canons de 90 sont remplacés par du 77 mm.

Forêt de Laigue, Tracy-le-Val (juil.-déc.) puis Somme : Soyécourt, Rouvroy-en-Santerre.

1917 : Somme Soyécourt, Rouvroy-en-Santerre puis en mars en forêt de Laigue, forêt de Coucy.

Puis les 2 groupes sont repliés pour la formation du nouveau 270e RAC

 

Ø  Le 3e groupe constitué en février 1915, par une batterie du 58e RAC, une du 24e RAC et une du 14e RAC. Canons de 90. Ces hommes sont pris parmi les territoriaux. Il fait partie de l’artillerie de la 99e division d’infanterie territoriale, nouvellement créé (avec un groupe du 20e RAC et un autre groupe du 58e RAC).

 

Parcours de ce groupe avant la naissance du 270e RAC :

1915 : De mars à sept. le groupe reste dans la zone du camp retranché de Paris. Puis Framerville, Pierrepont (oct.-déc.).

1916 : Oise/Somme (janv.-juin) : Lihons, Vermandovillers. Vrély (août), Courtemanche, Sampigny.

1917 : Camp retranché de Paris, Villeneuve-sous-Verberie.

En mars, tous les canons de 90 sont remplacés par du 77 mm. Tous les territoriaux sont remplacés par des jeunes de la classe 18 provenant des 6e, 12e, 13e, 22e et 59e RAC. Puis le groupe est replié pour la formation du nouveau 270e RAC.

 

Création du 270e RAC :

Le 270e RAC est donc officiellement créé le 1e avril 1917 avec ces 3 groupes. Les batteries sont renumérotées de 41 à 49. Elle est l’artillerie de la 81e division d’infanterie, puis en janvier 18 l’artillerie de la 1e division d’artillerie à pied.

1 citation à l’ordre de l’armée, 1 à la brigade, 1 à la division.

1917 : Chemin des Dames (mai-août) : Vauxaillon, St Rémy, Mont des Singes. Jumencourt.

Somme (août-déc.) : Essigny, Benay, Cerisy.

 

1918 : Guny, Quincy-Basse (janv.-fév.). Secteur de Noyon : Villequier, Ugny-le-Gay, Caumont, Commenchon (mars), Caillouel, Crépigny, Baboeuf.

Dreslincourt, Mont-Renaud, Lassigny (mai). Vandelincourt, ferme St Claude.

Champagne (juil.) : Vienne-la-Ville, Ville-sur-Tourbe. Mont-Têtu, Malmy. Aisne (set.-oct.) : Binarville, plateau d’Autry.

Argonne : Termes, Senuc.

Historique du 271e régiment d’artillerie de campagne (271e RAC)

Casernement :

1917 : Le Chemin des Dames (oct. - nov.)

Historique du 272e régiment d’artillerie de campagne (273e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu'en avril 1917, à partir des deux groupes de 75 constituant l'artillerie de la 89e division d’infanterie territoriale (AD89T) depuis 1914, puis ensuite l’AC31.

Les groupes qui le composaient s'étaient formés et réunis dès le début de la guerre.

- Le 1er groupe (41e, 42e et 43e batteries) constitué par un groupe de sortie du 52e RAC (41e, 42e et 43e batteries). Pour voir son parcours dès 1914, voir le 52e RAC.
- Le 2e groupe (44e, 45e et 46e batteries) constitué par un groupe de sortie du 37e RAC (41e, 42e et 43e batteries). Pour voir son parcours dès 1914, voir le 37e RAC.
Ces 2 groupes garderont leurs numéros respectifs et combattront ensemble sous leur N° d’origine jusqu’en avril 1917, avant de se nommer 272e RAC.

Pas de citation du régiment.

1917 : Champagne (avril-nov.) : Reims, nord de Cormontreuil, Taissy, Puisieux, Sillery. Puis en déc. : Berry-au-Bac, Cormicy.

En décembre 1917, le régiment est retiré du front pour être transformé en régiment d’artillerie de campagne porté. Il est dirigé sur Neuilly-en-Thelle. Sa transformation est achevée le 11 février 1918.

Il comprend alors trois groupes à trois batteries et une unité de transport. Chacune des trois nouvelles batteries (47e, 48e, 49e) est formée par deux anciennes batteries du régiment : la 47e, à l’aide d’éléments pris dans les 41e et 42e batteries ; la 48e, à l’aide d’éléments pris dans les 44e et 46e batteries ; la 49e, à l’aide d’éléments pris dans les 43e et 45e batteries.

 

1918 : Verdun (fév.-avril) : Côte du Poivre, Vacherauville, Côte du Talou, bois Bourrus, Chattancourt, carrières d’Haudromont, Vacherauville.

Belgique (mai-juin) : Mont Kemmel, étang de Dickebusch. Oise (juin-août) : entre Montdidier et Compiègne.

Aisne (août-sept.) : Vic-sur-Aisne, Épagny, Crécy-au-Mont, Leuilly, Anizy-le-Château, ferme de Montécouvé, Anizy-le-Château, Gandelu. Champagne (sept.) : Auve. Aisne (sept.-oct.) : Fieulaine, Boukincamp, Aisonville, Bernoville, Guise.

Historique du 273e régiment d’artillerie de campagne (273e RAC)

Ce régiment d'artillerie fut créé en juillet 1917, à partir des trois groupes de 75 constituant ensemble l'artillerie de la 97e division d’infanterie (AD97).

- Le 1e groupe (41e, 42e et 43e batteries) constitué par un groupe du 54e RAC, venu de l’AD97T en avril 1917. Voir son parcours avant 1917.

- Le 2e groupe (44e, 45e et 46e batteries) constitué par un groupe du 56e RAC, venu de l’AD97T en avril 1917. Voir son parcours avant 1917. JMO

- Le 3e groupe (47e, 48e et 49e batteries) constitué le 1e groupe du 59e RAC, venu de l’AC31 en mai 1917. Pour voir son parcours à partir de 1914, voir le 59e RAC. Ce groupe est détaché du 59e RAC, les hommes ne porteront pas l’insigne du 273e RAC car il sera remplacé en septembre 1917 par un groupe du 30e RAC. Son dépôt est au 3e RAC à Carcassonne.

Pas de citation du régiment.

1917 : Aisne (mars-avril) : Bucy-le-Long, ferme de la Montagne, ferme d’Antioche, Mont des Tombes.

Verdun (mai-juil.) : bois de La Caillette, ravin de Chambouillat, carrières des Mitrailleurs, Récicourt, cote 304 (juil.-août).

Pour info, entre mi-juillet et fin-août le 1e groupe tire en moyenne 1000 obus par jour, avec des pointes à 8000 obus/jours les 1e et 2 août.

En septembre 1917, l’ancien 1e groupe du 59e RAC quitte le régiment pour constituer l’AC34 (avec le 2e groupe venant du 269e RAC).

Il est remplacé par le dédoublement d’un groupe du 30e RAC (artillerie à cheval de la 7e division d’artillerie), qui donnera naissance à 2 groupes dont l’un ira au 273e RAC et l’autre au 269e RAC. (JMO AD97, 26N416/4, page 5).

 

Champagne (sept. à janv. 1918) : le Téton, Auberive-sur-Suippe.

 

1918 : La 97e division est dissoute le 16 janvier 1918. Le 273e RAC passe à la 2e division de cavalerie à pied créée le même jour.

Janv.-mars : Constitution et instruction au camp de Mailly. Bataille de Picardie (avril) : Morisel, Moreuil.

Secteur de Soissons (mai) : Pont-Saint-Mard, Champs. Coeuvres, ferme de Vertefeuille (juin). Verdun (juil.-sept.) : Trésauvaux, tranchée de Calonne. Bois de Loclond, Seuzy (oct.).

Historique du 274e régiment d’artillerie de campagne (274e RAC)

Ce régiment d'artillerie fut créé en avril 1917, à partir des trois groupes de 75 constituant ensemble l'artillerie de la 76e division d’infanterie (AD76).

-- Le 1e groupe (41e, 42e et 43e batteries) constitué par les 27e et 28e batt. du 6e RAC et la 30e batt. du 53e RAC. À l’AD76 depuis octobre 1914. Voir le parcours des 2 batteries du 6e RAC avant 1917  -  Voir le parcours de la 30e batterie du 53e RAC avant 1917.

-- Le 2e groupe (44e, 45e et 46e batteries) constitué par le 2e groupe (4e, 5e et 6e batt.) du 53e RAC, venu du 13e CA en décembre 1916. Voir son parcours avant 1917.

-- Le 3e groupe (47e, 48e et 49e batteries) constitué par les 27e et 28e batt. du 38e RAC et la 30e batt. du 57e RAC. À l’AD76 depuis octobre 1914. Voir le parcours des 2 batteries du 38e RAC avant 1917  -  Voir le parcours de la 30e batterie du 57e RAC avant 1917.

Pas de citation du régiment.

1917 :

Le 1e groupe :

Rhône (janv.) : Tour-de-Salvagny, Dommartin : constitution et formation. Marseille (camp de la Delorme). Ce groupe embarque pour Salonique du 10 au 16 janv.

Le 2e groupe :

Rhône (janv.) : Carbonnières, Dardilly : constitution et formation. Marseille (camp de la Delorme). Ce groupe embarque pour Salonique du 21 au 26 janv. Des éléments de ce groupe embarqueront de Tarente (Italie).

Le 3e groupe :

Marseille (camp de Melbousquet). Ce groupe embarque (sur « l’Amiral Magon » et le « Cestran ») pour Salonique du 16 au 22 janv.

Le 25 janvier, un sous-marin allemand torpille l’Amiral- Magon qui coule en dix minutes. Les pertes sont lourdes : environ 200 hommes dont 37 hommes de la 30e batt. du 57e RAC.

En avril, le 274e RAC est administrativement créé.

 

1917 :

Le 1e groupe : Gorica, Poustets (fév.), Florina (avril), Lac de Presba, Zémovah, le Piton Brûlé

Le 2e groupe : Zemlac, Poutets (fév.), Piton vert, Grand-Couronné (mai). Monastir (juil.-sept.). Piton-Brûlé (nov.).

Le 3e groupe : Salonique (fév.-mars), Gorica, Zanlacq, Negotin, Novak (avril-juil.). Piton Rocheux (nov.).

 

1918 :

Le 1e groupe : Paraboro, Orchova, Monastir, Smotch, Plonzo (août-sept.), Dalbeyler, Uskub (oct.)

Le 2e groupe : Monastir (janv.-avril), Zabjani, Cekricki (juil.-sept.). Poursuite de l'armée bulgare. Octobre : col de Lopatica, Sukodol, Prilep. Bulgarie (oct.) : Sofia.

Le 3e groupe : Nord de Monastir, Lescoves (avril), Florina, Monastir (juil.), les Mamelons (août), Zararicq, Topoleani, Prilep (sept.). Poursuite de l'armée bulgare. Bulgarie : Sofia

Historique du 275e régiment d’artillerie de campagne (275e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut créé qu’en avril 1917, à partir des trois groupes de 75 constituant ensemble l'artillerie de la 45e division d’infanterie (AD45) depuis janvier 1916.

- Le 1er groupe (batteries 41 à 43) constitué par le 5e groupe d’artillerie d’Afrique, à l’AD45 depuis août 1914 (embarqué à Tunis les 23 et 24 août 1914).
- Le 2e groupe constitué en 1914 par un groupe composé initialement de trois batteries de sortie du 52e RAC (batteries n°41, 47 et 48). Ce groupe est à l’AD 45 jusqu’en avril 1915, date à laquelle il disparaîtra entièrement dans une attaque par les gaz en Belgique. Le 2e groupe sera reconstitué en mai 1915 avec une batterie du 58e RAC, une du 41e RAC et d’une du 1e d’artillerie à pied. Ces 3 batteries iront constituées le second groupe (batt. n° 44 à 46) du 275e régiment d’artillerie.
- Le 3e groupe (batteries 47 à 49) constitué par un groupe du 58e RAC (47e, 48e et 49e batteries), à l’AD45 depuis août 1914, provenant de Bordeaux.

Pas de citation du régiment.

1914 : bataille de la Marne (sept.) : Penchard, Chambry, Barcy, Étrépilly. Lizy-sur-Ourcq (10/09), vers Soissons (sept-oct.) : Crouy, ferme Perrières, ferme de la Montagne-Neuve. Artois (oct.-fév. 1915) : Roclincourt, Thélus, Écurie, Maison Blanche.

 

1915 : repos secteur Doullens (fév.-avril). Flandres belges (avril-juin) : Poelcapelle, Langemarck, Boesinghe, Hetsas, Wieltje.

En mai, arrivée d’une batt. du 41e RAC et d’une du 1e d’artillerie à pied qui formeront le 2e groupe du 275e RAC en avril 1917.

Sept. : Steenstraate. Nieuport (nov.).

 

1916 : Jonchery-sur-Vesle (mars). Triaucourt (avril). Bataille de Verdun (mai) : La Hayette, bois d’Avocourt, bois Camard.

Vosges (juin-août) : La Vezouse, La Chapelotte. Bataille de la Somme (sept.) : ferme de l’hôpital, La Forest. Belgique (oct.-janv. 1917) : Nieuport, Saint-Georges.

 

1917 : Oise (mars) : bois des Loges, Beuvraignes, secteur de Montdidier.

Le 1e avril, le 275e RAC est officiellement créé.

Marne (avril) : Mont Haut, Mont Cornillet. Puis en mai-déc. : La Neuville, Loivre. Puis en sept.-oct. : Sapigneul, La Miette, Le Godat.

 

1918 : Marne (janv.-mars) : Courcy, Bétheny. Picardie (avril) : Vendeuil, Montdidier. Saint-Thierry, Loivre (juin), fort de la Pompelle (juil.).

Romain, Glennes (sept.). Saint-Germainmont (nov.).

Historique du 276e régiment d’artillerie de campagne (276e RAC)

Ce régiment d'artillerie ne fut formé qu'en décembre 1917, à partir des trois groupes de 75 constituant l'artillerie de la 1e division d’infanterie marocaine (1e DIM), qui était le 5e groupe d’artillerie d’Afrique depuis le 1e avril 1917.

4 citations à l’ordre de l’armée, fourragère jaune (y compris les citations de l’artillerie de la 5e DIM).

1917 : Chemin des Dames (avril-mai) : Mont-sans-Nom, Aubérive, bois Noir. Verdun (juin-sept.) : Cumières, Côte de l’Oie, La Claire, bois des Corbeaux, Mort-Homme. Flirey, Royaumeix, Seicheprey (oct.-déc.).

1918 : Lorraine (janv.-mars) : Vaucouleurs, Domrémy, Goussaincourt, Brixey-aux-Chanoines, Sauvigny.

Somme (avril-mai) : Dommartin, Fouencamps, cote 105, Cottenchy, bois Sénécat, Mailly-Raineval.

Aisne (juin) : Chaudun, Missy-au-Bois, Breuil, Amblény, Dommiers. Ferme Vauberon, Cutry, Saint-Pierre-L’Aigle.

Saint-Pierre-l'Aigle, Dommiers, Chaudun (juil.). Terny-Sorny, ferme La Glaux, Juvigny, Sorny, Allemant, Tunnel de Vauxaillon, Neuville-sous-Marginal (août - sept.).

Historique du 277e régiment d’artillerie de campagne (277e RAC)

Création du régiment, à Nemours fin août 1918. Effectif 750 hommes. Il est constitué de 3 groupes à 2 batteries :

Ø  1e groupe

ü  41e batt. est formée par la 134e batt. du 176e régiment d’artillerie de tranchée.

ü  42e batt. est formée par la 135e batt. du 176e régiment d’artillerie de tranchée.

ü  43e batt. est formée par des effectifs provenant des 2 batteries indiquées ci-dessus.

Ø  2e groupe

ü  44e batt. est formée par la 133e batt. du 176e régiment d’artillerie de tranchée.

ü  45e batt. est formée par la 136e batt. du 176e régiment d’artillerie de tranchée.

ü  46e batt. est formée par des effectifs provenant des 2 batteries indiquées ci-dessus.

Ø  3e groupe

ü  47e batt. est formée par la 103e batt. du 176e régiment d’artillerie de tranchée.

ü  48e batt. est formée par la 114e batt. du 176e régiment d’artillerie de tranchée.

ü  49e batt. est formée par des effectifs provenant des 2 batteries indiquées ci-dessus.

 

1918 : Formation à l’école à feu de Fontainebleau (sept.). Le régiment aura une existence éphémère : Vosges (oct.-nov.) : Dannemarie, Nomeny, forêt de Parroy.

Il est à noter que la moitié du régiment reste à Nemours à cause d’une épidémie de grippe.

Historique du 278e régiment d’artillerie de campagne (278e RAC)

Création du régiment, à Nemours le 25 août 1918. Effectif 750 hommes. Il est constitué de 3 groupes à 3 batteries :

Ø  1e groupe

ü  41e batt. est formée par la 102e batt. du 176e régiment d’artillerie de tranchée.

ü  42e batt. est formée par la 133e batt. du 175e régiment d’artillerie de tranchée.

ü  43e batt. est formée par des effectifs provenant des 2 batteries indiquées ci-dessus.

Ø  2e groupe

ü  44e batt. est formée par la 106e batt. du 176e régiment d’artillerie de tranchée.

ü  45e batt. est formée par la 104e batt. du 175e régiment d’artillerie de tranchée.

ü  46e batt. est formée par des effectifs provenant des 2 batteries indiquées ci-dessus.

Ø  3e groupe

ü  47e batt. est formée par la 108e batt. du 176e régiment d’artillerie de tranchée.

ü  48e batt. est formée par la 110e batt. du 176e régiment d’artillerie de tranchée.

ü  49e batt. est formée par des effectifs provenant des 2 batteries indiquées ci-dessus.

 

1918 : Formation à l’école à feu de Fontainebleau (sept.-nov.).

Le régiment ne combattra jamais, l’armistice arrivant avant qu’il soit totalement formé.

Historique du 279e régiment d’artillerie de campagne (279e RAC)

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279e régiment d'artillerie

Création du régiment, à Nemours le 25 août 1918. Il est constitué de 3 groupes à 3 batteries :

Ø  1e groupe

ü  41e batt. est formée par la 141e batt. du 175e régiment d’artillerie de tranchée.

ü  42e batt. est formée par la 130e batt. du 176e régiment d’artillerie de tranchée.

ü  43e batt. est formée par des effectifs provenant des 2 batteries indiquées ci-dessus.

Ø  2e groupe

ü  44e batt. est formée par la 121e batt. du 175e régiment d’artillerie de tranchée.

ü  45e batt. est formée par la 131e batt. du 176e régiment d’artillerie de tranchée.

ü  46e batt. est formée par des effectifs provenant des 2 batteries indiquées ci-dessus.

Ø  3e groupe

ü  47e batt. est formée par la 138e batt. du 175e régiment d’artillerie de tranchée.

ü  48e batt. est formée par la 128e batt. du 176e régiment d’artillerie de tranchée.

ü  49e batt. est formée par des effectifs provenant des 2 batteries indiquées ci-dessus.

 

1918 : Formation à l’école à feu de Fontainebleau (sept.-nov.).

Le régiment ne combattra jamais, l’armistice arrivant avant qu’il soit totalement formé.

 

 

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