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Mise à jour : Avril 2012
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4 citations à l’ordre de l’armée, fourragère jaune
Ordre Général, n°393, de la 6° Armée :
« Régiment qui, depuis le début de la campagne, s’est signalé en toutes circonstances, par sa belle tenue au feu, sa ténacité dans la défensive, son ardeur dans l’attaque.
Le 24 août (1916), sous l’énergique impulsion de son chef, le Lieutenant-colonel de Bruignac, s’étant tout d’abord heurté à une partie de village puissamment organisée par l’ennemi, l’a enlevée pied à pied, aux prix d’efforts acharnés qui ont duré toute la nuit ; a fini par atteindre le 25, au matin, les objectifs qui lui avaient été assignés, les a conquis, s’y est organisé et y a résisté victorieusement, sous un bombardement des plus intenses, à tous les efforts de l’ennemi pour l’en repousser. »
Au P.C. le 24 septembre 1916, Le général Fayolle, commandant la 6e Armée,
Signé : Fayolle
Ordre du Général en Chef, n° 14.208, du 13 août 1917 :
« Sous le commandement du Lieutenant-colonel de Bruignac, vient d’affirmer de nouveau sa réputation, en enlevant brillamment, à l’attaque du 31 juillet 1917, plusieurs tranchées fortement organisées et en pénétrant dans les lignes allemandes jusqu’à trois kilomètres de profondeur.
S’est maintenu ensuite pendant plusieurs jours, sous des bombardements violents, dans des trous remplis d’eau, organisant le terrain malgré la tempête, élargissant chaque jour sa conquête et donnant aussi preuve de sa ténacité et de son esprit offensif. »
Signé : Pétain.
Par Ordre n°46 « F » du Général Commandant en Chef,
En date du
Ordre Général, n°626, de la 6e Armée :
« Régiment animé du plus bel esprit de sacrifice et d’un sentiment élevé du devoir. Pendant la période du 28 mai au 7 juin 1918, constamment engagé en première ligne, dans des situations souvent difficiles, a accompli toutes les missions qui lui ont été confiées.
Débordé à plusieurs reprises, n’a cédé du terrain que sur un ordre formel, et, sous l’ardente impulsion du Lieutenant-colonel Bidoz, n’a cessé d’opposer un obstacle inviolé aux attaques ennemies. »
Q.G.A., le 2 septembre 1918,
Le général Degoutte, commandant la 6e Armée,
Signé : Degoutte
Ordre du Général en Chef, n°22.518, du 15 septembre 1918 :
« Régiment animé du plus bel esprit de sacrifice et d’un sentiment élevé du devoir. Sous l’ardente impulsion personnelle de son chef, le Lieutenant-colonel Bidoz, a soutenu, du 27 mai au 4 juin, le choc des forces allemandes supérieures en nombre, remplissant, dans des conditions très difficiles, toutes les missions qui lui étaient confiées.
Du 18 au 26 juillet, prenant part à la contre-offensive du Tardenois, a atteint, par des attaques successives, contre un ennemi tenace, tous les objectifs qui lui étaient assignés, pénétrant de huit kilomètres dans les positions allemandes et affirmant de nouveau son élan et sa valeur offensive. »
Signé : Pétain
Ordre n°124 « F », le Port de la fourragère aux couleurs du Ruban Militaire, est accordé au 1er Régiment d’Infanterie.
Ordre Général,
n°62, en date du
Le général Nollet, commandant le 36e C.A., cite à l’ordre de l’armée :
« Sous l’impulsion énergique de son chef, le commandant Allard, a atteint d’emblée tous ses objectifs, s’élançant à l’attaque avec un ensemble et un entrain magnifique.
Malgré le bombardement ennemi, et en dépit d’un terrain détrempé et bouleversé par les obus, a organisé habilement la position, maintenant intégralement le terrain conquis. »
Le
Signé : Nollet
Ordre Général, n°91, de la 1er D.I., du 28 juillet 1917 :
« Compagnie d’élite, qui, depuis le début des hostilités, n’a cessé de faire preuve des plus belles vertus militaires et de l’abnégation la plus absolue.
Le
« Compagnie d’élite qui s’est distinguée à la Harazée, à Beauséjour et dans la Somme où elle a réussi une opération de détail, qui a amené la capture d’un certain nombre de prisonniers, dont un officier.
En avril 1917, sous le commandement du lieutenant Caffeau, malgré des pertes très sensibles, est partie superbement à l’assaut pour la conquête d’une position importante. »
« Sous les ordres du capitaine Aligard, est entrée, le 16 avril 1917, dans le village de Craonne, dont elle a conquis et occupé la partie est. Séparée du reste du bataillon par un bombardement intense et malgré les pertes subies par le feu des mitrailleuses ennemies, n’en a pas moins conservé la position conquise jusqu’à ce que le contact ait pu être repris avec le régiment. »
Ordre du régiment, n°55, du 1er octobre 1918 :
La 5e Compagnie, commandé successivement Par le lieutenant Paris et Lieutenant Carré ;
La 7e Compagnie, commandée par le sous-lieutenant Messager :
« Pendant les durs combats du 28 au 30 Mai, de ténacité et d’endurance lorsqu’il s’agissait de retarder ou d’arrêter l’avance d’un ennemi supérieur en nombre, a, le 21 juillet, marché magnifiquement à l’attaque, traversant les barrages d’artillerie et de mitrailleuses les plus intenses, a atteint son objectif après un combat acharné et s’y est maintenue. »
Le lieutenant-colonel, Commandant le 1er Régiment d’Infanterie,
Signé : Bidoz
Ordre Général, n°237, de la 5e Armée, du 1er juin 1917 :
« Unité qui s’est entièrement sacrifiée en luttant contre les nombreuses mitrailleuses qui défendaient les tranchées allemandes. Exposée à un feu meurtrier de mitrailleuses, d’artillerie et de grenades, gradés et hommes, sous le commandement de l’adjudant Peyrin, tué au cours du combat, servirent les pièces jusqu’au dernier mitrailleur. »
Ordre Général, n° 129, de la 1er D.I., du 11 novembre 1917 :
« Dans toutes les offensives du régiment et en particulier dans celle des Flandres, sous l’énergique impulsion du Médecin-major de 2e classe Azam, a fonctionné d’une façon parfaite, malgré des pertes cruelles, et a fait l’admiration de tous, en effectuant rapidement la relève des blessés, de jour comme de nuit, sous les plus violents tirs de barrage et malgré les difficultés d’un terrain détrempé et complètement bouleversé. »
Le général commandant la 1er D.I.,
Signé : Grégoire
2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
Ordre n° 237 :
« Le 4 septembre l916, sous l'énergique impulsion de son chef, le Lieutenant-colonel PINAULT DE LA TOUCHE, s'est porté brillamment à l'attaque, drapeau déployé.
En moins d'une demi-heure, a enlevé trois lignes de tranchée et quatre boqueteaux fortement organisés, capturant un important matériel de guerre et plus de 500 prisonniers. Malgré tous les efforts de l'ennemi et un bombardement intense, a organisé et conservé dans son intégrité le terrain conquis. »
(Méharicourt, Somme)
Signé : MICHELER
Par le général
commandant
« Sous le commandement du Lieutenant-colonel MOULOISE, a contenu le 15 juillet 1918 la ruée allemande sur la deuxième position. S'est ensuite porté à l'attaque dans un élan superbe, enlevant successivement deux villages, réalisant une avance de deux kilomètres, capturant plus de 150 prisonniers, 2 canons et plusieurs mitrailleuses.
Soumis à de violentes contre-attaques, s’est maintenu énergiquement sur une position d'où il a facilité la reprise de l’attaque. »
Par ordre
Ordre n° 39 :
« Les 1er et 2e bataillons du 2e régiment d'infanterie se sont élancés hors des tranchées avec le plus bel élan pour se porter à l'assaut d'une localité dont l’organisation avait permis d'accumuler toutes les difficultés. Ont montré un courage et une vigueur qui ont permis, malgré une vive résistance, de prendre pied dans le village attaqué et de s'y maintenir. »
(17/12/1914, St Laurent Blangy, Pas de Calais)
« le 3e bataillon est, cité en ces termes, à l’ordre n° 85 de la 10e armée :
Le 3e bataillon du 2e régiment d'infanterie : Chargé de l'attaque d'une ligne de tranchées (est de Roclincourt, Artois ; 15 juin 1915), s'est élancé à l'assaut sous le commandement énergique de son commandant, le chef de bataillon PINON, avec un entrain et une bravoure incomparables ; S’en est emparé et a réussi à s'y maintenir pendant cinq heures sous une pluie de grenades et de pétards, bien qu'ayant perdu presque tous ses officiers et les deux tiers de son effectif. »
2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
Le général commandant la 10° Armée cite à l’ordre de l’armée :
« Sous l’habile direction de son chef, le Lieutenant-colonel Petitjean Roget, s’est emparé d’une position fortement organisée en profondeur, puis poursuivant l’ennemi sans arrêt, l’a empêché, grâce à la rapidité et à l’activité manœuvrière déployées, de prolonger sa résistance sur des lignes préparées et fortement pourvues de défenses de toutes sortes.
A gagné en quatre jours sept kilomètres de terrain en profondeur, fait près de 300 prisonniers et capturé 4 canons, de nombreuses mitrailleuses et un important matériel de guerre. »
Au Quartier Général, le 1° novembre 1918.
Le général commandant la 10° Armée
Signé : MANGIN.
ORDRE GENERAL N° 615
Le général commandant la 3° Armée cite à l’ordre de l’armée :
« Régiment dont la valeur et l’endurance ne se sont pas démenties au cours de la campagne de 1918.
A donné au
cours de la poursuite de l’ennemi, au début de novembre 1918, de nouvelles
preuves de l’initiative de ses cadres et de l’ardeur de la troupe. Sous les
ordres du commandant Voituret, a
réalisé en cinq jours une progression de plus de
Est entré le premier dans Vervins puis, continuant son énergique pression sur l’adversaire en retraite, s’est emparé d’un matériel immense et de nombreux prisonniers. »
Au Quartier
Général, le
Le général commandant la 3° Armée,
Signé : HUMBERT.
ORDRE DU CORPS D’ARMEE N° 201 « P »
En date du
Le général commandant le 31e C.A. cite à l’ordre du corps d’armée :
« Le 2° bataillon du 3° R.I., sous le commandement du capitaine Jay, ayant reçu le 4 avril 1918 l’ordre de contre-attaquer, a exécuté cette contre-attaque avec un entrain, une énergie et un ordre parfait, arrêtant de ce fait toute progression allemande.
Le 12 avril, prenait part brillamment à la contre-attaque qui reprenait le village de Hangard-en-Santerre aux Allemands. »
Et le
« Le 3° bataillon du 3° R.I., sous le commandement du chef de bataillon Bienvault, chargé de la défense d’un point d’appui important, repoussa, pendant quatre jours consécutifs de nombreux assauts sur ce point d’appui, malgré des pertes sérieuses, et, par une contre-attaque impétueuse, refoula l’ennemi au-delà de son point de départ. »
ORDRE N° 59 DU 36e C.A. DU 13.11.1917.
Le général Nollet, commandant le 36e C.A. cite à l’ordre du corps d’armée :
« Groupe sous les ordres du capitaine Faublau, les neuf compagnies de mitrailleuses de la 29e D.I. ont, pendant 5 jours et 5 nuits, donné aux troupes d’assaut un appui précieux et infligé à l’ennemi des pertes sensibles, de l’aveu même des prisonniers.
La pluie, la boue, le feu ininterrompu d’une artillerie qui voulait réduire leurs pièces au silence, n’ont pu qu’exalter le moral de tous les mitrailleurs qui ont demandé comme une faveur de remplir leur mission jusqu’au bout. »
(Forêt d’Houthulst, Flandres oct. 1917)
ORDRE DU REGIMENT N° 74.
Le Lieutenant-colonel commandant le 3° R.I. cite à l’ordre du régiment :
« Sous le commandement du capitaine Richer, a, sous un feu d’une terrible intensité, tenu dans une tranchée complètement nivelée et, ayant perdu le quart de son effectif, a effectué avec les plus grand calme la relève, ramenant ses morts et ses blessés. »
ORDRE DU REGIMENT N° 77.
Le Lieutenant-colonel commandant le 3° R.I. cite à l’ordre du régiment :
« Sous le commandement du lieutenant Georger, a occupé pendant 27 heures un boyau isolé, en partie nivelé par le tir de l’artillerie et dans lequel la compagnie précédente avait éprouvé de grosses pertes.
Malgré un bombardement extrêmement violent, n’a subi que des pertes légères, grâce au sang-froid et aux efforts intensifs déployés par tous, ainsi qu’aux dispositions judicieuses prises par ses chefs. »
2 citations à l’ordre de l’armée et 1 citation à l’ordre du corps d’armée, fourragère verte
ORDRE GENERAL
N° 409 DE
Le général
commandant
« Au
cours de la journée du 24 mars 1918, le 4e R.I. sous les ordres du
Lieutenant-colonel TISSIER, a combattu sur un front de
Le 25 au matin, a continué à tenir fermement pour permettre l’arrivée des troupes fraîches, a exécuté une nouvelle contre-attaque sous les ordres de son colonel, qui s’était placé à la tête du bataillon de réserve.
A été ensuite, malgré la fatigue, maintenu au combat sans fléchir jusqu’au 30 mars. »
Au Q.G., le
Le général commandant la IIIe Armée
Signé HUMBERT
ORDRE GENERAL
N° 453 DE
Le général
commandant
« Le 4e RI, renforcé par le 35e B.T.S. sous l’énergique et habile impulsion du Lieutenant-colonel LACHEVRE qui venait d’en prendre le commandement, le 30 septembre 1918, a franchi de vive force la Vesle malgré la résistance de l’ennemi qui tenait l’autre rive.
S'est emparé de Montigny et des hauteurs fortement organisées, faisant plus de 250 prisonniers, prenant de nombreuses mitrailleuses et atteignant tous ses objectifs.
Au cours de la
même journée, a repris la progression et a ensuite pendant quatre jours
consécutifs, talonné l'adversaire sur près de
Remis en ligne trois jours plus tard, a, au cours de durs combats, élargi la tête de pont encore précaire de Berry-au-Bac et refoulé l'ennemi jusqu'au camp de Sissonne, faisant de nouveaux prisonniers. Rengagé dans les premiers jours de novembre, a, pendant plusieurs journées de combat, bousculé et talonné l'ennemi, malgré les fatigues et difficultés de toutes sortes. »
Au Q. G., le
Signé : GUILLAUMAT
ORDRE GÉNÉRAL
N° 1169 DE
Le général
commandant
« Sous le commandement du lieutenant DELFOUR et des sous-lieutenants PASSERA et DESBOUIGES, à la suite d'une attaque allemande, précédée d'un bombardement qui avait bouleversé les tranchées de deux ouvrages confiés à sa garde, a repoussé trois assauts sur l'un de ces ouvrages, a contre-attaqué ensuite vigoureusement et a repris l'autre momentanément occupé : enfin, a poursuivi l'ennemi dans le secteur du régiment voisin et a ramené 8 prisonniers. »
Au Q. G., le
(Bois de
ORDRE GENERAL
N° 410 DE
Le général
commandant
« Compagnie d'élite qui, sous le commandement du capitaine BUCARD, a fait preuve en toutes circonstances des plus belles qualités d'audace, d'opiniâtreté et du plus grand esprit de sacrifice.
Du 3 au 7
septembre 1918, talonnant l'ennemi qui commençait un mouvement de repli, a
réussi à franchir la Vesle sous un feu violent ; a pénétré la première dans
Courlandon et a progressé de
A assuré la possession de la crête indispensable pour couvrir le débouché au nord de la rivière et malgré les bombardements incessants, malgré les attaques réitérées de l'ennemi, a élargi notre occupation de la crête et maintenu intégrale ment le terrain conquis. »
Au Q.G.- le 28 septembre 1918
Le général
commandant
Signé : DE MITRY
ORDRE GÉNÉRAL
N° 311 DE
Le général
commandant
« Au cours d’une attaque, le 13 septembre 1917 (secteur de Juvincourt), sous le commandement de l’aspirant GOUY, secondé par le caporal AMIOT, se trouvait en flanquement dans le secteur d’une division voisine. L’ennemi ayant pénétré dans les lignes françaises, s’est trouvé environnée d’Allemands
Tandis que les servants restés à leurs pièces continuaient, d'exécuter le tir dont ils étaient chargés et contribuaient à arrêter l'attaque ennemie sur le front de leur régiment, les suppléants du quartier de tir défendaient l'entrée du blockhaus à la grenade et repoussaient l'ennemi. »
Le Général
commandant
Signé : DUCHESNE.
(Cette
citation sera transformée plus tard en citation à l’ordre de l’armée par le
général PÉTAIN commandant en chef, par ordre du
ORDRE GENERAL N° 58 DU 5e CORPS D’ARMEE
Le général commandant le 5e C.A. cite à l’ordre du corps d’armée :
« Régiment d'élite qui sous les ordres du colonel DEFONTAINE, s'est distingué en Argonne par sa bravoure et sa ténacité ; en soutenant pendant de longs mois une lutte opiniâtre et de chaque jour contre un adversaire puissamment outillé et en maintenant intégralement ses positions de la cote 285.
A affirmé sa vigueur offensive en enlevant brillamment, le 16 avril 1917, les objectifs qui lui avaient été assignés, capturant 400 prisonniers, 37 mitrailleuses et un important, matériel de guerre. A repoussé ensuite de violentes contre-attaques et a infligé à l’ennemi les plus lourdes pertes. »
Aux armées, le
Le Général commandant le 5e C.A.,
Signé : PELLE
ORDRE GÉNÉRAL N° 163 DU 5e CORPS D'ARMEE
Le général commandant le 5e C. A. cite à l’ordre du corps d'armée :
« Sous le commandement énergique du chef de bataillon TISSIER, a maintenu ses positions contre une puissante attaque précédée d'un bombardement prolongé et violent.
Rien qu'entouré de trois côtés et au milieu de tranchées bouleversées, a réussi à refouler pendant quatre jours et quatre nuits plusieurs attaques, infligeant à l'ennemi de grosses pertes et lui faisant des prisonniers. »
(Argonne ; 13-20 juillet 1915)
ORDRE GÉNÉRAL No 17 DU 5e CORPS D'ARMÉE
Le général commandant le 5e C. A. cite à l’ordre du corps d'armée :
« Le 13 septembre 1917 (secteur de Juvincourt), sous le commandement du lieutenant BUCARD secondé par les sous-lieutenants MOUNIER, BAROUD, l'adjudant GENIEYS, a arrêté une tentative de coup de main, précédé d'un violent bombardement, grâce à la vigilance et à l’attitude de son personnel, qui avait a cœur de défendre la tranchée portant le nom de l'ancien chef de compagnie, le lieutenant MARCQ.
S'était déjà distinguée à plusieurs reprises au cours de la campagne, et notamment les 16 et 17 avril 1917, en s'emparant de puissantes organisations bétonnées de l'ennemi, où elle laissait la moitié de son effectif, faisant 300 prisonniers dont 10 officiers et capturant 6 mitrailleuses »
Au Q.G., le
Signé : PELLE.
ORDRE GÉNÉRAL No 17 DU 5e CORPS D'ARMÉE
Le général commandant le 5e C. A. cite à l’ordre du corps d'armée :
« Le 13 septembre 1917 (secteur de Juvincourt), sous le commandement provisoire du sous-lieutenant THURION, a contribué à arrêter une attaque ennemie en faisant un barrage en avant de nos lignes.
A toujours été
à la peine et à l’honneur. S'était déjà distinguée à plusieurs reprises au
cours de la campagne, notamment le
(Prise du bois des Boches.)
Au Q.G. le 25 septembre 1917
Signe : PELLE
Le général commandant la 9e D. I. cite à l’ordre de la division :
Les 2e et 4e sections
de la 1ER COMPAGNIE.
« Découvertes par l'ennemi grâce à ses fusées lumineuses au moment où elles creusaient de nuit une tranchée, ont fait preuve de courage et de sang-froid en continuant leur travail malgré la mise hors de combat, par des feux convergents, de près de la moitié de leur effectif. »
Au G. Q. G., le 1er janvier 1915.
Combats de Boureuilles (20-
ORDRE GENERAL N° 314 DE LA 9e DIVISION
Le général commandant la 9e division cite à l’ordre de la division :
« Le 1er juin 1918, la 2e compagnie, entraînée par son chef, le capitaine BUCARD, a exécuté un coup de main sur les organisations allemandes.
Avec audace et
entrain, grenadiers et voltigeurs se sont portés à l’assaut, ont avancé de
La 2e compagnie a été aidée dans sa mission par les grenadiers d’élite des 1ère, 3e et 10e compagnies. »
Au Q.G., le 6 juin 1918.
Signé : GAMELIN
Alsace ; Ammertswiller
3 citations à l’ordre de l’armée et 1 citation à l’ordre du corps d’armée, fourragère verte
Le général MANGIN, commandant
« Admirable régiment, aussi fougueux dans l’attaque qu’inébranlable dans la résistance. Sous le commandement du Lieutenant-colonel ROUSTIC, blessé le septième jour après le début de l’attaque, a, pendant les combats du 18 au 25 juillet 1918, en dépit de la résistance
acharnée d’un ennemi supérieur en nombre et malgré les difficultés d’un débouché périlleux, enlevé, dans un élan superbe, toute une série de bois et de crêtes hérissées de mitrailleuses, un village opiniâtrement défendu et, le 25, après avoir repoussé une puissante contre-attaque, s’est emparé, dans une ruée irrésistible, d’une croupe boisée qui constituait le dernier réduit de la résistance ennemie.
Malgré des
pertes sévères, a conservé intacte sa valeur combative, faisant 240
prisonniers, capturant 12 canons, de nombreuses mitrailleuses et un matériel
important, avançant de
Opérations de l’Ourcq ; juillet 1918
Citation à
l’ordre de
« Admirable régiment, possédant au plus haut point les plus belles qualités offensives.
Sous les ordres du Lieutenant-colonel BOGE, du 2 au 4 septembre 1918, enlevant de haute lutte des points d’appui puissamment organisés, a forcé le passage d’une rivière avec opiniâtreté.
Pendant deux
jours, poursuivant avec succès, renversant tous les obstacles dans ses assauts
répétés et irrésistibles, s’est emparé de trois villages et de nombreux points
d’appui âprement disputés. Alors qu’il semblait épuisé, dans un sursaut
d’énergie, à bousculé l’ennemi, lui arrachant un nouveau village et de solides
organisations. Grâce à la continuité de ses efforts, a progressé de
Secteurs de Soissons et de Sancy (Aisne)
Le général commandant l’armée française de Belgique l’a cité à l’ordre de l’armée, avec le motif ci-après :
« Merveilleux
régiment alliant à l’audace la ténacité et l’héroïsme. Sous les ordres du
Lieutenant-colonel BOGE,
après trois jours de combat, a attaqué, le
Le 19 octobre, continuant sa course accélérée, a contraint l’ennemi, après une manœuvre habile et hardie, à lâcher Thielt où il est rentré aux acclamations des populations délivrées.
Bousculant ensuite
l’adversaire décontenancé, capturant les détachements attardés, a jeté l’ennemi
à la rivière après lui avoir arraché de nouveaux points d’appui et deux
villages.
Le lendemain
encore, suivant sans merci la trace de l’adversaire dans un effort magnifique
d’audace, a forcé le passage de
Pendant cette
période de combats où sa valeur incomparable s’est à nouveau manifesté, a
progressé de
(Flandres Belges)
Le 3e BATAILLON
a été cité à l’ordre de
« Placé en
réserve sous le commandement du commandant BUZANÇAIS a, au début de l’action du
Prise du village de Bezonvaux dans la nuit du 15 au 16.
A l’ordre du 3ème corps d’armée :
« Le général commandant le 3ème corps d’armée se fait un devoir de signaler à tous la belle conduite du 5ème Régiment d’Infanterie au cours des divers engagements auxquels il a été appelé à prendre part depuis le commencement de la campagne.
Le 5ème Régiment d’Infanterie, devant la position du fort de Brimont, a pu arrêter, pendant cinq jours, sous une canonnade redoutable, les attaques furieuses de l’ennemi et conserver nos positions après avoir perdu successivement ses deux chefs de corps, le colonel DOURY et le Lieutenant-colonel DE LARDEMELLE qui trouvèrent dans ces combats une mort glorieuse.
Le général
commandant le corps d’armée cite à l’ordre du corps d’armée le 5ème Régiment d’Infanterie, ainsi que
les vaillants chefs qui ont su faire pénétrer dans l’âme de leurs soldats les
plus belles qualités qui le distinguent »
(septembre 1914)
« Le 13 août, sous les ordres du capitaine ARTIGAUD, a vigoureusement contre-attaqué le flanc gauche d’une attaque ennemie qui avait réussi à enfoncer les premières lignes du régiment voisin et a facilité la réussite de contre-attaque de ce régiment.
Le 14 août, a enlevé des éléments de tranchées solidement organisées, a fait 16 prisonniers et pris deux mitrailleuses, a organisé sa conquête et l’a conservée en dépit des tentatives répétées de l’ennemi ; le 23 août, a repoussé un coup de main ennemi précédé d’un violent bombardement et a fait subir des pertes sérieuses à l’ennemi »
Sud du village d’Ailles (Chemin des Dames) ; 13 au
« Sous le commandement du sous-lieutenant BERNARD, a été envoyée à l¹improviste au point le plus délicat du secteur tenu par le Régiment, l’a organisé au contact d’un ennemi entreprenant et sous un bombardement violent, l’a défendu âprement contre les nombreuses tentatives allemandes dans de furieux combats à la grenade menés hors de la tranchée.
Malgré les pertes considérables, à proximité d’un abri à munitions qui flambait, malgré la présence de nombreux cadavres que les circonstances ne permirent pas d’évacuer ou d’ensevelir immédiatement, elle conserve intacte ses qualités offensives, ayant d’ailleurs juré de venger la mort d’un officier très aimé »
Sud du village d’Ailles (Chemin des Dames) ; 13 au
Le Lieutenant-colonel LE BEURIER cite à l’ordre du régiment la 5ème Compagnie commandée par le sous- lieutenant DELAISSE :
« Pour avoir donné le plus bel exemple de courage et de dévouement après l’explosion d’une mine qui avait fait de nombreuses victimes, en faisant, malgré les bombes allemandes, les plus grands efforts pour retrouver les camarades ensevelis et pour remettre en état les tranchées bouleversées par l’explosion »
Fontaine- les-Cappy ; nov.-déc. 1915
« Isolé sur la
rive droite de
Passage de
« Par son tir
efficace, grâce à des dispositions ingénieuses et rapides, a fortement appuyé
la progression de son bataillon, au cours de la prise de Thielt et du passage de
vive force de
Passage de
4
citations : 2 à l’ordre de l’armée, 1 citation à l’ordre du corps d’armée,
1 à l’ordre de la division, fourragère verte
Ordre de IIe Armée N° 900 du 20 septembre 1917
« Le 6e RI, sous le commandement du Lieutenant-colonel
VIEULLE-DESJARDINS, s’est élancé avec impétuosité à l’attaque du 20
août 1917. Malgré la violence des tirs
de barrage allemands, les pertes subies et l’arrêt momentané de sa gauche
devant des obstacles incomplètement détruits,
a marché droit au but, enlevant successivement deux fartes positions, s’installant en fin d’attaque sut’
la cote 326 (Ouvrage du Buffle).
Violemment contre-attaqué à plusieurs reprises et sévèrement bombardé, a résisté pendant 5 jours, impassible et stoïque, à toutes les contre-attaques. »
QG le 20 septembre 1917,
Le Général Commandant la IIe Armée,
Signé : GUILLAUMAT.
Ordre de la IIIe Armée N° 538 du 3 octobre 1918
« Le 6e RI, régiment d’élite. Du 10 au 21 août 1918 inclus, sous le commandement du Lieutenant-colonel SOILON, puis du Colonel Boud Hors, a combattu sang interruption en première ligne avec un mordant et une ténacité au-dessus de tout éloge, exécutant une progression de 10 km à travers un massif boisé très difficile, reprenant deux villages, faisant 263 prisonniers, enlevant 10 canons, 9 minenwerfers, 49 mitrailleuses et un matériel considérable. »
Au QGA, le 3 octobre 1918,
Le Généra,
Commandant la IIIe Armée,
Signé :
Humbert.
?
Citation du 2e bataillon du 6e RI à l’ordre de l’armée :
Ordre de la IIe Armée Général N° 327, du 6 août 1916
« Du 23 juin au 2 juillet, sous les ordres du
Commandant Perrin, a subi sept
bombardements sérieux, faisant preuve, malgré des pertes sérieuses, du plus
grand calme et de la plus obstinée ténacité. Le 1e juillet, attaqué par un
ennemi supérieur en nombre, a brillamment maintenu ou repris intégralement ses
positions et enlevé deux mitrailleuses à l’ennemi. »
Au GQG, le 6 août
1916,
Le Général
Commandant la IIe Armée,
Signé : R. NIVELLE.
Ordre du XVe
CA N° 375 du 2 Février 1919
« Le 6e RI, arrivé au canal de la Sambre à l’Oise, après une série de durs combats, sous les ordres du colonel Boud-Hors, a forcé, le 4 Novembre, le passage du canal et soutenu victorieusement, malgré les pertes en, cadres et en hommes, un combat acharné d’une durée de 24 h au cours duquel il a progressé de 4 km, conquérant 2 villages, délivrant 510 habitants français, faisant 165 prisonniers dont 10 officiers et enlevant 4 canons, 33 mitrailleuses et 9 minenwerfers. »
Au QGC le 2 Février 1919,
Le Général commandant le XVe CA,
Signé : MONROE
Citation du 1e bataillon du 6e RI à l’ordre du corps d’armée :
Ordre du XVe CA N° 328 du 13 Avril 1918
«Le 1e bataillon du 6e RI, sous l’impulsion vigoureuse du Chef de bataillon PYAN, a participé, le 21 Février 1918, à un important coup de main. Bravant le tir de mitrailleuses non détruites et manœuvrant à découvert sous !e feu malgré ses pertes, a accompli intégralement sa mission, contribuant largement au succès de l’opération qui nous a valu 324 prisonniers, dont 7 Officiers, du matériel et des documents importants. »
Au QG-CA, le
13 Avril 1918,
Le Général Commandant le XVe CA,
Signé : DE FONCLARE.
Ordre de 123e DI N° 168 du 21 juillet 1919 :
« Le 9 juin 1918, le 6e RI, jeté en pleine nuit dans la bataille, après
une journée de transport très fatigante, s’est déployé rapidement et a,
dès le premier choc, arrêté la poussée d’un adversaire se croyant déjà sûr du succès.
Sous la
conduite du Lieutenant-colonel Boud’hors
et des Commandants DE
VÉSIAN, PERRIN et DUTHEIL DE LA BOCHÈHE, a opposé, pendant 4jours, une résistance inébranlable à tous les efforts
tentés par l’ennemi pour continuer à progresser et l’a finalement rejeté en lui
infligeant des pertes sanglantes.»
PC, le 21 juillet 1919,
Le Générai, Commandant la 123e DI,
Signé : DE SAINT-JUST.
Citation des 5e Cie et 6e
Cie du 6 RI à l’ordre de la division :
Extrait de
l’ordre de la 123e DI N° 24.du 7 juin 1916
« Les 5e Cie et 6e Cie du 6 RI, chargées d’exécuter une contre-attaque, se
sont portées en avant sous un violent tir de barrage et à travers nu terrain
difficile. Ont pris, toujours sous le bombardement, leur formation d’attaque et
out reconquis sur les Allemands,
d’un seul bond, 200 mètres de terrain, dégageant deux compagnies qui étaient sur le point d’être cernées et empêchant la chute d’une position importante.
Arrêtées dans leur progression par des mitrailleuses qui les prenaient de flanc, se sont retranchées solidement, repoussant toutes les tentatives de retour offensif des allemands et, le surlendemain, ont participé brillamment à une nouvelle attaque. »
QG, le 7 juin 1916,
Le Général Commandant le 123e DI,
Signé : CORVISART.
2
citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
Ordre de la Xe Armée, du 14
juillet 1918
« Sous le
commandement du Lieutenant-colonel Bouret, jeté en pleine bataille le 29 mai 1918, au fur et à mesure du
débarquement de ses unités et
chargé de tenir un large front, s’est cramponné au terrain avec une énergie farouche et a résisté pendant quatre jours
aux attaques furieuses d’un ennemi
très supérieur en nombre, sans jamais lâcher un pouce de
terrain.
Toujours en flèche, débordé à
deux reprises de plus de deux kilomètres, est resté inébranlable sur ses positions, ne se repliant jamais que sur ordre formel, faisant preuve d’un
héroïsme sublime et d’une abnégation sans borne. »
Ordre de la Ie Armée, du 7 janvier 1919
« Le 24 avril 1918, chargé de la défense d’un point
important, a réussi, sous l’habile direction du Lieutenant-colonel Bouret
et grâce à l’héroïque défense du Commandant Argueyrolles, à repousser pendant quinze heures des assauts
répétés menés par l’ennemi avec acharnement et des moyens puissants.
A infligé aux assaillants de
lourdes pertes et a résisté, dans le plus bel esprit de sacrifice,
jusqu’à la limite de ses forces. »
Le Maréchal de France,
Commandant en Chef les Armées
de l’Est,
Signé : PETAIN.
?
7
citations : 6 à l’ordre de l’armée, fourragère rouge
Ordre du 13 avril 1916
« Le 8e RI, a grâce à l’impulsion du colonel Lévi, commandant la 4e BI et sous le commandement énergique de son chef de corps, le Lieutenant-colonel Roubert, qui avait déclaré : « Nous tiendrons jusqu’à la mort », a. résisté pendant trois jours aux attaques furieuses de l’ennemi, préparées par un déluge de projectiles de gros calibres et ne pas perdu un pouce de terrain, malgré des pertes sensibles. »
Ordre du 24 octobre 1916
« Sous l'énergique impulsion
de son chef, le Lieutenant-colonel Roubert, dans
une série de combats acharnés, menés sans interruption du 12 au 20 septembre
1916, s'est emparé de haute lutte,
d'un bois fortement organisé et de deux
lignes de tranchées, puis, exécutant un changement de direction sur un terrain
battu de toutes parts et hérissé de défenses ennemies, a organisé une nouvelle
ligne de près de 2 km de ses tranchées de départ.
Ramené en première, le 30 septembre, a encore enlevé, du ter au 5 octobre, toute une organisation défensive ennemie, faisant preuve jusqu'au bout, malgré les pertes subies, malgré les fatigues épuisantes de deux périodes de
combat, d'un élan irrésistible et d'une ténacité indomptable.
A fait plus de 400 prisonniers et pris 20 mitrailleuses. »
?
Ordre du 6 octobre 1917
« Régiment d'élite qui vient
d'affirmer à nouveau, dans les Flandres, sous l'impulsion du Lieutenant-colonel
Duffour, ses hautes qualités
militaires.
Le 16 août 1917, franchissant
par -surprise un cours d'eau marécageux battu par les mitrailleuses allemandes, s'est élancé avec un superbe entrain, à l'assaut
de solides organisations, où
l'ennemi se maintenait malgré le bombardement.
A su faire tomber par la manœuvre, les points de résistance qui se révélaient, a conquis et gardé tous ses objectifs, capturant 7 canons, 9 mitrailleuses et de nombreux prisonniers. »
« Magnifique régiment au
glorieux passé, ardente unité de combat qui a participé joyeusement à l'offensive du 9
octobre 1917.
Sous l'énergique impulsion de son chef, le Lieutenant-colonel Duffour, a forcé, sous les feux de
l'ennemi, le passage d'un cours d'eau marécageux et conquis, avec un élan irrésistible et un admirable
entrain, une zone de terrain de 2.000 mètres de profondeur, capturant de
nombreux prisonniers, 24
mitrailleuses. 5 canons de tranchées, 3 canons de campagne et un important matériel.
S'est maintenu sur ses objectifs malgré deux violentes contre-attaques, et a organisé une
nouvelle position dans un terrain
détrempé par les pluies, sous les bombardements meurtriers, en liaison intime avec l’armée britannique dont
il couvrait l'aile gauche. »
?
Décision du général
commandant en chef du 27 août 1918
« Valeureux et fier régiment
qu'anime la plus belle ardeur combative et le plus noble esprit de sacrifice. Vient de donner, sous l'énergique
impulsion de son chef, le Lieutenant-colonel Gégonne, de nouvelles preuves de ses
vertus militaires et de sa remarquable endurance.
Du 1e au 6 juin 1918, jeté soudainement dans la
bataille à un moment critique, a repris à l'ennemi, par une brillante
contre-attaque, l'important point
d'appui de Verlefeuille et s'y est maintenu contre tous les retours offensifs
de l'ennemi attaquant en masse.
Puis, malgré les fatigues causées par deux
mois de lutte continue sur la rive gauche de l'Ourcq, a mené joyeusement en première ligne, pendant
cinq jours et cinq nuits de lutte
ininterrompue, du 18 au 24 juillet 1918, l'offensive de la division d'infanterie contre un ennemi tenace, lui capturant au total 800 prisonniers, 200
mitrailleuses, 5 canons et un important matériel, et réalisant en neuf jours de combat, une
avance continue de 21 kilomètres. »
Citation du 8e RI à l’ordre de l’armée - Ordre du 4 octobre 1919
« Régiment chargé d'une
attaque dans un secteur particulièrement difficile.
A réussi une première fois,
le 11 avril 1917, à reconnaître le bastion fortement défendu qu'il devait
attaquer. Puis, le 16 avril, s’est lancé à l'attaque sous l'énergique impulsion
de son chef, le
Lieutenant-colonel Roubert, a enlevé le
premier objectif sous un feu violent de mitrailleuses et un tir de barrage
intense de gros calibre.
Malgré des pertes sensibles, surtout en officiers, s'est maintenu dans la position conquise pendant trois jours, sous un bombardement continu et violent, et a repoussé plusieurs contre-attaques sans perdre un pouce de terrain, jusqu'au moment où il a été relevé. »
5 citations : 3 à l’ordre de l’armée, 1 citation à l’ordre du corps d’armée, 1 à l’ordre de la division, fourragère verte
Citation obtenue par la 33e Division d’Infanterie
Ordre du 17e corps d’armée, N° 71 du l0 avril 1915 :
« Grâce à son énergie, à sa ténacité soutenue et aux élans magnifiques de ses braves régiments, a enlevé successivement toutes les lignes allemandes de Champagne, qu’elle avait mission d’attaquer.
En décembre, la division a pris une position formidablement organisée où les Allemands avaient accumulé des moyens de défense exceptionnels.
En février et mars,
au prix d’assauts répétés, elle a conquis
La 33e Division a maintenu de haute lutte la possession des positions qu’elle avait enlevées, infligeant à l’ennemi, qui multipliait les contre-attaques pour les reprendre, les pertes 1es plus lourdes. »
Ordre du corps
d’armée, N° 225 du
« Sous les
ordres du Lieutenant-colonel Castella,
brave et manœuvrier, à la bataille de Moronvilliers, les 17 et
Par décision du commandant en chef, le Port de la fourragère est conféré au 9e R.I.
(Décision du
12 septembre 1918. Ordre
Ordre Général
de
« Sous les ordres du colonel Leroux, puis du commandant Becker, a, au cours de l’offensive entre Aisne et Marne, du 18 au 30 juillet 1918, mené la lutte sans arrêt, conquis plusieurs villages et positions dominantes fortement organisées, capturant plusieurs canons, de très nombreuses mitrailleuses un énorme matériel de guerre, en infligeant à l’ennemi des pertes sévères.
A toujours poussé de l’avant sans tenir compte de l’alignement avec les éléments voisins et malgré les feux de mitrailleuses ennemies qui, parfois, l’ont assailli sur trois faces. »
« Le 9e R.I., ayant reçu la mission, sous le commandement du commandant Biswang de forcer le passage d’un canal, puis d’une rivière, a rempli sa tâche avec une ardeur remarquable et, sans souci des pertes qu’il subissait, a triomphé de tous les obstacles accumulés par l’ennemi.
Puis, au cours de durs combats de bois, a refoulé pied à pied l’adversaire durant quatre jours, sous des rafales incessantes de très nombreuses mitrailleuses et sous un violent bombardement de tous calibres.
A atteint tous les objectifs qui lui avaient été assignés en poussant toujours de l’avant et sans s’inquiéter des progrès des unités voisines.
A fait de très nombreux prisonniers et capture un grand nombre de mitrailleuses.
(Secteur de Coucy-le-Château ; août-septembre 1918)
Ordre du 15e corps d’armée du
« Sous le commandement du Lieutenant-colonel Becker, débouchant dans des conditions très difficiles d’une base étroite de départ, est parvenu, à force de ténacité, à l’élargir durant trois jours de combats successifs. Est parti une fois de plus à l’attaque le quatrième jour. A brisé la ligne ennemie, capturé de haute lutte 2 canons de 105, 4 canons d’accompagnement, plus de 40 mitrailleuses, fait plus de 400 prisonniers.
Complétant en fin de journée sa manœuvre, par l’engagement de ses dernières réserves, a encerclé une position voisine, dont il a ainsi permis de capturer la garnison tout entière. »
(Ouest de Guise, octobre 1918)
Ordre de la 33e Division, N° 1 du
« Le 9e régiment d’infanterie, pour le zèle et l’énergie soutenus dont il à fait preuve dans l’organisation de la défense de son secteur. »
Citations obtenues par les bataillons du 9° R. I.
(Les Hurlus, Champagne, septembre-octobre 1914)
3e bataillon Ordre de la 33e Division, N° 241 du 18 juin 1918 :
« Sous
l’énergique commandement du chef de bataillon Demont,
a enduré, sans faiblir, les 27-
(Verdun, Les Caurières, mai 1918)
Ordre de la 33e Division, N 245 du 30 juin 1918 :
« Chargé, dans des conditions particulièrement difficiles, d’enlever une position ennemie, a donné l’assaut, sous les ordres de son chef, le commandant Biswang, avec un élan admirable, manœuvrant sous des barrages ennemis avec une correction parfaite.
A enlevé du premier coup ses objectifs fait de nombreux prisonniers et capturé trois mitrailleuses. »
(l’Ourcq, Tresne, juin 1918)
Ordre de la 33e Division, N° 272 du
« Sous le
commandement énergique du chef de bataillon Bretillot,
a enlevé d’un seul élan, malgré la fatigue de huit jours de combats continus
et, bien que très éprouvé par les gaz, le village d’Armentières, réalisant
ainsi une progression de plus de
« Privé de son chef de bataillon, blessé au début de l’action, a pu, grâce à l’ardente volonté de tous, continuer à progresser et à résister à deux contre-attaques ennemies, maintenant sa position et s’emparant encore d’une vingtaine de prisonniers. »
(l’Ourcq, prise d’Armentières sur Ourcq, juillet 1918)
Ordre de la 33e Division, N 250 du 26 juillet 1918 :
« Sous le commandement énergique du lieutenant Serres, a, le 20 juillet 1918, attaqué un village fortement tenu et défendu par de nombreuses mitrailleuses ; a manœuvré d’une façon remarquable et s’est emparé du village où elle a tait un grand nombre de prisonniers et enlevé plusieurs mitrailleuses. »
Ordre du
régiment, N° 266 du
« Le 26 octobre 1918, sous les ordres du capitaine Huguet, s’élançant avec une admirable ardeur, malgré les tirs de barrage nourris d’artillerie de tous calibres et le tir intense d’Innombrables mitrailleuses sur les positions fortement tenues de la cote 120, est arrivée la première à l’objectif final du régiment.
Dans un combat, poussé parfois jusqu’au corps à corps, a réussi, bien que réduite à 70 combattants, a capturer, dans son avance de près de deux kilomètres, 250 prisonniers, 2 canons de 105 et de nombreuses mitrailleuses. »
Ordre du
régiment N » 266 du
« Le 4 novembre 1918, s’est portée en avant dans un élan irrésistible et, malgré le bombardement sérieux de l’ennemi et de tir très dense de nombreuses mitrailleuses qui la prenaient de flanc, a réussi à traverser tout entière l’Oise sur une passerelle de fortune et s’est installée en tête de pont.
Repoussant vigoureusement plusieurs contre-attaques, a gardé sa position permettant ainsi le passage ultérieur de deux bataillons, la prise du Haricot et l’encerclement de Guise. »
Ordre du
régiment N 266 du
« Sous le commandement du lieutenant de Bataille (cité à. l’ordre de l’armée pour cette action), soumise pendant trois jours d’une âpre lutte sans arrêt, à des tirs de barrage par obus explosifs, et toxiques et au tir de mitrailleuses disposées en échiquier sur le terrain, a conquis, parcelle par parcelle, les positions fortement organisées au sud d’Origny-Sainte-Benoîte, élargissant peu à peu, à force d’énergie et de persévérance, la base dont elle était partie le 21 octobre 1918. »
Ordre du régiment N° 257 du 22 septembre 1918 :
« Section pleine d’entrain et d’une cohésion remarquable. S’est particulièrement distinguée aux combats sur l’Ailette.
Le 31 août, étant en réserve, et voyant une contre-attaque sur la 2e compagnie, s’est portée en 1e ligne avec un allant merveilleux, traversant de violents barrages d’artillerie et des zones battues par les mitrailleuses. A réussi, par ses feux, à arrêter la contre-attaque en infligeant des pertes à l’ennemi.
Le 2 septembre, a arrêté une nouvelle contre-attaque bien qu’étant vivement contre battue par une mitrailleuse ennemie qui endommageait une de ses pièces et blessait son chef de section. »
Ordre du
régiment, N° 266 du
« Le 26 octobre 1918, commandée par le sergent Brunerie (cité à l’ordre de l’armée pour la même action) ayant reçu la mission de se porter aux premières maisons d’Origny-Sainte-Benoîte pour bloquer l’issue de ce village a, par la rapidité de sa manœuvre, réussi à capturer une soixantaine de prisonniers, dont deux officiers, et à s’emparer de deux mitrailleuses. »
Ordre du
régiment, N° 266 du
« A remarquablement appuyé la progression de la compagnie avant- garde de bataillon, au cours des combats des 25 et 26 octobre 1918.
Manœuvrant avec souplesse et précision, a réussi à prendre sous son feu et à réduire au silence plusieurs mitrailleuses ennemies, permettant ainsi l’avance du bataillon. »
Ordre du
régiment, N° 266 du
« Sous le
commandement du sergent Caralp,
pendant les combats du 29 octobre au
2
citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
« Régiment d’élite, qui
s’est magnifiquement comporté dans de nombreux combats, notamment au Bois
d'Ailly et à Verdun (1916).
Du 18 au 23 août 1918, sous le commandement habile et énergique du Colonel POUJAL, a attaqué avec ardeur dans un terrain exceptionnellement difficile et solidement organisé, a enlevé tous les objectifs qui lui étaient assignés, capturant plus de 200 prisonniers, 4 canons, de nombreuses mitrailleuses et un important matériel ».
« Dans les attaques répétées, exécutées entre le 11 et le 19 octobre 1918, contre une position formidablement organisée, à la possession de laquelle l’ennemi attachait un importance exceptionnelle et où il s'est furieusement défendu, le 10ème Régiment d'Infanterie sous l’habile et énergique commandement de son chef, le Colonel POUJAL, a fait preuve d’un entrain, d’un mordant et d’un courage admirables.
Parvenu par sa ténacité à triompher de tous les obstacles, a fait 144 prisonniers, dont 5 officiers, capturé 8 canons, de nombreuses mitrailleuses et un important matériel »
Par ordre
Le 1er bataillon du 10e d’infanterie est cité à l’ordre de la 15e DI :
« Le 1er bataillon, occupant des tranchées de premières lignes bouleversées par un violent bombardement a, sous l’influence énergique de son chef le commandant Cornet, tout remis en état, tranchées, boyaux et abris malgré un tir presque continu d’obus et de torpilles »
Cette citation est tirée de notes d’un soldat du 10e RI, il a ajouté comme notes : « il n’est tombé aucune torpilles ces jours là »
Curieux !
Les 2ème, 3ème, 6ème compagnies et la 1ère compagnie de mitrailleuses du régiment :
« Appelées, sous les ordres du chef de bataillon, M. TONNET, ont prononcé une attaque vigoureuse pour dégager un Régiment pris à revers par l’ennemi et, exaltées par l’attitude énergique de leur chef, ont réussi pleinement leur mission, malgré la violence du bombardement inouï, dans une lutte de quatre jours, sans que leur moral ait failli un seul instant ».
Verdun,
4
citations : 3 à l’ordre de l’armée, 1 citation à l’ordre au corps d’armée,
fourragère verte
Ordre Général
n°4774 du
« Sous l’habile et énergique commandement de son chef le Lieutenant-colonel DE PATOURNEAUX, a, dans un élan magnifique, enlevé un point d’appui particulièrement important pour l’ennemi et une carrière, qui avec une garnison, constituait un danger constant pour nos positions. A fait toute entière prisonnière la garnison allemande et a contribué grandement au succès complet de l’opération du 24 octobre. »
Ordre Général
n°809 du
« Régiment
superbe d’élan et d’audace, aussi ardent à l’attaque qu’endurant et tenace dans
la défense, a, sous les ordres de son Chef, le Lieutenant-colonel DE DOUGLAS,
donné une preuve nouvelle de ses solides qualités militaires pendant les
journées du 17 au 21 avril. S’est emparé des tranchées successives allemandes
sur
Le Général Commandant
l’armée
Signé : ANTHOINE
Ordre Général n°27f du
« Le Général Commandant
en chef décide que le 11ème Régiment d’Infanterie qui a obtenu deux
citations à l’ordre de l’armée pou sa brillante conduite devant l’ennemi aura
droit au port de la fourragère. »
Le Général Commandant en
Chef
Signé : R. Nivelle
ORDRE GENERAL n°626 du 2
septembre 1918, de
« Sous les ordres du
Commandant DE JUSIONDY, puis du Colonel ANGELI, a mené sans arrêt la lutte du 18
au 30 juillet 1918, dans l’offensive entre Aisne et Marne.
A attaqué presque
constamment en flèche et malgré sa situation désavantageuse, atteignant
toujours ses objectifs, enlevant de haute lutte plusieurs villages et positions
fortement défendues, capturant de nombreux prisonniers, plusieurs canons, de
très nombreuses mitrailleuses et un énorme matériel de guerre ».
Le Général DEGOUTTE,
Commandant
Signé : DEGOUTTE
ORDRE DU CORPS D’ARMEE
n°369/p du
« Sous le commandement du Commandant GILLET, a le 17 octobre forcé le passage de l’Oise, devant Origny Ste Benoîte.
Arrêté par un réseau de il de fer intact, s’est accroché au terrain, malgré la crue de l’Oise qui menaçait ses passerelles après avoir dû enlever toutes les maisons du village l’une après l’autre.
S’en est finalement emparé malgré une résistance acharnée de l’ennemi, y capturant un matériel de guerre très important. Pendant la période du 5 au 10 novembre a forcé une deuxième fois le passage de l’Oise
5
citations : 4 à l’ordre de l’armée, 1 citation à l’ordre du corps d’armée,
fourragère jaune
Ordre de la IIe
armée n° 900 du 20 septembre
1917.
« Le 20 août 1917, le 12e RI, sous l’habile et énergique commandement du colonel Rauscher, a bousculé l’ennemi sur une première position très forte et en partie intacte ; puis, d’un seul élan, a atteint tous ses objectifs.
S’est installé en fin d’attaque dans l’ouvrage de Mormont (est de la cote 326), où il a résisté victorieusement pendant cinq jours, à toutes les contre-attaques et aux bombardements les plus violents. A fait près de 300 prisonniers, dont 6 officiers, avec 12 mitrailleuses et 2 canons de tranchée. »
Signé : GUILLAUMAT.
Ordre de la IIIe Armée n° 488 du 14 août 1918.
« Jeté au cours d’une nuit
dans une lutte violente
soutenue contre un adversaire progressant avec acharnement, le 12e RI a arrêté cet ennemi dès la prise de
contact. Puis, sous l’impulsion de son chef, le colonel Rauscher, a contenu pendant trois jours toutes les attaques, usant l’adversaire par une
résistance opiniâtre poussée parfois
jusqu’au sacrifice absolu.
Est passé alors à l’offensive, refoulant définitivement
l’assaillant et maintenant intact le front dont la défense lui avait été confiée. »
Signé : HUMBERT.
Ordre générai n° 114 F du 19
août 1918
« Par
application des prescriptions de la circulaire n° 2156 D du 22 février 1918, le
général commandant en chef les armées du Nord et du Nord-Est a décidé que le 12e RI, qui a obtenu deux
citations à l’ordre de l’armée pour sa
belle conduite devant l’ennemi, aura droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre. »
Signé : PÉTAIN.
Ordre de la IIIe armée n° 615 du 18 janvier 1919.
« Vaillant
régiment qui, au cours d’une lutte de douze jours, soutenue dans un massif boisé et difficile, à
Thiescourt, du 10 au 21 août 1918, le 12e RI a, sous les ordres du Lieutenant-colonel Grasse, fait preuve de qualités offensives et d’une
endurance exceptionnelles.
A réalisé une progression de plus de 10 km,
capturant 200 prisonniers,
100 mitrailleuses et un important matériel. »
Signé : HUMBERT.
Ordre de la Ie armée n° 201 du 8 décembre 1918.
« Le 12e RI,
régiment d’une énergie et d’une ténacité hors de pair, a, au cours de onze journées d’une lutte
acharnée, du 8 au 18
octobre 1918, a, sous les ordres du Lieutenant-colonel Grasse, brisé toutes les résistances de
l’adversaire, terminant par un succès décisif une série de combats au cours desquels il a enlevé à l’ennemi 468
prisonniers, 10 canons, plus de 80 mitrailleuses et un matériel considérable. »
Signé : DEBENEY.
Ordre n° 146 F du GQ G.
« Le maréchal commandant en
chef les armées françaises de l’Est a décidé que le 12e RI, qui a obtenu quatre citations à l’ordre
de l’armée pour sa belle conduite devant l’ennemi, aura droit au port de la
fourragère aux couleurs du
ruban de la médaille militaire. »
Signé : PÉTAIN.
Ordre n° 24 du XVIIIe CA du 30 septembre 1914
« Est resté dais les
tranchées pendant onze jours, exposé aux feux les plus violents de l’artillerie loure et aux attaques répétées de l’infanterie ennemie. »
Au QGG
Le 30 septembre 1914.
Signé : de
Maud’huy.
Citation de l’équipe téléphonique du 1e bataillon du 12e
RI
Ordre n° 68 du
15 mars 1917 :
« Equipe d’élite. Le 4 mars 1917, sous un bombardement intense d’obus de gros calibre, dans un secteur bouleversé et avec un personnel très réduit, a pu, à force d’énergie, d’abnégation et de sang-froid, maintenir avec les unités de première ligne une liaison presque constante qui a permis au commandement d’être renseigné sur les mouvements de l’ennemi et les péripéties de l’attaque. »
Signé : HUGUENOT.
Citation des 1e, 2e et 4e
sections de la CM 1 du 12e RI
Ordre ri° 12 de la 245e BI, du 25 juin. 1916
« Le 22 mai 1916, au cours d’une attaque menée sur le bois Camard par trois régiments allemands, brigade les 1e, 2e et 4e sections de la CM 1 du 12e RI, commandées par le lieutenant Roccaserra ont fait preuve d’un courage magnifique et d’un moral très élevé, ouvrant instantanément un feu tellement violent que les pièces chauffées à blanc devaient être refroidies avec l’eau tirée des gourdes, et tirant avec calme comme au champ de tir, ont infligé à l’ennemi des pertes considérables et contribué pour la plus large part à briser l’élan de l’attaque ennemie et à la refouler. »
Citation de la 2e section de la CM 1 du 12e RI à l’ordre de l’Infanterie Divisionnaire
« Section de mitrailleuses en tous points remarquable. Sous la direction de son chef, le sergent Laporte, constitue un élément de combat qui a fait ses preuves. Depuis sa formation, a arrêté trois attaques allemandes parties à très courtes distances de ses lignes.
Le 14 avril 1917, a fait de nouveau preuve d’un courage inébranlable, en maintenant continuellement son tir sur le flanc gauche du groupe d’assaut ennemi, bien qu’elle fût directement prise à partie par des lance-bombes de tous calibres et qu’elle eût perdu la moitié de son effectif. »
Signé : DE POUMAYRAC.
2 citations à l’ordre de l’armée, une à la division, fourragère verte
"Très bon
régiment qui s'est porté, le
Sous le
commandement énergique de son chef, le colonel Trestournel, a réalisé de la façon la plus heureuse sa
progression sur
Lors de l'offensive allemande du 9 juin 1918, avait résisté brillamment aux attaques ennemies et conservé intégralement sa position principale de défense. "
Ordre général
n° 213 de
"Excellent régiment qui depuis le début de la campagne, s'est signalé en toutes circonstances : en 1914 et 1915, en foret d'Apremont et au bois Le Prêtre, en 1917, aux attaques de champagne, du massif de Moronvilliers, d'avril à août 1918, dans la région de Montdidier. Vient de faire preuve, pendant six mois, de la plus belle endurance, en fournissant du 30 mars au 12 octobre, dans de conditions particulièrement pénibles, des efforts continus, montrant les meilleures qualités offensives, sous les ordres de son chef, le colonel TRESTOURNEL.
Le 16 août au
Cessier et aux Loges, a enlevé sur
Du 9 septembre
au 12 octobre, a réalisé une avance de près de
Les 29 et 30 septembre, dans la région d'Urvillers, a capturé près de 300 prisonniers, 12 minenwerfers, dont 6 de gros calibre, 90 mitrailleuses et 5 fusils anti-tank"
Le bataillon DU BOUCHET est cité à l’ordre de l’armée.
Qui est en soutient, se porte aussitôt en avant et occupe l’entonnoir ; sa belle conduite lui vaut d'être citée à l’ordre du corps d'armée.
(Bois d’Ailly, juin 1915)
La compagnie RENDU :
Qui n'a pas perdu un seul homme, est citée à l’ordre du corps d'armée pour sa belle conduite.
(Vienne-le-Château, juillet 1917)
La compagnie Sarre (3e) en collaboration avec le bataillon FERRY du 29e ; cette unité faisant preuve du plus bel élan, réussit à ramener 10 prisonniers et 2 mitrailleuses aussi est-elle citée à l’ordre du corps d'armée.
(18 juillet 1918)
Ordre de la
169e division n° 353, du
" Très beau régiment qui, pendant les opérations du 11 au 18 août, sous les ordres du colonel Trestournel, a fait preuve des plus belles qualités d'endurance et d'entrain.
" Aux
combats du 16 août, s'est particulièrement signalé par son mordant, et sa
bravoure, se lançant sous les feux croisés de mitrailleuses qui balayaient tout
le terrain des attaques et sous un bombardement violent d'artillerie l'assaut
d'une position très forte, qui comprenait un village présentant un front de
défense de plus de
" Ayant brillamment enlevé cette localité, a poursuivi énergiquement sa progression, malgré les fatigues de huit jours d'opérations et dans des conditions d'autant plus difficiles qu'il cessait d'être encadré sur sa gauche.
" A participé
à la prise d'un deuxième village, réalisant au cours de ces combats une avance
totale de
3
citations à l’ordre de l’armée, une au corps d’armée, fourragère verte
Ordre de la Ie Armée n° ? du ?
« Sous le commandement du Lieutenant-colonel ALLÉHAUT, après avoir, le 18 avril 1918, au cours d’un brillant assaut, réalisé un gain de terrain appréciable, a repoussé victorieusement les 24 et 26 avril de puissantes attaques ennemies menées avec de gros effectifs et précédées d’une préparation d’artillerie d’une intensité inouïe, conservant intégralement tout le terrain précédemment conquis, capturant de nombreux prisonniers et un important matériel. »
Le Général commandant la Ie Armée
Signé : DEBENEY
Citation du 14e RI à l’ordre de l’armée – Ordre de la Ve Armée n° 375 du 22 août 1918
« Amené précipitamment dans la bataille, après avoir déjà dans les combats du 31 mai au 10 juin, héroïquement tenu tête à la poussée de l’ennemi et défendu pied à pied le terrain qui lui était confié, est arrivé, sous la conduite du Lieutenant-colonel BÉRENGUIER, après quatre jours de combats consécutifs les 17, 18, 19 et 20 juillet 1918, à briser l’offensive de l’ennemi, à le refouler de points d’appui fortement organisés et, par des attaques répétées, l’a contraint à repasser la rivière. »
Signé : BERTHELOT
?
Ordre de la Ve
Armée n° ? du ?
« Amené précipitamment dans la bataille, après avoir déjà dans les combats du 31 mai au 10 juin, héroïquement tenu tête à la poussée de l’ennemi et défendu pied à pied le terrain qui lui était confié, est arrivé, sous la conduite du Lieutenant-colonel BÉRENGUIER, après quatre jours de combats consécutifs les 17, 18, 19 et 20 juillet 1918, à briser l’offensive de l’ennemi, à le refouler de points d’appui fortement organisés et, par des attaques répétées, l’a contraint à repasser la rivière. »
Signé : PÉTAIN
Citation de la 3e Cie du
14e RI à l’ordre de l’armée :
« Le 27 juin 1916, sous le commandement du capitaine MAUVIN, lancée en fin de journée à l’attaque d’une ligne allemande qui menaçait la droite de la brigade voisine, a réussi à désorganiser la troupe ennemie qu’elle avait devant elle et n’a été arrêtée dans son action que par un violent tir de barrage de l’artillerie allemande qui a écrasé Français et Allemands.
Le 11 juillet 1916, sous les ordres du même capitaine, a arrêté le gros de l’attaque ennemie, lui infligeant des pertes très sévères et a fait preuve du plus grand moral lorsque, privée de son chef blessé, elle a continué à tenir tête à 20 mètres de l’ennemi, en pleine action, sans officiers jusqu’au moment où un capitaine adjudant-major est venu en prendre le commandement. »
Citation de la 5e Cie du
14e RI à l’ordre de l’armée :
« Le 11 juillet 1916, sous le commandement du capitaine DIGOY, s’est portée très crânement en terrain découvert avant la nuit, malgré un violent feu de mitrailleuses, pour renforcer la première ligne en danger.
Le 12 juillet, placée à l’extrémité gauche de cette même ligne, a contenu héroïquement une forte attaque enveloppante ennemie et a riposté à coups de fusils et de grenades à chaque sommation de se rendre.
A maintenu sa position et a fait des prisonniers. »
Ordre n°3 du XVIIe CA du 1e juin 1917
« Le 30 avril 1917, les trois bataillons du régiment commandés par les chefs de bataillon REINE, DIDIER et le capitaine AILLÈRES, sous les ordres du Lieutenant-colonel PASSERIEUX, ont enlevé de haute lutte les hauteurs puissamment fortifiées de Moronvilliers, capturé 450 prisonniers, pris ou détruit 6 canons, 9 mitrailleuses et se sont maintenus sur le terrain conquis, malgré les violentes contre-attaques de l’ennemi et les feux d’écharpe de nombreuses mitrailleuses. »
Citation de la 10e Cie du 14e RI à l’ordre du corps d’armée :
« Au combat du 26 septembre a attaqué, avec la plus belle énergie, des tranchées allemandes occupées par des forces supérieures, a délogé l’ennemi et s’est maintenue solidement sur la position qu’elle avait conquise. »
Citation de la 3e Cie à l’ordre de la division :
« Le 16 juin, devant Arras, sous l’énergique impulsion du chef de bataillon ANGELY et du lieutenant MAUVIN, commandant la compagnie, a réussi à devancer certaines fractions d’un régiment dont elle devait appuyer l’attaque.
S’est élancée d’un superbe mouvement en dehors des tranchées sans se laisser arrêter par un violent tir de barrage de l’artillerie allemande, dans le but de soutenir les fractions qui venaient de prendre pied dans les positions ennemies. »
2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
Le maréchal
PETAIN, commandant en chef les Armées de l’est, le citait à l’ordre en ces
termes très élogieux qui lui valurent la fourragère :
« Ordre N° 15813 « D. »Superbe régiment qui, sous les ordres des lieutenants-colonels BEUVELOT, blessé à Rozelieures ; RAUCH tué au bois Sabot, et DE GALLE, a donné des preuves de ses solides qualités guerrières à Rozelieures (25 août 1914), au bois Sabot (mars 1915) et au Mont-Têtu (septembre 1915).
Chargé de défendre un secteur délicat et important dans le bois de Vaux-Chapître, a brisé du 16 au 30 août 1916 les assauts multiples de l’ennemi, et a riposté par des contre-attaques vigoureuses, allant parfois jusqu’au corps à corps. Grâce à son esprit de sacrifice et à sa valeur offensive, a maintenu l’intégrité du front confié à sa garde et infligé des pertes sévères à l’ennemi.
En
« Ordre N°
15813 « D. » -- Régiment d’élite qui, sous les ordres du colonel De GALLE, du
Lieutenant-colonel CHEPY, tombé glorieusement, et du Lieutenant-colonel DE
HALDAT, a fait preuve en 1918, dans les Flandres, sur l’Ailette et sur
Au Kemmel, du 3 au 16 mai, a enrayé définitivement, au prix, de pertes élevées, la poussée, de l’ennemi plusieurs attaques et contre-attaques couronnées de succès, qui nous ont valu de nombreux prisonniers.
Sur l’Ailette et dans la poursuite, a livré pendant quatre-vingts jours des combats souvent opiniâtres, qui ont amené une progression de dix-huit kilomètres, et ont valu la capture de prisonniers nombreux et de matériel considérable. »
le 2e bataillon
du 15e est cité à l’ordre du D.A.N., du 3 juin 1918 :
« bataillon animé de la plus belle ardeur et du plus magnifique esprit du devoir, rappelé à l’attaque, au moment où il allait être transporté en camion dans une zone de repos, a oublié les fatigues qu’il a endurées pendant un séjour de douze jours dans une zone constamment bombardée, et a brillamment enlevé sous les ordres de son chef de bataillon MACHERET, dans des conditions particulièrement difficiles, une position conquise par l’ennemi, dépassant même l’objectif qui lui avait été assigné. »
En transmettant cette citation, le général DAYDREIN, commandant la 32e D.I., y ajouta son témoignage personnel de satisfaction :
« Les
résultats obtenus par le 2e bataillon du 15e R.I.,
malgré les plus dures fatigues et les plus violents bombardements, prouvent
qu’avec la ténacité et une ferme volonté de vaincre, poussées jusqu’à l’extrême
limite des forces physiques et morales, nos troupes parviendront toujours à
affirmer leur supériorité sur l’ennemi. »
Le Kemmel, Flandres Belges,
Le régiment avait perdu dans ces deux journées : dix- huit officiers et six cent quatre-vingt treize hommes.
Le 3e bataillon
reçut cette citation à l’ordre de l’armée :
« Le 13
octobre, le bataillon du 15e R.I. a enlevé dans un élan superbe, sous le commandement du
chef de bataillon BRENAC, le village de Couvron, fortement tenu des
mitrailleuses ennemies ; le
13 octobre 1918
Le
1er bataillon fut cité à l’ordre du 16e C.A. n°263
du
« Sous l’impulsion énergique de son chef, le commandant SAINT-ARROMAN, s’est porté vaillamment à l’attaque du village fortement organisé d’Aspach.
Obligé de progresser sous des feux de mitrailleuses, a fait preuve des plus belles qualités d’offensive et de ténacité ; est parvenu à atteindre en partie ses objectifs, a procédé à des destructions d’organisations ennemies et a ramené des prisonniers ennemis. »
Attaque d’Aspach, Alsace,
La 9e compagnie (capitaine MONGE) soutient l’attaque d’un bataillon voisin, enlève brillamment ses objectifs et mérite d’être citée à l’ordre de la division n°356 :
« Sous les ordres du capitaine MONGE, après avoir subi pendant huit jours dans le secteur du Kemmel un bombardement des plus violents, a été détachée de son bataillon le 11 mai 1918 pour participer à une attaque faite par un bataillon voisin.
A brillamment enlevé les objectifs qui lui étaient assignés. Sur la croupe 44, en dépit de la résistance acharnée de l’ennemi, a tenu la position conquise, pendant deux jours, malgré les pertes sévères et le vigoureux retour offensif de l’ennemi. »
La
6e compagnie fut citée à l’ordre de
N° 356 du 28-12-1918 :
« Le 22 octobre 1918, sous le commandement du lieutenant ANTARIEU, après avoir maintenu un contact étroit avec l’ennemi, pendant toute la nuit, s’est emparée de la côte 90 et de la ferme Saint-Jacques, fortement organisée, a progressé jusqu’aux abords de la Serre, malgré les tirs de mitrailleuses et les violents bombardements auxquels elle a été soumise.
Le 23 octobre, a lancé une de ses sections à l’attaque de la station de Crécy, où l’ennemi se défendait avec opiniâtreté, faisant preuve en cette circonstance d’un courage et d’un esprit de sacrifice poussés à l’extrême. »
Citation à
l’ordre du régiment n°123 du
Les 6e et 12e compagnies du 15e régiment d’infanterie « sont citées à l’ordre du régiment pour la brillante façon dont elles ont attaqué et maintenu les positions conquises dans le bois Sabot, en même temps que pour l’ordre et la discipline qui ont facilité l’action des chefs et la réussite de l’opération. »
Secteur du Bois Sabot, Champagne, mars 1915
Ordre du
régiment n°126 du
Est citée à
l’ordre du régiment : « La 9e compagnie pour la
façon brillante dont elle s’est portée à l’attaque d’une tranchée ennemie sous
un feu des plus violents qui lui a fait perdre deux officiers et cinquante
hommes. »
Secteur du Bois Sabot, Champagne, mars 1915
Le colonel BEVEULOT citait en ces termes à l’ordre du régiment n°91, du 1er septembre 1914, tout le personnel médical :
« Le Lieutenant-colonel commandant le R.I. cite à l’ordre du régiment le personnel médical du 15e R.I. : médecins, infirmiers, brancardiers, pour le zèle et le dévouement absolu dont il a fait preuve depuis le commencement de la campagne.
Chaque fois que le régiment a été engagé, tous les blessés ont été relevés et pansés, la plupart du temps sous le feu et dans un délai minimum.
C’est grâce à cette abnégation constante, que le régiment à la grande consolation de ne pas laisser de blessés aux mains de l’ennemi. En outre le service médical du 15e n’a pas hésité à assurer les soins aux blessés des autres corps, notamment le 25 août à Rozelieures et le 5 septembre au bois de Bareth, donnant ainsi un bel exemple de la solidarité qui doit nous unir tous sur le champ de bataille.
« Il cite particulièrement le brancardier Bonhours, 1ère compagnie, tué en assurant son service, le brancardier Bressoles, 12e compagnie grièvement blessé, le brancardier Gatinel, de la 5e compagnie, blessé également. »
« Signé : BEUVELOT »
(Le régiment avait perdu 633 h.)
3
citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
Ordre N° 900 de la IIè
Armée, du 20 septembre 1917.
Le 16è Régiment d’Infanterie est cité à l’ordre de l’armée.
« Les 20 et 21 août 1917, sous les ordres du Lieutenant Colonel COLOMBAT, à enlevé brillamment et d’un seul élan les objectifs qui lui étaient assignés, sans soucis des pertes, des bombardements et des nappes de gaz, à réduit tous les nids de mitrailleuses, capturé 250 prisonniers, dont 9 officiers, ramené 10 mitrailleuses et 1 canon de tranchée.
A rejeté 5 contre-attaques en faisant encore des prisonniers et maintenu toutes ses positions. »
Au G.Q.G., le 20 septembre 1917
Le Général Cdt la IIè Armée.
Signé : GUILLAUMAT
Ordre n° 342 de la Xè Armée
du 27 septembre 1918
Le 16è Régiment d’Infanterie
est cité à l’ordre de l’armée.
« Régiment qui s’est
maintes fois signalé au cours de la campagne.
Le 29 juillet 1918, sous les ordres du lt Colonel COLOMBAT, avec un magnifique esprit d’abnégation et une ardente foi patriotique, s’est porté sous un bombardement d’une violence extrême à l’attaque du village de Grand-Rozoy, dont il s’est emparé de haute lutte, après avoir bousculé l’ennemi sur une profondeur de plus de deux kilomètres, capturant ou détruisant tous les nids de mitrailleuses et refoulant l’adversaire au delà dune ligne de tranchées et de réseaux fortement défendus.
S’est maintenu sur ses
position malgré de nombreuse et très violentes contre-attaques menées jusqu’à
la nuit par des
troupes de la garde dont-il n’a
pu briser l’élan que par lutte corps à corps
Le 1er août 1918 au matin,
chargé de couvrir le flanc gauche de deux divisions, à réalisé sa mission avec
succès, contribuant ainsi à la retraite de l’ennemi, auquel une de ses
patrouille à enlevé toute une batterie de 77.
Le 3 août 1918 au matin,
après avoir marché toute la nuit, a atteint les objectifs qui lui avaient été
assignés, dans le minimum de temps et malgré de violent tir de barrage.
Au cours de ces opérations a
pris à l’ennemi : 220 prisonniers, 40 mitrailleuses lourdes, 50 mitrailleuses
légères, 4 canons de 77, 6 minenwerfers, et 2 dépôts de munitions.
Au Q.G le 27 septembre 1918, le général Cdt la Xè Armée
Signé : Ch. MANGIN
Ordre N° 556 de la III Armée
du 6 Novembre 1918.
Le 16è Régiment d’Infanterie
est cité à l’ordre de l’armée.
« Régiment animé d’un
bel esprit de sacrifice, ayant un profond sentiment du devoir et l’ardente
volonté de vaincre.
Sous les commandements du
Chef de bataillon RENAUD d’AVENE des MELOIZES et du lt. Colonel COLOMBAT, et au
lendemain d’un billant succès lui ayant occasionnée de lourde pertes, a pendant
deux mois, sans répit et sans soucis de nouvelles pertes, poursuivi avec unes
grande ténacité et un mordant remarquable la conquête de tous ses objectifs sur
une profondeur de 15 kilomètres.
A franchi deux rivières sous
le feu des mitrailleuses et sous de violents bombardements : a repris deux
villages, a contribué à l’enlèvement du centre de BRAISNE, à la reprise de la
tête de pont très importante de VAILLY et, quelques heures avant d’être retiré
de la Bataille, à brillamment enlevé le village d’OSTEL, très solidement
défendu par de mitrailleuses. »
Au Q.G le 6 Novembre 1918
Le général Cdt la IIIè Armée
Signé : HUMBERT
4è ordre N° 306 de la III
Armée du 30 Avril 1917.
La
11è Compagnie du 16è Régiment d’Infanterie est citée à l’ordre de l’armée :
« Le 13 Avril 1917, sous les ordres du Capitaine PERRILOE, s’est portée à l’assaut des tranchées allemandes avec u e résolution héroïque.
Atteint la deuxième tranchée malgré un violent tir d’artillerie et le feu de nombreuses mitrailleuses.
A repoussé une contre-attaque : puis débordé sur se deux flancs par une seconde, se défendit avec une énergie digne d’éloge, les hommes luttant jusqu’à la mort et faisant subir aux allemands de très lourdes pertes.’
Au Q.G le 30
Avril 1917 »
Le général Cdt la IIIè Armée
Signé : HUMBERT
5è ordre N° 306 de la III Armée du 30 Avril 1917.
La 1ère Compagnie du 16è Régiment d’Infanterie est citée à l’ordre de l’armée :
« Le 13 Avril 1917, sous les ordres de son Chef, le Capitaine VOISIN, s’est portée sur un ordre et une résolution dignes des plus grands éloges à l’attaque de la position ennemie.
S’est emparée de trois tranchées successives, a résistée pendant une heure et demie de combat corps à corps, à plusieurs contre-attaques allemandes et n’a regagné, pas à pas, sa base de départ qu’après avoir rempli sa mission et d’avoir causé à l’ennemi les pertes les plus graves. »
Au Q.G le 30 Avril 1917
Le général Cdt la IIIè Armée
Signé : HUMBERT
6er Ordre N° 1023 de la IIè Armée, du 20 septembre 1917.
Le Peloton de Grenadiers d’élite du 3è bataillon du 16è Régiment d’Infanterie est citée à l’ordre de l’armée :
« Sous
le commandement du sous-lieutenant FONLAPT, des sergents GROUT, COUDEYRAT et
DAVID, a, du 11 au 23 Novembre 1917, effectué quotidiennement des
reconnaissances, tendu des embuscades de et de nuit, étudiant avec patience et
ténacité les lignes ennemies et les habitudes des occupants.
Le 29 Novembre 1917, sans
préparation d’artillerie, s’est audacieusement élancé à l’assaut s’un petit
poste, franchissant 80 mètres de réseaux, s’ouvrant un passage dans une grille
métallique de 2m 50 de hauteur et située à moins de 10 mètres des sentinelles
ennemies.
Celles-ci s’étant repliées,
en tirant des coups de feu, a pénétré plus en avant dans la position à la
recherche d’abris occupés, en a fouillé plusieurs et, après un combat à la
grenade, à réussi à ramener dans nos lignes 9 prisonniers. »
Au Q.G le 17 Décembre 1917
Le général Cdt la IIè Armée
Signé : HIRSCHAUER.
ORDRE GENERAL No 103 du GROUPEMENT du GENERAL DE BAZELAIRE (Armée de Verdun)
Le 16è Régiment d'Infanterie faisait partie de la 25è D.I.
« Sous
un bombardaient dont l'intensité dépasse toute idée après des jours et des
nuits de combats sans trêve ni répit, les troupes de la 25e Division ont barré
la route à l’ennemi.
Soldat d'Afrique et soldats
de France, défenseurs de BETHICOURT, de CUMIERES et de MORT-HOMME, l'âme haute
comme l'âme de leur Général, sont rentrés dans la grande bataille de Verdun
pour préparer la Grande Victoire »
Au Q. G., le 17 Mars 1916
Le Général DE BAZLLAIRE,
Signé :
DE BAZELAIRE
Ordre No 60 de 17e Corps d'Armée, du 9 janvier 1918.
La
6è Compagnie du 16e Régiment d'Infanterie est cité à l’ordre du Corps d'Armée.
« Compagnie d’élite,
qui, sous le commandement du Lieutenant THOMAS à donné de nouvelles preuves de
son endurances, de sa magnifique bravoure et de sa volonté de conserver le
terrain dont la garde lui avait été confié, en repoussant toujours avec succès,
sous un bombardement violent et dans une situation matérielle de plus précaire,
plusieurs attaques ennemies menées par les troupes spécialement entraînées
(18-22 décembre) »
Q. C G., le 9 janvier 1918.
Le Général Cdt le 17e C.A.
Signé : GRAZIANI.
Ordre 110 de la 25e
Division, du 19 mai 1915.
Le
Groupe d'éclaireurs du 2e bataillon du 16e Régiment d'Infanterie est citée à l’ordre de la division :
« Sous la conduite de
son Chef, le sous-lieutenant de BREIL,
a réussi à gagner, en rampant, le boyau de communication d'un poste allemand
que l'on devait enlever. Après avoir cisaillé les fils de fer, s'est élancé sur
le poste et a pris la plus large part à son enlèvement et à la mise hors de
combat de tous ses défenseurs »
Q. G., le 19 Mai 1015.
Le Général Cdt La 25e Division
Signé DEBENEY
2
citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
Citation du 17e RI à l’ordre de l’armée - ordre N° 123 de la IIe Armée, du 26 Avril 1916.
« Le 17e RI,
placé en première ligne dans nu secteur violemment
attaqué par les Allemands, a subi, pendant plusieurs jours, un bombardement intense par pièces de gros calibre
et de minenwerfers. Pendant trois jours consécutifs, a repoussé
les attaques menées par l’ennemi avec de gros effectifs et précédées de jets de
liquides enflammés.
Sous la direction et
l’impulsion du Chef de Corps, le Lieutenant-colonel MARESCHAL, a résisté à tous les bombardements, a repoussé toutes les
attaques et malgré des pertes sensibles,
a conservé toutes ses positions. »
Signé : Petain
Citation du
17e RI à l’ordre de l’armée - Ordre No 11176 de la
IVe Armée du 29 Novembre 1918.
« Le 17e RI,
vaillant régiment, qui, après avoir le 15 juillet 1918, brisé devant son front une très puissante
attaque allemande a, le 29 septembre 1918, sous les ordres du Lieutenant-colonel PEAN, ouvert la
brèche dans la lime de défense principale de
l’ennemi, malgré sa résistance
désespérée.
Le 1e octobre 1918, poussant de l’avant à travers les nids de mitrailleuses et jusqu’aux positions d’artillerie, s’est emparé d’une batterie de 77, de 2 canons de 105, et de plus de 200 prisonniers, dont un Etat-major de Régiment.
Contre-attaqué
très violemment a contenu l’adversaire, malgré de très lourdes pertes, permettant
ainsi le
rassemblement de forces amies chargées d’élargir la brèche et de
continuer la marche en avant. »
Signé : Gouraud
?
4 citations à l’ordre de l’armée, fourragère jaune
J.O. le
« GLOXIN, Colonel Commandant
le 18e Régiment d’Infanterie ; 18e Régiment
d’Infanterie : Belle conduite le 8 septembre. Le 18e Régiment
d’infanterie a enlevé brillamment, par une attaque de nuit, à la baïonnette, un
village puissamment fortifié. Il a fait de nombreux prisonniers et pris un
canon. »
(Combat de Marchaix-en-Brie, Aisne ; 8 septembre 1914)
Le 18e, en récompense de sa magnifique
conduite, était cité par le Général Duchêne
à l’ordre de
« Régiment
d’élite : Chargé d’enlever, les 4 et
(Attaque du plateau de Craonne, mai 1917)
Cette deuxième citation confère au 18e la fourragère aux couleurs de la croix de guerre.
Le général Hirschauer devait dire plus tard : « J’ai eu la joie d’accrocher cette fourragère au drapeau du 18e dans les plaines d’Alsace »
Le général
Humbert, commandant
« Régiment d’élite qui, brusquement jeté dans la bataille a, sous l’énergique impulsion de son chef, le colonel Decherf, tenu tête à l’ennemi pendant trois journées consécutives, repoussé trois attaques et exécuté lui-même trois opérations offensives en enlevant à l’adversaire des prisonniers et du matériel. »
(Bataille de Montdidier, fin mars 1918)
Ce brillant
succès vaut au 18e une
quatrième et magnifique citation à l’ordre de
« Sous la conduite habile et énergique de son chef, le colonel Decherf, a enlevé de haute lutte, dans la journée du 17 septembre 1918, l’objectif qui lui était assigné et qui constituait pour l’ennemi un observatoire des plus importants.
A progressé de
plus de
(Mont des Singes, ouest de Pinon, Aisne ; 17 septembre 1918)
Cette dernière citation attribuait au régiment le Port de la fourragère aux couleurs de la médaille Militaire.
4 citations à l’ordre de l’armée, fourragère jaune
Citation à
l’ordre de l’armée n° 382, du 3 janvier 1915, de
« Chargé, le 17 décembre, de l'attaque sur Ovillers, s'est porté en avant sur un terrain absolument découvert avec un entrain remarquable. En prise à des feux de face, d'écharpe et d'enfilade, a progressé quand même.
S'est emparé à la baïonnette d'un blockhaus fortement organisé et des tranchées ennemies en avant du village. S'est maintenu toute la journée sous un feu violent d'infanterie et d'artillerie.
S'était déjà
fait remarquer à Maissin le 22 août, à Chaumont-Saint-Quentin le 27 août, à
Lenharrée les 7 et 8 septembre, à Thiepval et à la cote 141 les 6 et
Citation à
l’ordre de l’armée. – Ordre général n° I, du
« La 22e division d'infanterie, comprenant les
19e, 118e, 62e, 116e régiments d'infanterie, a, le 25
septembre 1915, sous la vigoureuse impulsion de son chef le général Bouyssou, enlevé dans un superbe élan
les positions ennemies, fortement organisées, sur une profondeur de
(Les Mamelles,
Ordre général
n° 71 « F », du
Le général commandant
en chef décide que le 19e régiment d'infanterie, qui a obtenu deux citations à l’ordre de
l’armée au cours de la campagne pour sa belle conduite devant l'ennemi, aura
droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de
Au G. Q. G., le décembre 1917.
Le Général commandant en chef,
PÉTAIN.
4ème citation du régiment à l’ordre de l’armée
Citation à
l’ordre de l’armée. – Ordre n° 15163 « D », du G.Q.G. du
« Régiment d'élite
qui, sous les ordres de son chef, le colonel Taylor,
a donné, du 25 mars au
Le 30 mars, réduit de plus de moitié par les pertes subies, fortement éprouvé par de dures fatigues, a retrouvé sous le feu toute sa valeur offensive et collaboré aux opérations de la 28e D.I. dans la région d'Orvillers-Sorel.
A tenu ensuite, du 3 au 4 avril, avec sa traditionnelle et légendaire ténacité, sous un bombardement intense, sans faiblir un seul instant, les positions qui lui avaient été confiées. A donné, une fois de plus, au cours de cette période de très durs combats, un bel exemple de l'esprit de sacrifice et des nobles qualités militaires qui l'animent. »
Citation à
l’ordre de l’armée. – Ordre général n° 1445 de
« Le 26
septembre 1918, fidèle à son passé glorieux, sous les ordres du
Lieutenant-colonel Vassal, est
parti à l'attaque avec un entrain remarquable, a conquis de haute lutte les
tranchées entre Navarin et
Jeté de
nouveau quatre jours après dans la bataille, s'est emparé de la tête de pont de
Saint-Pierre-à-Arnes et du système défensif des tranchées de Marre, fortement
défendues, réalisant ainsi une nouvelle avance de
Au cours de ces deux périodes de lutte, a capturé plus de 200 prisonniers, une batterie de 150, plusieurs canons de 77 et de nombreuses mitrailleuses. »
Ordre n° 151 «
F » I.G. n° 1176, du
Par
application des prescriptions de la circulaire n° 2156 « D », du
19e REGIMENT D’INFANTERIE.
Cette unité a obtenu quatre citations pour sa brillante conduite au cours de la campagne.
Au Q.G., le
Le Maréchal commandant en chef des armées françaises de l'Est,
PETAIN.
Citation à
l’ordre de l’armée n° 339, du
« Engagé
inopinément dans un secteur où l'adversaire avait remporté d'importants
avantages, le 3e bataillon
du 19e régiment d'infanterie,
sous l'énergique impulsion de son chef, le commandant L'Helgoualch, est parti en formation de manœuvre à l'assaut
d'une position fortement défendue et s'étendant sur plus de
Citation à
l’ordre de
« Après s'être
emparé de haute lutte, le
A établi une
tête de pont à
A capturé 30 prisonniers.
Citation à
l’ordre de la brigade n° 12, du
Le 2e bataillon du 19e régiment d'infanterie, commandé par le chef de bataillon Fohanno.
« Sous la conduite énergique de son chef, s'est porté résolument en avant, franchissant les tranchées d'un élan irrésistible, faisant prisonniers 10 officiers et 200 hommes de troupe (Tahure, le 25 septembre 1915) »
3 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
ORDRE N° 10.456 " CD "
Le général commandant en chef cite à l’ordre de l’armée le 20ème régiment d’infanterie :
" Sous le
commandement du colonel Martinet,
blessé au cours de l’action, s’est emparé, le
Le
Signé PÉTAIN.
(Massif de Moronvillers, Champagne, avril 1917)
Ses pertes ont été très lourdes : 13 officiers tués, 14 blessés ; 610 hommes blessés et 150 tués.
Deuxième citation à l’ordre de l’armée N° 626
Le 20e régiment d’infanterie :
« Sous les ordres du
Lieutenant-colonel Amiot, a,
pendant l’offensive du 18 au 30 juillet 1918, entre Aisne et Marne, mené la
lutte sans arrêt ; bien que souvent placé en flèche et ayant dû exécuter
plusieurs marches de flanc sous le feu de mitrailleuses ennemies, a toujours
atteint ses objectifs, enlevé de vive force plusieurs villages et positions
fortement défendus.
A capturé plusieurs canons,
de nombreuses mitrailleuses et un énorme matériel de guerre. »
Au G. Q. G., le 2 septembre
1918.
Le général
Degoutte, commandant
Au cours de la
revue de la 33ème division
d’infanterie massée sur le plateau de Croutoy, le
Ordre de
l’armée N° 344, du
Le 20e régiment d’infanterie
« Ayant reçu la mission, sous le commandement du Lieutenant-colonel Amiot, de forcer le passage d’un canal puis d’une rivière, a montré une fois de plus ses brillantes qualités offensives et son ardeur en triomphant d’un seul élan des obstacles accumulés par l’ennemi.
Puis, au cours de durs combats de bois, a refoulé pied à pied l’adversaire pendant six jours, sous les rafales incessantes de très nombreuses mitrailleuses et sous un violent bombardement de tous calibres.
A talonné l’ennemi en retraite, poussant de l’avant sans s inquiéter des progrès des unités voisines et a, le premier, réoccupé les anciennes tranchées françaises devant la ligne Siegfried. A fait de nombreux prisonniers, pris un canon, des engins de tranchée et un grand nombre de mitrailleuses. »
Au G.Q.G., le
« Le régiment obtient également la citation suivante à l’ordre du corps d’armée N° 365 P :
Le 20ème régiment d’infanterie a puissamment contribué, au cours de la journée
du
Au G. Q. G., le 12 décembre
1918.
Le général commandant le 31ème corps d’armée, Signé : Toulorge.
(Mont D’Origny, Oise, octobre 1918)
Le 20ème régiment d’infanterie
« Sous le commandement du Lieutenant-colonel Amiot a, pendant tous les combats sur l’Oise, du 17 octobre 1918 au 9 novembre 1918, fait preuve des plus brillantes qualités militaires. Du 19 au 26 octobre, a attaqué la partie nord de Mont d’Origny, soutenant de très durs combats de rues et repoussant de violentes contre-attaques de l’ennemi.
Le 26 octobre, s’est emparé de tout le débouché est de Mont d’Origny, capturant dans cette journée plus de 250 prisonniers et 50 mitrailleuses.
Du 31 octobre au 3 novembre, a attaqué les avancées de Guise ; a poursuivi l’ennemi du 7 au 9 novembre, ne lui laissant aucun répit.
S’est emparé à Anor d’un énorme matériel de guerre. A franchi le premier la frontière belge. »
Le général commandant le 31ème corps d’armée,
Signé : Toulorge.
La brillante conduite du 1er bataillon lui vaut d’être cité à l’ordre de la 33ème division d’infanterie, N° 77, du 16 septembre 1916 :
" Sous le commandement
du commandant Montauriol, a
participé les 26 et 28 juillet 1916, à la suite d’un combat acharné, à
l’enlèvement de haute lutte, d’ouvrages fortifiés, s’emparant de mitrailleuses
et faisant de nombreux prisonniers.
Bien que très éprouvé par
les affaires des journées précédentes, a réussi, les 4 et 5 août, non seulement
à contenir une violente contre-attaque ennemie et à rétablir la situation un
moment compromise, mais encore à porter sa ligne de plusieurs centaines de
mètres en avant ".
(Secteur de l’ouvrage de Thiaumont, Verdun ; août 1916)
Le régiment a perdu 7 officiers tués, 17 blessés et 1.100 hommes de troupe, dont 350 tués.
Le 2ème bataillon
est cité à l’ordre de la division N° 254, du 5 août 1918
Le 18 juillet 1918, le 2è bataillon du 20ème régiment d’infanterie
s’est élancé à l’assaut des positions ennemies fortement défendues.
« A enlevé de haute
lutte plusieurs lignes de défenses malgré les feux extrêmement violents de
l’artillerie et des mitrailleuses, atteignant tous les objectifs qui lui
avaient été assignés.
A capturé au cours du combat
60 prisonniers, 2 pièces d’artillerie de campagne, 6 canons d’accompagnement et
plus de 20 mitrailleuses. A fait preuve pendant les dix journées de combat qui
ont succédé, des plus belles qualités de courage et d’endurance. »
(L’Ourcq,
juillet 1918)
Les pertes du régiment pour la période s’élèvent à : 61 tués, dont 3
officiers, et 507 blessés, dont 15 officiers.
Le
3è bataillon est cité à l’ordre de la division N°
354, du
« Le 3ème bataillon, sous le commandement du chef de bataillon Nazat, a, le 26 octobre 1918, enlevé un point d’appui très fortement organisé devant Mont d'Origny, provoquant ainsi le repli général de l'ennemi, capturant 75 prisonniers, dont 1 officier et 32 mitrailleuses dont 12 lourdes.
Le 9 novembre, sans repos, a bousculé les arrière-gardes ennemies à l’est de La Capelle et, par une marche rapide, a franchi le premier la frontière, surprenant l’ennemi au moment où il allait évacuer de nombreux trains d’approvisionnement et capturant, entre Anor et Momignies, un matériel considérable. »
Toute l’œuvre du 20ème pendant les mois d’octobre et de novembre 1914 se trouve résumée par la citation que lui décerna le colonel Savatier, commandant la 6ème brigade.
" En modifiant
aujourd’hui les conditions de relève du 2ème secteur et en
apportant aux fatigues du 20ème un allégement que les circonstances n’avaient
pas permis d’accorder jusqu’à ce jour, le colonel commandant la 6ème
brigade tient à citer à l’ordre ce régiment pour son héroïque garde des
tranchées de première ligne.
Depuis le 26 septembre, jour
où deux bataillons ont eu la gloire de faire reculer plus d’une brigade ennemie
et de transformer par leurs feux ajustés sa retraite en complète déroute, les 1er et 3ème bataillon ont occupé avec un effectif
restreint toutes les tranchées 10, 11, 12, 5, 6, 8, et comme aucune autre
troupe n’était disponible, ils ont demeuré stoïquement douze jours sans aucune
relève, passent leurs journées à recevoir avec la plus grande bravoure des
marmites dans les tranchées, les nuits à enterrer les nombreux cadavres
allemands restés dans nos lignes, à creuser sous le feu ennemi les retranchements
et à les doubler de fils de fer.
Le 6 octobre, la rentrée du
2ème bataillon (commandant Allehaut) dans le secteur permit enfin d’accorder aux
défenseurs des deux centres de résistance deux jours de repos à Laval pour
quatre jours aux tranchées.
Mais comme chaque fois la
relève dut se faire avant le jour, le repos de la deuxième nuit était forcément
écourté.
Malgré ces fatigues réelles,
et qu’en bons Français les soldats du 20ème ont supporté
fièrement, ils surent creuser encore de nuit des kilomètres de tranchées et de
boyaux ainsi que de nombreux refuges ; puis, quand ils furent solidement
établis sur une ligne, ils n’eurent qu’une préoccupation : refouler le service
de sûreté ennemi et se rapprocher encore des tranchées allemandes que leurs
patrouilles reconnaissaient sans cesse avec la plus grande activité. Ils eurent
ainsi la constance de progresser jusqu’aux bois qui gênaient leur vue, puis,
d’un bel élan, jusqu’aux bois des Allées (Allées Nazat) et bois des Allemands
(bois Assémat) où ils se dressent aujourd’hui à
Le colonel commandant la
brigade félicite le Lieutenant-colonel Moltandin
de commander un si beau régiment et adresse à tous les officiers,
sous-officiers et hommes qui le composent ses compliments les plus sincères. Il
sait que le jour où il le demandera, les
Cote 147, le
Le colonel Savatier, commandant la 6ème brigade
Signé : Savatier
" Le colonel commandant
la 6ème brigade cite à l’ordre le 20ème régiment d’infanterie. Il adresse un hommage plein d’émotion aux braves
du 1er bataillon, morts dans le plus bel élan
patriotique, sous la conduite de l’héroïque commandant Hébrard.
Le 2ème bataillon s’est illustré le 23 dans un assaut magnifique qui arrachait
des cris d’admiration aux chefs qui l’observaient de leur poste de
commandement. Honneur au commandant Allehaut,
à ses braves officiers, sous-officiers et soldats ".
Signé : Savatier.
(Les
Tranchées Brunes, secteur de Perthes, Champagne ; fin décembre 1914)
4
citations à l’ordre de l’armée, fourragère jaune
« Du 4 au 13 mars, sous les ordres du
Lieutenant-colonel LECOANET, blessé le 5e jour, puis du Commandant SERMAGE, a
relevé en plein combat entre le fort de DOUAUMONT et VAUX, a organisé la
position, repoussé trois attaques accompagnées de jet de liquide enflammé et
déjoué toutes les autres tentatives de l'ennemi sur son front, en même temps qu'il prêtait un concours
actif et efficace aux unités-
voisines.
A supporté sans faiblir et avec bonne humeur, un bombardement ininterrompu de jour et de nuit
et d'une violence sans précédent,
justifiant ainsi sa réputation de bravoure, de vigueur, de ténacité, qu'il s'est acquise au cours de la campagne en
ALSACE, sur la MARNE, dans le NORD
et en ARTOIS ».
« Le 21e RI, sous l'énergique impulsion dé son Chef, le Lieutenant-colonel de RIENCOURT, a prouvé, (lu
7 septembre au 15 octobre 1916, qu'il
était digne de son glorieux passé.
Les 17 et 18 septembre a
contribué à l'enlèvement,
de haute lutte, du Parc et du Village de DENIECOURT.
Le 10 octobre, les unités du 21e RI; escaladant leurs
tranchées au chant de la
MARSEILLAISE, ont enlevé brillamment tous les objectifs assignés, parmi
lesquels le réduit fortement organisé de BOVENT, poussant ensuite jusqu'au chemin d'ABLAINCOURT à GENERMIONT, et enlevant à l'ennemi plus de 400 prisonniers et un important matériel. »
?
«Superbe Régiment qui, sous les ordres de son
Chef, le Lieutenant-colonel LARDANT a, lors de l'attaque du 23 octobre 1917,
enlevé dans un élan irrésistible et avec la plus grande bravoure, tous les
objectifs qui lui étaient assignés, malgré les défenses extrêmement puissantes accumulées par l'ennemi.
S'est emparé de 18 canons, d'un matériel important
d'artillerie de tranchées, de nombreuses
mitrailleuses et a fait plus de 700 prisonniers. »
« A fait preuve, sous le commandement du Lieutenant-colonel WEILLER, du plus bel héroïsme, d’une ténacité et d’une endurance hors de pair, en a repoussant de haute lutte de nombreux assauts de l’ennemi, en se dépensant a sans compter et en infligeant les plus lourdes pertes à une division bavaroise, faisant preuve d’une abnégation allant jusqu’à l’esprit de sacrifice le plus absolu. »
Citation du 2E BATAILLON ET DE LA 1E CIE du 21e RI à l’ordre de l’armée
« Pour la
bravoure qu'ils ont manifesté pendant la période du 9 au 15 octobre, lors de
l'attaque de la fosse n° 5 de BETHUNE et des corons y attenant, en résistant
énergiquement et en gardant leurs positions malgré un bombardement violent les
prenant de flanc et d'enfilade et les attaques répétées de jour et de
nuit de l'infanterie allemande.»
Citation de la 10E CIE DU
21E RI à l’ordre de l’armée
« A
brillamment enlevé une tranchée allemande et s'y est maintenue quoique ayant
perdu le tiers de son effectif. »
Citation de la 11E CIE DU
21E RI à l’ordre de l’armée
« Sous le Commandement du Capitaine de GIRVAL Marie-Charles-Henri, le 25 septembre, à l'attaque de SOUCHEZ, a conquis d'un seul bond plusieurs lignes de tranchées ennemies, laissant derrière elle de nombreux Allemands qui ont été faits prisonniers pendant la nuit.
Le 28 septembre, s'est portée à nouveau, d'un élan à l'assaut des positions de GIVENCHY très fortement organisées. S'est maintenue pendant trois jours sur le terrain conquis, l'organisant et le défendant sous un bombardement incessant.»
Citation de LA 2E SECTION DE LA 2E CIE DU 21E RI à l’ordre de la division
« Belle
section par son esprit de discipline, son entrain, son esprit de résistance.
A VERDUN a déjà, sous la seule impulsion de ses Caporaux,
rétabli l'immutabilité de notre ligne un instant compromise entre les deux
Corps voisins. Le 24 juillet 1917, commandée avec calme par l'Adjudant GUYE,
sous l'ardente impulsion d'un « Vieux de Verdun », le Sergent SERAFINI, a
arrêté net un stosstrupp ennemi débouchant à 10 mètres de nos petits postes et
lui interdisant pendant toute la nuit, par des patrouilles incessantes, toute
manifestation offensive nouvelle ».
Citation des 1E, 3E ET 4E SECTIONS DE LA 2E CIE DU 21E RI à l’ordre de la division
« Le 24 avril,
à NOTRE-DAME-DE-LORRETTE,
ont complètement arrêté une attaque des Allemands, leur ont infligé des pertes
sérieuses et les ont obligés à rentrer
dans leurs tranchées».
4 citations à l’ordre de l’armée, fourragère jaune
« Dans les attaques exécutées le 25 septembre 1915, par les 1er et 3e bataillons, comme dans les combats auxquels a pris part les jours suivants le 2e bataillon, a. recueilli le résultat de ses travaux de préparation minutieux et persévérants et fait paraître, dans tout son éclat, la valeur guerrière qu'il a acquise sous le commandement du Lieutenant-colonel Justin. »
Le Trou Bricot, Champagne ; septembre 1915
« Le 22e Régiment d’Infanterie, sous les ordres du Lieutenant-colonel ENGELHARD, a brillamment enlevé, le 23 octobre 1917 toute une succession de lignes allemandes fortement organisées et solidement tenues et, malgré de violentes contre attaques, a réussi à maintenir l’occupation d'un point qui couvrait la gauche de sa division contribuant ainsi, par des actions de flanc, à la capture de prisonniers réalisée par les corps voisins. »
Attaque de la vallée de Guerbette, près de Laffaux ; octobre 1917
Le 22e
Régiment d'Infanterie a conquis, en Champagne (25 septembre 1915) et à
« Le 22e Régiment
d'Infanterie, Régiment d'élite, aussi solide dans la défensive que brillant
dans l'offensive, déjà cité deux fois à l’ordre de l’armée, sous les ordres du
Lieutenant-colonel TRONYO, après trente heures de marche presque ininterrompue
en formation de guerre, est arrivé au contact d'un ennemi qui poursuivait
pendant quatre jours une avance sans arrêt.
Dans la zone dont la défense
lui était attribuée, malgré la violence des contre-attaques ennemies, qui se
sont succédé pendant dix jours, pas un pouce de terrain n'a été cédé.
Grâce à la vigueur et à la ténacité des éléments en première ligne, ceux en réserve ont pu être engagés avec succès pour faire des contre-attaques et rétablir la situation des corps voisins attaqués. »
Combats de
Le Régiment reçoit sa quatrième citation à l’ordre de l’armée et mérite la fourragère jaune.
« Le 22e Régiment d'Infanterie, Régiment d'élite sous les ordres du Lieutenant-colonel TRONYO, au cours de l'offensive commencée le 26 septembre 1918, a fait preuve une fois de plus d'un courage magnifique et d'une endurance remarquable.
Au travers
d'un terrain couvert de fortifications formidables, hérissé de mitrailleuses,
et défendu par l'ennemi avec acharnement a, par des assauts successifs, refoulé
l'ennemi jusqu'à
Ferme des
Marquises, Moronvillers, Ste Marie à Py ; Champagne ; octobre 1918
Ce bataillon occupe la cote 196 et à l’ordre de la tenir coûte que coûte. Débordées à droite et à gauche, abandonnées des Anglais, les troupes du commandant DE LASBORDES sont obligées de céder du terrain. Pour sa résistance acharnée, le 2e bataillon est cité à l’ordre du 5e Corps d'Armée.
Secteur de Ville-en-Tardenois, Chambrechy, mai 1918
1e compagnie est citée pour sa belle conduite lors de l’attaque de Fay et Dompierre (Somme)
Les 3e et 2e Compagnies, pour leur brillante conduite, sont citées à l’ordre du régiment.
Attaque de
6 citations à l’ordre de l’armée, fourragère rouge
<< Le 23e RI. sous les ordres du Lieutenant-colonel SOHIER, chargé d'enlever une position puissamment fortifiée s'est précipité sur les tranchées ennemies à travers des tirs de barrage extrêmement violents de l'artillerie adverse; dans son ardeur a même dépassé les objectifs qui lui étaient fixés.
S’est rendu maître en quelques minutes de l'organisation ennemie, faisant plus de 800 prisonniers dont 11 officiers et s'emparant d'un butin considérable dont 6 mitrailleuses, a maintenu tous ses gains, malgré un violent bombardement. >>
Cote 627,
1er mai 1917, Ordre n° 173.
Le général
commandant
« Le
Attaque du Chemin des Dames,
« Régiment
d'attaque de premier ordre, très manœuvrier et où les actions d'éclat
individuelles ne se comptent plus. A, sous l'énergique commandement de son
chef, le Lieutenant-colonel Bienaymé pris une part brillante à l'offensive de
juillet
A combattu
pendant 18 jours, sans répit, progressant de
« Régiment d'un moral élevé, possédant un esprit offensif poussé au plus haut degré.
Sous le commandement provisoire du chef d'escadron MASCAREL, a soutenu, pendant 11 jours, une lutte opiniâtre et ininterrompue contre les troupes ennemies de la Garde, choisies pour défendre à tout prix une position importante.
Malgré les pertes sévères et d'énormes difficultés de terrain, a brisé successivement toutes les résistances, faisant preuve d'une énergie et d'un entrain digne des plus grands éloges.
Dans un suprême élan, s'est emparé de la dernière position, qualifiée par l'ennemi de pierre angulaire de la défense. »
Pasly, Cuffies, Le Hangar, secteur de Soissons ; septembre 1918
« Le 14 octobre 1918, chargé, sous le commandement provisoire du chef d'escadron MASCAREL de déborder Roulers par le sud, a rempli complètement sa mission.
Masquant la
lisière sud de la ville par un bataillon, a attaqué avec les deux autres sans
s'inquiéter des dangers d'une attaque de flanc; s'est emparé des lignes de
communication de l'ennemi, l'obligeant ainsi à un recul précipité; a continué
la poursuite les 15, 16 et 17 octobre, avec la même ardeur, réalisant une
avance en profondeur de
Roulers, Belgique ; octobre 1918
« Régiment hors de pair, qui, sous le commandement du Lieutenant-colonel OEHMICHEN, a fait preuve, une fois de plus, du 30 octobre au 10 novembre 1918, d'un allant magnifique et de la plus grande habileté manœuvrière.
Sous le feu de l'ennemi, a franchi avec des moyens de fortune, l'Escaut débordé ; a conquis de haute lutte des hauteurs énergiquement défendues, ouvrant ainsi le chemin au corps voisin et assurant le débouché de sa division, malgré plusieurs tentatives d'arrêt faites par l'ennemi et sans vouloir attendre la relève qui lui était annoncée.
Au cours de
son avance de
Belgique ; octobre-novembre 1918
Le
1er bataillon a été cité à l’ordre de l’armée
(Ordre du
“ Sous les ordres du commandant GARDELLE, s'est particulièrement distingué, au cours des opérations de fin décembre 1915, en enlevant deux lignes de tranchées ennemies ; a capturé 150 prisonniers, 2 mitrailleuses et a résisté victorieusement à toutes les contre-attaques ; enfin, a contribué, par une de ses compagnies, à enrayer un retour offensif particulièrement violent et dangereux de l'ennemi. »
L’Hartmannswillerkopf, Alsace, décembre 1915
la 6e compagnie s'est particulièrement distinguée. Elle a combattu avec une énergie remarquable et a mérité une citation à l’ordre de l’armée (N°10 du 10 février). Motif :
“A fait
preuve, au combat du
A eu la moitié de son effectif hors do combat sur les tranchées ennemies sans lâcher pied. “
Le
La 9e compagnie du 23 R I. - Ordre de l’armée n° 23, du 25 juin 1915
Sous les ordres du capitaine BERBAIN, le 22 juin, s'est maintenue héroïquement sous un feu écrasant d'artillerie qui a duré quatre heures.
Après le bombardement, a repoussé l'attaque d'un ennemi très supérieur en nombre, puis lui a repris un ouvrage avancé dans lequel il avait réussi à pénétrer »
La 10e compagnie était citée à l’ordre de l’armée n° 37 du 12 juillet 1915:
« Brillamment entraînée par son chef le capitaine ACCOYER, a attaqué avec un élan superbe un ouvrage ennemi et a fait preuve d'une grande bravoure et d'une ténacité indomptable, en se maintenant sur un terrain conquis malgré le feu extrêmement violent des mitrailleuses et de l'artillerie ennemies”.
Cote 627,
La
11e Compagnie a été citée à l’ordre de l’armée
(Ordre du
« Sous les
ordres du capitaine Chollet, en première ligne, dans une position dangereuse et
difficile à organiser, a résisté avec un courage et un moral admirables, sous
des bombardements intenses, à plusieurs contre-attaques ennemies très
violentes. »
L’Hartmannswillerkopf, Alsace, décembre 1915
Le premer peloton de la 1ere compagnie du 23 RI, sous les ordres du lieutenant MATHON. -
Ordre de l’armée n° 35, du 11 juillet 1915
« S'est maintenu héroïquement ; pendant quatre heures sous un feu écrasant d’artillerie, ne s’est replié que sur le point d’être entouré de toutes parts, cédant le terrain pied à pied après avoir perdu plus de la moitié de son effectif et son chef.
Est a1lé au-devant de renforts pour repartir à l'attaque. »
Ordre du C.A,
n° 155 du
« Malgré un bombardement intense qui lui avait occasionné de grosses pertes, est sorti avec enthousiasme des parallèles de départ, et a mené l'attaque avec une telle vigueur, qu'en une demi-heure, il avait atteint ses objectifs ; arrêté par des feux violents de mitrailleuses, s'est organisé sur le terrain conquis en faisant preuve d'une ténacité remarquable. »
Ravin du Tortillard, bois de Hem, 30 juillet 1916 ; Somme
Ordre du C.
A., n° 155 du
« Malgré un tir de barrage d'une violence inouïe, est sorti de des parallèles de départ avec un élan superbe et a mené l’action avec un entrain admirable. Arrêté par les feux croisés de nombreuses mitrailleuses qui lui occasionnaient de grosses pertes n’a pas cédé un pouce de terrain conquis.
S’y est organisé, et s’y est maintenu en faisant preuve du plus grand esprit de sacrifice »
Ravin du Tortillard, bois de Hem, 30 juillet 1916 ; Somme
3e Ordre de la division, n° 84 du 22 août 1916. La 2e compagnie de mitrailleuses du 23 RI
« Malgré un bombardement d'une violence inouïe, malgré les tirs de barrage des mitrailleuses ennemies, n'a pas hésité à se porter presque entièrement en ligne pour permettre au bataillon de se maintenir sur le terrain conquis ; a perdu tous ses officiers et la moitié de ses cadres. »
Ravin du Tortillard, bois de Hem, 30 juillet 1916 ; Somme
Le
Service Médical du 1er bataillon a été cité à
l’ordre de
“A assuré, du 21 au 25 décembre, dans des conditions excessivement difficiles et en subissant de lourdes pertes, la relève et l'évacuation des blessés, avec un dévouement inlassable qui a eu un effet très réconfortant sur la troupe. »
L’Hartmannswillerkopf, Alsace, décembre 1915
Le 1er bataillon, la 2e compagnie, la 3e compagnie, la 9e compagnie, la 1ère section de la 1ère compagnie, sont cités à l’ordre du régiment avec le motif :
« A la suite des combats du 9 août, le colonel HEROUARD commandant le Régiment, par l’ordre du régiment n° 1 porte à la connaissance du régiment la belle conduite du 1ier bataillon et de la 6e compagnie, qui, étant le 9 août 1914, aux avant-postes d'Illzach et de Pfastatt, à la sortie nord-ouest de Mulhouse, ont supporté glorieusement les efforts de forces allemandes considérables et, dérobés de tous côtés, ont résisté pendant 3 heures aux attaques d'infanterie et d'artillerie allemandes. »
Secteur de Mulhouse, août 1914
Le 1er bataillon, la 2e compagnie, la 3e compagnie, la 9e compagnie, la 1ère section de la 1ère compagnie, sont cités à l’ordre du régiment avec le motif :
« A la suite des combats du 9 août, le colonel HEROUARD commandant le régiment, par l’ordre du régiment n° 1 porte à la connaissance du régiment la belle conduite du 1ier bataillon et de la 6e compagnie, qui, étant le 9 août 1914, aux avant-postes d'Illzach et de Pfastatt, à la sortie nord-ouest de Mulhouse, ont supporté glorieusement les efforts de forces allemandes considérables et, dérobés de tous côtés, ont résisté pendant 3 heures aux attaques d'infanterie et d'artillerie allemandes. »
Secteur de Mulhouse, août 1914
La 9e Compagnie a été citée à l’ordre du régiment
« A, pendant
les journées des 28, 29,
L’Hartmannswillerkopf, Alsace, décembre 1915
Le 1er bataillon, la 2e compagnie, la 3e compagnie, la 9e compagnie, la 1ère section de la 1ère compagnie, sont cités à l’ordre du régiment avec le motif :
« A la suite des combats du 9 août, le colonel HEROUARD commandant le Régiment, par l’ordre du régiment n° 1 porte à la connaissance du régiment la belle conduite du 1er bataillon et de la 6e compagnie, qui, étant le 9 août 1914, aux avant-postes d'Illzach et de Pfastatt, à la sortie nord-ouest de Mulhouse, ont supporté glorieusement les efforts de forces allemandes considérables et, dérobés de tous côtés, ont résisté pendant 3 heures aux attaques d'infanterie et d'artillerie allemandes. »
Secteur de Mulhouse, août 1914
La 4e section de la 9e Compagnie a été citée à l’ordre du régiment
“ Chargée de
l'organisation d'une position conquise, a victorieusement repoussé six
contre-attaques ennemies, et, malgré de lourdes pertes, a conservé la totalité
du terrain conquis. »
L’Hartmannswillerkopf, Alsace, décembre 1915
Les
Musiciens du régiment ont été cités à l’ordre du régiment
“ Sous les
ordres du chef de musique Négret, ont fait preuve d'un dévouement, d'une bravoure,
d'une endurance digne de tous les éloges. Ont transporté, de jour et de nuit,
malgré un surmenage considérable, tous les blessés du
L’Hartmannswillerkopf, Alsace, décembre 1915
2
citations à l’ordre de l’armée, 1 au corps d’armée, fourragère verte
24e RI
Fourragère verte 2 citations à l’ordre de l’armée,
Citations obtenues par le régiment
Citation du IIIe CA à l’ordre de l’armée - N° 107 de la Xe armée du 29 septembre 1915 :
« Le général commandant la Xe armée cite à l’ordre de l’armée le IIIe CA, sous le commandement de son chef, le
général HACHE, a fait preuve, au cours des attaques des 25, 26, 27, 28
septembre, de remarquables qualités d’entrain, de vigueur et de ténacité et a
enlevé une importante partie de la position ennemie. »
Citation du 24e RI à l’ordre de l’armée
« Energiquement commandé par le Lieutenant-colonel HENRY, a inlassablement, pendant la période du 9 au 27 août 1918, contribué à refouler l’ennemi sur le Matz sur une profondeur de 12 à 14 km, lui capturant 120 prisonniers et un nombreux matériel, malgré les pertes sensibles qui n’ont jamais ralenti son ardeur. »
Citation du 24e RI à l’ordre de l’armée
« Régiment d’élite. Sous l’impulsion d’un chef vigoureux et brave, le
Lieutenant-colonel HENRY, après avoir livré de durs combats victorieux devant
Canny et Lassigny, du 18 au 20 août 1918, vient encore, dans les journées du 30
septembre et du 1e octobre, de montrer les plus brillantes qualités d’entrain et d’audace.
Sans souci des difficultés du terrain, des tirs nourris de nombreuses
mitrailleuses et de l’artillerie bien défilée a, dans un admirable élan,
surmontant toutes les résistances, progressé de plus de 6 kilomètres de
profondeur, dépassant l’objectif qui lui était assigné, infligeant de lourdes
pertes à l’ennemi, capturant plus de 100 prisonniers, une batterie de 150 avec
ses servants et un important matériel de guerre. Du 10 au 15 octobre a
poursuivi inlassablement l’ennemi en retraite sur une profondeur de plus de 23
kilomètres, en réduisant par de hardies manœuvres tous les nids de résistance
et ramassant en outre plus de 122 prisonniers, 15 mitrailleuses et un important
matériel. »
1
citation à l’ordre de l’armée
« Le 25e RI, Le 4 septembre 1916, sous la vigoureuse impulsion du Lieutenant-colonel Pique, s’est magnifiquement élancé à l’assaut de retranchements ennemis puissamment organisés et du réduit du village de Chilly.
Malgré les pertes importantes, a enlevé successivement tous les objectifs qui lui étaient assignés, faisant 660 prisonniers dont 5 officiers et s’emparant d’un matériel important. »
Citation de la
1e Cie du 25e
RI
« Excellente unité de combat qui s’était déjà distinguée à la prise de
Chilly le 4 septembre 1916, sous le commandement du brave capitaine Couratier, et au Cornillet le 4 et le
21 mai 1917.
Le 17 avril 1918, au bois des Caurières, a exécuté avec un remarquable
brio, une parade habile et efficace, à un fort coup de main que l’ennemi avait
plusieurs fois auparavant réussi sur le même point. Après l’avoir arrêté net
sur la ligne de résistance, entraînée magnifiquement par son jeune et vaillant
chef, le lieutenant Bourget,
s’est élancée énergiquement et avec un admirable à-propos à la contre-attaque ;
a intégralement rétabli sa position en quelques minutes, en infligeant aux
Allemands des pertes sévères en tués et prisonniers, dont plusieurs officiers,
et capturant un nombreux matériel. »
Citation de la 10e Cie du 25e RI
« Superbe compagnie. Le 5 septembre 1916, sous le commandement du brave
lieutenant Letan, a réduit le
fortin central de Chilly, dans lequel résistaient depuis vingt heures plusieurs
centaines d’Allemands, dont un commandant de bataillon.
Au bois des Caurières, en mai 1918, malgré les violents et incessants
tirs d’interdiction ennemis par projectiles explosifs et à gaz toxiques, a réussi,
sous la direction habile et résolue du capitaine Muller, et grâce à plusieurs nuits d’efforts soutenus, à
assurer une communication défilée avec les premières lignes, menant à bien un
travail si pénible que tous les prédécesseurs y avaient renoncé ; a
certainement épargné ainsi de nombreuses pertes au régiment et à ses
successeurs. »
Citation du 1e bataillon du 25e
RI
Ordre du Xe CA
« Le 4 septembre 1916, le 1e bataillon s’est magnifiquement élancé à l’assaut des retranchements ennemis puissamment organisés. Malgré des pertes importantes, a enlevé successivement, en vingt-trois minutes, tous les objectifs qui lui étaient assignés.
A organisé la nouvelle position et a su s’y maintenir malgré l’intensité des bombardements ennemis.
A fait plusieurs centaines de prisonniers. »
Signé : Anthoine
Citation du 3e bataillon du 25e RI
Ordre du Xe
CA
« Le 3e bataillon, s’est emparé, les 4 et 5 septembre 1916,
d’un village fortement organisé, de 300 à 400 Allemands dont plusieurs
officiers, et d’un matériel considérable. »
Signé : Anthoine
Citation du 2e bataillon du 25e RI
« Le 2e bataillon du 25e RI Sous la remarquable
direction du chef de bataillon Balaize,
s’est, avec un entrain admirable, porté à l’assaut de positions ennemies
fortement défendues, le 17 juillet 1918 ; a réalisé une avance d’un kilomètre
environ, faisant une centaine de prisonniers, dont 2 officiers, et capturant
plusieurs mitrailleuses. »
Citation de la 3e Cie du 25e RI
« Du 20 au 23 août 1917, sous le commandement du lieutenant Touly, ayant mission de ravitailler un régiment d’attaque d’une autre division installée dans la position conquise, s’est dépensée sans compter pendant trois jours et trois nuits, malgré les difficultés du terrain, la distance à parcourir et la violence des bombardements.
A remarquablement assuré les deux ravitaillements nécessaires, faisant preuve en ces circonstances difficiles du plus louable sentiment de la solidarité militaire. »
Citation de la 6e Cie du 25e RI
« Vaillante compagnie. Sous le commandement énergique de l’intrépide capitaine Goffier, le 9 juin 1915, s’est emparée, après une lutte acharnée, de l’un des points d’appui du Labyrinthe formidablement organisé et défendu opiniâtrement par l’ennemi, lui faisant subir des pertes sensibles en hommes et en matériel.
Le 17 juillet 1918, bravement conduite par son chef le capitaine Giacobbi, s’est portée résolument à l’assaut du bois des Maréchaux, énergiquement défendu par la Garde saxonne ; s’est brillamment emparé après deux heures de lutte acharnée, capturant une centaine de prisonniers dont 2 officiers, 6 mitrailleuses, 1 canon-revolver et un nombreux matériel. »
6
citations à l’ordre de l’armée, fourragère rouge
ORDRE DE L’ARMÉE N° 110, du 29 septembre 1914
« Le 20ème C. A., comprenant le 26ème R. I. et les . . .
Pendant les journées des 26 et 27 septembre 1914, sur toutes les parties du front où il a été employé, le 20ème C. A. a toujours su progresser et entraîne, la progression de ses voisins.
Le 28, il a résisté aux attaques les plus furieuses, et il a trouvé, dans son ardeur, assez de ressources pour passer à son tour à l'offensive, le 29 au matin. »
ORDRE DE
L’ARMÉE N° 27, DU
« La 22ème Brigade
d'infanterie, comprenant le 37ème R. I. et provisoirement le 26ème R. I.,
S'engageant à fond avec la
belle vaillance que tous lui connaissent, a, par son intervention, rétabli une situation
délicate, méritant une fois de plus sa réputation de troupe brave et bien
commandée. »
Pilkem, Flandres Belges, novembre 1914
?
ORDRE DE L’ARMÉE N° 550, du 3 janvier 1918
« Au cours des
opérations sur l'AISNE, en Avril 1917, sous le commandement du
Lieutenant-colonel SALLES, a enlevé d'un premier élan tous ses objectifs,
progressant de plus d'un kilomètre, s'emparant de 3 canons et d'un important
matériel.
Pendant six jours de combat
ininterrompus, a conservé ses positions malgré les contre-attaques violentes et
répétées de l'ennemi, élargissant et organisant le terrain conquis. »
ORDRE DE L’ARMÉE N° 8033 « D », du 23 août 1915
« Sous le brillant et
énergique commandement du Lieutenant-colonel MOREL, a mené, le 28 juin 1918,
une attaque des plus brillantes et parfaitement réussie, s'emparant de deux
villages et de hauteurs vigoureusement défendues, les conservant ensuite en
dépit de la réaction d'artillerie et de deux contre-attaques.
A fait près de 300 prisonniers, dont plusieurs au cours des contre-attaques ennemies, et capturé un nombreux matériel. »
Le 26e
remporte un brillant succès le 28 juin en s’emparant des villages de Fosse-en-Haut et Fosse-en-Bas et du plateau qui domine le Rû Forêt de Compiègne,
juin 1918
?
ORDRE DE L’ARMÉE N° 342, du 10 octobre 1918
Unité au moral splendide,
foyer ardent des plus belles vertus militaires.
« Sous les ordres de
son Chef, le Lieutenant-colonel MOREL, dont l'âme de soldat a su s'identifier à
celle de son régiment, et au point qu'un même souffle anime le Chef et la
troupe, a, de nouveau, le 18 juillet 1918, affirmé sa complète maîtrise sur
l'ennemi, brisant toutes les résistances qui lui étaient opposées, conquérant
en quelques heures la totalité de ses objectifs, et capturant plus de 1.000
prisonniers et un butin considérable, dont 32 canons et plus de 100
mitrailleuses. »
Ambleny, juillet 1918
ORDRE DE L’ARMÉE N° 344, du 12 octobre 1918
« Le 20 août 1918, sous les ordres du Lieutenant-colonel
MOREL, s'est élancé à l'attaque avec une fougue irrésistible et un ordre
admirable.
A gagné en deux heures et
demie
C’est sa 6e citation, lui donnant droit au port de la fourragère rouge.
Aisne, Nouvon-Vingré ; août 1918
DÉCRET
PRÉSIDENTIEL CONFÉRANT AU DRAPEAU DU 26ème R. I.
Paris, le 4 juillet 1919.
LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE,
Vu le rapport du Président du Conseil, Ministre de la Guerre ;
Vu le décret organique de la Légion d'Honneur du 16 Mars 1852 ;
Le Conseil de l’ordre entendu,
DÉCRÈTE :
ART. i. - Les
Drapeaux des Régiments et du bataillon désignés ci-après sont décorés de
. . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . .
26ème
Régiment d'Infanterie.
« Après
avoir défendu le Grand Couronné en août
En Mars et Avril
S'est distingué sur la
SOMME, en bousculant l'ennemi à MAUREPAS, le 1er juillet 1916, et en attaquant
en Novembre le bois de SAINT-PIERRE-VAAST.
Dans l'offensive d'Avril
1917, s'est emparé de BRAYE-en-LAONNOIS, prenant pied sur le plateau du CHEMIN
des DAMES.
Les 9, 10 et 11 juin 1918, a
contribué à arrêter la ruée allemande sur PARIS, en brisant l'offensive de
l'ennemi à COURCELLES et au Sud de MÉRY.
S'est emparé, le 28 juin,
des hauteurs abruptes à l'Est du RU de RETZ.
Dans la période de
l'offensive du 18 juillet au 11 Novembre 1918, s'est dépensé inlassablement :
le 18 juillet, a enlevé PERNANT, s'emparant de 1.000 prisonniers et de 32
canons ; le 20 août , a avancé en deux heures de
Unité de moral splendide,
foyer ardent des plus belles vertus militaires, le 26ème R. I. a bien mérité de
la Patrie. »
ORDRE DE L’ARMÉE N° 76, du 10 juin 1915
Les 1ère, 2ème, 4ème 5ème et 7ème Compagnies du 26ème R. I.
« Se sont lancées, dans un magnifique élan, Officiers en tête, à l'attaque des tranchées allemandes garnies de nombreuses mitrailleuses, ont poussé jusqu'à ces tranchées malgré un feu terrible et malgré leurs pertes, faisant preuve du plus beau courage et de la plus grande énergie. »
ORDRE DE L’ARMÉE N° 444, du 29 juin 1918
Les 10ème et 11ème Compagnies du 26ème R. I.,
« Sous le commandement du Capitaine Adjudant-major KNECHT et des Commandants de Compagnie : Lieutenants ASCOLA et DE CERTAIN, chargées de la défense d'un village, point d'appui extrêmement important, ont résisté pendant deux jours et deux nuits à des attaques acharnées de l'ennemi, contre-attaquant à leur tour et lui infligeant des pertes sévères ; ont perdu 7 Officiers sur 8. »
ORDRE DE L’ARMÉE N° 342, du 12 septembre 1918
La 9ème Compagnie du 26ème R. I., sous le commandement du Lieutenant EMORÉ,
« S'est portée à l'attaque du 18 juillet 1918 avec un élan splendide, s'est emparée de deux villages et de deux fermes organisées, faisant plus de 200 prisonniers ; est arrivée sur ses objectifs, ayant perdu les deux tiers de ses 5 cadres, et commandée par un Sous-officier, s'est emparée de 4 canons. »
ORDRE DE L’ARMÉE N° 346, du 1er Novembre 1918
La 10ème Compagnie du 26ème R. I.
« Sous le commandement du Lieutenant POUARD, dans des journées de combat très dur sur un terrain balayé par les mitrailleuses ennemies, la 10ème Compagnie du 26ème R. I. a témoigné d'un magnifique entrain et d'un bel esprit de sacrifice ; a attaqué et refoulé un ennemi opiniâtre, tuant les mitrailleurs sur leurs pièces, prenant un village de haute lutte, a repoussé une violente contre-attaque et poursuivi vigoureusement l'ennemi en retraite, a pris 1 canon, des mitrailleuses et un matériel important. »
ORDRE DE L’ARMÉE N° 358
Le groupe de Grenadiers d'Élite de la 9ème Compagnie du 26ème R. I., sous le commandement du sous-lieutenant GEORGES,
« Au cours de l'attaque du plateau de NOUVRON (20 août 1918), après avoir atteint le premier objectif assigné, s'est porté dans un ravin où des réserves ennemies étaient signalées. A capturé environ 300 prisonniers, faisant ainsi tomber la résistance que l'ennemi préparait sur la deuxième position. »
2 citations à l’ordre de l’armée, 1 au corps d’armée, 1 à la division, fourragère verte
Le 21 septembre, le 27e est
cité à l’ordre de la 2e armée :
Ordre général n° 402 du 21
septembre 1916, du Général Nivelle,
commandant la 2e armée :
« Le 27e Régiment
d'infanterie, attaqué de front et sur ses deux flancs, dont un complètement
découvert, sous un bombardement d'une violence inouïe par obus à gaz asphyxiants,
et presque entièrement privé de communications et de ravitaillement, est resté
inébranlable sur la position qu’il avait mission de garder, et après une lutte
de quatre jours, du 1er au 5 août 1916 dans laquelle il a fait des
pertes considérables, a refoulé finalement l’ennemi en lui faisant des
prisonniers. »
Verdun,
août 1916
Extrait de la note I356 du
G.Q.G. du 1er novembre 1918 :
Le 27e Régiment
d'infanterie sera cité à l’ordre de
27e RÉGIMENT
D'INFANTERIE,
« Régiment d'élite qui vient
de faire preuve, au cours, des combats des 30 septembre au 8 octobre 1918 des
plus belles qualités manœuvrières : Progressant de plus de
A fait 473 prisonniers dont 7
officiers, enlevé une pièce de
« Par ordre N°I 33 « F. »le
droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de
Signé : PÉTAIN.
Le
2e bataillon est
cité à l’ordre du corps d'armée pour le motif suivant :
« Le
Bois de
Le
1er bataillon, dont
le sang-froid a contribué à l’échec de l’ennemi est cité à l’ordre du 8e C.A.
:
« Sous, le commandant, de son
chef, le Capitaine PILOT, s'est tait remarquer, du 10 au 20 juillet 1918, par
sa vigilance, sa hardiesse, son esprit de discipline, en exécutant des
reconnaissances et des coups de main audacieux, qui ont fourni de précieux
renseignements sur l’attaque allemande, en effectuant avec calme, sous le
bombardement, un repli ordonné, puis une réoccupation de position, en
maintenant pendant la période de repli, des postes de surveillance qui, grâce
il leur héroïsme ont chassé l’ennemi cherchant à s'infiltrer, lui ont donné le
change et ont permis ainsi de conserver intacte toute notre première position.
Déjà cité.»
Main de
Massiges, Champagne, juillet 1918
A son tour, la 5e Compagnie se voit récompenser par la citation suivante
à l’ordre du corps d’armée :
« Sons le commandement de son
chef, le Capitaine Thibaut, a
exécuté, le 3 juillet, contre l’ennemi sur ses gardes depuis : une récente
opération, une action offensive profonde. A réussi, malgré les difficultés, à
prendre à revers un groupe de combat ennemi, installé à
Tranchée Laufgraben, Ville-sur-Tourbe, Marne
« Régiment d'élite, qui, déjà cité à l’ordre de l’armée pour sa magnifique attitude au feu pendant la poursuite de septembre et les premiers jours d'octobre I9I8, a continué, sous l’impulsion de son chef, le Lieutenant-colonel Santini, à montrer les mêmes belles vertus militaires d'endurance, de courage, de volonté de vaincre.
Spécialement
pendant la bataille des 25 au 30 octobre, il a largement contribué à rompre
Ordre n° 767 du 2 décembre
l918 de la l 6e division :
Le
3e bataillon du 27e Régiment d'infanterie.
« bataillon d'élite qui s'est magnifiquement comporté, spécialement les 14, 15 et 16 octobre devant Nizy-le-Comte en réduisant par le combat et la manœuvre de nombreux nids de mitrailleuses, et le 25 octobre en perçant la position Hunding, malgré des pertes très graves, son flanc gauche étant découvert et en pointe. »
La
2e Compagnie
est citée pour ce fait à l’ordre de la division :
« A fait preuve au cours de
l’attaque allemande du 10 novembre 1915, en Champagne, d'une tenue merveilleuse
au feu.
Après avoir perdu son
commandant de compagnie, un officier et le tiers de son effectif, n'a cessé de
contre-attaquer qu'après avoir définitivement assuré la possession de portions
de tranchées passées à plusieurs reprises aux mains des Allemands. .»
Signé : Général COLLAS
la
7e Compagnie est
citée en ces termes à l’ordre de la division :
« Sous le commandement de son
chef le Capitaine Trazit, le 30
juin 1918, chargée d'exécuter un coup de main profond dans des conditions
particulièrement délicates, s’est portée à l’attaque avec un élan remarquable,
a atteint et nettoyé l’objectif qui lui avait été assigné à plus de
Tranchée
Laufgraben, Ville-sur-Tourbe, Marne
La
2e compagnie, déjà
titulaire de deux citations est de nouveau citée à l’ordre de la
division :
« Sous les
ordres de son chef, le Capitaine Renaud, a exécuté le 13juillet 1918, un coup
demain profond jusqu'à
Ville-sur-Tourbe, Marne
Ordre du régiment n° 23.l du
27e Régiment d'Infanterie du
1er bataillon :
« bataillon merveilleusement
entraîné, déjà cité à l’ordre, et qui vient encore de faire preuve des plus
belles qualités au cours des combats de poursuite livrés par le Régiment du 30
septembre au 31 octobre 1918.
Successivement sous les ordres
du chef de bataillon Pilot, gravement intoxiqué par les gaz le 8 octobre 1918,
du capitaine Rollet, blessé
grièvement à la bataille du 25 octobre 1918, et du capitaine Tainturier, a pourchassé l’ennemi sans
répit, repoussé de nombreuses contre-attaques et capturé plus de 300
prisonniers. »
« Magnifique bataillon déjà
cité à l’ordre et qui vient encore de faire preuve des plus belles qualités
manœuvrières sous les ordres du chef de bataillon Barbier, pendant les durs
combats livrés par le Régiment du 30 septembre au 31 octobre 1918.
S'est montré plus
particulièrement brillant les 5, 6 et 7 octobre 1918, en établissant une
profonde tête de pont et en la maintenant malgré deux violentes contre-attaques
ennemies ; les 14, 15 et 16 octobre, en progressant par infiltration sous
un bombardement incessant et le tir de nombreuses mitrailleuses, et enfin les
25 et 26 octobre 1918, sur la Hunding-Stellung, en attaquant ou
contre-attaquant avec intrépidité.
A capturé plus de 200 prisonniers. »
La
1ère Compagnie exécute
encore le 20 juillet sur la cote 150 un hardi coup de main, ramène un
prisonnier et fournit de précieux renseignements sur le mode d'occupation de
l’ennemi. Elle est citée en ces termes à l’ordre du régiment :
« Le 20
juillet 1918, sous l’impulsion da son chef Lieutenant LARUE, et grâce au
sang-froid et à l’allant de ses chefs de section, les sous-lieutenants PICARD,
ERARD, SEILLIER et l’adjudant NOLOT, a pénétré jusqu’à
Unité d'élite au moral particulièrement élevé, qui déjà, le 16 juillet, avait assumé la garde du front du régiment en assurant l’inviolabilité et, maintenant dans des circonstances difficiles une liaison étroite avec les troupes voisines. . »
2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
Sous la direction du Lieutenant-colonel Capitant, chef énergique et habile, qui a fait preuve des plus belles qualités de commandement, a, du 13 au 18 septembre 1914, glorieusement défendu Loivre ; malgré les violentes attaques répétées de l’ennemi, malgré d'intenses bombardements, malgré de lourdes pertes, ne s'est replié que sur l’ordre formel du commandement.
Chargé ensuite
de défendre Villers-Franqueux, a repoussé une très violente attaque, infligeant
à l'ennemi de grosses pertes et lui faisant une centaine de prisonniers.
Signé : PÉTAIN.
« Régiment qui s'est distingué au cours de la campagne par son endurance sa ténacité et son esprit de sacrifice.
Le
Poussant sa progression au cours de la nuit, s'est, par une manœuvre audacieuse, emparé d'un point important dont il a capturé la garnison.
A continué, du 11 au 17 août, son avance hardie à travers des lignes ennemies puissamment garnies de mitrailleuses, faisant plus de 200 prisonniers dont 6 officiers, et enlevant à l'ennemi 2 canons de 150 et un grand nombre de mitrailleuses. »
Signé : HUMBERT.
Roye-sur-Matz, Canny-sur-Matz, ferme Saint-Hubert, tranchée de l’Idée,
août 1918
Ordre général
n°
Par ordre n°
Signé : PÉTAIN.
Texte : ?
Le 1er bataillon du 28ème régiment d'infanterie.
" Chargé de l'occupation d'un secteur important et ayant, dès le premier jour, perdu son chef de bataillon et une partie de ses cadres, sous le commandement du capitaine Dherse, a montré un haut sentiment du devoir en tenant seize jours, presque sans abris sous de violents bombardements. A repoussé deux attaques en inspirant jusqu'au bout pleine confiance en sa force de résistance (avril 1916).
A donné de nouvelles preuves de sa valeur militaire aux affaires du 1er au 4 juin, pendant lesquelles il a arrêté l'ennemi par une contre-attaque et maintenu son front, malgré les pertes élevées."
(Ordre général n° 2196, 18 juillet 1916, IIème armée.)
Signé : NIVELLE.
Verdun, bois de
« Le Général commandant la Xème armée cite à l’ordre de l’armée :
La compagnie de mitrailleuses du 28ème régiment d'infanterie sous le commandement de MM. DANGLARD (Pierre), sous-lieutenant ; LAUGIER {Joseph), adjudant-chef.
A progressé pas à pas, le 28 septembre, avec les premières troupes d'attaque, dont elle a réussi à diverses reprises à préparer et à appuyer le mouvement.
A contribué ensuite à l'occupation et à la défense du terrain conquis et trouvé encore l'occasion d'être un secours efficace pour les autres unités du régiment. »
Signé : D'URBAL.
« Le Général commandant le IIIème corps d armée cite à l’ordre du corps d'armée la 2ème section de la 11ème compagnie.
Le 17 novembre 1917, s'est portée avec un élan admirable à l'attaque d'une tranchée allemande fortement défendue, soutenant un violent combat à la grenade, et, sa mission remplie, est rentrée dans nos lignes sous un feu de mitrailleuses, d'artillerie et de minenwerfer.
A ramené un prisonnier et recueilli des renseignements précieux. »
Signé : LEBRUN.
La 11ème compagnie, du 28ème régiment d'infanterie.
« Sous le commandement du lieutenant Minart a, le 31 juillet 1917, montré ce que l'on pouvait attendre d'une unité fortement décidée à accomplir son devoir jusqu'au bout.
Attaquée par un ennemi supérieur en nombre, débordée de tous côtés, n'ayant plus qu'une liaison précaire avec l'arrière, a, malgré les pertes subies, réussi à se dégager par d'heureuses contre-attaques dans une lutte corps à corps.
A fait 5 prisonniers et ramené, des lignes, le commandant de compagnie d'une unité voisine, grièvement blessé. »
Signé : POIGNON
Saillant Deimling, secteur dit de Pargan, Chemin des Dames, juillet
1917
Les pertes avaient été énormes : 23 officiers et 831 hommes sur un
effectif total de 42 officiers et 1.770 hommes à l'entrée en secteur !
Le colonel LE BEURIER, commandant l'I.D. 6, cite à l’ordre de la brigade la 4ème section de la 3ème compagnie.
« Sous les ordres du sous-lieutenant ESSETTE, dans la nuit du 9 au 10 juillet 1918, s'est dépensée sans compter pour exécuter sous un bombardement continu des corvées de transport de matériel en première ligne et a ainsi contribué d'une façon très efficace à l'organisation de la position conquise. »
Signé : LE BEURIER.
Le Lieutenant-colonel DE GOUVELLO, commandant le 28ème régiment d'infanterie, cite à l’ordre du régiment :
« L'équipe téléphonique du 28ème régiment d'infanterie.
Pendant la période d'attaques du 10 août au 20 octobre 1918, sous le commandement et l'habile direction technique de l'adjudant GUÉRIN, a fait preuve d'un dévouement et d'une énergie inlassables, malgré les nombreuses pertes causées par l'artillerie et les mitrailleuses ennemies.
A assuré en toutes circonstances les liaisons entre les différents échelons du commandement dans les meilleures conditions. »
Signé : DE GOUVELLO.
2 citations à l’ordre de l’armée, 1 au corps d’armée, fourragère verte
ORDRE GENERAL N° 111 DE LA 1re ARMEE DU 13 SEPTEMBRE 1918
Très bon
régiment qui, le
Le lendemain,
a poursuivi son offensive, progressant au total de
Lors de l’offensive allemande du 9 juin 1918, avait su, par sa belle résistance, maintenir l’intégrité de sa position principale de défense.
Signé : Général DEBENEY.
ATTAQUE SUR ASSAINVILLERS, 9 au
ORDRE GENERAL
N° 213 DE LA 1re ARMEE DU
« Excellent régiment qui, depuis le début de la campagne, s’est signalé en toutes circonstances : en 1914 et 1915, en forêt d’Apremont et Woëvre ; en 1916, aux Éparges ; en 1917, aux attaques en Champagne du massif de Moronvillers ; en fin d’avril à août 1918, dans la région de Montdidier, particulièrement les 9 juin, 19 juillet, 9 et 11 août.
Vient de donner la preuve, pendant six mois, de la plus belle endurance, en fournissant, du 30 mars au 12 octobre 1918, dans des conditions spécialement pénibles, des efforts continus, montrant les meilleures qualités offensives, sous les ordres de son chef, le colonel Lenfant.
Du 8 au 10
septembre, formant avant-garde de la division dans la région sud de
Saint-Quentin, a réalisé une progression de
Signé : Général DEBENEY.
ORDRE GENERAL N° 140-F
« Par application des prescriptions de la circulaire 2.156/D du 22 février 1918, le maréchal de France commandant en chef les armées françaises de l’est a décidé que les unités ci-dessous auront droit au port de la fourragère, aux couleurs du ruban de la croix de guerre. »
G.Q.G. (N° 23.196), le 19 décembre1918.
Le Maréchal de France, Commandant en chef les armées françaises de l’est.
Signé : PETAIN
ORDRE DE LA
1re ARMEE N° 184 DU
« Du 22 au 26 avril, soumise à un bombardement très violent, a lutté sans répit, pendant quatre jours repoussant avec un courage et une énergie inlassables les attaques continuelles de l’ennemi, et s’est maintenue avec une ténacité digne d’éloges sur le terrain conquis.
Signé : Général ROQUES. »
ATTAQUE DU
BOIS D’AILLY, 22-
ORDRE GENERAL N° 442 DU 35e CORPS D’ARMEE DU 31 AOUT 1918
« Très beau régiment pour lequel les durs combats menés en forêt d’Apremont, de septembre 1914 à janvier 1916, puis aux Eparges, de mars à juin 1916, constituent un passé glorieux.
S’était signalé, le 9 juin 1918, par sa belle résistance à l’offensive allemande et, le 9 août, par la superbe attaque qui lui a valu près de cinq cents prisonniers, plus vingt canons ou minenwerfers et de cent mitrailleuses.
Pendant les opérations du 11 au 18 août, vient, sous les ordres du colonel Lenfant, de donner une nouvelle preuve de ses belles qualités d’endurance et d’entrain, supportant sans faiblir des bombardements d’une extrême violence, à obus explosifs et toxiques.
S’est signalé en particulier le 11 août où, formant avant-garde de la division, et refoulant vigoureusement un ennemi qui balayait le terrain de ses feux de mitrailleuses, il a donné l’assaut à un bois très fortement organisé et où les dernières résistances durent être réduites à la grenade. »
Signé : Général JACQUOT.
Attaque de BUS (
ORDRE N° 437 DU 35e CORPS D’ARMEE DU 29 JUILLET 1918
« Le 19 juillet 1918, le 3e bataillon du 29e régiment d’infanterie, énergiquement commandé par son chef, le commandant Ferry, s’est porté, avec un superbe élan, contre une position ennemies fortement défendue et a ramené dans nos lignes quatre-vingt-trois prisonniers, dont un officier, sept mitrailleuses, de nombreux fusils, après avoir détruit trois minenwerfers qu’il ne pouvait emporter et fait subir des pertes importantes à la troupe attaquée. »
Signé : Général JACQUOT
Région de MONTDIDIER. Opération du19juillet 1918.
ORDRE GENERAL N° 341 DE LA 169e DIVISION D’INFANTERIE Du 22 septembre 1918
« Excellent bataillon qui, sous les ordres de son chef, le chef de bataillon Stiot, s’était déjà signalé par sa belle conduite au feu lors de l’attaque allemande du 9 juin 1918, puis le 11 août, aux cours des opérations offensives auxquelles a pris part la division.
Vient de
donner une nouvelle preuve de son entrain, de son endurance et de ses belles
qualités manouvrières dans la poursuite de l’ennemi, les 8, 9, et 10 septembre,
en exécutant une progression de plus de
Signé : GENERAL SEROT ALMERAS.
Combat de SAINT-SIMON-CLASTRES, 8, 9 et 10 septembre 1918.
ORDRE GENERAL
N° 374 DE LA 169e DIVISION D’INFANTERIE DU
« Très beau bataillon qui, sous le commandement du capitaine Gey, le 9 août 1918, a eu une brillante conduite lors de l’attaque et la prise d’Assainvillers, capturant environ deux cent cinquante prisonniers, une batterie d’artillerie mixte de 105 et 77 (personnel et matériel ), quatre-vingt-dix mitrailleuses et trente-trois minenwerfers.
Engagé en
première ligne du 28 septembre au
Signé : Général SEROT ALMERAS
Combat de SAINT-SIMON-CLASTRES,
8, 9 et 10 septembre 1918.
4 citations à l’ordre de l’armée, fourragère jaune
2
citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
Ordre de la Ve Armée n° 172 du 1e mai 1917,
« Le 31e RI, sous le commandement de son chef, le Lieutenant-colonel Cuny, a enlevé très brillamment les 16, 17 et 18 avril 1917, tous les objectifs qui lui avaient été assignés et, par un combat opiniâtre, est parvenu à réaliser un gain de terrain de 3 km en profondeur, faisant à lui seul 1 500 prisonniers, dont 34 officiers et 170 sous-officiers, et capturant 6 canons, plusieurs minenwerfer, 50 mitrailleuses et un important matériel de toute nature.
Régiment d’élite de la plus haute valeur offensive. »
Le Général commandant la Ve Armée,
Signé : MAZEL.
Décision du GQ
G n° 5599, en date du 9 décembre 1918
« Le 31e RI, renforcé par le 34e BTS,
vient, au cours des opérations entre
Marne et Meuse, du 13 juillet au 11 novembre 1918, sous l’impulsion
énergique de son chef, le colonel Mondange,
de donner une nouvelle preuve de sa
grande valeur offensive et de son endurance.
A forcé très brillamment, le 30 septembre,
le passage de la Vesle, dont les abords étaient puissamment défendus, pénétrant dans la position
ennemie sur une profondeur de plus de 6 km, enlevant deux batteries,
dont une de 210, de nombreuses mitrailleuses et faisant plus de 300 prisonniers.
A ensuite successivement
rejeté, après de durs
combats, l’ennemi sur la Loivre, la Suippe et au delà de l’Aisne, le
poursuivant avec vigueur.
A enfin glorieusement
participé à l’enlèvement de la position « Hunding » et à la poursuite
consécutive, faisant de nombreux prisonniers et capturant un important matériel. »
Signé : Pétain.
Texte : ?
Citation de la CM du 31e RI
à l’ordre de l’armée - ordre
n° 124 de la IIIe Armée, du 27 mars 1915
« Sous l’énergique impulsion
de son chef, le lieutenant Denis
(Lucien), a suivi immédiatement les premiers éléments du régiment, qui
pénétraient dans une position fortifiée, s’y est installée sous un feu
d’artillerie et d’infanterie qui lui causait des pertes sensibles, bouleversait
ses abris et ensevelissait son personnel et ses pièces.
Est restée sept jours
consécutifs sur la position sans que le courage et l’ardeur du personnel
faiblissent un seul instant. »
Citation de la 11e Cie
« Sous les ordres de son
chef, le lieutenant ROULEAU, a donné, le 14 septembre 1916, un rare exemple de
courage et cl entrain en partant à l’assaut sous un feu meurtrier de
mitrailleuses, alignée comme sur le terrain d’exercices, et conservé pendant
six jours de bombardement incessant, sa confiance intacte, et le 20 septembre a
repoussé une violente contre-attaque de l’ennemi. »
Citation de la 6e Cie
« Sous l’énergique impulsion
du lieutenant SIMONNET, a progressé, le 14 septembre 1916, au prix de pertes
très lourdes, jusqu’au point qui lui était fixé. S’y est établie solidement
malgré les difficultés exceptionnelles et a tenu tête, le 20 septembre 1916, à
une puissante contre-attaque allemande qui portait sur elle son principal
effort.
A tenu, du 13 au 17 octobre,
sous un pilonnage incessant, la tranchée qui lui était confiée et dont elle est
revenue réduite à un officier et seize combattants, relevée de ce poste
périlleux malgré son désir de le tenir jusqu’au bout. »
Citation de la 1e Cie et la 4e section de la CM 1
« Sous la
conduite du lieutenant Audren,
commandant la compagnie, et des lieutenants Lachard,
Pothier, Vallade, de l’adjudant Delommier et du sergent Philippe, chefs de section, le 27 juillet 1918, a attaqué
avec une fougue indomptable un centre fortifié, l’a enlevé de haute lutte, organisé et tenu malgré des
contre-attaques puissantes et très fortement préparées.
Sur le point d’être
submergée, s’est repliée
dans un ordre parfait en contre-attaquant constamment, en infligeant, à l’ennemi des pertes sanglantes
et en ramenant du matériel et des prisonniers. »
Citation des groupes de
grenadiers des 11e Cie et 12e Cie
« Le 1e, appelés en renfort
sur un point menacé, ont traversé sans hésitation un barrage d’artillerie. Arrivés sur la position, ont contribué pour une large part à chasser l’ennemi des- éléments de tranchée qu’il avait occupés.
Le 2e , lors
de l’explosion d’une mine, se sont élancés en avant et ont occupé
l’entonnoir. Attaqués par des forces supérieures et avant subi des pertes très sérieuses, ne se sont
repliés momentanément que
pour s’élancer avec plus d’entrain contre l’ennemi, à la tête d’une
contre-attaque. »
Citation de la
1e section de la
10e Cie du 31e RI
« Le 25 juillet 1918, la 1e section de la 10e Cie, sous le commandement de son chef, le sergent Rogues, avait mission de s’emparer du bois du Génie; elle y pénétra après avoir triomphé de la résistance acharnée de l’ennemi d’où elle le chassa.
Pour garder la position conquise, elle subit, au cours de la journée du 25 juillet, et dans la nuit qui suivit, six contre-attaques; chacune de ces contre-attaques fut menée par l’ennemi avec acharnement, celui-ci employant des forces très supérieures à celles qui lui étaient opposées. »
4 citations à l’ordre de l’armée, fourragère jaune
ORDRE DE L’ARMÉE N° 90, 1er Bureau.
Le Général Commandant
"Sous les ordres du Lieutenant-colonel RONDEAU, aux combats du 30 avril et du 16 juin 1915, a enlevé brillamment les tranchées allemandes qu'il était chargé d'attaquer.
A montré dans ces deux
assauts victorieux un élan digne de sa réputation séculaire."
Au Q. G., le 14 juillet
1915. Le Général Cdt
Signé : V. D'URVAL.
ORDRE DE L’ARMÉE N° 294, 1er Bureau.
"A pris
part, le
Le 19 juillet,
venant à peine de quitter les lignes où il avait passé dix jours sous un
bombardement continuel, a engagé, entre
Le 22 juillet 1917, attaqué sur les emplacements qu'il avait pu conquérir le 19, n'a cédé le terrain qu'en quelques points et, par un combat acharné de jour et de nuit à la grenade, a tenu sur place jusqu'à ce que des renforts soient venus le relever."
Au Q. G., le
Signé : DUCHÉNE.
GRAND QUARTIER
GÉNÉRAL DES ARMÉES Au G. Q. G., le
Bureau du Personnel. 1er Bureau. ORDRE GÉNÉRAL N° 47 "F" N° 17188
Le Général Commandant en Chef décide que :
"Qui a
obtenu deux citations à l’ordre de l’armée pour sa brillante conduite devant
l'ennemi, aura droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de
Le Général Commandant en Chef,
Signé : PÉTAIN.
IIe ARMÉE, Etat-major. ORDRE
DE L’ARMÉE N° 482, 1er Bureau.
"Sous le commandement
du Lieutenant-colonel SAUGET, a opposé, le 9 juin 1918, la résistance la plus
héroïque aux assauts de forces très supérieures; menacé de débordement, s'est,
par ses habiles dispositions et son énergie:, maintenu sur les positions,
permettant ainsi l'intervention des réserves.
Le 12 juin, a profité de la
contre-attaque des troupes voisines, pour se porter en avant spontanément,
malgré ses pertes et sa fatigue, et a réoccupé et organisé des positions
importantes dont l'ennemi s'était rendu maître."
Au Q. G., le
Signé : HUMBERT.
GRAND QUARTIER GÉNÉRAL, DES
ARMÉES Au G. Q. G., le 19 septembre 1918 DU NORD ET DU NORD-EST, N° 28704
Le Général Commandant en
Chef à Monsieur le Général Commandant la 18° Division.
Par décision de ce jour,
j'ai décidé que le 32° Régiment d'Infanterie serait cité â l’ordre du G. A. C.
(en remplacement IXe Armée) pour les affaires de juin et juillet 1918, avec le
motif suivant :
"Pendant dix-huit jours
de combats ininterrompus et au prix des plus dures fatigues, a chassé l'ennemi
des postions fortement tenues, franchi
Sous l'énergique impulsion
du Lieutenant-colonel SAUGET et grâce â sa ténacité et à la persistance de ses
efforts, a repoussé l'ennemi sur une profondeur de vingt kilomètres, en lui
capturant 150 prisonniers, 5 canons d'accompagnement et 37 mitrailleuses."
Le Général Commandant en
Chef,
Signé : PETAIN.
GRAND QUARTIER GÉNÉRAL DES ARMÉES Au G. Q. G., le 19 septembre 1918 DU NORD ET DU NORD-EST
Etat-major ORDRE GÉNÉRAL No 125 "F" N° 24491
Ce Régiment a
obtenu quatre citations à l’ordre de l’armée pour sa brillante conduite au
cours de
Le Général Commandant en Chef
Signé : PÉTAIN.
ORDRE GÉNÉRAL N° 1360
"Sous les ordres du
Commandant PEYRE, chargé d'exécuter, le 13 septembre 1918, une reconnaissance
offensive, a pénétré profondément à l'intérieur des positions ennemies, est
rentré dans nos lignes après avoir brillamment accompli sa mission délicate et
en ramenant de nombreux prisonniers."
Le Général Commandant
Signé : HIRSCHAUER.
Ière ARMÉE Au Q. G. A., le
État Major. N° 1841. ORDRE
GÉNÉRAL No 24
"Enlevé brillamment par
son chef, le Capitaine TRISTANI, a, le
S'est maintenu, avec une
ténacité admirable, sur le terrain conquis, malgré un violent bombardement et
des feux de mitrailleuses d'enfilade et de revers."
Le Général Cdt
Signé : DEBENEY.
ORDRE DU 9e CORPS D'ARMÉE N°
211, Le Général Commandant le 9e Corps d'Armée cite à l’ordre du Corps d'Armée
:
"Grâce à l'abnégation,
à la bravoure et à la splendide énergie de tous, cadres et hommes, grâce aux
superbes dispositions qu'a su prendre son chef, le Commandant HERMENT, a
infligé à l'ennemi, du 4 au
Le Général PENTEL, Cdt le 9e
Corps d'Armée,
Signé : PENTEL.
ORDRE GÉNÉRAL N° 240 DU 9e
CORPS D'ARMÉE
"Sous l'énergique
impulsion de son chef, le Commandant PLERMENT, a enlevé brillamment, le
Au Q. G., le 3 juillet 1917.
Le Général NIESSEL, Cdt le
9e Corps d'Armée,
Signé : NIESSEL.
ORDRE GÉNÉRAL N° 1209 DE LA 18e DIVISION
Le Général Commandant la 18e Division cite à l’ordre de la division :
qui, en octobre 1914, sous la vigoureuse impulsion du Commandant DETANGER, qui a été blessé à son poste de chef, et grâce à la sage et énergique action du Capitaine RIVIÈRE, a lutté devant Langemarck sans défaillance pendant sept jours et sept nuits en première ligne ; par sa conduite héroïque, a mérité les éloges de son chef sous les ordres duquel il était momentanément placé, et a vaillamment soutenu la réputation des troupes de la 18e Division."
Au Q. G., le 21 septembre 1915.
Signé : Général LEFÈVRE.
Zonnebecke, le
"Détaché de la 48e
Division, a combattu sans arrêt pendant quatre jours et quatre nuits,
repoussant les violentes attaques des Allemands.
En félicitant le Commandant
POTIER, ainsi que les officiers et soldats de ce bataillon, le Général
Commandant la division les donne en exemple aux autres corps de la division, et
il est persuadé que ces corps sauront eux aussi, le cas échéant, soutenir aussi
glorieusement la réputation de la 18e Division."
Signé : Général
LEFÈVRE.
18° DIVISION Au Q. G., le
État-Major. Chancellerie.
ORDRE No 1422
"Chargé, le
Est resté ainsi bravement
accroché au sol pendant six jours, repolissant de violentes contre-attaques,
faisant une vingtaine de prisonniers et fournissant sans cesse de précieux
renseignements sur la marche des attaques voisines."
Le Général ANDLAUER, Cil la
18e D. I.,
Signé : ANDLAUER.
18e DIVISION
Zonnebecke, le
LE 3e BATAILLON DU 32e
RÉGIMENT D'INFANTERIE.
"Détaché de la 18e
Division, a combattu sans arrêt pendant quatre jours et quatre nuits,
repoussant les violentes attaques des Allemands.
En félicitant le Commandant
BERNARDEAU, ainsi que les officiers et soldats de ce bataillon, le Général
Commandant la 18e Division les donne en exemple aux autres corps de la
division, et il est persuadé que ces corps sauront eux aussi, le cas échéant,
soutenir aussi glorieusement la réputation de la 18e Division."
Signé : Général LEFÉVRE.
ORDRE DE LA DIVISION No 889
"Le 24 juillet 1918,
s'est portée avec un élan remarquable à l'attaque du village de Chassins,
malgré un bombardement et un feu de mitrailleuses des plus nourris. A capturé
une quinzaine de prisonniers.
Contre-attaquée violemment
et obligée de céder le terrain conquis, est repartie vaillamment à l'attaque le
lendemain. A réussi, appuyée par un bataillon voisin, à reconquérir ses
objectifs."
P. C., le 17 septembre 1918.
Le Général Cdt la 18e Division,
Signé : ANDLAUER.
ORDRE DE LA 18e DIVISION
et son commandant, le
Lieutenant STUREL Jean, pour le zèle avec lequel a été conduite l'opération
ayant pour but de détruire les travaux de sape entrepris par les Allemands en
avant des communs d'Hérentage, opération qui a parfaitement réussi."
Le Général Cdt la 18e
Division,
Signé : LEFEVRE.
ORDRE GÉNÉRAL No 889
"Le 26 juillet 1918,
s'est portée avec un entrain admirable à l'assaut des positions ennemies,
traversant un terrain violemment battu par les mitrailleuses et l'artillerie.
A atteint l'objectif qui lui
était assigné, après avoir fait 12 prisonniers et capturé 6 mitrailleuses et 2
canons d'accompagnement."
Le 17 septembre 1918. Le
Général ANDLAUER, Cal la 18e D. I.,
Signé : ANDLAUER.
18e DIVISION Au P. C., le 22 septembre 1915.
État-Major.
ORDRE GÉNÉRAL Ne 1219
Signé : LEFÉVRE.
18e Division
Au P. C., le 17 septembre 1918. N° 889
ORDRE GÉNÉRAL No 889
"Le 17 juillet 1918, en
tête du bataillon, s'est portée à l'attaque d'un bois très fortement occupé par
l'ennemi et a pénétré profondément dans ses organisations, où elle s'est
maintenue malgré un feu nourri de mitrailleuses et un violent barrage
d'artillerie. Au cours de cette opération, a capturé 74 prisonniers appartenant
à un corps d'élite, 20 mitrailleuses et un canon d'accompagnement d'infanterie."
Le Général ANDLAUER, Cdt la
18e D. I.,
Signé : ANDLAUER.
18e DIVISION
Au Q. G., le
ORDRE DE LA DIVISION No 2560
"Le
Malgré des feux étagés de mitrailleuses balayant le terrain en tous sens, ses vagues ont progressé jusqu'aux abords de la tranchée ennemie, où elles se sont accrochées après avoir gagné plus de trois cents mètres de terrain, qu'elles ont su conserver malgré les efforts de l'adversaire."
Le Général Cdt la 18e D. I.,
Signé : LEFÉVRE.
SAPEURS-PIONNIERS ET
BOMBARDIERS 18e DIVISION
Commandement ORDRE GÉNÉRAL
No 74 de l'Infanterie.
Le Colonel QUINTARD,
commandant l'infanterie de la 18e Division, cite à l’ordre de
"Le 19 juillet 1917,
lancé à la contre-attaque dans un moment critique, a refoulé l'ennemi, lui a
fait des prisonniers et a rétabli la liaison avec un régiment voisin."
Le
Le Colonel QUINTARD, Cdt
l’I. D. 18,
Signé : QUINTARD.
ORDRE DU RÉGIMENT N° 59
Le Lieutenant-colonel RONDEAU,
Commandant le 32e Régiment d'Infanterie, cite à l’ordre du régiment :
"Le
La 5e Compagnie a continué
le mouvement sur plus de deux cents mètres et, suivie par la 6e Compagnie, a
résisté à toutes les attaques de l'ennemi.
Le mouvement, renforcé
successivement par les 7e et 8e Compagnies, a permis au 1er bataillon et au 66e
Régiment d'Infanterie de
prendre d'autres tranchées et d'assurer au Régiment un gros succès sur
l'ennemi."
Le
Signé : RONDEAU.
ORDRE DU RÉGIMENT Ne 59
Le Lieutenant-colonel
RONDEAU, Commandant le 32e Régiment d'infanterie, cite à l’ordre du régiment :
"Le 30 avril, se sont
emparées d'une tranchée ennemie, y faisant de nombreux prisonniers, prenant
deux mitrailleuses qui ont été immédiatement retournées."
Le
Signé : RONDEAU.
ORDRE DU RÉGIMENT N° 59
Le Lieutenant-colonel
RONDEAU, Commandant le 32e Régiment d'Infanterie, cite à l’ordre du régiment :
"Le
La 5e Compagnie a continué
le mouvement sur plus de deux cents mètres et, suivie par la 6° Compagnie, a
résisté à toutes les attaques de l'ennemi."
Le
Signé : RONDEAU.
ORDRE DU RÉGIMENT Ne 59
Le Lieutenant-colonel
RONDEAU, Commandant le 32e Régiment d'infanterie, cite à l’ordre du régiment :
DE MITRAILLEUSES
"Le 30 avril, se sont
emparées d'une tranchée ennemie, y faisant de nombreux prisonniers, prenant
deux mitrailleuses qui ont été immédiatement retournées."
Le
2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
Extrait de la
décision du général commandant en chef, en date du
"Après avoir fait preuve, à VERDUN, dans la Somme et au plateau de VAUCLERC, d'autant d'ardent courage que d'invincible ténacité, vient, le 31 juillet 1917, sous le commandement du Lieutenant-colonel PARTIOT, de conquérir de haute lutte et d'un seul élan la triple ligne de tranchées puissamment organisée qui formait son objectif.
L'a dépassée dans un mouvement irrésistible et s'est emparé du village fortifié de BIXSCHOOTE, constituant pour l'ennemi un point d'appui d'une importance considérable.
Extrait de
l’ordre de la 10e armée,
du
"Régiment d'élite, dont les éléments, sous le commandement du Lieutenant-colonel WENDLING, ont rivalisé, du 31 mai au 12 juin 1918, d'esprit de sacrifice dans une lutte pied à pied, allant jusqu'au corps à corps, réussit à briser les efforts désespérés de l'ennemi pour percer notre ligne et l'arrêter dans sa progression.
Engagé à nouveau, a tenu tête, le 12 juin, à une attaque des plus violentes, infligeant de lourdes pertes à un ennemi très supérieur en nombre et réussissant, dans un combat acharné, à l'empêcher d'aborder notre ligne principale."
Par ordre n°
Extrait de l’ordre n° 117 de la 5e armée, du 1er novembre 1915.
La 11e compagnie
"Alors qu'une mine venait d'exploser à l'improviste et en pleine nuit sous la tranchée de 1re ligne qu'elle occupait, exposée à un violent bombardement et à une fusillade très nourrie, a immédiatement occupé les entonnoirs sous le commandement énergique de son chef, le capitaine BOCQUET, qui a su prendre, les mesures les plus rapides et les plus judicieuses.
Coupée momentanément du reste de son bataillon par un bombardement intense, a reconstitué rapidement et avec des moyens de fortune une ligne de résistance et a fait dire tout simplement à l'arrière. : -Tout va bien - »
"Sous le
commandement du sous-lieutenant MONTAUFIER, agissant étroitement en liaison avec une autre
compagnie, a enlevé de haute lutte, malgré une résistance acharnée de l'ennemi,
sans préparation d'artillerie,
A fait des prisonniers et tué un grand nombre d'Allemands qui se défendaient avec acharnement.
A permis, par ce beau fait d'armes, la progression d'autres éléments, et a mis entre nos mains un important matériel et une grande quantité d'armes et de munitions."
"Sous le commandement du capitaine
DEMIAUTTE, agissant étroitement en liaison avec
une autre compagnie, a enlevé de haute lutte, malgré une résistance acharnée de
l'ennemi, sans préparation d'artillerie,
CITATIONS A L’ORDRE DE LA DIVISION
Extrait de l’ordre
de la 2e D.I.,
n° 48, du
"S'est porté crânement à l'attaque d'une position très forte, malgré de grosses pertes; lancé de nouveau à l'attaque, est reparti avec le même entrain et est resté pendant toute la journée sous un bombardement et des feux d'infanterie très meurtriers, sans qu'un homme ait quitté son poste, donnant le plus bel exemple collectif de bravoure et de force morale, alors qu'il n'avait plus debout que deux officiers et quelques sous-officiers."
"S'est porté crânement à l'attaque d'une position très forte, malgré de grosses pertes; lancé de nouveau à l'attaque, est reparti avec le même entrain, sous un feu particulièrement meurtrier, donnant un bel exemple de courage réfléchi"
Extrait de
l’ordre de la 51e D.I.
n°405, du
"Sous les
ordres du sergent ROUSSEL n'a cessé, malgré un bombardement des plus violents,
d'assurer la continuité des communications radiotélégraphiques, réparant son
antenne brisée à plusieurs reprises par les obus; se déplaçant sous les tirs de
barrage, ne cessant de passer des messages jusqu'au moment où l'ennemi fut à
Elle a donné dans l'affaire du 15 juillet un bel exemple de courage et d'abnégation."
Extrait de
l’ordre de l'I.D. / 2, n° 116, du
"Dans les journées des 10 et 11 novembre, le peloton des pionniers du 33e sous le commandement du lieutenant DUSSART, s'est dépensé avec un zèle et un dévouement inlassables pour rétablir les ponts que les Allemands faisaient sauter pendant leur retraite.
A assuré ce travail sous le feu des mitrailleuses, contribuant ainsi à la progression de l'infanterie et permettant à l'artillerie de suivre l'avant-garde."
Extrait de l’ordre
du régiment, n° 35, du
Le peloton de pionniers,
"qui,
dans les travaux d'organisation défensive du secteur de
Extrait de
l’ordre du régiment, n°188, du
Le corps des brancardiers du 33e.
"Les brancardiers ont fait preuve de courage et d'un bel exemple d'abnégation en ramenant les blessés sous n violent bombardement et sous les gaz dans des conditions extrêmement difficiles.
Plusieurs d'entre eux ont été intoxiqués ou renversés par des éclatements. Le personnel du poste de secours central a fait preuve d'un dévouement de tous les instants, ne prenant aucun repos pendant plusieurs jours pour donner ses soins aux blessés et faciliter l'évacuation."
4
citations à l’ordre de l’armée, fourragère jaune
« Attaqué par des forces supérieures en nombre, dont l’action avait été préparée par un bombardement d’une extrême violence, a opposé une résistance héroïque.
Après une
lutte acharnée, où
tous, officiers, sous-officiers et soldats
ont fait preuve d’une
magnifique bravoure et d’une ténacité remarquable, a réussi à briser l’offensive ennemie. »
« Régiment d’élite. Le 34e RI, amené par son
chef, le Lieutenant-colonel AIEURISSE, à un magnifique entraînement moral, a, le 5 Mai
1917, enlevé d’un seul élan le
Plateau de Craonne, position jugée imprenable, faisant plus de trois cents prisonniers et s’emparant d’un nombreux
matériel.
S’est maintenu sur cette position malgré un bombardement d’une violence exceptionnelle et des contre-attaques répétées, faisant preuve d’un magnifique esprit de sacrifice. »
Texte : ?
« Régiment d’élite, qui, parfaitement entraîné et préparé par son chef, le Lieutenant-colonel MEURISSE, un mois à peine après un effort glorieux fourni dans un autre secteur, entre d’emblée dans la bataille, y tient tête à l’adversaire pendant trois journées de lutte opiniâtre au cours desquelles il a repoussé trois attaques ennemies et exécuté lui-même trois opérations offensives. »
« Le 19 octobre 1918, sous le commandement
énergique du Lieutenant-colonel MEURISSE, a emporté de hante lutte, sous un
violent barrage d’artillerie lourde ennemie, un saillant important et puissamment organisé
de la Hunding-Stellumg,
entre le Moulin et les lisières Est
de Verneuil-sur-Serre.
Débordant ensuite rapidement ce village par le Nord, et exploitant le succès a capturé une batterie de 77, plusieurs minenwerfers et plus de cent cinquante prisonniers.
Au cours d’un effort
magnifique, soutenu pendant
40 jours, du 16 septembre au 25 octobre
1918, et marqué par des combats journaliers, avait déjà le
17 septembre enlevé la position dominante
du Piquet, entre les ravins d’Ailleval
et de Vauxaillon et l’avait maintenue contre les contre-attaques acharnées de l’ennemi.»
Texte : ?
Citation du 1e bataillon du 34e RI à l’ordre de l’armée
« Sous
l’énergique et habile commandement de son chef, le chef de bataillon
PLEE, s’est emparé brillamment de plusieurs lignes de tranchées ennemies, capturant 57 prisonniers
dont 1 commandant de compagnie, et ramenant des mitrailleuses et des
engins de tranchée. Malgré un vif bombardement s’est maintenu sur
la position conquise qu’il a organisée. »
Citation de la 9e Cie du 34e RI à l’ordre de
l’armée
« Attaquée le 9 juin 1918 par des forces très supérieures, a opposé, sous l’énergique commandement de son chef, le lieutenant GAITTET, une résistance opiniâtre aux efforts sans cesse répétés de l’assaillant.
A contribué au prix de
lourdes perles à enrayer définitivement l’avance ennemie. »
« Le 17
septembre 1918, la 2e Cie du 34e RI,
énergiquement commandée par son chef, le lieutenant OSANZ, s’est dans un
élan superbe, emparé d’un blockhaus, clé de la position ennemie, fortement organisé et très solidement tenu.
L’ennemi ayant à deux reprises pris pied dans
l’ouvrage, l’en a chassé, et est
finalement restée maîtresse du
terrain conquis. A fait preuve dans cette journée et les jours suivants des plus brillantes qualités de bravoure et de farouche énergie.»
Citation de la 2e section de la 5e Cie du
34e RI à l’ordre de l’armée
« Le 18
février 1918, sous le commandement du sous-lieutenant BOURETERRE, attaquée par
un ennemi supérieur en nombre, subissant de lourdes perles, et, malgré la menace d’enveloppement, a néanmoins contenu l’ennemi.
Par une contre-attaque l’a
chassé d’une position
momentanément perdue par une fraction voisine, lui capturant une mitrailleuse
et un officier et rétablissant la situation. sur ce point. »
Citation du 3e bataillon du 34e RI à l’ordre du corps d’armée
« A brillamment attaqué l’ennemi le..... et atteint les objectifs qui lui étaient assignés.
Assailli
le..... par des forces considérables, a, durant toute la journée, sous
l’énergique commandement de son chef le capitaine LOUITZ, opposé aux assauts
répétés de l’ennemi une résistance
acharnée qui e contribué dans une large mesure à briser net l’effort de
l’adversaire sur une partie de notre front. »
Citation du 2e bataillon du 34e RI à l’ordre du
corps d’armée
« Chargé de la
défense d’une position importante sur une partie de notre front, a, le 9 juin
1918, sous l’énergique commandement de son chef, le commandant PISSARD,
réussi à arrêter les efforts répétés de l’ennemi, faisant preuve d’une belle opiniâtreté dans la défense, d’un mordant irrésistible dans ses
contre-attaques, infligeant de lourdes perles à l’adversaire, lui
capturant en outre de nombreux prisonniers,
un matériel important. »
4
citations à l’ordre de l’armée, fourragère jaune
Ordre N° 477 du 28 janvier 1916 :
« Sous le commandement du colonel TESSON, le 35e RI s'est porté avec un élan magnifique à l'attaque de la première position allemande comprenant plusieurs lignes de tranchées qu'il a enlevées de la façon la plus brillante.
Malgré des pertes élevées, a poursuivi son offensive et a pénétré la deuxième position allemande devant laquelle son chef est tombé mortellement frappé.
S'est maintenu sur le terrain conquis malgré un feu des plus violents et des contre-attaques acharnées. »
Ordre N° 173 du 1er mai 1917 :
« Superbe régiment qui depuis le début de la campagne a toujours été des combats les plus durs, en Champagne, à Verdun, sur la Somme. Dans la bataille du 16 avril 1917, sous les ordres du colonel ROLAND, a, d'un seul bond dépassé la position allemande, s'est emparé d'un village, a fait plus de 400 prisonniers, pris des mitrailleuses et a résisté à toutes les contre-attaques.
A mené âprement ensuite jour et nuit un combat sans répit. »
Ordre N° 419 du 2 septembre 1918 :
« Régiment au passé glorieux, titulaire de la fourragère, vient d'acquérir de nouveaux titres de gloire. Par sa défense opiniâtre dans le secteur de Dikbusch où en mai 1918, brisant l'attaque allemande et bien que débordé sur ses flancs, il a par des contre-attaques incessantes, maintenu énergiquement toutes ses positions et aidé les unités voisines à récupérer leurs tranchées.
Par ses attaques répétées, poursuivies avec une ténacité et une vigueur au-dessus de tout éloge, pendant plus de quinze jours, dans les bois de la Montagne de Reims et sous la vigoureuse impulsion de son chef, le Lieutenant-colonel CLEMENT-GRANDCOURT, il a brisé la poussée allemande, reconquis notre ancienne position et sans répit a poursuivi l'ennemi jusqu'à Ardre.
A donné ainsi des preuves éclatantes de son inébranlable volonté de vaincre et de son splendide esprit offensif. »
Ordre N° 1476 du 29 novembre 1918 :
«Toujours fidèle à ses glorieuses traditions,
a pu les 26, 27 et 28 septembre 1918, sous les ordres du Lieutenant-colonel
Clément-Grandcourt, grâce à l'esprit de décision de ses officiers et à l'ardeur
de ses soldats, pénétrer de plus de
A enlevé de haute lutte et malgré une défense opiniâtre tout le système fortifié de la région de Tahure, présentant plus de 20 lignes de tranchées successives, puis rejeté dans la bataille, s'est emparé de vive force des bois au sud du Signal d'Orfeuil, faisant au total 376 prisonniers, capturant 16 pièces de canon dont 4 de gros calibre, 11 Minenwerfer, 97 mitrailleuses lourdes et légères et un parc de génie renfermant un matériel considérable. »
Ordre général
N° 59 du
Les
1er et 2e bataillons du 35° RI
« Les 1er et 2e bataillons du 35° RI entrainés par un chef plein d'allant, le Lieutenant-colonel Delaperche, glorieusement tombé sur la première ligne, ont exécuté au pas de course, une contre-attaque énergique qui a bousculé une attaque allemande et lui a infligé des pertes sensibles en la rejetant sous le feu de notre 75 »
3 citations à l’ordre de l’armée, 1 au corps d’armée, fourragère verte
« Magnifique Régiment pour
lequel tout nouvel engagement est l’occasion de nouveaux succès et de faits
d’armes glorieux.
Déjà félicité par le Général
Commandant la Ve Armée pour la vigueur de son action et son
esprit de sacrifice, pendant les combats de septembre 1914 devant Reims, a
pendant 10 jours, au début de juin, poursuivi sans arrêt une lutte pied à pied
qui nous rendus maîtres, maison par maison, du village de Neuville-Saint-Vaast,
et vient d’un seul élan qui l’a amené au Bois de la Folie, d’emporter sous les
ordres du Lieutenant-colonel Jèze, le 25 septembre, plusieurs lignes de
tranchées ennemies puissamment organisées et défendues. »
Q.G., le
Signé : V. d’URBAL.
Artois ;
Neuville-Saint-Vaast septembre 1915
ORDRE GENERAL N° 484 DE
« Le 9 juillet, sous le
commandement du Lieutenant-colonel FERRARD, s’est porté d’un magnifique élan à
l’attaque ; a brisé de haute lutte la résistance ennemie dans un point d’appui
énergiquement défendu.
Arrêté dans sa progression
par un nid de résistance puissamment organisé, s’en est emparé en fin de
journée au cours d’une deuxième attaque faisant subir à l’ennemi de lourdes
pertes et ramenant plus de 200 prisonniers dont 6 officiers, 22 mitrailleuses et 4
minenwerfers. »
Signé : HUMBERT.
Ferme des Loges, Antheuil, 9 juillet 1918
ORDRE GENERAL N° 591 DE
« Régiment d’élite animé de
la volonté inébranlable de vaincre, vient de s’illustrer à nouveau pendant les
combats incessants du 10 août au 10 septembre. Sous l’impulsion énergique du
Lieutenant-colonel FERRARD, après avoir poursuivi l’ennemi sans trêve du 10 au
14 août 1918, s’est emparé du village de Lassigny le 21 août à la suite de durs
combats.
A repris la poursuite de
l’ennemi du 28 août au 10 septembre, le talonnant sans cesse, brisant sa
résistance acharnée et le refoulant au-delà de l’Oise, dans un effort
splendide, affirmant ses qualités hors pair et capturant à l’ennemi de nombreux
prisonniers et un matériel considérable. »
Signé : HUMBERT.
Le bataillon Ménager exécute un coup de main qui nous vaut, presque sans pertes, 20 prisonniers, et mérite à ce bataillon la citation suivante :
« A effectué très
brillamment, le
Par leur crâne énergie,
chefs et soldats ont surpris et maîtrisé complètement l’ennemi, lui infligeant
des pertes, en levant ses petits postes et ramenant 19 prisonniers dans nos
lignes, sans laisser ni un blessé ni un prisonnier aux mains de l’ennemi. »
Cerny,
Le Général Commandant le 3e C.A. porte à la connaissance des troupes du C.A. la belle conduite du 36e Régiment d’Infanterie pendant les journées des 13, 14, 15, 16 et 17 septembre.
« Attaqués par des forces supérieures, 2 bataillons de ce Régiment se sont maintenus pendant ces journées dans les bois de Soulens et aux Cavaliers de Courcy malgré des feux d’artillerie et d’infanterie très violents. Ces deux bataillons ne se sont repliés que par ordre, bien qu’ils aient perdu la moitié de leurs effectifs.
Le Général est heureux d’exprimer toute sa satisfaction à ces deux bataillons et il adresse ses félicitations personnelles au vaillant chef qui les commande. »
Le Général Cdt. Le 3e C.A.
Signé : HACHE.
Nord de Reims, septembre 1914
3 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
“ Le 20e C.A., comprenant le
37e R.I. Pendant les journées des 26 et 27 septembre 1914, sur toutes les
parties du front où il a été employé, le 20e corps a toujours su progresser et
entraîner la progression de ses voisins. Le 28, il a résisté aux attaques les
plus furieuses et il a trouvé, dans son ardeur, assez de ressources pour passer
à son tour à. l’offensive le 29 au matin. Le général commandant l’armée est
heureux de féliciter le 20e C.A.
Dans l’ouest, comme
précédemment dans l’est, ce corps ne cesse de montrer les plus hautes qualités
manœuvrières, une endurance qui ne se dément pas, une vigueur et un entrain que
rien ne saurait abattre. ”
Somme ; septembre 1914
Les 26e et 37e
RI ont continué à progresser, faisant l’admiration de tous. Une citation à
l’ordre de l’armée récompense bientôt la valeur de ces magnifiques régiments.
Le général commandant
“ S’engageant à fond avec la
belle vaillance que tous lui connais sent, a par son intervention rétabli une
situation délicate, méritant une fois de plus sa réputation de troupe brave et
bien commandée ”
Pilkem, Flandres Belges, novembre 1914
??
“ Sur la brèche du 1er
janvier au 10 novembre 1918, a, sous le commandement du colonel BECKER, tenu
deux secteurs durs à Verdun (janvier-avril) et dans les Flandres (mai-juin),
harcelant sans cesse l’ennemi, lui faisant des prisonniers et l’obligeant à
maintenir devant lui des effectifs importants.
A combattu avec beaucoup de
courage sur la Marne, puis sur la Vesle où après avoir enlevé de haute lutte
l’ouvrage du Grouin, au sud de Courcy, et capturé 78 hommes et 6 mitrailleuses,
il a poursuivi l’ennemi en retraite jusqu’à la Suippe.
A réussi, le 27 octobre,
après deux jours de combats opiniâtres, à s’emparer au nord-est de Lucy de
trois blockhaus fortement occupés, ramenant 138 prisonniers avec 30
mitrailleuses et 30 canons.
A fait montre, durant toute la pour suite jusqu’au delà de la frontière belge, d’un réel mordant. ”
“ Sous l’énergique commandement
de son chef, le commandant LIONNE, et malgré les bombardements les plus
violents, a organisé et défendu une série d’ouvrages dont les garnisons ont été
détruites à plusieurs reprises. Pendant deux jours (9 et 10 avril) a repoussé
toutes les attaques et, malgré les plus grosses pertes.
S’est maintenu dans le
dernier ouvrage totalement bouleversé, en luttant jusqu’à la dernière
extrémité. ”
Verdun, cote 304, avril 1916
Le
3e bataillon, qui
s’était si brillamment distingué à l’attaque du cimetière, était cité à l’ordre
de la 11e division.
Artois, attaque du cimetière de Neuville-Saint-Vaast ; 16 juin
1915
“Tant au cours des
opérations offensives qui ont permit d’entreprendre la poursuite de fin octobre
début de novembre 1918, qu’au cours de cette poursuite, a sous l’énergique
impulsion de son chef, le capitaine FREDERIC, combattu et marché avec une
ardeur, une rapidité, une endurance au-dessus de tout éloge.”
Les
2e, 4e, 7e, 8e, 10e, 11e compagnies et le premier peloton de la 9e compagnie méritent à l’ordre de la 11e
division, la citation suivante
“ Sous un violent
bombardement de l’ennemi, se sont portées à l’assaut des positions allemandes
avec un élan remarquable. Se sont emparées d’une tranchée et d’un poste
allemand en faisant des prisonniers et, pendant trois jours, malgré la
disparition de presque tous les officiers, se sont maintenues sur la position.
”
Artois, attaque du cimetière de Neuville-Saint-Vaast ; 16 juin
1915
« Le 25 septembre,
vigoureusement entraînées par leurs chefs, le lieutenant RANDOLPHE et le
capitaine COURRIER, se sont élancées à l’assaut dans un élan superbe et ont
dépassé les premières positions ennemies. Leurs cadres étant tombés, se sont
accrochées au terrain et n’ont pu être renforcées qu’à la nuit »
Butte du
Mesnil, Champagne ; septembre 1915
“ S’est élancée à l’attaque
d’un labyrinthe d’où tiraient de nombreuses mitrailleuses et protégé par un
épais réseau de fil de fer
S’est emparée de la position après avoir fait prisonniers 2 officiers, 40 soldats, et pris 4 mitrailleuses. A gardé le terrain conquis malgré plusieurs contre-attaques à la grenade.
Ouvrage du
Grouin, Courcy, Marne mai 1918
“ La 1re compagnie, sous l’énergique commandement de son chef, le
sous-lieutenant BILLOT, s’est particulièrement distinguée par son mordant au
cours de la poursuite du 6 au 10 novembre 1918.
A enlevé plusieurs villages,
faisant des prisonniers et capturant une mitrailleuse.
Le 8 novembre, a dépassé les
objectifs qui lui étaient assignés et ne s’est arrêtée que sur l’ordre qui lui
en a été donné. ”
2e
pièce des 3e et 4e sections de la compagnie de mitrailleuses
de la 22e brigade d’infanterie (qui devait devenir
« Sous un bombardement violent avec emploi de gaz suffocants, est restée à son poste sans défaillance ; l’ennemi ayant pénétré dans la tranchée, l’a repoussé à coups de mitrailleuses et de carabine et a réussi par son courage et son sang-froid à enrayer l’attaque en infligeant à l’ennemi des pertes sensibles »
Butte du Mesnil, Champagne ; septembre 1915
La
12e compagnie, qui,
ayant perdu deux officiers, plus de la moitié de son effectif, résiste, isolée
pendant plus de Vingt-quatre heures, sur le terrain conquis et le conserve
définitivement
Butte du
Mesnil, Champagne ; septembre 1915
« S’est élancée à
l’attaque sous l’énergique commandement du capitaine ESCALLE, d’un seul bond,
fanion déployé, sans s’arrêter, donnant à tous le plus bel exemple d’abnégation
et d’héroïsme.
A perdu la moitié de son
effectif, son capitaine, son lieutenant et a eu un troisième officier
blessé. »
Compagnie déjà deux fois
citée
Butte du
Mesnil, Champagne ; septembre 1915
« S’est élancée avec un
bel entrain à l’attaque d’un saillant protégé par un réseau épais de fil de fer
et défendu par de nombreuses mitrailleuses. A fait une quarantaine de
prisonniers et enlevé une mitrailleuse. »
Ouvrage du
Grouin, Courcy, Marne mai 1918
« Sous le commandement
du capitaine FUZELIER, s’est brillamment élancée à l’attaque ; ayant perdu
deux officiers et plus de la moitié de son effectif, a résisté, isolée, pendant
plus de vingt-quatre heures sur le terrain conquis et l’a définitivement
conservé. »
Butte du
Mesnil, Champagne ; septembre 1915
“ A participé à toutes les
attaques depuis le début de la campagne.
S’est signalée notamment en
Lorraine où son intervention a contribué à enrayer une attaque allemande, et
dans la Somme, le 25 septembre 1914, où son entrée en ligne sous le feu de
l’artillerie a forcé une batterie allemande à abandonner ses pièces.
En avril 1916, après avoir
été soumise à un feu écrasant d’artillerie, a continué le service de ses pièces
encore utilisables, sans abri, sur le parapet, pour enrayer une attaque
allemande.
Verdun,
cote 304, avril 1916
“ Composée de mitrailleurs
braves et disciplinés, a, sous le commandement du capitaine NAEGUEÉ, donné la
mesure de sa valeur en Champagne en maintenant ses pièces en position malgré
plusieurs explosions de mines et en avril 1916 en résistant sur une position
soumise à un feu écrasant d’artillerie lourde en contribuant, par ses feux, à
contenir les attaques allemandes. ”
Peloton
de pionniers.
« Sous la direction
énergique et éclairée du sous-lieutenant LEMASSON, a contribué par un travail
opiniâtre et malgré le danger permanent à la préparation de l’attaque.
Le 25 septembre, a suivi de près les premières vagues et a su, en s’accrochant au terrain, fournir aux unités les moyens de conserver intégralement tout le terrain conquis. »
Butte du
Mesnil, Champagne ; septembre 1915
“ Sous le commandement aussi
avisé qu’audacieux de son chef, le lieutenant VERIN, a donné à plein collier au
cours de la poursuite, assurant aux éléments d’avant-garde le passage sur la
Vesle, sur 1’Oise, à travers les marais qui bordent ces rivières. ”
Franchissement
de l’Oise, octobre 1918
“ S’est offerte spontanément
pour charger contre l’ennemi retranché derrière un mur, sous un feu violent de
mitrailleuses et bombes et ne s’est arrêtée que par un ordre supérieur après
avoir eu une grande partie de son effectif mis hors de combat. ”
Verdun, cote 304, avril 1916
3 citations à l’ordre de l’armée, 1 au corps d’armée, fourragère verte
ORDRE GENERAL
DE
Le Général
Commandant
« Le 38ème régiment d’infanterie a fait preuve, depuis le début de la guerre, des plus belles qualités d’endurance et d’entrain, s’est distingué à Ancervillers et en Lorraine, en août 1914.
Sous le commandement du Colonel AUGIER, a enlevé brillamment le village fortement organisé de Vermandovillers (17 septembre 1916).
A pris une part glorieuse à l’attaque d’Ablaincourt et coopéré à trois reprises à la défense de Verdun (mars 1916, août 1917, novembre 1917).
Tout récemment, s’est avancé dans un élan irrésistible jusque dans les lignes ennemies ; a fait, au cours de cette action, 80 prisonniers, pris 7 mitrailleuses, détruit de nombreux minens et incendié tous les abris. »
Aux Armées, le 7 avril 1918
Signé : HIRSCHAUE
Le Général Commandant la Ve Armée cite à l’ordre de l’armée :
le
38ème régiment d’infanterie.
« Beau et brave régiment qui, sous les ordres du Commandant PICHON-VENEUIL, remplaçant le Colonel absent, a réussi, à force de bravoure et de ténacité, à briser une violente offensive ennemie. A fait face pendant trois consécutifs, en manœuvrant sous le feu, à des assauts répétés, allant jusqu’au corps à corps, et a fixé définitivement l’ennemi après lui avoir infligé des pertes élevées. »
Aux Armées, le 1er août 1918
???
Ordre de la 4ème Armée, N° 1569 du 3 janvier 1919, général GOURAUD.)
« Cité à l’ordre du 9ème corps d’armée pour sa vigoureuse offensive de Champagne (30 septembre – 15 octobre 1918) et brillamment commandé par le Lieutenant-colonel PICHONVENDEUIL, a repris, le 2 novembre, la poursuite de l’ennemi en retraite, franchi sous le feu le canal des Ardennes, où l’ennemi après avoir coupé les ponts, a organisé une position sur la rive nord, traversé la région boisée dont les lisières sont garnies de mitrailleuses et les chemins impraticables et qui est bordée au Nord par le fossé profond et marécageux de la Bar, enlevé le passage que l’ennemi avait fait sauter et tenait sous le feu des Maisons de Saint-Aignan, atteint le premier la Meuse, objectif final de la division.
Dans cette course sans arrêt, le Régiment a pris 7 canons, de nombreuses mitrailleuses et un matériel considérable : il a terminé d’un seul bond la progression qui débuta le 1er octobre par l’attaque de la Croix des Soudans. »
Deux sections de la 2ème Compagnie de mitrailleuses qui, à moitié anéanties par l’artillerie adverse, continuent à tirer sans broncher et méritent la citation suivante à l’ordre de l’armée :
(Ordre de la Vème Armée, N° 311 du 14
juin 1918, général BUAT.)
« Sous le commandement du lieutenant MACHEFERT, de l’adjudant DELAVAL et du sergent ROYER, ont assuré pendant les derniers combats une importante mission de flanquement sous de violents tirs de l’artillerie ennemie. Prises à partie par un tir de destruction, ont rempli leur mission jusqu’au bout, malgré les pertes subies. Reconstituées sur leurs positions, sont rentrées de nouveau en action et ont contribué à repousser l’attaque renouvelée ce jour-là par l’ennemi. »
(Ordre du 9ème C.A., N° 183, du 7 novembre 1918, général GARNIER-DUPLESSIX.)
« Régiment aussi tenace dans la conquête de ses objectifs qu’ardent à la poursuite de l’ennemi battu. A fourni un effort considérable et sans répit au cours d’une bataille de 15 jours.
Sous la conduite éclairée du Lieutenant-colonel PICHON-VENDEUIL, a conquis le 2 octobre 1918 un bastion important de la position ennemie, fait des prisonniers, capturé des mitrailleuses et un matériel de guerre considérable, enfin réalisé une avance de 20 kilomètres, couronnée le 12 octobre, par la libération de Vouziers. »
Ordre du XXIe CA N° 117 du 31 octobre 1916,
«Sous les ordres de son chef, le sergent JALADE, a appuyé l’attaque d’une compagnie d’infanterie avec une bravoure, une énergie et une ténacité remarquables.
Bien qu’ayant perdu près de la moitié de son effectif, a réussi à amener ses pièces sur la position conquise à peu près en même temps que les vague d’assaut et à briser les dernières résistances de l’ennemi en lui infligeant de lourdes pertes. »
Le général commandant
la XXIe CA
Signé : MAISTRE
4ème Compagnie sous les ordres d’un chef d’élite, le lieutenant DUREL, subit l’assaut désespéré de bataillons ennemis. Deux fois, elle les arrête net par ses feux, exécutés avec un sang-froid et une précision remarquables, et sa conduite lui vaut, récompense fort rare alors, la citation suivante à l’ordre de la division :
(Ordre de la 120ème D.I. N) 33 du 25 mars 1916, général NICOLAS.)
« A assuré, le 10 mars 1916, sous un bombardement des plus violents, le service de surveillance aux parapets du Fort de Vaux. Au signal d’alarme donné par les guetteurs, a occupé avec ordre ses positions de combat et repoussé plusieurs assauts consécutifs. »
« Ayant été
relevé par une compagnie territoriale a demandé à reprendre sa place sur les
parapets aussitôt les fusils refroidis et nettoyés et a continué la lutte sur
un terrain absolument nivelé par l’artillerie et rasé par la fusillade : a
ainsi obligé l’ennemi à se retirer après lui avoir infligé de grosses pertes :
200 tués et de nombreux blessés. »
la
11ème Compagnie
(Ordre de la 120ème D.I., N° 146 du 6 novembre 1917, général MORDACQ.)
« Attaquée
violemment dans la nuit du 1er novembre 1917 par un détachement ennemi important dont
l’action, préparée par un fort bombardement, avait réussi à percer en un point
la ligne de surveillance, a, sous le commandement du capitaine JUPITER, contre-attaqué vigoureusement à
la grenade et obligé l’ennemi à s’enfuir en laissant des cadavres sur le
terrain. »
Le général MORDACQ
11ème Compagnie :
(Ordre du 38ème R.I., N° 40 du 23 décembre 1914, colonel JOBA.)
« Pour
l’entrain dont elle a fait preuve dans l’exécution de travaux avancés ; d’une
entreprise rendue très délicate en raison de la proximité de l’ennemi ; pour le
sang-froid qu’elle a su conserver lors de l’attaque dont ses postes ont été
l’objet au cours de la nuit du 20 au 21 décembre 1914. »
3 citations à l’ordre de l’armée, 1 citation à l’ordre de la division, fourragère verte
Le 39e est cité à l’ordre de la 10e Armée, le 14 septembre 1917, comme suit :
« Régiment dont la solidité s'est affirmée dès le début » de la campagne, en août et septembre 1914, puis en Artois, en juin, septembre et octobre 1915.
En juin 1916, sous les ordres du Colonel GIBON-GUILHEM, devant Verdun, sous un bombardement d'une violence extrême, accompagné d'émission de gaz et malgré des pertes sévères, s'est accroché au plateau de Fleury, a contenu pendant trois jours les furieuses attaques de l'ennemi, sans perdre un pouce de terrain.
S'est à nouveau signalé en octobre 1916 sur le même terrain de lutte par son acharnement au travail et sa belle tenue au feu. »
Signé : DUCHÊNE.
16 juillet : Le 39e est cité à l’ordre de l’armée en ces termes :
« Excellent régiment qui, sous les ordres du Colonel GIBON-GUILHEM, vient, une fois de plus, de se montrer digne de sa belle réputation.
A, pendant de durs combats, du 9 au 13 juin 1918, fait preuve des plus belles qualités militaires, se montrant aussi remarquable d'endurance dans la résistance que mordant dans les contre-attaques.
En particulier, avec deux seules Compagnies d'infanterie et une Compagnie de mitrailleuses, a capturé, le 9 juin 1918 : 116 prisonniers, pris 6 mitrailleuses et 3 canons de 77. »
(Signé) : HUMBERT.
Prise de Fretoy et du Tronquoy ; Somme
27 juillet 1918 : Le Conseil Municipal de la Ville de Rouen vote des félicitations pour le 39e qui vient de recevoir la fourragère. Texte : ?
24 octobre : Le 39e est cité à l’ordre de la 1re Armée en ces termes :
« Corps d'élite, de superbe tenue au feu, qui, pendant la période du 5 au 18 août 1918, sous les ordres du Colonel GIBON-GUILHEM, a, dans six attaques successives, dont deux exécutées par l'ensemble du régiment, sous le commandement du Colonel, donné de multiples preuves de ses très belles qualités de mordant et d'endurance et contribué puissamment au succès des opérations auxquelles il a participé.
Pendant cette période d'opérations, a réalisé, au total une progression de dix- huit kilomètres, dont douze au cours de combats parfois très durs, enlevé de haute lutte des positions fortement organisées, dont trois villages, fait subir de grosses pertes à l'ennemi, pris plus de 350 prisonniers et capturé un matériel très important, dont 94 mitrailleuses, 5 canons, dont un de 210, et des minenwerfers, dont deux de 150. »
(Signé) : DEBENEY.
Faverolles, bois Allongé, Cessier
Pour la prise de Neuville-Saint-Vaast en juin 1915
Texte : ?
Pas de citations du régiment
Ordre du régiment N° 84
Citation à l’ordre de
l’armée. (J.O. du
L »a 10ème Cie du 40ème R.I. chargée d’enlever le 17 février 1915 un bois organisé et occupé par l’ennemi, s’est lancée brillamment à l’attaque, a enlevé le bois à la baïonnette, s’y est organisée rapidement et s’y est maintenue malgré un bombardement violent d’obus de gros calibre et de bombes.
Quoiqu’elle ait perdu tous ses officiers, son adjudant et environ la moitié de son effectif, a repoussé le 18 au point du jour deux vigoureuses attaques allemandes dont la première était préparée par l’artillerie, et s’est maintenue sur la position conquise. »
Ordre du régiment N° 70
« A fait preuve d’une
grande bravoure et d’une ténacité exemplaire en se portant par trois fois dans
la nuit du 17 au 18 novembre 1914 à l’attaque d’une position ennemie très
solidement défendue, ne se laissant démoraliser ni par les pertes nombreuses
qu’il subissait, ni par la résistance opiniâtre de l’ennemi.
Allait se porter une fois
encore à l’attaque de cette position lorsqu’il a reçu l’ordre de
s’arrêter. »
Chattancourt,
le
Ordre du régiment N° 70
A fait preuve le
Chattancourt,
le
Citation à l’ordre du régiment N° 77
« Mise à la disposition
du commandant du 3ème Btn, s’est lancée pendant la nuit du 17 au 18
novembre 1914 à l’attaque d’une position ennemie concurremment avec les unités
du 3ème Btn.
A montré malgré ses lourdes
pertes une grande bravoure et une admirable ténacité. »
Ordre du régiment N° 541
La
1er Cie
commandée par le capitaine AUBOUT
« A fait preuve, le 25
septembre 1918 d’un bel entrain pour pénétrer dans la position ennemie et la nettoyer.
A ramené 86 prisonniers, s’est fait remarquer pendant les dures journées des 25
et 30 septembre 1918 par son endurance et son esprit de discipline. »
Ordre du
régiment N° 541
La
11ème Cie commandée par
le lieutenant COSTE.
« S’est affirmée troupe
d’élite pendant les dures journées du 25 au 30 septembre 1918 par son mordant,
son endurance, sa bonne humeur, son moral élevé et sa discipline. »
Ordre du
régiment N° 70
3e section de la 1re Cie du 40ème R.I.
« A fait preuve le 11
novembre 1914 de beaucoup de ténacité, de courage et d’audace en enlevant à la
baïonnette des positions retranchées occupées par l’ennemi. »
Chattancourt, le
Citation à
l’ordre du régiment N° 77
« Le 18 février 1914,
ont fait preuve du plus grand courage et de la plus admirable ténacité en
arrêtant par un feu violent une forte contre-attaque allemande parvenue à très
courte portée des retranchements qu’elles avaient passé la nuit à improviser.
Ont réussi à repousser cette
contre-attaque en lui infligeant de lourdes pertes »
2 citations à l’ordre de l’armée, 1 au corps de cavalerie, 1 à la division, fourragère verte
« S'est comporté très
brillamment depuis le début de la campagne, notamment aux combats de Craonne et
de Neuville-Vitasse, où il a perdu les deux tiers de son effectif et la plus
grande partie de ses officiers ".
Dans ces six
jours de lutte ininterrompue, le 41ème a perdu 2.000 hommes environ ; il ne lui reste que 15
officiers.
Combats de Craonne (Aisne) et de Neuville-Vitasse (Artois),
septembre et octobre 1914
A la suite des combats de Vierzy, le 41ème est cité à l’ordre de l’armée :
" Débarqué le
Le 41ème a perdu 2.500 hommes environ dans le secteur de
Vierzy, ferme de Vertefeuille, moulin de Villers-Hélon
Texte : ?
Le général commandant le 1er corps de cavalerie cite à l’ordre du corps de cavalerie le 41ème régiment d’infanterie :
" Amené précipitamment
dans la bataille, a, sous le commandement du chef de bataillon Jouannean
d’abord, puis du colonel Martinet, réussi pendant quatre jours de combats
consécutifs, les 17, 18 19 et 20 juillet 1918, à briser l’offensive de
l’ennemi, à le refouler de points d’appui fortement organisés et enfin, par des
attaques répétées, l’a contraint à repasser
bois de Boursault, Oeuilly, Cense-Carrée
La 6ème compagnie, qui s’était presque entièrement sacrifiée, est citée à l’ordre du corps d’armée :
" La 6ème compagnie, entraînée par son capitaine et tous ses gradés, a, dans un
admirable élan, enlevé une ligne de tranchée allemande et attaqué aussitôt la
deuxième ligne ; N’a succombé sous les contre-attaques qu’après avoir lutté
plusieurs heures, perdu tous ses officiers et plus de la moitié de son effectif
".
On compte 24 officiers et 460 hommes hors de combat.
Tranchée de Toucouleur, secteur de Bailleul-Sir-Berthoult, Artois, juin
1915
5
citations à l’ordre de l’armée, fourragère jaune
Ordre N° 526 D du 4 janvier 1915
« Le chef de corps a par sa constante action personnelle, grâce au concours dévoué des cadres et à la bonne volonté des hommes du régiment, obtenu l’application des mesures les plus judicieuses assurant la bonne tenue et l’hygiène du casernement.
Grâce à ces mesures, l’état sanitaire du régiment a été maintenu excellent dans les circonstances et dans un milieu les moins favorables. »
Ordre de la
IVe Armée N° 477 du 8 mars 1916
« Le 42e RI, brillamment enlevé par son chef, le Lieutenant-colonel PETIT, s’est porté avec un merveilleux entrain à l’attaque de la position allemande, et l’a enlevé d’un seul élan.
Poursuivant ensuite son offensive au cours de laquelle il s’est emparé de 11 canons et de nombreux prisonniers, a pris pied dans la deuxième position ennemie et s’y est maintenu malgré de violentes contre attaques et des pertes très élevées. »
Texte : ?
Ordre de la Ve Armée N° 173 du 1e mai 1917
« Le 42e RI, régiment de haute allure s’est toujours distingué, en Champagne, à Verdun, sur la Somme.
Dans la bataille du 15 avril 1917, sous les ordres du Lieutenant-colonel REBOUL a marché sous un violent tir de barrage, sans ralentir, dans un terrain particulièrement difficile.
A manœuvré sous le feu et insensible aux pertes, atteint ses objectifs sur lesquels jour et nuit il s’est cramponné. »
Ordre de la Xe Armée N° 6524 du 4 novembre 1918
« Le 42e RI, régiment d’une allure superbe, a, sous l’énergique commandement de son chef le Lieutenant-colonel REBOUL, pris une part brillante à la dernière offensive, et fait preuve d’un élan, d’un entrain et d’une vigueur au dessus de tout éloge.
A arraché, morceau par morceau, à un adversaire résolu et tenace, un terrain que celui-ci avait l’ordre de tenir à tout prix. Après onze jours de combats et des pertes sévères, a repoussé une très forte contre attaque, faisant à l’ennemi 419 prisonniers dont 12 officiers. »
Ordre de la VIe Armée N° 678 du 18 décembre 1918
« Le 42e RI, le 14 octobre 1918, sous le commandement du Lieutenant-colonel REBOUL, a attaqué de front les redoutables organisations ennemies à l’ouest de ROULERS, s’en est emparé, a pénétré dans la ville et en a fait la conquête.
A capturé plus de 100 prisonniers, pris 5 canons et un matériel considérable, désamorcé un grand nombre de mines prêtes à exploser et a délivré une population de plus de 2 000 habitants. »
« Ayant obtenu 5 citations à l’ordre de l’armée, dont 4 pour faits de guerre, le 42e RI est autorisé par ordre N° 14 017 du 18 décembre 1918, a porter la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille Militaire. »
Citation du 3E BATAILLON DU 42E RI
Ordre du DAN
N° 30 du 17 juin 1918
« Sous le vigoureux commandement de son chef, le capitaine CATALA, a enlevé un bois disputé à plusieurs reprises avec acharnement et dont la possession était des plus importantes pour l’ennemi.
A gagné plus de 400 mètres en profondeur sur une largeur de 500 mètres, organisant immédiatement le terrain conquis avec une habileté remarquable, infligeant à l’ennemi de lourdes pertes et lui capturant plus de 70 prisonniers. »
Citation du 1E BATAILLON DU 42E RI
Ordre de la Xe
Armée N° 342 du 20 octobre 1918
« Le 1e bataillon du 42e RI électrisé par son chef, le commandant PRINCE, a réalisé les 18 et 19 juillet, une avance de 6 kilomètres et atteint tous ses objectifs, malgré les difficultés présentées par un marais large et profond, par deux grands bois garnis de mitrailleuses où l’ennemi s’est cramponné avec acharnement.
A fait près de 200 prisonniers, capturé 5 canons (4 de 105 et 1 de 77), une centaine de mitrailleuses et un butin considérable. »
Citation de la 2E CIE DU 42E RI
Ordre de la
VIe Armée N° 173 du 22 juin 1916
« Sous le commandement du Lieutenant QUILLERY, mise dans la nuit du 14 au 15 à la disposition d’une brigade voisine violemment attaquée, a reconquis avec ses hommes une portion de tranchée reprise par l’ennemi la veille et a résisté le 15 au matin, à une violente contre attaque. »
Citation des 9E CIE ET 10E CIE DU 42E RI
Ordre du XXXVe
CA N° 44 de janvier 1915
« Après une courte préparation par l’artillerie, sont sorties avec un magnifique ensemble de nos tranchées et se sont portées d’un seul bond jusqu’aux tranchées ennemies dont elles se sont emparées.
Y ont tenu jusqu’à la dernière limite des forces humaines. »
Citation de la 4E PIECE DE LA CM DU 42E RI
Ordre du 42e
RI N° 116 du 6 août 1915
« Grâce à son habileté dans l’emploi d’un tir indirect de nuit, a gêné considérablement l’ennemi dont la nervosité s’est manifestée par un violent tir de représailles de grosse artillerie. »
Citation de LA CM 1 DU 42E RI
Ordre de la
28e BI N° 26 du 10 octobre 1915
« A montré au cours des combats du 25 au 29 septembre, le plus bel exemple de cohésion, de discipline et de sacrifice.
A, au cours de ces journées repris deux de ses pièces à la baïonnette, causé des pertes sanglantes à l’ennemi, fait des prisonniers, ramené tout son matériel, dont deux pièces broyées par les obus allemands, et pris une mitrailleuse allemande. »
Citation de LA 9E CIE DU 42E RI
Ordre du 42e
RI N° 517 du 14 novembre 1918
« Sous la vigoureuse impulsion et l’énergique commandement de son chef, le capitaine DEBIZE Maxime, a réussi, traversant un barrage très dense, à s’emparer, le 14 octobre, d’une ferme organisée et défendue par 3 mitrailleuses.
Poursuivant son avance, a enlevé de haute lutte un blockhaus bétonné défendu par 5 mitrailleuses, capturant sa garnison : une compagnie entière (1 officier, 67 hommes) et permettant au bataillon de poursuivre sa marche en direction de ROULERS. »
Citation de la
section des liaisons du 42e RI à l’ordre du régiment - Ordre du 42e RI N° 517
du 14 novembre 1918
« Personnel d’élite, sous l’énergique commandement de son chef, le Lieutenant MERCK, a établi les liaisons du corps, dans les circonstances les plus variées et les plus difficiles. Eprouvé plusieurs fois par des pertes sérieuses à LOCRE, sur la VESLE et dans le SOISSONNAIS, n’en a pas moins continué à assurer le service avec le meilleur rendement. S’est à nouveau distingué pendant la période du 4 au 15 octobre par la promptitude et le bon fonctionnement de ses installations téléphoniques et radio. »
Citation de LA 11E CIE DU 42E RI
Ordre de la
28e BI N° 39 du 24 mars 1916
« Attaquée par un peloton allemand, a réussi grâce aux habiles dispositions prises par son chef, à tuer ou blesser une quarantaine d’ennemis, et de faire 55 prisonniers sans perdre aucun homme. »
3 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
Ordre n°
37.343 du G.Q.G. du
« Sous l’impulsion énergique et personnelle de son chef, le Général RAUSCHER
la 1ère Brigade d’Infanterie comprenant le 43ème R.I. sous le commandement du Lieutenant-colonel LAPOINTE, et le 127ème R.I. sous le commandement du Lieutenant-colonel PRAVAZ, après avoir soutenu pendant 12 jours un bombardement incessant sur un terrain presque sans abri, a, le 3 septembre 1916, mené avec une énergie et un entrain admirables, une attaque qui a enfoncé les lignes allemandes sur deux kilomètres de profondeur, s’est maintenu sur la position conquise malgré les violentes réactions de l’adversaire, a infligé à l’ennemi des pertes cruelles, fait de nombreux prisonniers et enlevé un grand nombre de mitrailleuses. »
Route de Combles à Le Forest, Somme, septembre 1916
« Excellent régiment qui s’est brillamment comporté à Verdun, sur la Somme et sur l’Aisne.
Vient encore,
sous le commandement du Lieutenant-colonel CARROT, de donner de nouvelles
preuves de ses qualités offensives au cours des opérations des Flandres, en
s’emparant par des actions locales vigoureuses et bien conduites, de points
d’appui fortement tenus par l’ennemi et qu’il a réduits successivement à force
de ténacité et d’énergie. »
Flandres, canal de l’Yser, septembre, octobre 1917
Texte : ?
« Régiment d’élite d’une solidité à toute épreuve et d’une opiniâtreté offensive exceptionnelle. Sous l’énergique et stoïque exemple du robuste soldat qu’est son chef, le Lieutenant-colonel CARROT, a largement contribué à briser la ruée allemande sur l’Aisne de mai à juin derniers.
Dans les
offensives récentes, sous le commandement provisoire du Commandant PERON, s’est
magnifiquement comporté pour les rudes besognes qui lui ont été confiées, a
pris deux villages, 5 canons, et fait plus de 400 prisonniers. »
Aisne, secteur de Vailly
Le 26 septembre à 7h00, les Allemands enlèvent Vailly aux éléments de la 25ème division chargés de sa défense ; le 2ème bataillon contre-attaque immédiatement et reprend la localité. Ce remarquable fait d’armes vaut au 2ème bataillon une citation à l’ordre de la division.
Nous pénétrons à notre tour dans la position allemande et nous ramenons 6 prisonniers : Cette heureuse opération fait obtenir à la 10ème Compagnie qui en était chargée, une citation à l’ordre de la division.
Aisne, entre Ville-aux-Bois et Juvincourt, janvier 1918
4
citations à l’ordre de l’armée, 1 citation à l’ordre de la brigade, fourragère
jaune
Ordre de la IVe Armée N° 477 du 28 janvier 1916
« Le 44e RI sous les ordres de son chef, le colonel BOUFFEZ, s’est emparé, malgré de lourdes pertes, des trois lignes de tranchées de la première position allemande devant laquelle son chef a trouvé une mort glorieuse.
A résisté ensuite quatre jours entiers à d’incessantes contre-attaques et n’a pas cédé un pouce du terrain conquis. »
Le 28 janvier 1916.
Le Général
commandant la IVe Armée,
Signé : GOURAUD.
Ordre de la Ve
Armée n° 173 du 1e mai 1917
« Le 44e RI, régiment d’élite, merveilleux instrument de combat, s’est toujours montré égal à sa tâche, dans toutes les circonstances où le commandement a fait appel à sa vaillance.
Le 16 avril 1917, sous le commandement du Lieutenant-colonel NIEGER, a conquis de nouveaux titres de gloire en pénétrant profondément dans les puissantes organisations allemandes avec, un enthousiasme et une impétuosité qui lui permirent d’enlever les positions sur une profondeur de 4 km.
S’est maintenu sur le terrain conquis bien que privé de son chef, grièvement blessé, et d’une grande partie de ses cadres, et a repoussé victorieusement toutes les contre-attaques de l’ennemi. »
Le 1e mai 1917.
Général commandant la Ve Armée,
Signé : ALIZEL
Texte : ?
Ordre de la Ve
Armée n° 375 du 22
août 1918
« Le 44e RI, superbe régiment qui vient encore d’ajouter un succès nouveau à tous ceux qu’il a remportés depuis le commencement de la campagne.
Se portant en avant le 16 juillet 1918, avec mission d’exécuter une simple relève de bataillon, s’est heurté inopinément à un ennemi supérieur en nombre qui s’était infiltré à travers bois et arrivait par surprise au contact de nos batteries.
Sous l’intelligente et vigoureuse impulsion de son chef, le Lieutenant-colonel NIEGER, a spontanément arrêté l’ennemi avec son bataillon de tête, a établi la liaison avec les unités voisines à l’aide des autres bataillons, a renseigné immédiatement le commandement, et, menant pendant trois jours un âpre et obstiné combat sous bois. a chassé entièrement l’ennemi de ses positions ; a réduit par un corps à corps sanglant les dernières résistances de l’adversaire, gagnant une profondeur de trois kilomètres de terrain, ramenant plus de cent prisonniers valides et une cinquantaine de mitrailleuses. »
Le 22 août 1918.
Le Général
commandant la Ve Armée,
Signé
GUILLAUMAT.
Ordre de la IVe Armée n° 1430 du 31 octobre 1918
« Le 44e RI,
magnifique régiment dans les brillantes qualités d’offensive ont, pendant les
journées des ?6, 27, 28 septembre 1918, triomphé de toutes les
résistances ennemies sur une profondeur de plus de 9 km.
ous le commandement du Lieutenant-colonel NIEGER, qui a une fois de plus entraîné ses troupes dans une irrésistible charge, a formé pendant toutes les opérations l’échelon avancé de la division, ouvrant le chemin, manœuvrant sans cesse, débordant la butte de Tahure, répondant à toutes les contre-attaques par des attaques nouvelles et infligeant à l’ennemi les plus lourdes pertes.
S’est distingué à nouveau devant le signal d’Orfeuil où, par ses efforts répétés, il a contraint l’ennemi, décimé, à abandonner ses positions, faisant 360 prisonniers de huit régiments d’infanterie différents, capturant 31 canons dont 10 lourds, 131 mitrailleuses lourdes et légères, 12 minenwerfers et un matériel considérable. »
Le 31 octobre 1918.
Le Général
commandant la de la IVe Armée,
Signé : GOURAUD
Texte : ?
Ordre de la 6e
brigade de chasseurs N° 34 du 18 septembre
1916
« La 6e brigade de chasseurs à pied est fière d’avoir, pendant les combats des 12 et 13 septembre 1916, compté momentanément dans ses rangs le valeureux régiment qu’est le 44e RI. Le colonel MESSIMY cite à l’ordre du jour de la 6e brigade de chasseurs le 44e RI qui fut, pour elle, pendant ces deux journées, le plus vaillant des camarades de combat. »
Aux armées, le 18 septembre
1916.
Le Colonel,
commandant la 6e
brigade de chasseurs
Signé : MESSIMY
2
citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
Citation du XXe CA à l’ordre
de l’armée
« Pendant les
journées des 26 et 27 septembre 1914, sur toutes les parties du front où il a
été employé, le XXe CA a toujours su progresser et entraîner la progression de ses voisins.
Le 28, il a résisté aux attaques les plus furieuses et il a trouvé, dans son ardeur, assez de ressources pour passer à son tour à l’offensive le 29 au matin.
Le général commandant l’armée est heureux de féliciter le XXe CA.
Dans l’ouest,
comme précédemment dans l’est, ce corps ne cesse de montrer les plus hautes qualités manœuvrières,
une endurance qui ne se dément pas, une vigueur et un entrain que rien ne saurait
abattre. »
Ordre général n° 87, du 29 septembre 1918
« Le 15
septembre 1818, chargé d’une attaque profonde dans un terrain des plus
difficiles, après une lutte pied à pied, ardente et acharnée, le 45e RI, sous
l’habile direction de son chef le Lieutenant-colonel CLEMENT, a emporté tous les objectifs et
rompu le front ennemi, s’emparant de 8 canons et faisant plus 500 prisonniers. »
Texte : ?
« Le 11 novembre 1916, s’est emparé brillamment d’une importante position ennemie sur laquelle il s’est maintenu et organisé, malgré un bombardement intense et de violentes contre-attaques qui ont duré pendant deux jours consécutifs. »
Signé : Général LEBLOIS.
Citation de la 2E CIE DU
45E RI
« Le 9 octobre 1916, la 2e Cie du 45e RI s’est emparée brillamment, au cours d’un combat
de nuit, d’une importante position sur laquelle elle s’est maintenue, malgré un bombardement intense et
de violentes contre-attaques exécutées par des forces très supérieures
avec lesquelles elle a eu à lutter jusqu’au corps à corps. »
Signé : REGNAULT.
Citation des 5E CIE ET 6E CIE DU 45E RI
« Le 11 décembre 1816, les 5e Cie et 6e Cie du 45e RI, sous le commandement des capitaines Richet et Chartier, se sont bravement lancées à l’assaut d’une position ennemie fortifiée, s’en sont emparées et ont su s’y maintenir en l’organisant sous un bombardement dès plus violents. »
Signé :
REGNAULT.
1 citation à l’ordre de
l’armée
Citation à l’ordre de la 5ème Armée (N°427, du 28 novembre 1918)
« Vaillant Régiment qui, depuis le début de la campagne, tant en Argonne qu’à Vauquois, dans la Somme, sur l’Oise, en Champagne et dans l’Aisne, a fait preuve d’une ténacité farouche dans la défensive et d’une inlassable ardeur dans l’offensive.
Renforcé par
le 31ème bataillon de Tirailleurs Sénégalais, sous l’impulsion
énergique de son chef, le Lieutenant-colonel PEYROTTE, vient, du 30 septembre
au 8 octobre 1918, de soutenir pendant 7 nuits et 7 jours consécutifs, la
poursuite acharnée de l’ennemi, le forçant à reculer de plus de
A repoussé de puissantes contre-attaques destinées à le refouler au sud de la rivière, se cramponnant au terrain conquis. »
Signé : GUILLAUMAT
Citation de la 9E CIE DU
46E RI
Ordre du Ve CA n° 30 du 25
décembre 1916
« Le 25
septembre 1916, brillamment commandée par le sous-lieutenant RIO, s’est portée à
l’attaque d’une façon merveilleuse ; sous les barrages d’artillerie et les
violents tirs de mitrailleuses, a gagné 400 mètres et, malgré des pertes
sensibles, a repoussé une contre-attaque ennemie et conservé tout
le terrain conquis. »
Au QG le 25 décembre 1916.
Le général
commandant le Ve
CA.,
Signé :
DE BOISSOUDY.
Citation de la 2E CIE DU 46E RI
Ordre de la 10e DI n° 270 du Le 7 août 1918
« Sous le
commandement de son chef, le lieutenant BRISART, s’est portée
magnifiquement à l’assaut d’une position fortifiée qu’elle a
enlevée d’un seul élan, capturant 31 prisonniers.
Animée de la
volonté farouche de maintenir ensuite sa conquête, a résisté superbement à cinq
assauts successifs d’un
ennemi sans cesse renouvelé,
l’obligeant à abandonner la lutte et lui infligeant de lourdes pertes. »
Le 7 août
1918.
Le général commandant la 10e DI,
Signé : PICHAT
Citation de la 9E CIE DU 46E RI
Ordre du Ve CA N° 84 du 19 août 1918
« La 9e Cie du
46e RI,
sous les ordres successifs du lieutenant RUFFLOT, du sous-lieutenant LEFAURE et
du sous-lieutenant BERTRAND a, le
5 août 1918, a deux reprises différentes,
forcé le passage de la Vesle, sous de violents tirs d’artillerie et de mitrailleuses, lui ayant
occasionné des pertes sérieuses, pris et conservé pendant plusieurs
heures le contact de l’ennemi en position, lui faisant des
prisonniers au cours de corps à corps
acharnés.
Par sa vaillante action offensive, a fourni des renseignements précis sur les forces et les dispositions de l’ennemi. »
Au QG, le 19 août 1918.
Le général
commandant le Ve
CA
Signé : PELLE
Citation de la 2e section de la 7e Cie du 46e RI
Ordre du Ve CA N° 85 du 22 août 1918
« La 2e section de la 7e Cie du 46e RI, sous le commandement du lieutenant DANTENY, est parvenue, le 5 août 1918, à traverser la Vesle sous des feux violents et à se maintenir pendant quelque temps sur la rive nord malgré les contre-attaques d’un ennemi supérieur en nombre.
Très éprouvée, a eu son chef grièvement blessé à sa tête. »
Au QG, le 22 août 1918.
Le général commandant le Ve CA
Signé : PELLE
2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
Les affaires
des 9 septembre, 2 et
Verdun, cote 344
Texte : ?
Cité à l’ordre
de l’armée pour sa belle conduite du 15 juillet au
Bataille du Tardenois
Texte : ?
Texte : ?
LA 6E compagnie à l’ordre de l’armée
Combats des Monts de Champagne, mai 1917
Texte : ?
Le Régiment est cité à l’ordre du corps d'armée
Combats des Monts de Champagne, mai 1917
Texte : ?
Le 2 novembre 1914, le 1er bataillon (Commandant MOREAU) est envoyé dans un secteur voisin pour reprendre la briqueterie de Beaurains.
Il attaque magnifiquement, subit de lourdes pertes, ne peut l'emporter et est cité à l’ordre de la division pour ce fait d'armes
Artois, secteur d’Arras
Texte : ?
2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
« Au cours des opérations qui se sont déroulées du 10 mai au 15 juin 1918, s'est brillamment comporté et a affirmé continuellement son ascendant sur l'ennemi.
Le 17 juin,
sous les ordres du Lieutenant-colonel IMBERT, a couronné cette série de succès,
en enlevant les positions allemandes sur un front de
A exécuté cette attaque d'un seul élan, capturant 4 officiers, 380 hommes et 22 mitrailleuses ; a maintenu le terrain conquis malgré plusieurs violentes contre-attaques et sous un bombardement intense de tous calibres. »
Le Général commandant en chef,
PÉTAIN.
La citation du
48e à
l’ordre de
« Au cours des opérations qui se sont déroulées du 10 mai au 15 juin 1918, s'est brillamment comporté et a affirmé continuellement son ascendant sur l'ennemi.
Le 17 juin,
sous les ordres du Lieutenant-colonel Imbert, a couronné cette série de succès,
eu enlevant les positions allemandes sur un front de
A exécuté cette attaque d'un seul élan, capturant 4 officiers, 380 hommes et 22 mitrailleuses.
A maintenu le terrain conquis, malgré plusieurs violentes contre-attaques et sous un bombardement intense de tous calibres ».
Le 29 octobre
à Rethondes près de Breuil, localité qui devait être quelques jours plus tard
le point de débarquement des plénipotentia1res allemands venus pour signer
l'armistice, le général Fayolle, commandant le G.A.R., attachait à la hampe du
drapeau et à l'épaule du chef de corps, le Lieutenant-colonel Imbert, la
fourragère aux couleurs de
Une citation à l’ordre de l’armée fut décernée à la 8e compagnie et à la section de bombardiers pour leur brillante conduite du 6 avril.
« La 8e compagnie, avec la section de bombardiers, attaqua avec une vigueur remarquable, enleva un poste solide, et s'accrocha à la lisière du bois et au boyau de l'ouvrage des Rieux, d'où les contre-attaques violentes de l'ennemi ne purent la déloger, malgré les fortes pertes qu'elle avait éprouvées. »
Verdun,
réduit du bois d’Avocourt, avril 1916
La vigueur et la rapidité de ce coup de main ont été telles que la 11e compagnie, toute entière, rentra dans nos lignes, sans perdre un seul homme et avec trois blessés légers seulement.
Une citation à l’ordre de l’armée récompense cet exploit.
Verdun, Le
Mort-Homme, juillet 1916
La 1ère Section de la Compagnie de Mitrailleuses du 48e R.I., sous le commandement de l'adjudant HENRY, avec le caporal CONGAR et le soldat LE GUELLEC.
« Après avoir subi un bombardement d'une extrême violence, a tiré trois mille cartouches sur l'attaque d'infanterie ennemie, qu'elle a enrayée, et a eu 10 tués ou blessés sur 11 combattants à la tranchée. »
Ravin de
Une citation à
l’ordre de l’armée fut décernée à la 8e compagnie et à
« La 8e compagnie, avec la section de bombardiers, attaqua avec une vigueur remarquable, enleva un poste solide, et s'accrocha à la lisière du bois et au boyau de l'ouvrage des Rieux, d'où les contre-attaques violentes de l'ennemi ne purent la déloger, malgré les fortes pertes qu'elle avait éprouvées. »
Verdun,
réduit du bois d’Avocourt, avril 1916
Le 18 août, nouvelle attaque vigoureusement menée par la 7e compagnie ; elle atteint l'abri bétonné 118, y capture, avec l'aide d'une patrouille de la 5e compagnie, 27 Allemands et 2 mitrailleuses, s'établit et se maintient au delà de l'abri.
Une citation à
l’ordre de
Verdun, Le Mort-Homme, juillet 1916
La 7e Compagnie du 48e Régiment d'infanterie, sous le commandement du lieutenant ABRIBAT.
« A brillamment emporté d'assaut un solide et important point d'appui ennemi, le 18 août 1916. S'y est maintenu malgré de lourdes pertes et a ramené dans nos lignes de nombreux prisonniers. »
Verdun,
août 1916
La 8e Compagnie du 48e Régiment d'infanterie, sous le commandement du lieutenant MÉNARD.
« A l'attaque du 6 avril 1916, sous le commandement du lieutenant MÉNARD, s'est jetée sur l'ennemi et d'un premier élan a atteint presque complètement son objectif.
Assaillie par un adversa1re très supérieur en nombre, a fait tête dans un violent corps à corps et, malgré les pertes des trois quarts de son effectif, a maintenu en partie sa conquête, faisant subir à l'ennemi de lourdes pertes et ramenant des prisonniers. »
Verdun, août 1916
La 9e Compagnie du 48e Régiment d'infanterie, sous le commandement du capitaine DILASSER et du sous-lieutenant MONTAUSIER.
« Le 28 août, après un long séjour dans un secteur très rude, malgré les intempéries, les pertes par le feu, les privations de toutes sortes, s'est bravement lancée à l'assaut avec un entrain et une vigueur qui ont fait l'admiration de tous.
A atteint son objectif en partie, subissant des pertes sensibles et voyant son capitaine glorieusement tomber à sa tête. »
Verdun, août 1916
La 10e Compagnie du 48e Régiment d'infanterie, sous le commandement du capitaine COCHOIS.
« A l'attaque du 28 août 1916, s'est élancée avec un entrain et une crânerie remarquables. Arrêtée par un feu violent de mitrailleuses, a persévéré toute la nuit pour atteindre le mieux possible son objectif, malgré les intempéries et les difficultés inouïes du terrain.
Quelques jours avant, s'était distinguée au même endroit au cours d'une rude attaque. »
Verdun, août 1916
La 11e Compagnie du 48e Régiment d'infanterie, sous le commandement du lieutenant COPEN.
« Sous les ordres du lieutenant COPEN, a exécuté un coup de main avec un entrain, une telle bravoure et une telle précision qu'en quelques minutes les tranchées ont été atteintes et nettoyées, l'ennemi laissant sur le terrain une cinquantaine de morts et entre nos mains 23 prisonniers et 2 mitrailleuses. »
Verdun,
août 1916
La 11e Compagnie du 48e Régiment d'infanterie.
« Soumise à un violent bombardement de deux jours par torpilles et obus de gros calibre et à une vigoureuse attaque d'infanterie ennemie le 26 novembre 1916, a contre-attaqué immédiatement à travers le terrain bouleversé. A repris tous ses postes par un vif combat à la grenade.
A réorganisé le saillant confié à sa garde et n'a été relevée que le lendemain soir, ayant perdu à la contre-attaque le 6e de son effectif. »
Est d’Aubérive, Champagne, novembre 1916
« Partie en tête d'une colonne, est parvenue d'un premier élan jusqu'à la deuxième tranchée allemande.
Accablée par un ennemi très supérieur en nombre, a lutté dans un violent corps à corps, perdant la moitié de son effectif, mais restant maîtresse quand même d'une partie du terrain conquis. »
Verdun, août 1916
4
citations à l’ordre de l’armée, fourragère jaune
Ordre de la Xe Armée n° 280 du 20 juin 1917
« Sous les
ordres du colonel DE FRANCE, a, le 5 mai 1917, enlevé d’un seul élan la partie du plateau de
Craonne qui constituait son objectif et l’a conservée malgré le plus
violent bombardement.
Chargé de nouveau de la défense de cette position, a fait preuve une fois encore d’une admirable vaillance en repoussant victorieusement, le 3 juin, une puissante attaque ennemie et en maintenant intégralement toutes ses positions. »
Ordre de la
IIIe Armée n° 431 du 8 juin 1918
« Régiment animé au plus haut point d’esprit du devoir et d’ardeur combative. Brusquement enlevé de ses cantonnements, transporté au loin et jeté dans la bataille au débarquement de ses unités, a, sous le commandement du colonel DE FRANCE, combattu sans relâche pendant trois journées consécutives. Le 30 mars; a repoussé trois assauts de l’ennemi, maintenu malgré tout une liaison que tous les efforts de l’ennemi tendaient à rompre, repris ensuite l’offensive et refoulé l’ennemi, lui enlevant des prisonniers et des mitrailleuses. »
Texte : ?
Ordre de la
IIIe Armée n° 347 du 16 juillet 1918
« Se trouvait en secteur au
cours d’une violente attaque allemande. Énergiquement et habilement commandé par son
chef, le Lieutenant-colonel GIRAUD, a reçu l’attaque sans faiblir, arrêtant
tous les assauts, et repris par d’immédiates contre-attaques les parties
momentanément enlevées par l’adversaire. Malgré la progression de l’ennemi dans
le secteur à droite, malgré les nuits sans sommeil, les ravitaillements
difficiles, l’extrême fatigue de tous, a su conserver intact, après quatre
journées de lutte acharnée, un important point d’appui confié â sa vaillance. »
Ordre de la Xe Armée n° 349 du 10 décembre 1918
« Le 19
octobre 1918, malgré les difficultés d’un terrain marécageux où les hommes enfonçaient jusqu’à la
ceinture, a enlevé sous un violent barrage d’artillerie lourde, et sous
le feu des mitrailleuses ennemies, le
village de Verneuil-sur-Serre, saillant puissamment organisé de la
Hundingstellung, faisant à l’ennemi plus de 200 prisonniers, capturant 50
mitrailleuses.
Au cours d’un effort magnifique soutenu pendant quarante jours, du 16 septembre au 25 octobre 1918, et marqué par des combats journaliers, a, sous l’impulsion énergique de son chef de corps, le Lieutenant-colonel GIRAUD, fait à l’ennemi plus de 400 prisonniers, capturé plus de 100 mitrailleuses et un matériel de guerre considérable. »
« Par ordre ne 139 « F » du 29 novembre 1918,
le droit au port de là
fourragère aux couleurs de la Médaille militaire est conféré ail 49e RI. »
Citation du 1E BATAILLON DU 49E RI à l’ordre de l’armée
Ordre de la Xe Armée n° 270 du 26 mai 1917
« Le 5 mai 1917, sous les ordres du commandant MESQUI, a enlevé d’un seul élan la partie du plateau de Craonne qui constituait son objectif, position jugée imprenable. A conservé sa conquête jusqu’au bout malgré un bombardement d’une intensité exceptionnelle. »
Citation du 2E BATAILLON DU 49E RI à l’ordre de l’armée
Ordre de la Xe
Armée n° 271 du 26 mai 1917
« Le 6 mai
1917, sous les ordres du commandant NICOLAS, envoyé en renfort d’une unité violemment
attaquée, a, dans un ordre
parfait, gravi les pentes du
plateau de Craonne, traversé le plateau sous un bombardement d’une violence inouïe et contre-attaqué avec succès en arrivant
en ligne. »
Citation de LA 6E CIE DU 49E RI à l’ordre de l’armée
Ordre de la Xe Armée n° 346 du 1e novembre 1918
« Sous le commandement du
lieutenant HENAULT,
pendant trois dures journées de
combat, la 6e Cie du 49e RI, chargée de couvrir le flanc d’une attaque
importante, a réussi au prix de pertes élevées à progresser dans
un terrain violemment battu par des feux de front et de flanc.
Le 19 septembre, quoique ayant perdu tous ses chefs de section et la moitié de, ses sergents, a brillamment enlevé son objectif, capturant 25 prisonniers et 6
mitrailleuses. »
Citation de la CM 2 DU 49E RI à l’ordre du corps d’armée
Ordre de la XVIIIe CA n° 89 du 13 juin 1916
«Au cours des combats du 23 au 26 mai 1916, sous le commandement du lieutenant BERNY, la CM 2 du 49e RI a eu son matériel et son personnel en partie détruits par un violent bombardement de gros calibre dès son arrivée sur la ligne de feu.
A réussi à remettre en batterie, à découvert, des mitrailleuses trouvées ensevelies et détériores qui ont été remontées et réglées, sous le feu, et dont le tir â contribué très efficacement à enrayer l’attaque ennemie. »
Citation de la 5E CIE DU 49E RI à l’ordre du corps d’armée
Ordre de la XXXe CA n° 319 du 11 janvier 1919
« Le 17 septembre 1918, sous le commandement du lieutenant DURQUET, la 5e Cie du 49e RI, malgré des difficultés de tout ordre, a, par l’élan et la ténacité dont elle a fait preuve, joué dans l’attaque de la position ennemie un rôle brillant et décisif, progressant sans arrêt sous des feux violents de flanc et de front ; a atteint son objectif malgré des pertes élevées, capturant prisonniers et mitrailleuses. »
Citation des 2E ET 3E BATAILLONS DU 49E RI à l’ordre de la division
Ordre de la 36e DI n° 1 du 10 septembre 1914
« Le général commandant par intérim la 36e DI porte à l’ordre de la DI les 2e bataillon et 3e bataillon du 49e RI, qui ont exécuté, sous les ordres du chef de bataillon LEBLASC, une attaque à la nuit tombante sur les tranchées établies au nord du village de Marchais.
Cette attaque,
vigoureusement menée, a délogé la défense de la position entière et a permis au
18e RI d’achever brillamment la défaite de l’ennemi.»
2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
Le régiment n’obtient qu’une citation à l’ordre du corps d’armée, avec le motif suivant :
Cette citation sera ultérieurement transformée en une citation à l’ordre de l’armée par le Maréchal Pétain qui a pu apprécier lui-même le mérite de l’opération exécutée.
« Le
Maisons-de-Champagne,
mars 1917
La citation à l’ordre du XII° C.A. qui lui a été accordée pour l’affaire de Maisons-de-Champagne devient une citation à l’ordre de l’armée, par ordre du Maréchal de France commandant en chef, en date du 24 novembre 1918.
« Régiment au passé glorieux qui, depuis le début de la guerre, a montré la plus belle ardeur combative, en Belgique (août 1914), à la bataille de la Marne (septembre 1914), en Artois (25 septembre 1915), puis sous le commandement du Lieutenant-colonel LARRIEU, dans les récents combats livrés dans la région d’Asiago, où il a rempli intégralement les missions confiées, notamment les 9 août, 31 octobre et 1er novembre 1918, faisant subir à l’ennemi des pertes sensibles et capturant plus de 500 prisonniers, des mitrailleuses et 13 canons. »
(Ordre du
Enfin, par
précision en date du
Le Général commandant la 10° Armée cite à l’ordre de l’armée :
La 1ère COMPAGNIE, commandée par le lieutenant BILIERE :
« Faisant partie d’un groupe
chargé d’enlever, la nuit du 15 septembre, la deuxième ligne allemande, s’est
portée à l’assaut avec un ordre et un entrain remarquables.
S’est emparée d’un élément
de tranchée, a progressé ensuite à la grenade jusqu’à l’occupation totale de la
position.
A fait prisonniers 2
officiers et 24 hommes et pris une mitrailleuse. Le lendemain, a repoussé une
contre-attaque et participé à deux nouvelles attaques. »
Signé : D’URBAL
Ordre du corps
d’armée N° 378 du
1er juillet 1918
Le Général Graziani, commandant le 12° C.A. et les forces Françaises en Italie, cite à l’ordre du corps d’armée :
LE 1er BATAILLON DU 50° REGIMENT D’INFANTERIE,
« Sous les ordres du
commandant Happe, a fait preuve d’une solidité et d’une ténacité inébranlable
en brisant dans la journée du 15 juin 1918, sous un bombardement violent, une
puissante attaque autrichienne et en infligeant un sanglant échec à l’ennemi.
A conservé intégralement le
terrain confié à sa garde sans épuiser ses réserves propres, permettant ainsi au
Lieutenant-colonel commandant le sous-secteur d’employer toute sa réserve dans
un quartier plus menacé. »
Q.G. le 1er juillet 1918 Signé : GRAZIANI
Ordre du corps
d’armée N° 291 Du
Le Général commandant le 12° C.A. cite à l’ordre du corps d’armée les officiers et hommes de troupe dont les noms suivent :
La 4° section de la 9° Compagnie commandée par le lieutenant FAYE :
« A, sous le commandement de
son chef le lieutenant FAYE, accompli brillamment sa mission : après être
montée a l’assaut en tête de la Compagnie, est restée, durant l’après-midi du
25 septembre 1915, sous un feu violent de mitrailleuses ennemies pour ne pas
abandonner la position gagnée.
A un deuxième assaut ordonné le soir, alors qu’il ne restait plus que dix huit hommes, cette section s’est portée en avant avec son chef jusqu’à proximité des lignes ennemies devant lesquelles elle a tenu trente-six heures. »
Au Q.G. le
Signé : DESCOING
Ordre de la Brigade N° 156 :
Le Colonel
LAGRUE, commandant l’Infanterie de la 24° Division, cite à l’ordre de
La 1ère section de la 2° compagnie commandée par le sous-lieutenant MOREL :
« Dans la nuit
du 16 au
P.C. LE 26 octobre 1918 Le
Colonel LAGRUE commandant l’I.D. 24
Signé : LAGRUE
Ordre du
régiment N° 264 Du
28 mai 1916 :
Le Lieutenant-colonel commandant le 50° R.I. cite à l’ordre du régiment :
La 1ère Compagnie de Mitrailleuses du régiment, sous le commandement du
capitaine HERAULT, puis du lieutenant PARINET :
« A tenu pendant plusieurs mois un secteur très dangereux, très prés de l’ennemi, souvent attaqué et malgré de grosses pertes n’a pas laissé à l’ennemi un pouce de terrain. »
P.C. le
Signé : LARRIEU
Ordre du
régiment N° 265 Du
28 mai 1916 :
Le Lieutenant-colonel commandant le 50° R.I. cite à l’ordre du régiment :
La 1ère C.M. de BRIGADE (3° C.M. du 50° R.I.), sous le commandement du capitaine FOURGOUS
:
« A tenu pendant plusieurs mois un secteur très dangereux, très prés de l’ennemi, souvent attaqué et malgré de grosses pertes n’a pas laissé à l’ennemi un pouce de terrain. »
P.C. le 28 mai 1916, le Lieutenant-colonel commandant le 50° R.I.
Signé : LARRIEU
Ordre du
régiment N° 263 du
Le Lieutenant-colonel commandant le 50° R.I. cite à l’ordre du régiment :
La 5° DEMI-SECTION de la 3° Compagnie sous les ordres du sergent
COUVRAT-DESVERGNES :
« En
patrouille au nord de Beaumont, le
P.C. le
Signé : LARRIEU
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