Une fourragère ?... C’est quoi ? Comment est-elle attribuée ? A qui ?
Mise à jour : janvier 2013
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Nombres de citations ?
3 citations à l’ordre de l’armée, une au corps d’armée et une à la division, fourragère verte
Le bataillon est cité à l'ordre de la Xe armée :
Ordre de la Xe armée no 175 du 1er juin 1915
« Le 9 mai,
à l'attaque des lisières d'un village, a enlevé d'un magnifique élan deux
lignes de tranchées allemandes très fortement organisées et défendues; a
continué pendant quatre jours consécutifs une offensive opiniâtre qui l'a amené
à investir complètement la position ennemie; a pris 7 mitrailleuses, 1 canon-revolver
et fait 22 prisonniers. »
Carency, Artois
Ordre de la IIIème armée n° 574 du 27 novembre 1918
« Unité
d'élite dont la valeur militaire n'a cessé de s'affirmer sur tous les champs de
bataille : en Lorraine, à Courbesseaux; en Artois, à Carency; dans la Somme,
près de Montdidier. Vient encore, pendant la période offensive du 12 août au 10
septembre 1918, et notamment dans les assauts devant Genvry-Sennicourt, de
faire preuve, sous l'énergique impulsion de son chef, le commandant de
Tessières, d'un superbe élan offensif et du plus magnifique esprit de
discipline et de sacrifice. »
Ordre de la VIéme armée no 677 du 15 décembre 1918
Le 42ème bataillon de chasseurs à pied :
« Pendant
toute la période d'attaque dans les Flandres, du 14 octobre au 3 novembre 1918,
sous le commandement du commandant de Tessières, n'a cessé de faire preuve d'un
remarquable esprit offensif, en particulier le 19 novembre, a enlevé avec une
magnifique ardeur et quoique ses chasseurs fussent harassés de fatigue, la
position de Ponsquesbec et, le 20 octobre, a brisé là résistance ennemie aux
lisières du village de Nevele.
A, par sa
manoeuvre habile, anéanti les mitrailleuses ennemies qui défendaient la
localité et s'est emparé du village après un combat de rues particulièrement
sévère. »
La belle conduite de tous vaut au bataillon la citation suivante :
Ordre du 35° C. A. no 4203 du 18 mai 1918
« Unité de
combat de tout premier ordre, sous le commandement du commandant Béjard.
Dans la journée
du 3o mars, attaquée par des forces allemandes très supérieures en nombre, a
intégralement maintenu ses positions' tout en faisant subir à l'ennemi des
pertes très lourdes par ses feux combinés de mousqueterie et de mitrailleuses.
Après avoir
repoussé six attaques dans la même journée, a brisé définitivement la
progression allemande. »
La 8e compagnie est citée à l'ordre du 33e C. A. :
Ordre du 33e C. A. no 124 du 5 février 1917
« Sous le
commandement du capitaine Grandgirard,
s'est distinguée pendant neuf journées de lutte incessante par son activité,
son endurance et son entrain.
A réussi à
dominer l'ennemi, lui arrachant successivement toutes les portions de terrain
nécessaires à l'organisation de la position et manifestant la même ardeur
opiniâtre dans le travail et dans le combat. »
Hautebraye, Aisne
Ordre no 11 de la 70ème D. R. du 11 octobre. 1914
« Chargé de
la défense des tranchées autour de Courbesseaux, soumis pendant les journées
des 5, 6, 7 septembre 1914 à un bombardement intense et presque continu une
artillerie de tous calibres et s'étant trouvé momentanément isolé, s'est
maintenu sur ses positions malgré les pertes subies jusqu'à ce qu'il ait été
relevé. »
Ordre du 17ème groupe de B. C. P. n° 16 du 19 novembre 1918
« Sous
le commandement du lieutenant Kraemer,
a fait preuve du plus admirable esprit de sacrifice pendant les dures journées
des 30 et 31 août 1918.
Malgré des
pertes sanglantes dans un terrain marécageux, a conservé sous un bombardement
violent, les positions conquises, refoulant avec le plus brillant courage
toutes les contre attaques de l'ennemi et faisant 67 prisonniers. »
Ordre du 17ème groupe de B. C. P. n° 16 du 19 novembre 1918
« Sous
le commandement du capitaine Brochet,
après avoir énergiquement poursuivi l'ennemi, a pénétré dans le village encore
tenu et organisé par les Allemands, s'est emparée de haute lutte de ce village,
capturant du matériel et faisant subir à l'ennemi de lourdes pertes. »
Ordre du 17ème groupe de B. C. P. n° 16 du 19 novembre 1918
« Sous le
commandement du capitaine Kuss,
s'est élancée brillamment à l'assaut le 31 août 1918.
Arrêtée par
des mitrailleuses, prise de flanc par le recul d'une unité voisine, a maintenu
sa position, s'est organisée solidement sous le plus violent bombardement,
résistant à toutes les contre-attaques et faisant preuve d'un magnifique esprit
de dévouement et de sacrifice. »
Ordre du bataillon n° 214 du 19 novembre 1918
« Sous les
ordres du capitaine Charles, a fait preuve de courage et de mépris du danger en
se portant en plein jour, malgré les rafales de mitrailleuses, jusqu'au contact
d'une position ennemie et, par son feu bien dirigé, a fait subir à l'ennemi de
lourdes pertes. »
Nombres de citations ?
3 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
A la suite de ce brillant fait d’armes, le 44e B.C.P. et la 7e compagnie sont cités à l’ordre de l’armée avec les motifs suivants :
ORDRE DE L’ARMEE N° 75
Le général commandant la X e armée cite à l’ordre de l’armée :
Le 44e bataillon de chasseurs, sous les ordres du commandant SOMBART :
« Le 9 mai,
à l’attaque des lisières d’un village, a enlevé d’un magnifique élan deux
lignes de tranchées allemandes fortement organisées et défendues, faisant 200
prisonniers et prenant 5 mitrailleuses, 3 canons et 2 mortiers. »
Le 1er juin 1915.
Le Général commandant la Xe armée,
Signé : D’URBAL.
Attaque de Carency, Artois, mai 1915
ORDRE DE L’ARMEE N° 418
Le général commandant la VI e armée cite à l’ordre de l’armée :
Le 44e bataillon de chasseurs à pied, sous les ordres du commandant CAMBEL :
« Troupe d’élite
qui, sous les ordres du commandant CAMBEL, n’a cessé d’affirmer son ascendant
sur l’ennemi dont il a, de l’aveu même des prisonniers, provoqué l’admiration.
En dépit de
bombardements de violence extrême, s’est cramponné sur le terrain avec une activité
et une énergie suffisantes pour résister victorieusement à deux attaques
générales et sept assauts partiels accompagnés de jet de liquides enflammés.
Prenant l’offensive à son tour, a conquis des tranchées dans un irrésistible
élan et n’a pas voulu être relevé avant de les avoir solidement organisées. »
Le 16 novembre 1916.
Le Général commandant la VI e armée,
Signé : FAYOLLE.
Secteur de Cléry, Somme, septembre 1916
ORDRE GENERAL N° 17 « F »
Le général commandant en chef décide que le 44e bataillon de chasseurs à pied, qui a été l’objet de deux citations à l’ordre de l’armée pour sa brillante conduite devant l’ennemi, aura droit au port de la fourragère.
Au G.Q.G., le 8 novembre 1916.
Le Général commandant en chef,
Signé : JOFFRE.
Le 44e bataillon de chasseurs à pied
« Sous le
commandement énergique et habile de son chef, le commandant PASQUIER, a
confirmé hautement, au cours des opérations offensives du 13 août au 13
septembre 1918, sa réputation d’unité de tout premier ordre.
Le 19 août,
s’est emparé des objectifs qui lui étaient assignés, les a dépassés de 1.500
mètres, conquérant le village de La Rue-des-Boucaudes.
Le 3
septembre, après trois assauts successifs, s’est emparé de haute lutte du
village de Genvry-Senicourt, puissament fortifié et défendu par trois
bataillons ennemis auxquels il a causé des pertes sévères et capturé 237
prisonniers, dont 1 officier et 18 sous-officiers, 4 minenwerfers légers, 2
minenwerfers lourds, 1 canon de 105, 2 canons de 77, plus de 50 mitrailleuses
et un butin très considérable. A repoussé tous les retours offensifs de
l’ennemi. »
Au G.Q.G., le 27 novembre 1918.
Le Général commandant la III e armée,
Signé : HUMBERT.
ORDRE DE L’ARMEE N° 75
Le général commandant la X e armée cite à l’ordre de l’armée :
La 7e compagnie du 44e bataillon de chasseurs, sous la conduite de son chef, le sous-lieutenant DE GIVRE :
« Dans un
élan admirable a enlevé trois lignes de tranchées et s’est jeté à la baïonnette
sur la lisière d’un village fortement organisé. A perdu en quelques minutes son
chef, ses 4 chefs de section, 10 sergents et 120 caporaux et chasseurs. Le
reste de la compagnie (1 sergent, 80 hommes) s’est installé et a tenu dans la
tranchée de troisième ligne allemande. »
Le 1er juin 1915.
Le Général commandant la Xe armée,
Signé : D’URBAL.
Attaque de Carency, Artois, mai 1915
ORDRE DE L’ARMEE N° 114
Le général commandant la X e armée cite à l’ordre de l’armée :
Sous les ordres du capitaine VAILLE (Marie Louis Victor) :
« Le 27
septembre 1915, dans un combat de nuit, s’est élancée à l’assaut d’un crêt
fortement organisée et tenue par l’ennemi, malgré les pertes occasionnées par
le feu des mitrailleuses. »
Assaut de la cote 119, Souchez, Artois, septembre 1915
Sous les ordres du capitaine GRINCOURT (Louis Adolphe) :
« Le 27
septembre 1915, dans un combat de nuit, s’est élancée à l’assaut d’un crêt
fortement organisée et tenue par l’ennemi, malgré les pertes occasionnées par
le feu des mitrailleuses. »
Le 11 octobre 1915.
Le Général
commandant la Xe
Assaut de la cote 119, Souchez, Artois, septembre 1915
Nombres de citations ?
1 citations à l’ordre de l’armée, 1 au corps d’armée
Citation à l'ordre de l'armée
« Le 46e bataillon de chasseurs a
fait preuve d'une vaillance et d'une énergie au-dessus de tout éloge en
enlevant une position très fortement organisée, dans laquelle l'ennemi se
considérait comme inexpugnable d'après les déclarations même des officiers
prisonniers, lui a fait subir des pertes considérables, et, malgré un
bombardement des plus violents, n'a cessé de progresser pendant plusieurs
journées consécutives pour élargir sa conquête. »
Ordre général N° 322 du 11e corps d'armée
du 21 Novembre 1917
Le général commandant le 11e corps d'armée cite à l'ordre du corps d'armée :
« Le 46e bataillon de chasseurs
alpins : Le 23 octobre, chargé d'exécuter en pleine nuit une attaque difficile,
l'a menée avec un entrain remarquable, malgré la mort de son chef, le
commandant de Bellegarde, tombé
glorieusement dès le début. Sous le commandement de son adjudant-major, le
capitaine Thevenot, a atteint et
conservé ses objectifs, capturant 61 prisonniers dont 1 officier, 3
mitrailleuses, dont deux légères ; s'est emparé de trois lignes de
tranchées, réalisant sur un front de 500 mètres une avance de 500 mètres. »
Au G. Q. G., le 27 novembre 1917.
Signé de Maud’huy.
Bataille de la Malmaison, Aisne, octobre 1917
Ordre général N° 325 du corps
d'armée
Le général commandant le 11e corps d'armée cite à l'ordre du corps d'armée :
« La 7e compagnie du 46e bataillon de chasseurs
alpins : Sous le commandement du Capitaine Camous, s’est élancée à l'assaut
avec une ardeur admirable, enlevant d'un bond tous ses objectifs.
A résisté à
toutes les contre-attaques sans perdre un pouce de terrain, au cours des
journées du 23 et 24 octobre. Le 25 octobre, a été mise à la disposition d'un
autre bataillon au succès duquel elle a largement contribué. »
Bataille de la Malmaison, Aisne, octobre 1917
Ordre de la Division N° 12, du 20 février 1915
8e compagnie du 46e bataillon de chasseurs
« Sous la
conduite du capitaine Pugnaire, s'est distinguée depuis le début de la campagne
dans plusieurs circonstances difficiles et en particulier au cours de
l'engagement du 27 janvier 1915. »
Nombres de citations ?
CITATION A L'ORDRE DE LA 1re ARMÉE, No 223
« Le 1er groupe
de Chasseurs, commandé par le Lieutenant-Colonel BEAUSER, et comprenant le 7e bataillon (commandant
BURTAIRE), le 47e
bataillon (commandant TISSOT) et le 13e bataillon (commandant CORNIER).
« A résisté
en 1917, sans lâcher un pouce de terrain et malgré les pertes considérables, à
de nombreuses attaques allemandes dans le Secteur de Courcy et sur les Plateaux
de Craonne.
« Jeté le
27 Mai 1918, dans la bataille devant YPRES, a, par une contre-attaque
fougueuse, en pleine nuit dans un terrain inconnu, arrêté une offensive
Allemande, puis par d'incessants efforts, dégagé en 15 jours le flanc droit de
l'armée Anglaise. A ainsi contribué puissamment à sauver YPRES.
Le 25
Juillet, en CHAMPAGNE, engagé par bataillons séparés, a repris à l'ennemi une
partie des points d'appui volontairement abandonnés le 15.
Au mois
d'Août a enlevé TILLOLLOY, entamé la puissante position Allemande de CRAPEAUMESNIL,
harcelé l'ennemi dans une poursuite victorieuse jusqu'au Canal du Nord. En
octobre, a percé la position Hindenburg. A terminé la Guerre à l'avant-garde de
la poursuite, bousculant les mitrailleuses ennemies et gagnant 11 kilomètres en
4 heures ».
2 citations à l’ordre de l’armée et 1 citation à l’ordre de la division, fourragère verte
11e groupe de bataillons de chasseurs à pied.
Décision du général commandant en chef du 19 septembre 1918
Commandé par le lieutenant-colonel LE HAGRE et comprenant :
Le 48e bataillon de chasseurs à pied, sous les ordres du commandant DE CHOMEREAU DE SAINT-ANDRE, et les .....
« Possède
déjà un passé brillant de gloire acquis sur la Somme, au Chemin des Dames, et
au Kemmel. S'est brillamment élancé à l'attaque le 10 août 1918, a rompu le
front ennemi, bousculé ses arrière-gardes, réalisé une avance de plus de 6
kilomètres, enlevant à l'ennemi plus de 200 prisonniers, des canons et des
mitrailleuses au cours des combats des 19, 20 et 21 août a affirmé de nouveau
sa crânerie et son allant, un de ses bataillons brisant la résistance acharnée
de l'ennemi et lui enlevant Lassigny. »
Décision du général commandant en chef du 7 octobre 1918
« Bataillon
plein d'entrain. Sous le commandement du chef de bataillon DE CHOMEREAU DE SAINT-ANDRE, a progressé de 400
mètres le 31 août 1918 devant une position extrêmement forte. Engagé à nouveau
le 6 septembre, s'est emparé des villages de Guivry et d'Ugny-le-Gay, talonnant
l'ennemi dans sa retraite et le refoulant jusqu'aux abords du canal Crozat dans
la journée du 7. »
Ordre de la division.
« Après une
minutieuse et patiente préparation, le 48e bataillon de chasseurs à pied a
brillamment exécuté, le 12 février, un coup de main sur les postes ennemis de
la région de la Maison Blanche, ramenant dans nos lignes 20 prisonniers dont 2
sous-officiers, et 2 mitrailleuses.
«
L'opération s'est déroulée avec une précision qui fait le plus grand honneur
aux chefs qui l'ont préparée, aux chasseurs et sapeurs qui l'ont courageusement
exécutée et aux artilleurs qui ont neutralisé l'action des mitrailleuses
ennemies. L'évacuation des blessés s'est faite avec une rapidité qui a montré
que le personnel du service de santé de la division est le digne collaborateur
des combattants. Le général commandant la 121e division adresse à tous,
chasseurs, sapeurs et artilleurs, ses plus vives félicitations pour cette
opération qui montre une fois de plus ce que l'on peut attendre de la 121e
division. »
(Ordre général n° 550 du général commandant la 121e division, en date du 16 février 1918.)
Ordre du bataillon n° 19 du 29 mars 1915.
Le chef de bataillon MAUREL, commandant le 48e bataillon de chasseurs à pied,
Cite à l'ordre du bataillon :
« Les officiers,
sous-officiers, caporaux et chasseurs de la 7e compagnie, qui, entre des unités
ayant toutes fournies un travail méritoire et hautement estimable, s'est plus
particulièrement distinguée par l'importance et la perfection des ouvrages
qu'elle a exécutés depuis trois mois à Soupir, aussi bien dans son propre
secteur que dans les secteurs voisins, alors qu'elle était en réserve et Historique du 48e BCP dans des conditions très souvent pénibles et dangereuses. »
Nombres de citations ?
1 citation à l’ordre de la division
Le général de Lardemelle, commandant la 74e Division d’Infanterie, cite à l’ordre de la Division :
Le 50e bataillon de Chasseurs à pied.
« Sous le commandement du Chef de bataillon Baille, chef de corps à l’âme intrépide, le 50e bataillon de Chasseurs à pied, lancé le 27 mai 1918 sur un terrain inconnu de lui, contre un ennemi quatre fois supérieur en nombre dévalant victorieusement les pentes sud du Chemin des Dames, l’a arrêté net sur la position assignée, y a tenu pendant trente heures, infligeant à l’assaillant des pertes considérables, puis, débordé de toutes parts, a reculé pied à pied, manoeuvrant sans cesse par unité constituée, atteignant l’Aisne au moment où le dernier pont sautait et se défendant jusqu’à la dernière cartouche. »
« Par son sacrifice a contribué largement à sauver les corps voisins. »
Au Q.G., le 10 mars 1919
Le Général commandant la 74e D.I.
Signé : DE LARDEMELLE
4 citations à l’ordre de l’armée, fourragère jaune
Ordre numéro 325 de la 10ème armée du 18 janvier 1918
Le Général commandant la 10ème armée cite à l'ordre de l'armée :
Le 51ème bataillon de Chasseurs :
« Après
être venu s'installer en face de l'ennemi sur une position difficile qu'il a dû
organiser sous un bombardement violent et continu, s'est élancé brillamment à
l'attaque sous les ordres de commandant de FABRY-FABREGUES, le 30 décembre
Signé : MAISTRE
Ordre numéro 137 de la 1ère armée
Du 30 septembre 1918
Le Général commandant de la 1ère armée cite à l'ordre de l'armée :
Le 51ème bataillon de Chasseurs :
« Sous l'impulsion
énergique et décidée du chef de bataillon LAMAIN, se porte à l'attaque de 18
août et enlève d'un élan magnifique le bois qui était son objectif, y fait 61
prisonniers et capture 8 mitrailleuses.
Contre-attaque
qui presque immédiatement et deux fois de suite, maintient sa position et reste
inébranlable sous la rafale d'obus et de mitraille. »
Signé : DEBENEY
?
Ordre numéro 171 de la 1ère armée
du 15 novembre 1918 est cité à l'ordre de l'armée : le 4ème groupe de bataillons
de Chasseurs à Pied, sous les ordres du Lieutenant-Colonel QUINAT comprenant :
Le 11ème bataillon de Chasseurs (commandant CIAMBELLI)
Le 12ème bataillon de Chasseurs (commandant NABIAS)
Le 51ème bataillon
de Chasseurs (commandant LAMAIN)
« Engagé du 28 septembre
au 8 octobre 1918, dans un combat de rupture contre les positions puissamment
organisées de la ligne Hindenburg, a poursuivi sans arrêt les attaques avec une
opiniâtreté qui a mis en relief les qualités de son chef et la valeur
remarquable de ses bataillons, qui, certains jours, ont renouvelé trois fois
leur attaque.
Grâce au dévouement et à
l'esprit de sacrifice de tous, a pu enlever les lignes ennemies résistant avec
acharnement, rompre la position le 8 octobre et atteindre finalement le village
qui constituait le dernier réduit de la défense.
A fait, au cours de ces
attaques, 675 prisonniers dont 9 officiers, a pris 3 canons, 10 minenwerfer,125
mitrailleuses et une grande quantité de matériel. »
Signé : DEBENEY
Ordre numéro 274 de la 2ème armée du 22 août 1918
Le Général commandant la 2ème armée cite à l'ordre de l'armée :
Le 51ème bataillon de Chasseurs :
"Magnifique
unité, qui sous les ordres de son nouveau Chef de corps, le Chef de bataillons
LAMAIN, a fait preuve des plus belles qualités de cohésion et de continuité dans
l'effort.
Dans les
journées du 20 au 23 juillet
?
Nombres de citations ?
2 citations à l’ordre de l’armée et 1 citation à l’ordre du corps d’armée, 1 à la division, fourragère verte
Le Général Putz, commandant le détachement d’armée des Vosges,
Cite à l’ordre de l’armée le 53e bataillon de Chasseurs Alpins.
« Ont
rivalisés d’énergie et de courage sous la direction du Lieutenant-colonel
TABOUIS, commandant la 1ère Brigade de Chasseurs, pour se rendrent maîtres, après plusieurs
semaines de lutte pied à pied et une série d’assauts à la baïonnette, de tous
les retranchements accumulés par l’ennemi sur la position de
l’HARTMANNSWILLERKOPF. »
Le Général commandant le détachement d’armée des Vosges.
Signé : Putz
Le Général Debeney, commandant la 1ère armée
Cite à l’ordre de l’armée le 53ème bataillon de Chasseurs Alpins.
« Le 4
novembre 1918, sous le commandement du chef de bataillon VERMEERSCH, par une
manoeuvre de grande envergure et aussi hardie dans la conception que délicate
dans l’exécution, a fait tomber une partie importante de la position du Canal
de la SAMBRE et de l’ancienne SAMBRE, atteignant à force d’audace et de
ténacité, les objectifs assignés et capturant 15 officiers, 350 hommes, deux
batteries de 77, 30 mitrailleuses, 3 minenwerfer et un matériel considérable.
Bataillon
au moral élevé, remarquablement manoeuvrier, qui s’est spécialement distingué à
l’HARTMANSWEILLERKOPF, en 1915, en FLANDRES, en CHAMPAGNE et dans la région de
SAINT-QUENTIN, en 1918. »
Le Général Debeney, commandant la 1ère armée.
Signé : Debeney.
?
ORDRE DE LA VIe ARMEE
« Sous le
commandement du sous-lieutenant MONTEL, chargée dans le journée du 25 juillet
1918 de réaliser vers le Nord une progression qui devait chasser l’ennemi de
points importants en avant de nos lignes, s’est porté à l’attaque avec énergie
et résolution.
A conquis
de haute lutte des positions avantageuses pour nous, notamment la lisière nord
du bois de la Cote 150, en capturant 2 mitrailleuses lourdes, 10 mitrailleuses
légères et 40 prisonniers.
Contre
attaquée plusieurs fois dans la journée par des forces supérieures, a maintenu
toutes ses positions. A notamment soutenu un très violent combat à la grenade
au groupe de combat 150, où 8 chasseurs et le commandant de la Compagnie
complètement entourés ont soutenu la lutte à outrance, donnant par leur
obstination héroïque, aux renforts, le temps d'arriver et permettant le
maintien intégral de nos positions. »
Q.G., le 10 août 1918.
Signé : GOURAUD.
ORDRE DE LA IVe ARMÉE
« Le 25 juillet 1918, au Cours d'une
contre-attaque ennemie qui avait réussi à encercler des éléments avancés, s'est
élancée à la baïonnette après une Course de 800 mètres et malgré le barrage,
sur un assaillant trois fois supérieur en nombre, qu'elle a réussi à mettre en
fuite. »
Q.G., le 10
août1918.
Le Général De Fonclare, commandant le XVe corps d’armée,
Cite à l’ordre du corps d’armée le 53e bataillon de Chasseurs Alpins.
« Beau et
bon bataillon, opérant sous les ordres du commandant VERMEERSCH, au nord de
SAINT-QUENTIN, le 8 octobre 1918 et réduit à un très faible effectif, a enlevé
d’un seul élan, avec des pertes insignifiantes, un bois fortement organisé et
obstinément défendu, après avoir au parcouru pas de course un glacis de trois
cents mètres de profondeur. A capturé 7 officiers, 120 hommes, 7 canons de 77
de tranchée, 15 mitrailleuses et une quantité de fusils et de munitions. »
Le Général commandant le XVe C.A.
Signé : de Fonclare
Le Général Gratier, commandant la 46e division de Chasseurs Alpins,
Cite à l’ordre de la Division le 53e bataillon de Chasseurs Alpins.
« Bataillon
au moral élevé et fortement offensif. N’a cessé de donner, depuis un an, sous
le commandement du chef de bataillon VERMEERSCH, le plus bel exemple de
discipline par ses efforts opiniâtres dans l’accomplissement parfait du devoir
quotidien. Les 25 et 28 juillets, a conquis de haute lutte des positions
importantes dans un élan superbe. Les a défendues contre les contre-attaques
les plus acharnées, appuyées de bombardements violents.
A capturé
de nombreux prisonniers, des mitrailleuses et du matériel. »
Le Général commandant la 46e Division.
Signé : Gratier
ORDRE GENERAL N° 139 – 66e DIVISION
LA 8e COMPAGNIE (LIEUTENANT JOYON) ET LA 10e COMPAGNIE (LIEUTENANT TISSIER) DU 53e BATAILLON DE CHASSEURS.
« Ont
assuré avec un courage et une opiniâtreté remarquables depuis le 20 janvier,
l'organisation et la défense d'une position située à moins de 100 mètres de la ligne
allemande, sur les pentes de l'HARTMANNSWEILLERKOPF soumise nuit et jour à un
feu violent et ininterrompu d'infanterie et de minenwerfer ; ont toujours tenu
bon contre des tentatives répétées faites par l'ennemi pour s'emparer d'une de
leurs positions avancées.
« Plusieurs
sections de ces deux Compagnies ont perdu, à plusieurs reprises, le tiers de
leur effectif en moins de 24 heures.
« La 8e Compagnie; en
particulier, a repoussé le 11 février une attaque soudaine de l'ennemi partant
d'une distance très rapprochée et lui a fait subir des pertes sérieuses. »
22 février 1915.
Signé : SERRET.
ORDRE DU 2e GROUPE N° 9, du 5 septembre 1917.
« Le 31
août 1917 ; sous le commandement du Sous-lieutenant MONTEL, la 7e Compagnie après avoir
subi un violent bombardement qui bouleversa ses tranchées, réussit malgré ses
pertes à repousser une attaque ennemie à la grenade donnant une belle preuve de
calme et de ténacité.
« Aussitôt
après l'attaque, s'est remise au travail avec entrain et bonne humeur pour
rétablir la ligne. »
ORDRE du 3e GROUPE N°18, du 31 juillet 1918.
« Sous le
commandement du Lieutenant GRAS, l’équipe de Mortiers Stolkes du 53e bataillons de
Chasseurs Alpins, comprenant le Caporal VEILLET, les Chasseurs PETITJEAN,
JIANINI, FRADIN et MERCIER, opérant le 6 juin 1918 pour soutenir l’attaque des
Compagnies du 23e bataillon
de Chasseurs Alpins, a fait preuve du plus bel entrain et de mépris du danger,
en apportant un soutien très efficace aux unités d’assaut grâce à son tir
nourri et ajusté, malgré les ripostes violentes de l’artillerie ennemie. »
(Compagnie du Sous-Lieutenant MONTEL), repousse une attaque ennemie, après un bombardement très sévère. Elle obtient pour ce fait une citation à l'ordre du 2e groupe de Chasseurs
Plateau des
Casemates, Chemin des Dames, août 1917
ORDRE DU BATAILLON N°62
SOUS LES ORDRES DU SERGENT BERNET ALEXANDRE.
« Occupant
un poste avancé soumis pendant 5 heures à un violent bombardement de
projectiles de gros calibres, a fait preuve d'un calme et d'un esprit de
discipline dignes d'éloges et assuré malgré le bouleversement complet de ses
abris et une violente fusillade ennemie la mission qui lui était confiée. »
4/1/16.
Signé : CASSIN.
Nombres de citations ?
Nombres de citations ?
2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
« Les
56e et 59e B. C. P., sous le commandement de chefs tels que le Colonel Driant, le commandant Renouard et le capitaine Vincent, ont fait, pendant les combats
de fin février 1916 l’admiration de tous par l' énergie indomptable avec
laquelle ils ont lutté pour conserver le terrain dont la défense leur avait été
confiée; ne formant qu'une seule âme, unis dans la même foi, ils ont montré une
fois de plus ce qu'on peut attendre de ces soldats d'élite et ont ajouté une
grande et belle page à leur histoire. »
Ordre général n° 663 du 14 novembre 1918 de l'armée française de Belgique.
Le 14e groupe de bataillons de chasseurs à pied, comprenant les 56e, 60e, et 61e bataillons, sous le commandement du lieutenant-colonel Marchal, est cité à l'ordre de l’armée :
« Troupe
magnifique, synthétisant par l'influence de son chef les vertus particulières
de ses trois bataillons. Le 14 octobre 1918, le groupe enlève la crête
d'Hooglede, position principale du champ de bataille, fait 650 prisonniers et
prend 8 canons. En tête, entraîné par l'irrésistible bravoure du commandant
Wagner, le 56e B. C. P. s'avance d'un seul élan à quatre kilomètres à
l'intérieur des lignes ennemies, se maintient en flèche dans la situation la plus
délicate, permettant la progression des unités voisines et assurant le succès
de la journée.
Le 22
octobre au matin, le 14e groupe de bataillons de chasseurs à pied franchit la
Lys de vive force.
Dans une
attaque splendide, le 60e B. C. P., sous le commandement du commandant Potier,
et le 6le B. C. P., aux ordres du commandant Bodart, malgré une résistance
acharnée de l’ennemi, conquièrent une tête de pont de trois kilomètres de
profondeur, puis, avec l'appui du 56e B. C. P., brisent des contre-attaques
violentes et répétées.
Le 23,
reprenant l'offensive, les trois bataillons avancent a nouveau de l kilomètre
dans un terrain minutieusement défendu. Le 24, enfin, après avoir continué
leur, progression, leurs compagnies, très réduites par les pertes, violemment
contre-attaquées par deux régiments de la garde amenés en hâte de l'arrière,
contiennent l'ennemi, reprennent à la baïonnette tout le terrain momentanément
perdu et font des prisonniers.
Dans les
journées des 22, 23 et 24 octobre 1918, le 14e groupe de bataillons de
chasseurs à pied a fait 800 prisonniers environ, enlevé 5 canons dont deux
attelés, capturé un matériel considérable et conquis un terrain précieux pour
la suite des opérations. »
Le 14 novembre 1918.
Le général de BOISSOUDY, commandant l'armée.
Ordre général n°134 F. du 13 novembre 1918. G.Q.G.
Par application des prescriptions de la circulaire 2156 D du 22 février 1918, le Général commandant en chef a décidé que le 56e bataillon de chasseurs à pied aurait droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre.
Cette unité a obtenu deux citations à l'ordre de l'armée pour sa brillant e conduite au cours de la campagne.
Le Général commandant en chef,
Signé : PÉTAIN.
Aucune citation collective ?
Nombres de citations ?
2 citations à l’ordre de l’armée, une au corps d’armée, fourragère verte
Ordre général n° 59 du 18 avril 1916.
Le général commandant la IIe armée cite à l’ordre de l’armée :
Le groupe des 56e et 59e B.C.P.
« Les 56e et 59e bataillons de chasseurs, sous
le commandement de chefs tels que le colonel DRIANT, le commandant RENOUARD, le
capitaine VINCENT, ont fait, pendant les combats de fin février 1916,
l’admiration de tous par l’énergie indomptable avec laquelle ils ont lutté pour
conserver le terrain dont la défense leur avait été confiée.
Ne formant qu’une seule âme, unis dans une même foi, ils ont montré une
fois de plus ce qu’on peut attendre de soldats d’élite, et ont ajouté une
grande et belle page à leur histoire. »
Signé : PETAIN.
Ordre général n° 627 du 3 septembre 1918.
Sont cités à l’ordre de l’armée le 13e groupe de chasseurs à pied sous les ordres du lieutenant-colonel DUSSAUGE, comprenant le 41e B. C. P. sous les ordres du commandant Michelin, le 59e B. C. P. sous les ordres du commandant de BOISHUE.
« S’est élancé superbement le 18 juillet 1918,
jour de la bataille sur un terrain qu’il n’avait pas pu reconnaître, a
progressé de 4 kilomètres, enlevé un village, capturé près de 200 prisonniers,
5 canons et un grand nombre de mitrailleuses. Repartait à l’attaque le
lendemain sans que la fatigue et les pertes aient diminué son entrain
magnifique, prenait trois villages et réalisait une nouvelle avancée de 3
kilomètres.
Engagé une troisième fois, parvenait en trois jours de lutte très dure
à chasser l’ennemi des fortes positions où celui-ci résistait avec acharnement.
A capturé au total près de 300 prisonniers avec 7 canons, 102
mitrailleuses et 33 minen. »
Signé : DEGOUTTE.
ORDRE DE LA 164e division n° 218 DU 3 SEPTEMBRE 1918
Ordre général n° 122
59e bataillon de Chasseurs à Pied : Port de la fourragère aux couleurs de la croix de guerre.
Deux citations à l’ordre de l’armée pour sa belle conduite devant l’ennemi.
Signé : PETAIN
Ordre général n° 655 du 20 novembre 1918.
La 9e compagnie du 59e B. C. P. sous les ordres du capitaine CONNAULT brillamment secondé par le sous-lieutenant LANCEREAU.
« Le 25 octobre 1918, s’est élancée avec un
élan irrésistible à l’assaut d’une forte position ennemie. L’a enlevée de haute
lutte, faisant une vingtaine de prisonniers, s’y est ensuite solidement
organisée, réussissant malgré un effectif très réduit à conserver tout le
terrain conquis. »
Le général commandant de l’A. F. B.
Signé : De BOISSOUDY.
Ordre Général n° 212 du 14 juin 1918.
Le général Degoutte, commandant le 21e corps d’armée, cite à l’ordre du C. A. le 59e bataillon de chasseurs à pied.
« Sous les ordres du chef de bataillon de GUEHENNEUE
DE BOISHUE, après avoir contenu brillamment pendant 24 heures les attaques
violentes de l’adversaire, a, le 31 mai 1918, lutté pied à pied de positions en
positions avec le plus grand sang-froid et la plus grande cohésion, résistant
avec acharnement à l’ennemi.
Presque complètement cerné par les forces allemandes, s’est dégagé et a
rejoint sa division avec un effectif de 6 officiers et de 158 chasseurs.
A continué néanmoins à combattre vaillamment jusqu’à ce qu’il ait été
relevé le 3 juin au soir. »
Signé : DEGOUTTE.
Citations ?
Ordre général n° 663 du 14 novembre 1918 de l'armée française de Belgique.
Le 14e groupe de bataillons de chasseurs à pied, comprenant les 56e, 60e, et 61e bataillons, sous le commandement du lieutenant-colonel Marchal, est cité à l'ordre de l’armée :
« Troupe
magnifique, synthétisant par l'influence de son chef les vertus particulières de
ses trois bataillons.
Le 14
octobre 1918, le groupe enlève la crête d'Hooglede, position principale du
champ de bataille, fait 650 prisonniers et prend 8 canons. En tête, entraîné
par l'irrésistible bravoure du commandant Wagner,
le 56e B. C. P. s'avance d'un seul élan à quatre kilomètres à l'intérieur des
lignes ennemies, se maintient en flèche dans la situation la plus délicate,
permettant la progression des unités voisines et assurant le succès de la
journée.
Le 22
octobre au matin, le 14e groupe de bataillons de chasseurs à pied franchit la
Lys de vive force. Dans une attaque splendide, le 60e B. C. P., sous le
commandement du commandant Potier,
et le 6le B. C. P., aux ordres du commandant Bodart,
malgré une résistance acharnée de l’ennemi, conquièrent une tête de pont de
trois kilomètres de profondeur, puis, avec l'appui du 56e B. C. P., brisent des
contre-attaques violentes et répétées.
Le 23,
reprenant l'offensive, les trois bataillons avancent à nouveau de l kilomètre
dans un terrain minutieusement défendu.
Le 24,
enfin, après avoir continué leur, progression, leurs compagnies, très réduites
par les pertes, violemment contre-attaquées par deux régiments de la garde
amenés en hâte de l'arrière, contiennent l'ennemi, reprennent à la baïonnette
tout le terrain momentanément perdu et font des prisonniers.
Dans les
journées des 22, 23 et 24 octobre 1918, le 14e groupe de bataillons de
chasseurs à pied a fait 800 prisonniers environ, enlevé 5 canons dont deux
attelés, capturé un matériel considérable et conquis un terrain précieux pour
la suite des opérations. »
3 citations à l’ordre de l’armée et 1 citation à l’ordre du corps d’armée, fourragère verte
Ordre de l'armée N° 75 du 10 juin 1915
Le général d'Urbal, commandant la 10e armée, cite à l'ordre de l'armée le :
61e bataillon de chasseurs à pied
« A
l'attaque du 9 mai 1915, à gagné en 1 h. 30 plus de 3 kilomètres de terrain ;
puis, bien qu'ayant perdu successivement son chef de corps, trois commandants
de compagnie, quinze chefs de section et plus de la moitié de son effectif, a
combattu avec la plus grande énergie pendant trois jours consécutifs, attaquant
sans céder un pouce de terrain à l'ennemi. »
Ordre de l'armée. N° 400 du 10 septembre 1918
Le général Berthelot, commandant la 5e armée, cite à l'ordre de l'armée le :
61e bataillon de chasseurs à pied
« Unité
d’élite ; d'une solidité éprouvée au feu, et qui, depuis le début de la
campagne, a maintes fois donné la mesure de sa bravoure.
Les 15 et
16 juillet 1918, sous l'impulsion énergique du chef de bataillon Bodart, s'est
accrochée au terrain; presque encerclée par un ennemi très supérieur en nombre,
lui a infligé des pertes sévères.
Le 17
juillet, contre-attaquant avec le plus merveilleux allant, a intégralement
maintenu .sa position en couvrant le flanc droit de sa division. A contribué
ainsi pour sa large part à l'arrêt de l'avance ennemie et a permis surtout,
l'entrée en ligne d'une nouvelle division d'infanterie, laquelle à couvert la
route d'une grande ville convoitée par l'ennemi. »
?
Ordre général n° 663 du 14 novembre 1918 de l'armée française de Belgique.
Le 14e groupe de bataillons de chasseurs à pied, comprenant les 56e, 60e, et 61e bataillons, sous le commandement du lieutenant-colonel Marchal, est cité à l'ordre de l’armée :
Troupe magnifique, synthétisant par l'influence de son chef les vertus particulières de ses trois bataillons. Le 14 octobre 1918, le groupe enlève la crête d'Hooglede, position principale du champ de bataille, fait 650 prisonniers et prend 8 canons. En tête, entraîné par l'irrésistible bravoure du commandant Wagner, le 56e B. C. P. s'avance d'un seul élan à quatre kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies, se maintient en flèche dans la situation la plus délicate, permettant la progression des unités voisines et assurant le succès de la journée.
Le 22 octobre au matin, le 14e groupe de bataillons de chasseurs à pied franchit la Lys de vive force. Dans une attaque splendide, le 60e B. C. P., sous le commandement du commandant Potier, et le 6le B. C. P., aux ordres du commandant Bodart, malgré une résistance acharnée de l’ennemi, conquièrent une tête de pont de trois kilomètres de profondeur, puis, avec l'appui du 56e B. C. P., brisent des contre-attaques violentes et répétées.
Le 23, reprenant l'offensive, les trois bataillons avancent a nouveau de l kilomètre dans un terrain minutieusement défendu. Le 24, enfin, après avoir continué leur, progression, leurs compagnies, très réduites par les pertes, violemment contre-attaquées par deux régiments de la garde amenés en hâte de l'arrière, contiennent l'ennemi, reprennent à la baïonnette tout le terrain momentanément perdu et font des prisonniers.
Dans les journées des 22, 23 et 24 octobre 1918, le 14e groupe de bataillons de chasseurs à pied a fait 800 prisonniers environ, enlevé 5 canons dont deux attelés, capturé un matériel considérable et conquis un terrain précieux pour la suite des opérations. »
Ordre du 33e corps d'armée N° 133 du 21 juin 1917
Le général Leconte, commandant le 33e corps d'armée, cite à l'ordre du corps d'armée :
61e bataillon de chasseurs à pied
corps d'élite, déjà cité une fois à l'ordre de l'armée. Sous les ordres du chef de bataillon Bodart, s'est montré égal à lui-même en enlevant vigoureusement et d'un seul bond, le 18 octobre 1916, sur la Somme, les deux lignes de tranchées ennemies qui lui avaient été assIgnées comme objectifs. Vient de donner, sous les ordres du même chef, de nouvelles preuves de sa vaillance, les 3, 4, et 7 juin 1917, en défendant avec une énergie admirable le terrain qui lui était confié, contre de violentes contre-attaques ennemies.
2 citations à l’ordre de l’armée, 1 à la division, fourragère verte
N° 109 -ODRE GÉNÉRAL DE, LA Ière ARMÉE,
EN DATE DU 11 Novembre 1918
bataillon splendide. S’est continuellement distingué par son allant et sa ténacité. Le 2 Octobre 1918, sous le commandement du chef de bataillon DUGALEIX, a réussi par ses propres moyens, à jeter des éléments au-delà d’un canal fortement défendu, à pénétrer dans les organisations ennemies et à ramener des prisonniers. Le 4 Octobre 1918, a brillamment franchi le canal de St Quentin, malgré les obstacles de toute nature; s’est emparé du village de Morcourt, faisant plus de 180 prisonniers, s’emparant de 14 mitrailleuses, 20 mitraillettes, 5 Minenwerfer et d’un matériel considérable. A maintenu sa position malgré de violentes contre attaques.
N°222 - ORDRE GÉNÉRAL DE LA l’ ARMÉE
EN DATE DU 1 JANVIER 1919
Le 4 Novembre 1918, sous le commandement du Capitaine Adjudant-Major PILLET, attaquant des parties les plus fortes de la position du canal de la Sambre et de l’ancienne Sambre, a, par une manoeuvre audacieuse et des plus difficiles, fixé les résistances ennemies et forcé le passage sur certains points, fait tomber c’es résistances en utilisant le passage préparé sur d’autres points, accomplissant parfaitement sa mission, atteignant ses objectifs, permettant aux bataillons voisins de faire une quantité de prisonniers, et capturant lui-même 35 hommes, 8 mitrailleuses, 10 mitraillettes, 4 minenwerfer, 2 fusils anti-tank,, 31 caissons d’artillerie et un matériel considérable.
bataillon remarquablement manoeuvrier, tenace et habile dans les situations les plus délicates, qui s’est distingué au cours de la campagne, spécialement à Ypres, Saint-Eloi (Novembre-Décembre 1914), dans les opérations de la Somme (Août et Novembre 1916), et au forcement du passage du Canal de St Quentin, à Morcourt (Octobre 1918). Cité à l’ordre de l’armée pour ce fait d’armes.
Fourragère
ORDRE N° 142 F Du G. Q. G.
Le Maréchal commandant en Chef accorde le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la « Croix de guerre » au 62e B. C. A.
1 Juillet 1917 - N° 24,
4e Section de la 7e Compagnie du 62e B. C. A
Chef de Section Lieutenant BERLIE.
« A résisté à une violente contre-attaque allemande qui avait pénétré dans la position, par un couloir que le repli de la fraction qui l’occupait avait découvert. Par son bel entrain, son énergique ardeur, a repoussé l’ennemi hors de la position, l’a arrêté, d’autre part, sur son front, malgré les pertes subies, et a maintenu intégralement le terrain qui lui avait été confié. Pendant 21 heures a montré la plus belle humeur et la haine du boche la plus vive ».
Citation à l’ordre de la
Division
ORDRE N° 100 Du 23 OCTOBRE 1918, DE LA 46e D I.
bataillon superbe qui, après s’être distingué au début de la campagne, dans les Vosges, en Belgique et en Alsace, a, pendant les combats de la Somme du 21 Août au 3 Septembre, et du 2 au 6 Novembre 1916, fait preuve de toutes les qualités d’une troupe d’élite. Sous l’énergique impulsion du chef de bataillon HUOT et malgré la réduction de ses effectifs, a emporté de haute lutte, le 3 Septembre et le 5 Novembre 1916, des positions formidablement retranchées et défendues pied à pied. Dans un élan irrésistible, a atteint, au cours de ces deux journées, tous les objectifs qui lui étaient assignés, faisant près de 200 prisonniers, s’emparant de 8 canons lourds, de plusieurs mitrailleuses et d’un matériel considérable.
13 Mai 1917 - N° 2, ordre du 2ème groupe de Chasseurs
« Le 31 Mai, sous le commandement du Capitaine PILLET, a manifesté une fois de plus le brillant esprit offensif dont elle est animée en rejetant hors de ses tranchées un ennemi qui y avait pénétré à la suite d’une violente attaque par surprise et en résistant à toutes ses entreprises ».
17 Octobre 1918 - N°276, du 62ème B. C. A :
« Le 2 Octobre, la 81 Compagnie ayant reçu l’ordre de, s’emparer du village de Morcourt, dont elle était séparée par le canal et les marécages, a fait preuve de la plus belle énergie et du plus haut sentiment du devoir. Elle a établi, sous un feu violent et meurtrier, des passages précaires, et, malgré toutes les réactions ennemies, a établi une tête de pont d’une importance considérable. A fait 50 prisonniers et pris 10 mitrailleuses. Magnifique Unité, animée du plus haut moral et du plus pur fanatisme.»
17 Octobre 1918 - N° 276, du 62e B. C. A :
« Le 4 Octobre, la 9e Compagnie s’est élancée avec un entrain admirable à l’assaut du village de Morcourt, a conquis son objectif de haute lutte, faisant 100 prisonniers, prenant 10 mitrailleuses et repoussant de violentes contre-attaques. Magnifique Unité, faisant toujours preuve des plus belles qualités morales et militaires ».
17 Octobre 1918 - N° 275 bis, du 62e B. C. A :
« Très belle Unité qui, sous le commandement des Lieutenants Montginoux et Chaupin, du Capitaine Vial, des Lieutenants BROUILLET, POUJGDE, et MERLAT, a fait preuve, au cours de la Campagne, des plus belles qualités morales ,et militaires. En Alsace, dans la Somme, en Champagne, à Morcourt et à Etreux, a toujours pris l’ascendant sur l’ennemi et énergiquement appuyé l’action des autres Unités, faisant preuve du plus grand entrain et du plus bel esprit de sacrifice. »
17 Octobre 1918 - N° 276, du 62e B. C. A :
« La Section de 37, du bataillon, sous les ordres du, Sous-lieutenant LAFFIN, particulièrement aidé du Caporal MARCHAND, n’a cessé de se distinguer pendant les affaires du 29 Août, dans la Somme, et du 2 au 4 Octobre, devant Morcourt. Par son tir incessant et bien ajusté, elle a puissamment aidé, sous des bombardements les plus violents, à la progression de nos attaques et à l’arrêt des contre-attaques ennemies. groupe d’élite dont le Chef et les subordonnés se sont toujours fait remarquer par leur esprit du devoir, leur courage et leur camaraderie de combat ».
17 Octobre 1918 - N° 276, du 62e B. C. A.
« Le 4 Octobre, le 2e peloton de mitrailleuses s’est élancé, avec la Compagnie qu’il appuyait, à l’assaut du village de Morcourt. A contribué à la conquête du village en prenant à partie des mitrailleuses ennemies et en participant à la résistance aux contre-attaques. Très belle Unité ayant le mépris du danger et le plus haut sentiment du devoir ».
19 Novembre 1918 - N° 276, du 62e B. C. A :
« Le 4 Novembre 1918, s’est élancé, avec un entrain admirable, à l’assaut des Îlots de résistance qui défendaient Rue Neuve. A -contribué à la conquête d’Etreux. A conquis son objectif de haute lutte, capturant 9 prisonniers, prenant 2 mitrailleuses et repoussant une contre attaque. N’a cessé de se distinguer pendant les combats du 4 au 6 Novembre 1918.
Très belle Unité ayant le mépris .du danger et le plus haut sentiment du devoir. »
Nombres de citations ?
3 à l’ordre de l’armée, 5 à l’ordre de la division, fourragère verte
Le 64e bataillon de chasseurs alpins, sous les ordres du chef de bataillon PEDELMAS, a supporté,
« Le 23 octobre 1917, la part la plus lourde du combat. A conquis une partie de ses objectifs, malgré le feu violent de l'ennemi et des pertes sévères. Le 25 octobre, en dépit de la fatigue de deux jours de lutte, s'est porté en avant, bousculant l'ennemi et réalisant d'un élan magnifique un gain de terrain s'élevant à 2 kilomètres de profondeur, sur un front de 300 à 500 mètres. S'est emparé de cinq lignes de tranchées. A capturé 100 prisonniers, 3 mitrailleuses et 15 minenwerfer. »
Bataille de
la Malmaison, Aisne
« bataillon d'élite, qui, le 8 août 1918, sous les ordres du commandant PEDELMAS, a exécuté une attaque magnifique et d'autant plus méritoire qu'elle succédait à une lutte d'usure ingrate et prolongée. Parti de bases d'assaut à peine ébauchées, a, dans un élan magnifique, enlevé successivement un chemin creux puissamment organisé et une tranchée fortement défendue ; poursuivant son mouvement à travers la zone marécageuse qui couvre la rive gauche de l'Avre, a franchi cette rivière sans ponts, sous le feu d'un réseau de mitrailleuses échelonnées sur la rive droite et qu'il a du réduire une à une au prix d'une lutte de plusieurs heures.
A fait 184 prisonniers, capturé 37 mitrailleuses, 41 lance-bombes, 3 canons de 77. »
9e groupe de bataillons de chasseurs à pied.
Magnifique faisceau de B.C.P., comprenant :
Le 5e B.C.A., aux ordres du commandant MICHEL,
Le 24e B.C.P., aux ordres du commandant MELLIER,
Le. 64e B.C.P., aux ordres du commandant PEDELMAS, qui constitue une puissante unité de guerre, maniée avec autant de vigueur que de précision et d'habileté par un chef de premier ordre, le lieutenant-colonel LANGLOIS.
Après avoir atteint le canal de la Sambre au cours d'une poursuite heureusement menée, les 18 et 19 octobre 1918, a dégagé complètement la rive ouest du canal par une série d'opérations judicieusement et vigoureusement conduites ; a préparé ensuite et exécuté, le 4 novembre, un franchissement très réussi, malgré les difficultés de toute nature ; a entamé aussitôt une exploitation du succès qui lui a permis d'occuper le soir même le bourg de Bergues, réalisant ainsi une avance de 3 kilomètres et capturant 308 prisonniers, 5 canons, 30 mitrailleuses, 12 minenwerfer, 7.fusils anti-tanks, 8 lance-grenades.
ORDRE GÉNÉRAL N° 954 DE LA 66e D.I.,
EN DATE Du 8 FÉVRIER 1919.
« La C.M. du 64e B.C.A., sous les ordres du lieutenant TERRIS, le 3 septembre 1916, devant Cléry-sur-Somme, s'est portée résolument à l'assaut, a atteint l'objectif et a ainsi entraîné le reste du bataillon, qui venait de subir les pertes les plus sévères. A capturé, dans le village, 20 prisonniers et a, par la puissance de ses feux de surprise, arrêté net la contre-attaque allemande. »
ORDRE GÉNÉRAL N° 957 DE LA 66e D.I.
EN DATE DU 15 FÉVRIER 1919
Le général BRISSAUD-DESMAILLET Cite à l'ordre de la 66e D.I. le 64e B.C.A. :
"Sous les ordres du commandant PEDELMAS, le 15 septembre 1918, malgré la fatigue et l'usure de quinze jours de combats consécutifs dans la région de Vauxaillon, a enlevé tous ses objectifs sur le plateau des Singes."
La 7e compagnie est citée à l'ordre de la 66e division, dans les termes suivants :
« Sous-le commandement du sous-lieutenant DANHAUSER, malgré les fatigues résultant du travail acharné fourni pendant six jours, sous de violents bombardements, a puissamment contribué, le 10 août 1917, à l'échec d'une violente attaque allemande, grâce à l'habile combinaison de ses feux. »
« Le 64e bataillon de chasseurs alpins, sous le commandement du chef de bataillon GRIDEL, ayant relevé dans un secteur d'attaque, est resté dix-sept jours en ligne, sous un bombardement continu et violent.
Malgré les pertes éprouvées, a fourni un effort magnifique, d'une part en relevant les organisations défensives du secteur, martelées par le tir ennemi, d'autre part en poussant avec ténacité des travaux offensifs très délicats à moins de 200 mètres de l'adversaire »
« Sous les ordres du capitaine MARTELLIÈRE, secondé avec dévouement par les sergents DISSET et SIMON, s'est comportée d'une façon particulièrement brillante, le 31 août, en venant se porter sur la ligne gauche du 5e bataillon jusqu'à hauteur des premières lignes, malgré des tirs de barrage très denses et des feux meurtriers de mitrailleuses, puis en poussant des reconnaissances répétées et hardies jusqu'au delà du ravin du Trou du Loup réussissant même à s'emparer, le 1er septembre, des grottes du même nom, en faisant dans cette opération 3 prisonniers et capturant 4 mitrailleuses. »
Le Trou du
Loup, Vauxaillon, Aisne, 1918
2 citations à l’ordre de l’armée, une à la division, fourragère verte
Le Général commandant en Chef cite le 65e B.C.P. l’ordre de l’armée en ces termes :
« Après s’être distingué en Champagne en 1916, et sur le Somme, vient encore de se signaler tout particulièrement les 17 et 18 avril 1917, sous le commandement de son chef de bataillon DELPECH de FRAYSSINET, refoulant audacieusement l’ennemi sue une profondeur de 2500 mètres, à travers un terrain difficile, capturant 11 canons, apportant ainsi une aide très efficace aux unités voisines. »
Signé : Pétain.
Le Général, commandant la 1re armée, cite à l’ordre de l’armée le 65e bataillon de chasseurs à pied :
« Sous le commandement de l’héroïque chef de bataillon delpêch de frayssinet, de l’infanterie coloniale, s’est sacrifié sans compter à la glorieuse mission qui lui avait été confiée pendant les durs combats du 16 au 31 mars 1918. A contribué dans une large part à enrayer l’avance allemande, résistant avec acharnement, attaquant et contre-attaquant avec un courage splendide, ne cédant le terrain qu’après l’avoir défendu jusqu’à la dernière extrémité. »
Signé : DEBENEY.
?
Ce beau fait d’armes lui
vaut une citation à l’ordre de la D.I. qui est ainsi conçue :
ordre de la 56e division n°
135 du 3 janvier 1917 :
Le Général, commandant la
56e division, cite à l’ordre de la division le 65e bataillon de chasseurs à
pied.
« Le 7 octobre 1916, a
enlevé d’un seul bond avec un entrain et un allant qui ont fait l’admiration de
tous, une ligne de tranchées fortement occupée, et en arrière, un groupe
d’ouvrages solidement défendus.
A fait au cours de cette attaque de nombreux prisonniers, et a su se maintenir définitivement dans les positions conquises »
Attaque de Sailly-Saillisel,
Somme
Nombres de citations ?
3 à l’ordre de l’armée, 2 citations à l’ordre du corps d’armée, 3 à l’ordre de la division, fourragère verte
ordre de la 6e armée n° 535, du 24 novembre 1917.
Sous l'action de son chef, le commandant Vial, s'est, pendant la nuit du 30 au 31 juillet 1917, emparé au prix de très grosses difficultés, de tous les objectifs importants qui lui étaient assignés, malgré des pertes qui, en particulier, avaient fait tomber tous les officiers de la compagnie de tête, malgré les mitrailleuses et les tirs de barrage les plus violents, s'est maintenu sur place avec une ténacité que ni le bombardement, ni les contre-attaques meurtrières n'ont rebuté; a fait 92 prisonniers et pris du matériel.
ordre de la 6e armée n° 535, du 14 novembre 1917.
Sous la calme et énergique direction de son chef, le commandant Vial, a su déboucher sous le bombardement et le tir rasant des mitrailleuses des creutes qui lui servaient de place d'armes. S'est porté, par une manoeuvre aussi correcte qu'une évolution, en ordre serré, dans la première position conquise, de là, malgré de violents feux de flanc, a atteint très rapidement tous ses objectifs, réalisant une avance de plus d'un kilomètre, faisant 250 prisonniers dont 3 officiers, capturant 1 canon, 1 lance-mines, 11 mitrailleuses. En remplissant ainsi la mission qui lui était confiée, a menacé gravement la retraite de l'adversaire et provoqué l'abandon d'une partie de ses positions.
Texte ?
ordre de la 1ére armée n° 208, du 12 décembre 1918.
bataillon d'élite. Le 4
novembre 1918, sous les ordres du commandant de Rochemonteix, s'est fait remarquer
par son allant et son ardeur au combat. Au cours d'une lutte acharnée à la
grenade, a effectué avec succès le passage du canal de la Sambre âprement
disputé par l'ennemi. Après le passage du canal, a poursuivi victorieusement
son avance sous de violents tirs de mitrailleuses et a atteint son objectif.
ordre du 38e C. A. n° 262, du 14 octobre 1918.
Sous les ordres du commandant
Vial et du capitaine Ricard, n'a cessé de se distinguer par son entrain et son
ardeur offensive dans les combats livrés en juillet, août et septembre 1918. Du
7 au 15 septembre 1918, s'est battu avec une ardeur et un acharnement dignes
des plus grands éloges, pour la conquête de la plus forte position d'un
plateau, qu'il a atteint après sept jours de combats acharnés.
Au cours de ces opérations a
repoussé plusieurs attaques dont une contre-attaque de grand style montée par
un bataillon d'assaut ennemi et un régiment de la garde.
S'était déjà distingué au cours de l'attaque du 12 juillet.
ordre du 9e C. A. n° 272, du 26 octobre 1918.
Vaillant bataillon qui vient
encore de donner de nouvelles preuves de sa valeur.
Le 12 juillet 1918, sous le
commandement du capitaine Ricard, a fait l'admiration de tous par l'entrain
avec lequel il s'est porté à l'attaque du Bois Billot. Malgré de sérieuses
difficultés, a débouché comme à la manoeuvre après un passage de lignes délicat
à effectuer à travers bois.
A progressé en dépit des
résistances opposées par l'ennemi, faisant 20 prisonniers et capturant 1
mitrailleuse lourde et 2 mitrailleuses légères.
ordre du corps d'armée n° 133, du 11 septembre 1916.
Sous les ordres des
sous-lieutenants Moretti et Bos et des sergents Boulze et Menseucal.
Le 24 août 1916, ont pénétré
vaillamment dans une organisation ennemie fortement occupée, malgré des pertes
très sévères; ont combattu à la grenade pendant plusieurs heures, disputant
chèrement le terrain à l'adversaire, de trous d'obus en trous d'obus et de
traverse en traverse.
Ont donné pendant les quatre
jours Précédant I'attaque, le plus bel exemple d'énergie et d'esprit de
sacrifice.
ordre de la division n° 869, du 13 août 1918.
A, malgré les fatigues
exceptionnelles d'un séjour de cent jours dans un secteur d'attaque, fait
preuve d'un bel esprit de discipline et de sacrifice en acceptant avec bonne
humeur la lourde tâche qui lui était dévolue; a fait preuve de vigueur
militaire dans l'usure continuelle de l'ennemi et l'a culbuté à plusieurs
reprises.
ordre de la division n° 878, du 11 septembre 1918.
S'est affirmé, une fois de
plus, troupe de choc incomparable par son esprit offensif, sa souplesse
manoeuvrière, son inlassable ténacité, son esprit de sacrifice illimité. Engagé
le 29 août sur une partie du front particulièrement résistante, a entamé les
lignes ennemies dès le premier choc, a poursuivi ensuite ses succès par un
effort ininterrompu de jour et de nuit soutenu pendant 12 journées, réalisant
une avance de plus de 10 kilomètres à travers une succession d'organisations
puissantes, énergiquement défendues.
ordre de la division n° 881, du 15 septembre 1918.
Ayant été attaqué au moment où il exécutait, par ordre, un repli destiné à permettre les tirs de destruction, a contre-attaqué immédiatement, refoulant l'ennemi, dépassant ses positions premières. N'est revenu sur les positions de repli prescrites qu'après un nouvel ordre, en laissant le terrain couvert de cadavres ennemis et ramenant 2 prisonniers et 2 mitrailleuses.
ordre de la division n° 912, du 15 octobre 1918.
Sous les ordres du médecin
aide-major Peynel, s'est dépensé sans compter pendant les actions offensives du
29 août au 15 septembre 1918 assurant l'enlèvement, le pansement et
l'évacuation des blessés dans des conditions excessivement difficiles et
éprouvant de lourdes pertes du fait du tir de l'artillerie et des mitrailleuses
ennemies.
ordre de ta division n° 912, du 15 octobre 1918.
A donné l'exemple des plus
belles qualités militaires en arrêtant net, par le feu meurtrier de ses mitrailleuses,
une attaque allemande qui avait réussi à la déborder. A infligé de lourdes
pertes à l'ennemi et a assuré la conservation intégrale de notre position.
ordre de la division n° 912, du 15 octobre 1918.
Sous les ordres du
sous-lieutenant Loireau, a fait preuve du plus bel entrain et du plus bel
esprit de sacrifice au cours d'une attaque allemande. A réussi à enrayer la
progression de l'ennemi, lui infligeant de lourdes pertes, lui capturant 3
mitrailleuses et 1 fusil anti-tank, et a ainsi contribué largement à la
conservation intégrale de notre position.
ordre de la brigade N° 7, du 13 juillet 1917.
bataillon qui s'était déjà
distingué aux attaques du Linge. A de nouveau fourni, sous le commandement du
chef de bataillon Vial, un bel exemple de continuité dans l'effort au cours des
opérations sur l'Aisne du 16 avril au 18 juin 1917. A créé en quelques jours
deux parallèles de départ parfaitement organisées et a exécuté ce travail dans
des conditions particulièrement difficiles en raison de l'intensité des tirs de
barrage et la proximité des lignes ennemies.
ordre de la brigade n° 23, du 5 septembre 1916.
Sous les ordres du sergent
Nevou, pleine d'entrain et de bonne humeur, toujours volontaire pour les
missions périlleuses. Le 24 août 1916, bien que décimée par le feu ennemi,
s'est portée à l'assaut avec un sang-froid et un enthousiasme admirables.
ordre de la brigade n° 20, du 14 novembre 1917.
Unité d'élite qui, sous le
commandement du capitaine Bartoli, s'est signalée dans tous les combats
auxquels le bataillon a pris part. S'est distinguée à nouveau le 23 octobre
1917, à l'attaque du plateau de la Malmaison où les sections d'accompagnement
ont suivi avec entrain les vagues d'assaut, facilitant la progression du
bataillon en dépit, du terrain extrêmement difficile et de violents feux de
mitrailleuses.
ordre du bataillon n° 23, du 13 avril 1915.
Pour le magnifique entrain dont elle a fait preuve au combat du 6 avril, en enlevant les positions ennemies malgré une violente canonnade et des feux nourris de mousqueterie.
ordre du bataillon n° 182, du 1er décembre 1918.
Sous le commandement du
lieutenant Moretti; a donné au cours de la période du 3 au 15 septembre 1918 un
magnifique exemple d'audace et de ténacité. A réussi par ses attaques répétées
à refouler l'ennemi de ses positions de la ligne
Hindenburg; a résisté
ensuite victorieusement aux efforts désespérés d'un adversaire supérieur en
nombre qui tentait de regagner le terrain perdu. Passant ensuite à la
contre-attaque a affirmé la possession des positions conquises, capturant un
grand nombre de prisonniers et un important matériel de tout genre.
ordre du bataillon n° 182, du 1er décembre 1918.
Sous les ordres du
lieutenant Albuet et du sous-lieutenant Deudon, a opéré de vive force le
franchement du canal de la Sambre sous les feux de mitrailleuses les plus
violents. A continué sa progression au cours de la journée capturant 24
prisonniers et plusieurs mitrailleuses.
ordre du bataillon n° 190, du 17 décembre 1919.
Sous les ordres du capitaine Vasselon et du capitaine Reyjal, a fait preuve pendant le mois de mai et les 12 et 23 juillet 1918 des plus belles qualités manoeuvrières et d'un allant superbe, exécutant sous un feu violent et dans le plus grand ordre un passage de ligne, se portant ensuite avec un entrain superbe à l'assaut de la deuxième ligne ennemie.
ordre du bataillon n° 23, du 13 avril 1915.
Pour l'entrain qu'ont montré
ses deux sections au cours du combat du 6 avril.
ordre du bataillon n° 23, du 13 avril 1915.
Pour le dévouement dont ont
fait preuve ses gradés et ses chasseurs pendant la période du 4 au 10 avril.,
en assurant l'entretien des communications téléphoniques, parfois sous des
rafales d'obus et de balles, malgré d'énormes fatigues.
ordre du bataillon n° 88, du 29 octobre 1917.
Troupe d'élite, animée d'un
profond esprit de sacrifice et d'une ardeur offensive de premier ordre. Sous le
commandement de son chef, le sous-lieutenant Lavergne, a renouvelé au cours des
durs combats des 23, 24, 25 et 26 octobre ses magnifiques exploits de juillet
dernier, participant avec le 27e BCA à la conduite de
l'éperon de Pargny-Filain et à l'écrasante défaite infligée en ces glorieux
combats à l’orgueilleuse garde prussienne.
Nombres de citations ?
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Nombres de citations ?
2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
« Unité de tout premier ordre ; les 13 et 14 août 1918 a, par un mouvement débordant dans un terrain boisé et montagneux, âprement défendu par de nombreuses mitrailleuses, fait tombé la résistance ennemie. Dans les attaques du 28 au 30 août 1918, sous le commandement du commandant GUILLAUD, a progressé de 5 kilomètres, s’est emparé de trois villages, a capturé de nombreux prisonniers, pris 32 mitrailleuses et 10 minenwerfer ».
Secteur du
Plémont, Oise
ordre général du 7 février 1919 :
« Unité constituée au cours de la guerre, n’a pas tardé à montré l’admirable esprit de discipline, de vaillance et de sacrifice qui l’animait. Le 22 juillet 1915, s’est emparé, sous le plus formidable tir d’obus de gros calibres, dans un élan splendide que ni les obus, ni les mitrailleuse n’ont pu briser, de la crête du Barrenkopf défendue par un ennemi nombreux et puissamment organisé. En 1916, a, dans une contre-attaque audacieuse et décisive, brisé l’effort ennemi sur Verdun, au cours des journées des 21 et 23 juin. En 1917, après cinq mois de victorieuses défensives au Chemin des Dames, s’est emparé brillamment, le 31 août, d’un point important du terrain (monument Hurtebise). »
Texte ?
Texte ?
Hurtebise,
Chemin des Dames, août 1917
4 à l’ordre de l’armée, 1 citation à l’ordre du corps d’armée, 1 à l’ordre de la brigade, fourragère jaune
ordre N° 325, Xe armée, du 18 janvier 1918.
« Sous les ordres du commandant TOUCHON, a organisé son secteur, dans des conditions très difficiles, et réussi contre son adversaire deux coups de main très audacieux, puis le 30 décembre 1917, s’est porté à l’assaut des positions ennemies sur un front de 900 mètres, malgré les pentes très raides du terrain a atteint du premier coup tous ses objectifs, faisant à l’ennemi 500 prisonniers, lui prenant 3 canons, 2 mortiers et 28 mitrailleuses, ainsi qu’un matériel important. »
ordre N° 627, VI e armée, du 4 septembre 1918.
« Le 115e bataillon, sous le commandement du Chef de bataillon TOUCHON, après avoir, les 8, 29 et 30 juin 1918, refoulé les lignes ennemies à plus d’un kilomètre, a pris part à la bataille dernière d’une façon particulièrement brillante ; a lutté d’abord sans arrêt les 18, 19 et 20 juillet pour s’emparer de quatre bois et d’un village, a forcé l’adversaire à abandonner sur place de nombreuses mitrailleuses ainsi que d’importants dépôts de munitions , a repris le combat trois jours après et s’est emparé d’une grosse localité et de ses abords, défendus par des mitrailleuses et des
canons qui sont resté entre nos mains »
Texte ?
ordre N° 171, 1re armée, du 15 novembre1918.
6e groupe de Chasseurs
« Le 115e bataillon de Chasseurs (commandant TOUCHON) engagé du 30 septembre au 8 octobre 1918, dans un combat de rupture, contre les positions puissamment organisées de la Ligne Hindenburg, a mené sans arrêt ses attaques, en progressant d’une façon continue, sans laisser un moment de répit à l’adversaire, malgré sa résistance acharnée.
Grâce à la souplesse de ses manoeuvres, à la bravoure de ses troupes et à leur esprit de sacrifice, est venu à bout des résistances les plus opiniâtres et a pu enlever de haute lutte, le 8 octobre, une ferme solidement organisée, rompant enfin la ligne ennemie.
A fait, au cours de ces attaques 833 prisonniers valides, dont 30 officiers, a pris 5 canons, 14 minenwerfers, 180 mitrailleuses et une grande quantité de matériel. »
« Le 115e bataillon de Chasseurs, sous les ordres du commandant de VARAX, troupe remarquablement entraînée, connue pour son énergie et son allant. Avec l’aide de chars d’assaut, a enlevé le 26 octobre 1918, la partie Nord du village de Pleine-Selve solidementdéfendu, y a fait 150 prisonniers, pris des mitrailleuses, a poussé son attaque vers le Nord sur 4 kilomètres le jour même.
Le lendemain 27, a repris le mouvement en avant, bousculant la résistance ennemie pendant 5 kilomètres.
Le 4 novembre, a pris part, en tête, à la poursuite pendant 21 kilomètres, précédant toujours de plusieurs heures, les éléments de la Division voisine. »
Texte ?
ordre N° 319, 3le corps d'armée, du 25 octobre 1918.
« Le 115e bataillon de Chasseurs, sous les ordres du commandant TOUCHON, a, pendant les journées du 18 au 27 août, fait preuve d’un entrain et d’un mordant remarquable, attaquant et contre-attaquant l’ennemi à plusieurs reprises, menaçant d’encerclement les troupes ennemies qui défendaient la ville de Roye et amenant la retraite de ces troupes à la suite desquelles le 27 août, il pénétrait le premier dans les faubourgs Nord de la ville. »
ordre Général N° 44,4e Brigade, du 14 Novembre 1916.
« Sous le commandement du Chef de bataillon TOUCHON, a, au cours des attaques du 3 au 6 septembre et du 2 octobre 1916, malgré des pertes très élevées en officiers et Chasseurs, donné l’exemple d’une ténacité et d’un esprit de sacrifice remarquables, atteint et maintenu les objectifs qui lui avaient été assignés, fait 190 prisonniers et pris 6 mitrailleuses ».
Nombres de citations ?
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