Mise à jour : Août
2023
Un régiment en 1914,
c’est quoi ?
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C’étaient les
régiments de réserve. Ils étaient à 2 bataillons (bataillons n° 5 et 6) au
début de la guerre au lieu de 3, voire 4 pour ceux de l'active (bataillons n°
1, 2 et 3). Chacun des bataillons étaient composé de 4 compagnies (n° 17 à 20
et 21 à 24). Progressivement, un 3e bataillon (il prend le N°4) sera ajouté à
certains régiments en 1916 (voir 1917) pour aligner ceux-ci sur ceux de
l’active ; les autres régiments seront dissous.
Les régiments de
réserve se rattachaient aux régiments d'active, dont ils reprenaient la
numérotation augmentée de 200.
Le régiment de
réserve du 51ème RI était ainsi le 251ème RI. Il avait même lieu de recrutement
et de garnison, le régiment de réserve est, au départ, commandé par le
lieutenant-colonel, commandant en second du régiment actif.
Hommes du 252ème régiment d’infanterie
260 à 270 270 à 280 280 à 290 290 à 300
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Beauvais. Il fait partie de la 138e brigade d’infanterie, 69e division
d’infanterie, 2e région, 4e groupe de réserve.
Constitution en 1914 :
2 bataillons, puis 3 en juil. 1916 (adjonction de soldats des 254e et 306e R.I.
dissous). À la 69e D.I. d’août 1914 à déc. 1916 puis à la 40e D.I. jusqu’en
nov. 1918.
2 citations à l’ordre
de l’armée et une citation de la 32e division au 32e CA, fourragère jaune
1914 est de
Maubeuge : sur la Sambre (24 août)
Bataille de
1915 Aisne
(toute l’année) : secteur de Soupir
1916 Aisne
(début 1916) : Soupir puis Champagne : ferme de Navarin
(mars)
Bataille de Verdun (fév.-
mai) : Chattancourt, Cumières, bois
des Caurettes (avril-mai), Mort-Homme (21, 25 mai)
Le 11 juin le
régiment doit être dissous pour rejoindre les 306e et 254e RI, puis
contre-ordre le 16 juin : c’est le 306e RI qui va être dissous et
constitué une partie du 251e RI (JMO du 306e RI)
Aisne
(juin-déc.) : Pontavert
1917 Champagne (janv.) : Main de Massiges puis Aisne
(avril) : attaque
sur Berry-au-Bac, Mont Sapigneul, cote 108
Verdun
(juil.-sept.) : secteur de Beaumont, Bezonvaux puis Pont-à-Mousson
(fin 17)
Lorraine (août-oct.) :
Hoeville, Vouziers, Chestres, Torcy
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Montélimar. Il
fait partie de la 128e brigade
d’infanterie,
64e division d’infanterie, 14e région.
Constitution en 1914 :
2 bataillons, puis 3 en juil. 1916 (adjonction d’un bataillon du 286e R.I.). À
la 64e D.I. d’août 1914 à mars 1917 puis à la 157e D.I. jusqu’en juin 1918.
Pas de citation du
régiment
1914
Victoires de Lorraine : Lamath
(29 août), Mont-sur-Meurthe (début sept.), forêt de Champenoux (10-12
sept.)
Suivre
un soldat du 252e jour par jour
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Perpignan. Il fait partie de la 131e brigade d’infanterie, 66e division
d’infanterie,
16e région, 1e groupe de réserve.
Constitution en 1914 :
2 bataillons, puis 3 en juil. 1916 (adjonction d’un bataillon du 343e R.I.). À
la 66e D.I. d’août 1914 à déc. 1914, puis à la 41e D.I. jusqu’en juin 1916,
puis à la 161e D.I. d’oct. 1916 à sept. 1917
Pas de citation du
régiment
1914 Mulhouse (19 août), Flaxlanden
puis Vosges : col du Bonhomme, Ban de Laveline,
Lusse, cote 607
1915 Vosges
: Cote 607, La Cude (fév.
- mars), juin : la Fontenelle,
ouvrage d’Angleterre (5e bat.)
Vosges (août) :
Vosges (juil.-
déc.) : Gérardmer, Le Reichsackerkopf, Metzeral, scierie de Stosswihr
(8/11)
1917 Haute
Alsace (jan.) : Roderen, Dannemarie puis Vosges (jan.-mai) : Reichsackerkopf
Le Lac Noir (mai) puis
ferme Matvelle (juin) puis Le Chemin des Dames (juil.-août) :
secteur de Cerny-en-Laonnois
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Compiègne.
Il fait partie de la 138e brigade
d’infanterie,
69e division d’infanterie, 6e région, 4e groupe de réserve.
Constitution en 1914 :
2 bataillons. À la 69e D.I. d’août 1914 à juin 1916.
Pas de citation du
régiment
1914 est de
Maubeuge (août) : bois Jeumont, ferme Heurtebise, Hantes-Wihéries, Solre-sur-Sambre
Bataille de Guise (fin
août) : Le Grand Fay, Möy, Hamégicourt,
Bataille de
La reprise de l'offensive : Aisne : secteur de Soupir, pont de
Chavonne, pont de Saint-Mard, Mont Sapin
1915
Aisne : Soupir (toute l’année)
1916 Aisne : Soupir (janv.-mars) puis
Verdun (avril-mai) : Le Mort-Homme, ravin de
Chattancourt, tranchée en Y, Cumières (mai)
Très grosses
pertes suite aux bombardements continus d’une extrême violence
Passage de
l’historique : « C’est à Cumières que le 254e RI est mort en beauté
le
Dissolution du régiment le
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Pont-Saint-Esprit.
Il fait partie de la 150e brigade d’infanterie, 75e division
d’infanterie,
15e région.
Constitution en 1914 :
2 bataillons.
À la 75e D.I. d’août 1914 à
déc. 1914, puis à la 126e D.I. de juin 1915 à mars 1917, puis à la 97e D.I. de
mai 1917 à oct. 1917.
Pas de citation du
régiment
1914
Meuse : Boinville (25/08), Flabas (01/09), Saint-André en
Barrois (06/09)
Bataille de
1915 Meuse :
Bois haut, cote 304 (jan.- mars) puis Woëvre :
(avril) : bois de Lamorville
Argonne :
bois de la Gruerie (juin) puis Aisne (août-sept.) : plateau de Craonne
puis Champagne : Tahure, Beauséjour (déc. à avril 1916).
1916
Bataille de Verdun : bois des Caurières (mars), cote
304 (mai-août), Avocourt (août), côte
du Poivre (déc.)
1917 Verdun (jan.-mars) :
Chambrettes, Caurières, Avocourt
attaque du 20 août
puis oct. : Mourlemont, Moronvilliers, Vaudesincourt
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Chalon-sur-Saône.
Il fait partie de la 115e brigade d’infanterie (puis 116e à partir de sept.15), 58e division
d’infanterie,
1e groupe de réserve.
Constitution en 1914 :
2 bataillons, puis 3 en jan. 1916 (adjonction d’un bataillon du 285e R.I.). À
la 58e D.I. d’août 1914 à juin 1918
Une citation du
régiment à l’ordre de l’armée.
1914 Vosges
(août-oct.) : Saulxures, col de Hanz, Rememont, Taintrux, Moyenmoutier, St Léonard, St Rémy Artois (oct.-janv.15) : Vermelles, La Bassée, Cambrin, Bully, Grenay,
faubourgs de Lens.
Artois (juin-déc.) :
Fin
1915, le 256e RI est constitué à 3 bataillons par adjonction du 5e bataillon du
285e RI dissout.
1916
Belgique (jan.-mai) : l’Yperlée puis Somme (juin-jan.1917) : Maucourt, Lihons, Guerbigny, Erches.
1917 Alsace
(mars-juin) : Ammerzwiller, Michelbach puis Champagne (août à déc.) :
1918
Champagne : Butte du Mesnil (mars-avril) puis attaque
allemande : Oise : Orvillers, Sorel, Cuvilly, Mortemer, Lataule, moulin Mahet.
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Libourne.
Il fait partie de la 136e brigade d’infanterie, 68e division
d’infanterie,
18e région, 2e groupe de réserve.
Composition : 2
bataillons. À la 68e D.I. d’août 1914 à juin 1916.
1914 Nancy
(13/08), Haraucourt, Buissoncourt
(15/08), Fresnes-en-Saulnois, forêt de Grémecey,
Jallaucourt, Oriocourt, combat de Viviers (20/08), Lorraine (21-4 sept.) :
Saint Nicolas-du-Port, Champenoux, Velaine, Le
Tremblois, château du Tremblois, Cercueil, ferme Saint-Jean,
Essey-lès-Nancy (09/09) puis Lorraine à l’est de Nancy (sept.-déc.) :
Essey, Seichamps, Hoéville, Champenoux, Erbéviller, Moncel, Bezange
1915 nord de
Nancy (janv.-mars) : bois du Jury, Bernécourt puis Toul (05/03), retour
secteur d’Hoéville, Erbéviller, Bezange-la-Grande (9-10 avril)
Durant
ces journées, le régiment avait reçu l’ordre de faire évacuer les derniers
habitants et le bétail. 140 hommes manquent à l’appel en fin de journée
Réméréville,
Serres, Arracourt.
Dans
la nuit du 20 au 21 juillet, l’artillerie française tire à obus aux gaz
asphyxiants sur Bezange-la-Grande, une partie du 257e RI doit « vérifier
sur place les effets » de ces obus spéciaux.
Champenoux,
Réméréville jusqu’au 14 février 1916
1916
Sommedieu, camp Romain (début mars) puis bataille de
Verdun (mars) : Châtillon-sous-les-Côtes (13/03)
Le
village reçoit 700 obus le 15 mars, entre 13 et 15h. Puis le 23 mars, 15 à 16
obus par minute durant 2 h.
Bois
Chena, Blanzée, Moulainville, ruisseau de Mauvais Lieu.
Régiment dissous le 20 juin 1916, à Longeville. Les soldats rejoignent les 212e et 344e RI pour former leur 3e bataillon.
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Avignon.
Il fait partie de la 149e brigade d’infanterie, 75e division
d’infanterie,
15e région.
À la 75e D.I. d’août 1914 à
nov. 1914 puis à la 29e D.I. (57e brigade d’infanterie) de juin 1915 à mars
1916.
Composition : 2
bataillons : 37 officiers, 130 sous-officiers, 1647 hommes de troupe, 150
chevaux et mulets, 15 voitures.
1914
Rupt-en-Woëvre (23/08), Fresnes, Hennemont, combats de Buzy et d’Aucourt
(24-25/08).
Une
certaine panique fut observée (cohue), les soldats se précipitèrent pour
traverser le pont de l’Orne. Le mot « retraite » est prononcé. (JMO).
Hennemont,
Fresnes-en-Woëvre, Mesnil-sous-les-Côtes, Combres (26/08), Hattonchâtel,
Vigneules (29/08), Manheulles,
Haumont, Brabant-sur-Meuse, Mesnil-sous-les-Côtes,
Mouilly (04/09), Rupt-en-Woëvre, Fresnes, Pierrefitte, Longchamp,
Neuville-en-Verdunois (06/09), Souilly, bois de Fretty
(07-10/09)
« Les hommes sont surpris, effrayés, le
désordre se met dans les rangs et la débandade commence. Les tranchées sont en
partie abandonnées par les défenseurs, un moment d’angoisse étreint les
officiers qui se trouvent là.. » (Bois de Fretty, 09/09)
Souilly,
Récourt-le-Creux (11/09), Belrain, Nicey (12/09), Tilly-sur-Meuse, Sommedieue,
Hattonchâtel, Vigneulles-Lès-Hattonchâtel, secteur de
Saint-Mihiel (oct.-nov.) : Chauvoncourt (28/09), Les Paroches, combat du
bois de Malimbois, Koeur,
Fresnes-au-Mont renfort de 1000 h. environ en oct.
Puis
Verdun : Hattoncourt, Haucourt,
Avocourt, Malencourt.
Le
ministre de la guerre a décidé de faire, à l’occasion du 1e janvier 1915, une
distribution supplémentaire déterminée comme suit : 100g de jambon, une
orange, 2 pommes, 50g de noix, un cigare (à 0,01 franc), un demi-litre de vin
par homme et une bouteille de vin de champagne pour quatre hommes. (JMO)
1915 Esnes,
Haucourt, cote 304, Mort-Homme (janv.-mars) puis secteur de Vauquois
(avril-juin), ferme de
Le ministre de la guerre a
décidé de faire, à l’occasion du 1e janvier 1916, une distribution
supplémentaire déterminée comme suit : 100g de jambon, une orange, 2
pommes, 50g de noix, un cigare (à 0,01 franc),
1916
Bataille de Verdun (janv.-mars) : Bois
de Malancourt, Mamelon d'Haucourt, ouvrage
Vaucluse
JMO :
« Le 258e RI est SUPPRIMÉ, le
drapeau sera renvoyé au dépôt, le « personnel » (officiers et hommes
de troupe) de ce corps sera dirigé vers Besançon ….…ils
ne devront EN AUCUN CAS rester à la 29e division ».
Curieusement les
JMO (de fin mars 1916) de la 29e division et de la 149e brigade n’existent plus…
On raconta que
l’ennemi avait envahi le système de tranchées avec une rapidité incroyable et
sans rencontrer de résistance sérieuse. De graves défaillances auraient été
observées durant cette journée.
Beaucoup de
soldats furent prisonniers (2500 selon les Allemands). Le colonel et la plupart
de son état-major ont été tués.
Le 111e régiment
était-il entré en pourparlers avec l’ennemi ? (Mémoires de Poincaré).
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est
Pamiers.
Il fait partie de la 134e
brigade d’infanterie, 67e division d’infanterie, 17e région.
Composition : 2
bataillons, puis 1 seul en mars 1916 (suite aux importantes pertes)
Composition en 1914 :
37 officiers, ? sous-officiers, ?
hommes de troupe, 116 chevaux et mulets.
À la 67e D.I. d’août 1914 à
avril 1916.
1914 Marne :
Somme-Suippes (16/08) puis Dombasle-en-Argonne, combats d’Eton
(24/08), Maucourt, Louvemont,
ferme d’Anglemont, Haumont, Consenvoye
(01/09)
Haumont, Sommedieue, Rambluzin,
bataille de la Marne : Ippécourt, Osches
(7-8/09), Pierrefitte, Recourt, Issoncourt, Benoîte-Vaux, Haudainville (15/09),
Haucourt, bois de Montricel,
Ambly-sur-Meuse, tranchée de Calonne, bois de Saint-Rémy, Côte des Bœufs, La
Fourmilière.
Au
15 septembre le régiment est composé de 1635 hommes et de 102 chevaux (JMO).
Bois Loclont, bois des Chevaliers.
1915 Bois
des Chevaliers
1916
Bataille de Verdun (fév.-avril) : bois des Corbeaux, bois Bourrus, Bois des
Corbeaux, nord de Cumières (6-12 mars).
Le
régiment perd plus de 1200 hommes pendant les journées des 6 au 10 mars (dont
plus de 900 disparus).
Le
JMO signale « bombardement d’une extrême violence …les tranchées sont
bouleversées et impraticables» (6 mars), le bombardement continue d’une
violence inouïe…certaines sections sont annihilées...l’infanterie allemande
sort des tranchées (7 mars) ».
Le
11 mars, un bataillon unique est définitivement constitué. 400 hommes de
renfort arrivent le 17 mars, puis 400 les 22 et 24 mars. La plupart ont 20 ans
(classe 1916). Le régiment se reconstitue dans la Marne, secteur d’Épernay.
Dissolution du régiment en avril 1916 ; les soldats rejoignent les 283e et 288e RI pour former leur 3e bataillon.
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Besançon.
Il fait partie de la 113e brigade d’infanterie, 57e division
d’infanterie, 7e région, 4e groupe de réserve.
Constitution en 1914 :
2 bataillons, puis 3 en nov. 1916 (adjonction d’un bataillon du 235e R.I.)
À la 57e D.I. d’août 1914 à
nov. 1918.
Pas de citation du
régiment
1914 Opérations
d'Alsace (août), Altkirch,
Dannemarie, est de Belfort (oct.) puis bois de Carspach, Ammerzwiller (déc.).
1915 Vosges : Aspach-le-Bas
(déc. 14 - avril 15)
Embarquement
(oct. nov.) pour Salonique. Orient : retraite du Vardar et de
1916
Salonique (début 1916), Krusa-Balkans (mai à août)
puis frontière bulgare (août) : Monastir, Pisoderi,
Kénali (sept. à nov.).
1917
Orient : Piton 1248 (15 mars), Snégovo. Boucle
de
1918 Cote
2150, le Kamis (10 juin) puis en Serbie (sept.)
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Aix.
Il fait partie de la 150e brigade d’infanterie, 75e division
d’infanterie,
15e région.
Constitution en 1914 :
2 bataillons puis 3 en juin 1916 (adjonction d’un bataillon du 275e RI dissous). À la 75e D.I.
d’août 1914 à nov. 1914, puis à la 42e D.I. de juin 1915 à juil. 1915 puis à la
64e D.I. jusqu’en nov. 1918.
1914 Meuse
(24/08) : combat de Buzy.
Bataille de
1915
Meuse : bois des Merliers, Boureuilles, ferme d’Abancourt puis opérations
en Argonne (mai - sept.) : St
Hubert, La Harazée, Marie Thérèse, Fontaine-Madame.
1916
Bataille de Verdun : Avocourt (26 juin - 4
juillet), Mort-Homme (août), cote 304 (28-29 déc.).
Front
italien (nov.-déc.)
Aisne (août-sept.) :
Attaque de La ligne Hindenburg,
Bagneux, ferme de Montécouvé, Le Trou des Loups, Banc de Pierre, Leuilly (août-sept.) puis devant St Quentin, Neuville
Saint Amand (oct.) Tupigny.
Lire
le carnet de guerre d’Émile LEBRAT du 261ème régiment d’infanterie.
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Lorient.
Il fait partie de la 122e brigade d’infanterie, 61e division
d’infanterie,
11e région. La 61e division (219e, 262e, 264e, 265e, 316e, 318e R.I.) est
affectée en août 1914 à la défense du camp retranché de Paris.
Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil. 1916 (adjonction d’un
bataillon du 318e R.I.).
À la 61e D.I. d’août 1914 à
mars 1917 puis à la 81e D.I. jusqu’en janv. 1918.
1914 Stationnement au Bourget et Aulnay-sous-Bois (début
août), Raucourt, combat de
Sailly-Saillisel (27/08)
Morval, Lesboeufs, L’Éclusier
(28/07), Frise, Feuillères.
Bataille de
1915 Oise (toute l’année 1915) : Autrêches,
Moulin-sous-Touvent.
attaques de la bascule de
Quennevières et la ferme Touvent (juin), ferme
Quennevières, Tracy-Le-Val, Puisaleine, Maison-Rouge.
1916 Tracy-Le-Val, ferme Quennevières
(jan.-fév.), Herleville, bataille de la Somme
Somme : Le Plémont,
Lassigny (sept. à mars 17).
1917 Aisne (mai-juin) : Quincy-Basse, ferme le Bessy, Pont-Saint-Mard puis Vauxaillon
(juil.-août) puis Urvillers (août-janv.1918).
1918
Le
262e RI est mis à la disposition de l’AS (Artillerie d’Assaut : les chars)
par bataillons isolés et constitués le
Les
soldats rejoindront, au fur et à mesure de leur création, les régiments
d’assaut (501e à 509e RAS)
Combats
de Sauvillers, la ferme Adelpare,
Mongival (05/04), du parc de Grivesnes (07/04), du
bois Sénécat et du Gros-Hêtre (08/04), de Cantigny (28/05), Dommiers (01/06),
ferme Saint-Paul, Corcy, Faveroles (03/06), ferme de
Combats de Rollot, Belloy,
bois de Genlis et de Lataude, Saint-Maur (fin juin).
Combats de Celles-lès-Condé, d’Oeuilly, bois de Leuvrigny, bois des Châtaigniers, Champaillet,
Vassy, Saint-Aignan (juil.).
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Limoges.
Il fait partie de la 123e brigade d’infanterie, 62e division
d’infanterie,
12e région.
À la 62e D.I. d’août 1914 à
juin 1916.
Composition en 1914 :
2 bataillons, 36 officiers, 143 sous-officiers, 2074 hommes de troupe, 135
chevaux, 29 voitures (au 16 août).
1914
jusqu’au 23 août, le régiment est en constitution et formation en région
parisienne puis départ vers Douai (26/08), retraite, Lécluse, Beugny, est de Bapaume,
Lebucquière, Haplincourt (27/08), Rocquigny (28/08), Avesnes-le-Comte, Rebreuvette,
embarquement le 31 août pour le camp retranché de Paris
Durant
le combat de Rocquigny, 16 officiers (dont le colonel), 1200 sous-officiers et
soldats sont tués, blessés et disparus, le drapeau fut perdu. Tout le personnel
médical est fait prisonnier.
Le
3 sept., le régiment forma, pendant 2 semaines, avec
le 338e RI un régiment de marche à 2 bataillons. Le 338e RI, lui aussi, avait
perdu plus de 1000 hommes durant le combat de Rocquigny - Le Transloy. Secteur
de Pontoise, Valmondois, Dammartin
Bataille
de
Oise :
Touvent, ferme de Puiseux,
ferme Le Tiolet, Moranval, Ecafaut (fin sept.) puis Popincourt, Le Tilloloy.
Le
5 octobre, un tireur embusqué dans un arbre, réussi à tuer une dizaine
d’officiers du 263e RI. Il est finalement localisé et abattu. Le 8 oct. Le
régiment reçoit un renfort de 600 hommes.
Somme
(oct.-déc.) : Arvillers, le Bouchoir, Erches, le Quesnoy,
Rouvroy-en-Santerre.
1915 Somme
(jan.-déc.) : secteur Fouquescourt-Rouvroy puis ouvrage des Wagons Brûlés,
Rozières.
1916 Somme
(fév.-juin.) : Méharicourt,
Fouquescourt, ouvrage Pierre 1e, ouest de Parvillers.
Dissolution du régiment en juin 1916 ; les soldats rejoignent les 278e et 338e RI pour former leur 3e bataillon
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Ancenis.
Il fait partie de la 121e brigade d’infanterie, 61e division
d’infanterie,
11e région.
La 61e division (219e,
262e, 264e, 265e, 316e, 318e R.I.) est affectée en août 1914 à la défense du
camp retranché de Paris.
Constitution en 1914 :
2 bataillons, puis 3 en juil.1916 (adjonction d’un bataillon du 316e R.I.)
À la 61e D.I. d’août 1914 à
nov. 1918.
Pas de citation du
régiment
1914 défense de la place forte de Paris (début
août-25 août) puis Somme : Ginchy,
Sailly-Saillisel (28 août)
1915 Oise (toute l’année 1915) : Autrêches,
Moulin-sous-Touvent
Attaques de la bascule de
Quennevières et la ferme Touvent (juin), ferme
Quennevières, Tracy-le-Val.
1916 Bataille de la Somme (juillet), attaque
de Estrées et Deniécourt, bois de Soyécourt, Deniécourt. Aisne (fin
sept.-déc.) : secteur de Vic-sur-Aisne.
1917 Oise
(déc.16-sept.) : Noyon, bois de Thiescourt, Noyon, Chauny, secteur de Möy
(mai-juin)
Secteur de Saint-Quentin
(juil.-sept.) : Francilly, Selency,
bois d’Holmont (15/07), Dallon
Chemin des Dames
(sept.-mars 18.) : Chassemy, secteur du fort de
1918 Aisne
(janv. avril) : Vaudesson, forêt de Pinon, Bruyère (mars), Vauxaillon,
mont des Singes (avril), Neuville-sur-Margival
Attaque
allemande (fin mai-début juin) : Vauxaillon, moulin de Laffaux,
carrières de Fruty, Tergny. Champagne (sept.-oct.) : Souain,
Somme-Py
Saint-Pierre-à-Arnes,
Machault puis Ardennes (oct.-nov.) : Fleury, Amagne, Mazerny,
Guignicourt-sur-Vence.
Carnet
de Jean AUBREE soldat au 264e régiment d’infanterie
Il fait partie de la 121e brigade d’infanterie, 61e division
d’infanterie, 11e région.
La 61e division (219e,
262e, 264e, 265e, 316e, 318e R.I.) est affectée en août 1914 à la défense du
camp retranché de Paris.
Constitution en 1914 :
2 bataillons, puis 3 en juil.1916 (adjonction d’un bataillon du 316e R.I.)
À la 61e D.I. d’août 1914 à
nov. 1918.
2 citations à l’ordre
de l’armée, fourragère verte
1914 défense de la place forte de Paris (début août-25
août) : Aulnay-sous-Bois, ferme Savigny, Mitry,
Villepinte Artois : Lens (26/08),
Gavrelle
Retraite : Arras, Bapaume, Ginchy,
Combles, Guillemont, Morval, bois des Bouleaux, bois des Trônes (28/08)
Oise (oct.-déc.) : Moulin-sous-Touvent,
ferme du Tiolet, Quennevières, Bitry, ferme Gamet, ferme Navet.
1915 Oise
(toute l’année 1915) : secteur de Bitry, Saint-Crépin-aux-Bois, attaque
du saillant de Quennevières, Ferme d’Ecafaut (juin) 600 h. hors de combat
Ribécourt, Tracy-le-Mont
(juil.) puis bois Saint-Mard, clairière des Rosettes, Puisaleine
1916 secteur de Quennevières
(jan.-fév.). Somme (fév.-déc.) : secteur de Fay, bataille de la Somme, Harbonnières, Fay,
Belloy-en-Santerre, Estrée
Attaque sur Deniécourt
(sept.) puis Aisne (fin sept.-déc.) : Vic-sur-Aisne
1917 Oise
(déc.16-sept.) : Noyon, bois de Thiescourt, Vaucelles (18/03), Noyon,
Chauny, Viry-Noureuil, Tergnier (22/03), Cerisy (03/04), cimetière de Möy, secteur
de Möy (mai-juin) puis secteur de Saint-Quentin (juil.-sept.) : vallons de
Francilly et de Selency,
bois d’Holmont (15/07), Dallon
Chemin des Dames
(sept.-mars 18.) : Chassemy, secteur du fort de
1918 Aisne
(janv.) : Vaudesson, forêt de Pinon, bois Dherly,
Bruyère (mars), Condé-sur-Aisne
Vauxaillon, mont des singes (avril), Neuville-sur-Margival, nord de
Sancy
Attaque
allemande (fin mai-début juin) : Vauxaillon,
ferme de Guilleminet, Mont des Singes, ferme
Châtelet, éperon d’Antioche, Margival, ferme de Montgarni, Tergny, Soucy, Montgobert (31/05)
Lorraine (juin-sept.) :
Domptail, Fontenay-la-Joute (juin), Badonviller, Saint-Maurice puis Lunéville,
Fréménil Champagne (sept.-oct.) : Souain,
Somme-Py, ferme Médéah
Saint-Pierre-à-Arnes, Machault
Ardennes (oct.-nov.) :
Fleury, Ambly-Haut, Amagne, ferme du bois de Seuil, Mazerny (07/11),
Poix-Terron, Guignicourt-sur-Vence, Boulzicourt (09/11)
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Tours.
Il fait partie de la 118e brigade
d’infanterie,
59e division d’infanterie, 9e région, 2e groupe de réserve.
Composition : 2
bataillons : 38 officiers, 2205 sous-officiers et hommes de troupe, 124
chevaux, 38 voitures.
À la 59e D.I. d’août 1914 à
avril 1916.
Pas de citation du
régiment
1914 Nancy
(12/08), Laneuvelotte, Velaine puis secteur de Nomeny (août-déc.) :
Jeandelaincourt, Mont Toulon, Mont-Saint-Jean, Custine, Armaucourt,
Arraye, Létricourt, Faulx, Han, Ajoucourt, bois du
Juré, combats de Fossieux (22/11), d’Aulnois (04/12),
75 h. hors de combat
Chenicourt, Létricourt.
1915 Lorraine :
secteur de Nomeny (toute l’année) : Jeandelaincourt,
Chenicourt, Léhicourt, bois
d’Aulnois, Ajoncourt, Brattes, Leye, Chambille, Mont Toulon, bois de
1916 Lorraine (janv.-fév.)
: Pont-à-Mousson, Vitry-Saint-Michel, Gaillard, forêt de Facq,
Le
régiment n’était pas en 1ère ligne, mais il a eu des tués et de très nombreux
blessés (plus de 300) en quelques jours, durant les bombardements à longue
portée sur Verdun.
Dissolution du régiment le
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Soissons.
Il fait partie de la 138e brigade
d’infanterie,
69e division d’infanterie, 6e région, 4e groupe de réserve.
Constitution en 1914 :
2 bataillons, puis 3 en juin 1916 (adjonction d’un bataillon du 254e R.I.) - À la 69e D.I. d’août
1914 à sept 1917.
Nota : le JMO n’existe
pas avant mai 1916.
Une citation du
régiment à l’ordre de l’armée.
1914 est de
Maubeuge (août) : bois Jeumont, Hantes-Wihéries,
Solre-sur-Sambre.
Bataille de Guise (fin août)
: Monceau-sur-Oise, Urvillers, Hamégicourt,
Hinacourt.
Retraite : Anizy, Vailly-sur-Aisne (01/09), Allonges,
Villiers-Saint-Georges (05/09).
Bataille de
La reprise de l'offensive :
Aisne : secteur de Soupir, Moussy-sur-Aisne.
1915
Aisne : Soupir, Cys (toute l’année).
1916
Aisne : Soupir (début l’année).
Verdun : Cumières, Mort-Homme, bois des Corbeaux (avril-juin)
1917 Gernicourt,
Le Choléra, Berry-au-Bac. Le Chemin des Dames (avril). Verdun (août).
Le régiment est dissous le
20 septembre 1917. Les hommes sont répartis dans les 154e, 155e, et 287ème
régiments d’infanterie.
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Le Blanc. À la disposition du 9e corps d'armée. Constitution en 1914 : 2
bataillons. À la 17e D.I. d’oct. 1914 à avril 1915, puis à la 152e D.I.
jusqu’en juin 1915, puis retour à la 17e D.I. de déc. 1915 à janv. 1918
1914 Bataille
de
1915 Belgique (jan.-mars) : Broodzinghe, bois du Polygone puis l’Yperlée (27 au
29 avril) : Lizerne, Sas.
Belgique : Pont des
péniches, Maison de l’Auberge (avril-mai), canal de l’Yser (août).
Opérations en Artois : moulin de Ficheux (sept.) puis Bully, Grenay (nov.-déc.).
1916 Artois (janv.-mars) : bois en Hache, Lorette,
Souchez, Ablain.
Bataille de Verdun : cote
304 (avril-mai) puis Marne (juin-sept.) : Saint-Soupplets, Saint
Hilaire, le bois Raquette.
Somme (nov.) :
Sailly-Saillisel, Combles.
Chemin des Dames (1-28
juillet) : Hurtebise, Saillant des Basques, Plateau des Casemates.
Lorraine
(sept.-déc.) : Le bois Banal, Mignéville, Notre Dame de Lorette puis
environ de Nancy (déc.) : Amance.
1918 Environ
de Nancy (janv. à mars) : Faulx, St Pierre, Lay puis Bitchstein,
Sultzeren (mars à juin).
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Nancy et Toul.
Il fait partie de la 139e brigade d’infanterie, 70e division
d’infanterie,
20e région, 2e groupe de réserve.
À la 70e D.I. d’août 1914 à
janv. 1918.
1914 Les
victoires de Lorraine : Einville (1 sept.), Réméréville,
Courbesseaux, forêt de Champenoux (13 sept.)
« Pendant la nuit et au
cours de la journée du 25, des communications sévèrement réprimés par le
commandement, s’établissent entre français et Bavarois, de tranchées à
tranchées (conversation, envoi par l’ennemi de billets flatteurs, de
cigarettes….Visites mêmes de quelques soldats aux tranchées allemandes».
Dans le JMO du 269e RI, rien
d’indiqué, c’est curieux ! Mais en examinant minutieusement les pages
avant et après celle du 25 décembre, il semblerait qu’une page ai disparu...
(En examinant les cornes et les tâches)
Pourtant, un soldat du 5e cuirassiers, Henri
VIDEAU, qui se trouvait en premières lignes aux côté du 269e RI, a assisté à
ces fraternisations, il l’a indiqué dans son carnet de campagne : voir >>> ici <<<
1915
Offensive d'Artois : Carency, Souchez, cote 140, cote
119 (mai)
Opérations en Artois : bois de Givenchy en Gohelle
, Cinq-Chemins (25 sept.)
Bataille de Verdun : ouest de
Douaumont (mars-avril)
1917 Le 11 juin à Arsy, des actes d’indisciplines
collectives apparaissent au 269e RI et au 44e Chasseurs. Ils font part de leur
volonté d’aller aux tranchées si l’ordre leur en est donné, mais annoncent
qu’ils refusent d’attaquer. (Guy Pedroncini -Les mutineries de 1917 éditions
PUF, p85)
1918 ?
Dissolution du régiment en janv. 1918 ; Certains soldats rejoignent le 226e.
Carnet
de tranchée de Toussaint PICARD du 269e Régiment d’infanterie
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Vitré.
Réserve du 10e corps d'armée.
Constitution en 1914 :
2 bataillons.
À la 19e D.I. de juil. 1915
à mai 1917.
Pas de citation du
régiment.
1914 Vouziers
(10/08) bataille de
Charleroi (août) : Arsimont, Fosse, cote 268, Bambois Hirson (26/08)
bataille de Guise (29-30 août) : vallée au Bleds,
Grande-Cailleuse, Lemé,
Chevreuse puis Épernay (01/09)
Bataille de la Marne
(soutien d’artillerie, début sept.) : Sézanne, ferme des Bordes, Sillery
(15/09)
Artois (oct.-nov.) : Brétancourt, Beaumetz, Wailly
1915 Artois
(janv.-mai) : Agny, Wailly puis Artois
(juin) : bataille d’Arras : Écurie, Roclincourt
Attaque du Labyrinthe,
Neuville-Saint-Vaast
Argonne (août-déc.) :
1916
Bataille de Verdun (fév.) : bois Bourrus, fort de Marre
puis en mars-avril : Béthincourt, Mort-Homme 800
h. hors de combat
Pont des Quatre-Enfants
(mai), Chattencourt (juin)
Verdun (août) : ouvrage
de Thiaumont, attaque de la tranchée des Deux Arbres 300 h. hors de combat
1917 Champagne
(janv.) : Saint-Hilaire-Le-Grand puis Picardie (fév.-mars) :
Dancourt, Popincourt, tranchée des Pipeaux,
Marne (avril
mai) : Mont Blond, Le
Cornillet
Dissolution du régiment en juin 1917, beaucoup de soldats intègrent le 71e RI
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Saint-Brieuc.
Il fait partie de la 119e brigade d’infanterie, 60e division
d’infanterie, 11e région, 10e groupe de réserve.
Composition : 2
bataillons : 37 officiers, 2144 sous-officiers et hommes de troupe, ? chevaux.
À la 60e D.I. d’août 1914 à
juin 1916.
Aucune citation au
régiment
1914 secteurs de Vouziers, Leffincourt (11/08), Vrizy
39 hommes sont
évacués après une marche de 16 km un coup de chaleur, puis il y a encore de nombreux
hommes évacués le lendemain pour des maladies des voies respiratoires
Boutancourt,
Donchery (19/08), garde des ponts de la Meuse, Poupehan, Rochehaut (Belgique)
(23/08)
L’ordre de
retraite est donné le 23 août à 22 h. il s’en suit un « certain désordre »
de toute la division dans les villages de Rochehaut et Poupehan. Le régiment
très fatigué après une course de 60 km, regagne Donchery le 24 août (JMO)
Donchery,
château de la Croix-Piot, Cheveuges, Saint-Aignan-sur-Bar, Guincourt, Tourteron
(30/08) nombreuses pertes
Vaux-Champagne,
Cauroy, Nauroy, Thuisy (2 nov.), Champigneul, château de Saint-Georges,
Bataille de
1000 hommes
arrivent au régiment vers mi-septembre, en plusieurs fois, puis 50 marins
arrivent le 20 déc.
1915
Champagne (janv.- fév.): bois Sabot puis attaque
du bois Sabot (mi-fév.) pertes : 500 h.
Secteur des Entonnoirs,
bois Sabot, Maison Rouge (jusque sept.)
Le 3 mai à 3h30
du matin, une équipe de sapeurs averti qu’il a touché la boiserie de la galerie
de mine ennemie avec sa foreuse, et que cela pourrait déterminer une explosion
prochaine.
À 4 h., en effet, une explosion se produisit en avant de la
tranchée, retournant le parapet sur une trentaine de mètre et ensevelissant une
demi-section de la 22e compagnie.
Le 5 mai, une
nouvelle explosion ensevelit une autre demi-section. Jusqu’au mois d’août, une
trentaine d’explosion de mines souterraines créent une zone qui sera appelée
« zone des entonnoirs » par les communiqués officiels.
Marne (sept.-déc.) :
ferme de Moscou et des Marquises, Aubérive (fin année)
1916 Champagne :
Auberive, bois des Réserves, bois en Couloirs, bois en Réserve (janv.),
Baconnes (fév.), Vaudesincourt, chemin de Baconnes (jusque mai)
Dissolution du régiment le 10 juin 1916 ; les soldats, le matériel et les chevaux rejoignent les 247e et 248e RI pour former leur 3e bataillon.
Suivre
un officier du 271e jour par jour
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Amiens.
À la disposition du 2e corps d'armée.
Constitution en 1914 :
2 bataillons, puis 3 en mai1915 (adjonction du bataillon de marche du 71e R.I.)
À la 3e D.I. de juin 1915 à
nov. 1918.
5 citations à l’ordre
de l’armée, fourragère jaune
1914 Mouzon Montmédy
(août) : Retraite bataille de
Marne : Bois d’Hauzy, Vienne-la-Ville
, Servon-Melzicourt
Argonne (oct. à juin
15) : bois de
Offensive
de Champagne (oct.) : Tahure
1916 Hauts
de Meuse (déc.15 à juin 16) : bois Bouchot
Bataille de la
Somme (juil. août)
Le 25 janvier,
le 272e RI est transporté en automobiles.
Pendant le
transport (entre Rarécourt et Revigny), le 4e bataillon crie : « A
bas Clemenceau ! Vive Caillaux » (Guy Pedroncini - Les mutineries
de 1917- éditions PUF, p60)
Verdun : Avocourt
(mars) puis Somme (avril-juil.) : Grivesnes,
Ainval, Sauvillers, puis plateau du Losange, Bois Saint-Hubert (8-9
août) Champagne : cote
196, les Mamelles, le Fourmilier (sept.), Vrizy, Condé
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Béthune
Constitution en
1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil. 1916 (adjonction du bataillon du 310e
R.I.). À la 51e D.I. d’août 1914 à août 1918.
1914 : Laudouzy-la-Cour (Aisne), Rocroi,
Dinant, Bouvines (22/08), secteur de Charleroi : Onhaye,
Bouvines (21-23 août). Pertes très sévères.
Anthée (23/08), Les Rièzes
(25/08), Bas-Val-la-Cause (26/08), Renneval (27/08), Goudelancourt (28/08), combat de Voulpaix,
de son pont du Moulin, remblai du chemin de fer (30/08), Pierrefond.
Le régiment engage une
marche forcée de 24 h pour retraiter : Pouillon,
Ville-Domange (02/09), Moussy,
Congy (04/09), Sézanne, Saudoy
(05/09), Les Essarts.
Bataille de la Marne (6-13
sept.) : Marais de Saint Gond : Soizy-aux-Bois, Corfélix, Saint-Prix, pont de St Prix, bois des Usages, Villevenard, Coizard, La
Gravelle, Coligny, attaque de Pierre-Morains (10/09).
Pendant un cours moment les
soldats hésitent et tournent le dos. Le JMO dit :
« Une batterie ennemie qui arrosent de ses obus les compagnies qui
avancent sur le plateau. Celles-ci flottent un instant, dévient et, malgré les
efforts de leur chefs, tournent le dos. C’est un échec, mais pas une débandade
(…) les compagnies sont reformées sans trop de difficulté »
Il s’agit, en fait d’obus
français qui ont tués 60 hommes aux 273e et 310e RI (JMO 132e BI)
1915 :
Bataille de Champagne : Souain (sept.), Somme-Py.
En juillet 1916 des hommes
du 310e RI, dissous, rejoignent le 272e RI pour former son 3e bataillon.
1918 :
Aisne : Chaudun (31 mai) puis Champagne :
Dormans (juillet).
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Rouen.
À la disposition du 3e corps d'armée.
À la 5e D.I. de juil. 1915
à déc. 1917. Composition : 2 bataillons : 33 officiers, 144
sous-officiers, 2006 hommes de troupe, 121 chevaux.
1914 Rethel (11/08), Puiseaux,
retraite.
Bataille
de la Marne : Rieux (8/09) puis secteur de Reims (fin sept.) : Saint-Thierry, cavaliers de Courcy.
25 décembre 1914
« Vers 8 heures
et demi, des Allemands se sont avancés hors de leurs tranchées, sans armes, ni
équipement, pour fraterniser avec les Français, quelques groupes du 74e et 274e se rendirent devant eux.
Dès que le commandant
du sous-secteur du centre eut connaissance de cet incident, il ordonna la
rentrée immédiate des hommes et l’ouverture du feu sur les Allemands ; les
feux de salves furent exécutés par la 7e
compagnie du 75e
territorial. »
Ces faits de fraternisation ne sont pas rapportés dans le JMO du 274e
RI, mais dans celui de la 185e brigade territoriale qui se trouvait tout à côté
du 274e RI.
Les faits sont aussi relatés dans le journal de la brigade et de la
division : voir >>> ici <<<
1915
Offensive d'Artois : Neuville-Saint-Vaast (juin)
puis offensive d'Artois (sept.) : Bois de la Folie.
1916
Bataille de Verdun : La Caillette. Woëvre : Vaux-les-Palameix (juin-nov.).
Verdun : secteur de Bezonvaux et Tavannes (déc.).
1917 repos (début 17)
Des mutineries secouent la 5e division d’infanterie.
Au 274e RI, cantonné à Longueval et Vauxtin, le
Le refus du 274e RI achevait de compliquer la tâche du commandement car
un autre régiment de la 5e division (le 74e RI) refusait aussi de monter en
ligne.
Tous les mutins rejoignent leur unité le soir du 7 juin.
À la suite de ces incidents, des sanctions sont intervenues : 2
caporaux et 11 hommes sont passés en conseil de guerre, lequel a prononcé 8 condamnations à mort (1 fusillé, 5 graciés, 2 cassations), et 5 de travaux
publics de 5 à 10 ans.
Les faits sont relatés dans divers journaux de marches d’unités de la 5e
division : voir >>> ici <<<
Dissolution du
régiment en déc. 1917.
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Romans. Il
fait partie de la 127e brigade
d’infanterie,
64e division d’infanterie, 14e région.
Constitution en 1914 :
2 bataillons. À la 64e D.I. d’août 1914 à juin 1916.
1914
Lorraine : Blainville, Damelevières (23/08), Haussonville (25/08), Charmois, bois d’Einville Lamath,
Mont-sur-Meurthe (29 août), forêt de Champenoux, bois de Pulnoy, bois
de Velaine (05-12 sept.). Hauts-de-Meuse : Réchicourt, Mandres (sept.-oct),
Flirey, Remières (oct.-déc.) puis Saint Baussant, Bois de Sonnard (12-13
déc.).
Woëvre (mars-sept.) :
Broussey, Bouconville, bois de Besombois, étang de Wargévaux, ferme Brichaussard.
Champagne (oct.) :
Souain, tranchée des Vandales.
1916
Woëvre (janv.-avril) : Bouconville, nord de Xivray, Rambucourt, Seicheprey
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est la région
parisienne.
Il fait partie de la 110e brigade d’infanterie, 55e division
d’infanterie,
5e région, 3e groupe de réserve.
Constitution en 1914 :
2 bataillons, puis 3 en juin 1916 (adjonction d’un bataillon du 231e R.I.)
À la 55e D.I. d’août 1914 à
mars 1916.
1 citation à l’ordre
du corps d’armée.
1914 Pont à Mousson (27 août), à l’est de Royes : (fin août) :
Armancourt, Dancourt, l’Échelle-Saint-Aurin, Liancourt (01/09), Creil,
Courteuil
Bataille de la Marne (5 au 13 sept.), Monthyon,
bois de Tillières, Saint-Soupplets,
épisode de Villeroy
(
Combat
de Barcy (6 sept.) puis Aisne
(sept.-déc.) : Soissons, Pommiers, dent de Crouy
Offensive d’Artois : Ablain-Saint-Nazaire (mai),
Artois : Souchez, cote 119 (sept), Artois (jusque
nov.) : bois des Ecouloirs
1916 Aisne
(mars) : Pontavert, bois des Buttes, bois Clausade,
Verdun
: cote 304,
Avocourt, Louvemont, Douaumont (mai à déc.)
1917 Verdun
(jusque mars) : Hardaumont
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Cholet.
Il fait partie de la 118e brigade d’infanterie, 59e division
d’infanterie,
9e région, 2e groupe de réserve.
Constitution en 1914 :
2 bataillons, puis 3 en mai 1916 (adjonction d’un bataillon du 266e R.I.)
À la 59e D.I. d’août 1914 à
sept. 1918.
Pas de citation du
régiment.
1914 Nancy, Velaine-sous-Amance (16/08), Manoncourt (18/08) puis Lorraine : Nomeny, Pont de Clémery, ferme
Laborde (
Sainte-Geneviève, Forêt de Champenoux, cols de Sivry et de Bratte, Moivrons, cote 417
(fin août début sept), Craincourt (9/10)
Lorraine : Flirey,
bois de Jury (jusque fin 14)
1915
Lorraine : Flirey, bois de Jury (jan.-fév.)
Secteur est de Pont à
Mousson : signal
de Xon, Norroy, ferme de Voivrotte (mi-fév.), Reillon (mars-déc.)
1916 travaux
de défense de
1917 Verdun
(janv.) : Les Chambrettes, puis en fév. :
Ambly, bois des Chevaliers, Agincourt (mars)
Champagne : Juvigny,
Villers-Marmery (mai) puis nord-est de Nancy (août-oct.) : Les
Jumelles ; Arracourt, Athienville, Valhey, Domjevin (fin 1917)
Aisne (août-sept.) :
Chavigny, Tartiers, Juvigny, moulin de Vaux, bois de
Dissolution du régiment en sept. 1918 ; le bataillon N° 4 rejoint le 232e RI (histo. Du 232e RI)
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Limoges. Il
fait partie de la 123e brigade
d’infanterie,
62e division d’infanterie, 12e région.
Constitution en 1914 :
2 bataillons, puis 3 en juil.1916 (adjonction d’un bataillon du 263e R.I.). À
la 62e D.I. d’août 1914 à janv. 1918.
1914
Retraite des 3e et 4e Armées : Péronne, Bullecourt, Beugny, Ablaincourt, Villers aux Flos
(27/08), Rocquigny, Morval,
Combles, Le Transloy (28/08).
Oise :
(sept.-oct.) : nord-ouest de Moulin-Sous-Touvent : Haute Fontaine,
Bitry puis Moulin-sous-Touvent, ferme du Touvent, ferme des Loges, Puisieux,
Quennevières,
Course à la mer : le
Quesnoy en Santerre, Rouvroy, Folies (08/10), Rouvroy, Vrély
(11/10), Méharicourt, Parvillers (13/10) puis Parvilliers
(déc.).
1915 Somme
(toute l’année) : secteurs du Quesnoy, Parvillers.
1916 Oise
(fév.) : Crèvecoeur, Lihu,
Bataille de
1917
Oise (janv.) : Le Plessier, Ainval, Grivesnes puis Somme : Andechy, Villers Les Royes
(mars).
Belgique (avril) :
Bergues, Dunkerque, Zuydcoote.
Chemin Des Dames : Laffaux,
carrières de Fruty, Crouy (avril-mai) puis Vauxaillon, Terny, mont des Tombes, Leuilly (juin)
Le 20 juin à Vauxaillon, des actes d’indisciplines collectives
apparaissent au 278e RI. De nombreux abandons de poste sont observés au moment
d’une contre-attaque.
Le régiment avait déjà été très éprouvé lors de l’attaque du 16 mai.
(Guy Pedroncini -Les mutineries de 1917 éditions PUF, p83)
Vauxrezis, Tancourt (juil.), Oise (nov.) : Noyon.
1918 Oise
Dissolution du régiment en janv. 1918.
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Nancy. Il fait partie de la 140e brigade d’infanterie, 70e division
d’infanterie, 20e région, 2e groupe de réserve.
Constitution en 1914 :
2 bataillons, puis 3 en juil.1916 (adjonction d’un bataillon du 237e R.I.). À
la 70e D.I. d’août 1914 à avril 1917, puis à la 81e D.I. jusqu’en janv. 1918,
puis à la 62e D.I. jusqu’en nov. 1918
Le journal des marches et
opérations du régiment n’existe plus avant 1918.
2 citations à l’ordre
de l’armée
1914 Les
victoires de Lorraine : Einville (1 sept.), Réméréville, Courbesseaux,
Forêt de Champenoux (13 sept.).
Course
à la mer (oct.) : Artois : combats d’Oppy,
Gravelle, Bailleul.
1915 Offensive d’Artois : Carency, Souchez, boyau de la Redoute, Le Labyrinthe (mai
-juin).
Seconde offensive :
Artois : bois de Givenchy en Gohelle, Cinq Chemins (sept.).
1916
Bataille de Verdun : Ouest de Douaumont (mars-avril).
Bataille de
1917 Oise
(début de l’année) : Moulin-sous-Touvent. Forêt
de Coucy. Aisne (jusque août) : Ferme Moisy, Mont des Singes.
Oise (août-déc.) :
Bois d’Urvillers, ferme Puisieux.
1918
Aisne (janv.-fév.) : Montescourt, ravin des
Saules, Clastres, tranchées des Moussots et du Soleil.
Somme (mars) :
Moyencourt, ferme Lannois, Cressy-Omencourt,
ferme Cachy (25/03), Ercheu,
Ognolles, Amy, Crapeaumesnil,
Canny-sur-Matz (26/03).
Les soldats français assistent à une retraite anglaise qui ressemble
beaucoup à une panique générale.
Conchy-les-Pots (28/03). Pour la période du 25 au 31 mars, le régiment perd 678
hommes
Moyenmoutier, Le Palon, Etival, Mère-Henri
(mai-juin), Fère-en-Tardenois, La Louarde, Villemoyenne, bois de la Remise.
L’activité aérienne est très intense en juillet-août, ce qui est
« nouveau ».
Le 29 juillet, un avion français piloté par le sous-lieutenant Cordier,
est abattu par les Allemands et s’écrase sous les yeux de certains soldats du
279e RI, à 50 m de l’église de Villemoyenne. Le régiment assiste à de nombreux
duels aériens durant ces semaines. En trois jours (du 30 juil. au 2 août), le
régiment perd 600 h.
Fait assez rare sur l’aviation de l’époque, un groupe de 120 bombardiers
et 50 chasseurs est signalé en octobre.
Août : secteur de
Fère-en-Tardenois, Moulin Ronnequin, ferme Cayenne,
bois des Bruyère, bois de Cayenne, mont de Fourche, bois Jacquot, ferme de la
Cendrière.
Aisne : Arcy-le-Ponsart, Dravegny (sept.), fermes Raray et Serrain,
le Corbeauche, ravin Marion, Glennes, Barbonval,
Bazoches-sur-Vesle, Saint-Thibaut (oct.), Marne (oct.-nov.) : Juvincourt, Guignicourt.
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Narbonne.
Il fait partie de la 132e brigade d’infanterie, 66e division d’infanterie, 16e région, 1e groupe de réserve.
Constitution en 1914 : 2 bataillons.
À la 66e D.I. d’août 1914 à
oct. 1914 puis à la 58e D.I. (131e brigade), jusqu’en déc. 1915.
1914 Alsace (août) :
combats de Zillisheim (19/08) et de Flaxlanden, Froëningen, Flaschlanden (22/08), Brulach ,
secteur de Montbéliard, Montreux-Château, Bart (28/07), Etapes, Fêche-l’Eglise,
Grandvilliers, Thiaucourt,
Somme (oct.) : Monchel, Sailly-le-Sec puis Artois (14-22 oct.) : attaque de Vermelles, fosse 10 grandes pertes
Secteur de Vermelles
(nov.-déc.)
Certains soldats des 280e et 296e RI, en seconde ligne durant la nuit de
noël, entendirent provenant du secteur anglais des chants, des clameurs, de
nombreuses fusées furent lancées de part et d’autres, mais pas de fusillade
(carnet du caporal Louis BARTHAS)
Plusieurs pages de mon site évoquent les fraternisations françaises,
avec documents d’époque : voir >>> ici <<<
1915 Artois (janv.-mai) : fort Hohenzollern,
Annequin, Vermelles, fosse Calonne (fin mai) puis Bully, Grenay, Aix-Noulette
(5e bat.)
Artois (juin-juil.) :
Pente nord de Notre-Dame de Lorette, tranchées des Saules et des Parados (début
juin)
Combats
du Fond de Buval (6 juin) puis Angres (juil.- mi-août), Aix-Noulette (août)
Des fraternisations avec les Allemands furent observées dans le secteur
de Neuville-Saint-Vaast mi-décembre 1915. Des soldats sortirent des tranchées
pleines d’eau et de boue et échangèrent quelques objets (récit de Léopold NOE,
soldat au 280e)
La 58e DI
change de formation : de 6 régiments d’infanterie à 2 bataillons, elle
passe au début janvier à 3 régiments de 3 bataillons. Les 116e et 131e brigades
d’infanterie sont dissoutes et remplacées par l’infanterie divisionnaire
(ID58). 2 régiments devront disparaître. Par tirage au sort les 280e et 285e RI
sont dissous et partagés entre les quatre autres régiments. Le 280e passera son
5e bataillon au 281e RI et son 6e bataillon au 296e RI -
Le 285e passera son 5e bataillon au 256e RI et son 6e bataillon au 295e RI -
Le régiment
disparait donc fin 1915.
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Montpellier.
Il fait partie de la 132e brigade d’infanterie, 66e division
d’infanterie,
16e région, 1e groupe de réserve. Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en
jan.1916 (adjonction d’un bataillon du 280e R.I.). À la 66e D.I. d’août 1914 à oct. 1914 puis à la 58e
D.I. (131e brigade), jusqu’en juin 1918.
1914 Alsace (août)
: combats de Zillisheim (19/08) et de Flaxlanden
Secteur de la frontière
suisse : Montbéliard (fin août-début sept.) puis secteur de Gérardmer,
secteur du col du Bonhomme (fin sept.) puis Somme (oct.)
Artois (14-22 oct.) : attaque de Vermelles, fosse 10 - château de
Vermelles (début déc.), Le Rutoire (16-20 déc.)
Offensive d'Artois : Neuville-Saint-Vaast (juin)
puis Roclincourt, Neuville-Saint-Vaast, nord
d’Écurie, Thélus (sept.-déc).
Un bataillon du 280e RI
(dissous) intègre le 281e RI, son effectif passe à 3 bataillons début 1916
1916 Belgique
(fév.-mai) : secteur vers Steenstraate et Boesinghe
Bataille de la
Somme (juin-juil.) : secteur de Chaulnes et Rouvroy en Santerre puis
Armancourt, Andechy (août-déc.)
1917 Alsace
(mars-juin) : Leimbach, canal Rhône au Rhin puis secteur de Reims
(août-jan.18) : est de Reims, Bétheny
1918
Champagne (mars-avril) : maison de Champagne, butte du Mesnil puis Picardie
(mai-juin) : secteur de Rollot, Orvillers-Sorel
En 1914 :
rassemblement : Montargis.
Il fait partie de la 109e brigade d’infanterie, 55e division
d'infanterie,
5e région, 3e groupe de réserve.
Constitution en 1914 :
2 bataillons : 38 officiers, 2200 sous-officiers et hommes de
troupe, 24 chevaux de selle, 90 chevaux de trait.
À la 55e D.I. d’août 1914 à
mai 1916.
Pas de citation du
régiment
1914 Saint-Mihiel
(10/08), les Hauts de Meuse, Buxerulles, Buxières, Pannes, Xammes, retraite des 3e
et 4e Armées, Friauville, Brainville
(25/08), Saint-Mihiel (27/08) puis Somme : Billancourt, Nesle puis
Oise : Clermont (01/09), Breuil-le-Sec, Creil, Louvres, Chènevières,
Nantoulliet, Plessis-au-bois
Bataille de
Le 6 septembre,
entre Barcy et Chambry :
« Les clairons sonnent la charge pour
entrainer toutes les troupes (…) les premières compagnies se heurtent à un
talus couronné de mitrailleuses, elles ont rejetées en arrière et se groupent
derrière des meules de paille ( !), l’assaut est rompu, malgré l’énergie
des gradés par le feu réglé des mitrailleuses. (...), le 282e et 204e se retire en désordre … » (JMO)
Le régiment perd
300 hommes (le 204e RI 250 hommes), la plupart des pertes restent sur place car
le JMO du 204e RI signale de très nombreux disparus.
Etrépilly, ferme Saint-Gobert, Trocy, Rouvres (10/09), Grange-aux-Bois, Chavigny,
Vauxbuin, Soissons (14/09), Cuffies, croupe 129, Ambleny, Chaussée Brunehaut,
Cuffies, Crouy (oct.-déc.)
1915 la
Montagne Neuve Ferme, Château Saint Louis, Crouy, Cuffies (janv.),
Ciry-Salsogne, Sermoise (mars-avril) puis Artois (mai-déc.) : Notre-Dame-de-Lorette, bois Roux,
fortin de la Blanche Voye, ruines de la chapelle
de Notre-Dame-de-Lorette (mi-mai), attaque d’Ablain-Saint-Nazaire (fin mai),
boyau de Bavière (juin), Berthonval
Givenchy (sept..), Souchez, cote 119, tranchée des Pylônes, tranchée d’Odin
(25-29/09)
Le régiment perd
durant ces 5 jours près de 700 hommes, dont 500 disparus
Souchez : Tranchées
d’Odin et de Krupp, ravin des Zouaves (oct.), secteur de Givenchy (nov.-déc.)
Un renfort
d’environ 350 soldats intègre le régiment fin 1915
1916 Aisne
(fév.-juin) : Ville-en-Tardenois, Gernicourt, Blanc-bois, Le Choléra,
Quartier de la Miette, bois de la Mine, bois Blausade,
bois Marteau, tranchée des Cadavres
Régiment dissous
le 1e juin 1916; les soldats rejoignent les 204e et
289e RI pour former leur 3e bataillon
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Toulouse et St-Gaudens
Il fait partie de la 134e brigade d’infanterie, 67e division
d’infanterie,
17e région.
Constitution en 1914 :
2 bataillons, puis 3 en mai 1916 (adjonction d’un bataillon du 259e R.I.)
À la 67e D.I. d’août 1914 à
nov. 1914.
1914
Retraite des 3e et 4e Armées : Eton,
Consenvoye (début
sept.)
Bataille de
1915 Woëvre : bois de Lamorville (avril), Seuzey
(juin), Vaux les Palameix (sept.)
Bataille de Verdun : bois de Vaux Chapitre,
Fleury-sous-Douaumont (17-22 août)
Lorraine : (oct.-juin
1917) : secteur de Fey-en-Haye puis de Limey
1917 Chemin
des Dames (août-sept.) : Le Panthéon, Épine de Chevregny puis Aisne (fin
oct.) : La Malmaison, Filain
1918
Oise : Mortemer, Orvillers (30-31 mars) puis Le Caumont (10 juin),
Thiescourt, passage de
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Avesnes-sur-Helpe.
À la disposition du 1e corps d'armée.
À la 122e D.I. de juin 1915
à sept. 1917.
Composition : 2
bataillons (5ème et 6ème) : 38 officiers, 2216 sous-officiers et hommes de
troupe, 97 chevaux, 19 mulets, 38 voitures.
Un bataillon (le
5ème) du 201e RI (1200 hommes environ) se joint aux 2 bataillons du 284e RI,
pour former un régiment de marche devant former la réserve d’infanterie du 1e
corps d’armée
1914 Maubert-Fontaine
(10/08)
Les différentes
compagnies du régiment de marche sont réparties dans les colonnes d’artillerie
du 1e corps d’armée
À l’est de Philippeville,
Couvin, Frasnes, Morville
(15/08), Rosée, Flavion (18/08)
Le régiment de marche est
reformé : Fosse, défense des ponts de la Sambre à l’est de Namur, Flavion, Fosse, château de Taravisée,
Han-sur-Sambre, Auvelais, Mornimont,
Floriffoux
Position le 22/08/11 :
Maredret (le bataillon du 201e RI), Biert l’Abbé (5e bat. du 284e RI), Falaen
(6e bat. du 284e RI)
Bois de Furnaux,
Anthée, Saint-Gérard, Onhaye,
Franchimont, Aubenton, Beaumé, Lagny, Montigny-le-Franc (28/08)
Aisne : retraite sur
Faucouzy, Chalandry, Crécy-sur-Serre, Ville-en-Tardenois (02/09), Benzacourt, Champlat, Le Baizil, Montmort, Champaubert, Baye, Saint-Prix (04/09),
Charleville, le Clos-du-Roi, Lemex, La Forestière
(06/09)
Esternay, Montmirail
(10/09), Fontaine au Brou, Bezanne, Courcelles, nord
de Reims, La Neuvillette, Bétheny, ferme Pierquin, Pontavert
Secteur de Chaudardes,
Roucy, Ventelay, (oct.), Bouffignereux, secteur de Pontavert, Gernicourt, pont
de Sapigneul (nov.), bois de la Mine, bois en Marteau, Ville-aux-Bois, secteur
du Choléra
À partir du 9 déc., le régiment de marche se transforme il compte le
régiment entier du 201e RI (2 bataillons, le 5ème et 6ème ) et un seul
bataillon du 284e RI (le 6ème).
Quant au 5ème
bataillon, il rejoint la 2e division d’infanterie, son historique est exposé
quelques lignes dessous.
1915 Mont Doyen,
bois en Marteau, bois de la pêcherie, bois Clausade (janv.-fév.)
En février, le
6ème bataillon du 284e RI quitte définitivement le 201e RI et rejoint en
auto-camions le 5ème bataillon situé au bois Clausade
1914 9
décembre : le bataillon quitte Berry-au-Bac et se tient en réserve à la
ferme de Bourgogne, puis il est intégré tactiquement au 8e RI., puis
Mourmelon-le-Petit, Livry-sur-Vesle
1915
Somme-Tourbe, ferme de Beauséjour, boqueteau de l’Épine, tranchée du Calvaire
(janv.), bois Clausade
En février, le
régiment est reconstitué
1915 Champagne (fév.) :
Wargemoulin, Beauséjour, saillant des 3 coupures, tranchée
du bois de la Truie, boyau Cuviller puis en
mars : secteur de Hurlus, tranchées du Trapèze, bois Jaune puis en repos
Verdun (avril) : bois
de Manheulles, Pintheville puis secteur de Reims (mai) : Courcelles,
Cavaliers de Courcy, puis Chemin des Dames (juil.) : Concevreux, Roucy
Marne (août-sept.) :
Sapigneul, moulin de Cormicy, La Neuville
Le 24 mai 1915,
des soldats du 284e RI entament des conversations avec les Allemands. Ces faits
sont relatés dans le carnet de guerre d’Auguste BASTET, soldat au 111e
territorial.
Ce 111e RIT
combattait aux côtés du 284e RI. Voir
>>> ici <<<
Fin septembre,
le régiment commence à se regrouper, il campe à Bisseuil,
et s’embarque à Épernay, avec toute la 122e division, le 12 oct.
Arrivés dans la
région de Toulouse, il est renforcé de 400 hommes, dont 170 soldats du 88e RI.
Il part à Toulon et s’embarque le 28 oct. à bord du « Lorraine »,
pour arriver à Salonique le 2 nov.
Armée d’Orient :
combats dans la région de Tchitchévo (nov.). A partir
du 12 novembre, combats défensifs, puis, le 21, repli sur la rive droite de la Tchérna
Retraite
vers Salonique (déc.) : Gradéts, Pétrovo, Kovanéts, Boyimia, Gourintchét, Davidovo (11/12), Guiévguiéli, passage de la frontière grecque, sur les deux
rives du Vardar, puis, à partir de Karasouli, Dogandji
1916 janv.-mars : Organisation du camp retranché
de Salonique, dans le secteur Dogandji, Dourmouchlou
Mars –août : Occupation et
organisation d’un secteur, à cheval sur le Vardar, vers Ardjan
et Lioumnitsa
août -janv. 1917 : rive
gauche du Vardar, région de Nonté : nord de la piste Lioumnitsa-Nonté, Hadji Bari Mahala
(nov.), Mayadag (déc.)
1917 janv.-mai 1917 : région du Serka di Légén puis Mayadag
Dissolution du
régiment en sept. 1917. La plupart des soldats rejoignent les autres régiments
de la 122e division : 45e, 84e et 260e RI. D’autres passent au
58e chasseurs
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Cosne.
Il fait partie de la 116e brigade d’infanterie, 58e division
d’infanterie,
8e région, 1e groupe de réserve.
Composition : 2
bataillons : 38 officiers, 156 sous-officiers, 2050 hommes de troupe, 114
chevaux.
À la 58e D.I. d’août 1914 à
déc. 1915.
1914 Vosges
(août) : Ferdrupt, col de Bussang, Cernay,
faubourgs de Colmar (19/08), Vallée de la Thur, Steinbach,
Lembach (27/08), Veix
Thann, Le Rheinkopf (01/09), col de Bramont, Vieux
Thann, Wesserling, col d’Oderen,
Kruth, Travexin (27/09), Golbach.
Artois (oct.-déc.) :
Annequin (oct.), Cuinchy (nov.), nord de Lens,
secteur de Mazingarbe-Grenay (déc.).
700 hommes arrivent du dépôt de Nevers, Cosne, et Mâcon (13e et 213e RI,
57e, 58e et 60e RIT).
1915 Artois
(janv. à mai) : entre Grenay et Mazingarbe puis la Fosse Calonne, nord-ouest de
Liévin (juin), attaque du 16 juin, ouest d’Angres, les ouvrages Blancs
Durant le combat du 16 juin, le régiment perd 652 hommes, dont le
lieutenant-colonel Hutteau d’Origny, commandant le régiment, qui est tué.
Angres (juin-sept.), route
de Béthune, Chemin Creux (oct.), la Moissonneuse.
Le 14 décembre, 3 soldats sont condamnés à mort par contumace, pour
abandon de poste devant l’ennemi.
La 58e DI change de formation : de 6 régiments d’infanterie à 2
bataillons, elle passe au début janvier à 3 régiments de 3 bataillons. Les 116e
et 131e brigades d’infanterie sont dissoutes et remplacées par l’infanterie
divisionnaire (ID58). 2 régiments devront disparaître. Par tirage au sort les
280e et 285e RI sont dissous et partagés entre les quatre autres régiments. Le
280e passera son 5e bataillon au 281e RI et son 6e bataillon au 296e RI - Le 285e passera son 5e bataillon au 256e RI et son 6e
bataillon au 295e RI, la première section de mitrailleuses passe au 296e RI.
Le régiment disparait donc fin 1915.
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Le Puy.
Il fait partie de la 128e brigade d’infanterie, 64e division
d’infanterie,
14e région, armée des Alpes.
À la 58e D.I. d’août 1914 à
juin 1916.
Pas de citation du
régiment.
1914
Lorraine : Blainville, Damelevières (23/08), Haussonville (25/08), Charmois,
bois d’Einville, Lamath,
Mont-sur-Meurthe (29 août),
Forêt de Champenoux, bois de Pulnoy,
bois de Velaine (05-12 sept.)
Hauts-de-Meuse : Réchicourt,
Mandres (sept.-oct), Flirey, Remières (oct.-déc.), Saint Baussant,
Bois de Sonnard (12-13 déc.)
Champagne (oct.) :
Souain, tranchée des Vandales
1916
Woëvre (janv.-avril) : Bouconville, nord de Xivray, Rambucourt, Seicheprey
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est St Quentin. 137e brigade d’infanterie, 69e division
d’infanterie,
2e région, 4e groupe de réserve.
Constitution en 1914 :
2 bataillons, puis
3 en juil. 1916 (adjonction d’un bataillon du 306e
R.I., dissous). À la 69e D.I. d’août 1914
à déc. 1916, puis à la 165e D.I. jusqu’en nov. 1918.
1914
Opérations des 3e et 4e Armées : Solre-sur-Sambre (22
août).
Soissonnais (oct.)
: Berzy-le-Sec, Noyant, Courmelles puis Aisne
: Vailly-sur-Aisne (oct.).
Juin : création d’un 3e bataillon.
1917 Aisne : attaque sur
Berry-au-Bac (16 avril).
Un bataillon du 267e RI, dissous en septembre 1917, intègre le 287e RI.
Verdun : Bois des Fosses,
Bois de Beaumont (août)
1918
Somme : Nord de Castel (29 avril- 1er juin).
Oise : Belloy (juin),
bois des Loges (août), puis La Potière, Catigny,
Chevilly, Guiscard (août - sept.)
Suivre
un soldat, Alfred PARISIS, du 287e RI, d'après son carnet de guerre.
Suivre un
autre soldat, Pierre BEAU, du 287e RI, d'après son journal de campagne.
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Mirande.
Il fait partie de la 134e brigade d’infanterie, 67e division
d’infanterie,
17e région.
Constitution en 1914 :
2 bataillons, puis 3 en juil.1916 (adjonction d’un bataillon du 259e R.I.), 35
officiers, 121 sous-officiers, 2181 hommes de troupe et 119 chevaux.
À la 67e D.I. d’août 1914 à
nov. 1918.
1914 Suippes
(16/08), Vraincourt, Moulainville, Dombasle-en-Argonne, Fromeréville, Charny,
Bras, fort de Douaumont, Vaux, Damloup (21/08), Moulainville, Araigne,
Fromezey, Ornel, Amel, Eton (22/08), Domremy-la-Canne, : combat
d’Eton (24/08), retraite sur Amel, Ornel, Maucourt pertes
228 h.
Ornes, Bezonvaux, ferme
d’Anglemont (31/08), combat de Consenvoye, bois de Consenvoye pertes 241 h.
Ancemont (03/09), Rambluzin (06/09),
combats d’Osches et Ippécourt (8-12/09) pertes 204 h.
Génicourt, fort du Rozelier, tranchée de Calonne, Saint-Rémy puis secteur
Ambly-sur-Meuse et du bois des Chevaliers (oct.-déc.) le 23 déc.
1915 Woëvre (janv.-juin) : bois des Chevaliers, ravin de Vaux-les-Palameix, corne
ouest du bois des Chevaliers, bois de
Lamorville
Début mars, le
régiment reçoit un renfort de 300 h. en deux fois.
Toujours en
mars, le 17, le régiment est rassemblé pour la dégradation militaire d’un
soldat de la 22e Cie., condamné à 5 ans de réclusion , pour vol militaire (nom
du soldat sur le JMO)
Woëvre : Malinbois,
cote 277, bois de Malinbois, ouvrage de
1916 en janvier, 78 soldats des classes 1893 et 94 sont mutés
pour les 29e, 32 et 46e RIT, ils sont remplacés par des militaires de classes
plus jeunes venant des mêmes régiments territoriaux
Issoncourt, Heippes,
nord-ouest de Verdun, bataille de Verdun (jusqu’en mars) : Forges, Côte de
l’Oie, cote 265, Regnéville
Les postes avancés du
régiment observent tous les déplacements de l’armée allemande qui attaque
Verdun, rive droite
Samogneux, Côte du Talou,
Chattancourt (mars), bois Bourrus, fort de Marre
Pendant son
séjour à Verdun (du
Secteur de Reims, Cernay
(avril-août), Verdun (4-20 sept.) : ravin des Fontaines, les
Carrières, Vaux Chapitre, Fleury pertes :
1019 h.
Sud-ouest de Pont-à-Mousson
: (oct.-déc.) : secteur de Fey-en-Haye, Géroncourt, Rogéville,
Remenauville, Martincourt
1917
sud-ouest de Pont-à-Mousson : (janv.-juil. 1917), Géroncourt,
Rogéville, Remenauville, Martincourt
Chemin des Dames
(août-sept.) : nord de Soissons, Acy, Serches, Chassemy,
Aisne (fin oct.) : bataille de la Malmaison (20-31
oct.) : éperon de Sainte Berthe, tranchée de
Fin octobre
surgissent au 288e RI, à Saint-Mard (Aisne), des actes de désertions et
d’abandon de poste devant l’ennemi (Guy Pedroncini - Les mutineries de 1917-
éditions PUF, p59)
1918 Marne
Juvincourt, Ventelay (janv.-mars) puis ouest de Soissons :
Montigny-Lengrain
Le régiment est
emmené d’urgence par environ 150 « voitures », en pleine nuit du 30
mars, vers le secteur de Montdidier (Le JMO donne des impressions intéressantes
sur cette « folle » nuit)
Oise : Orvillers (30-31 mars), Mortemer
Rollot, bois d’Épinette
Durant ces
journées, les soldats re-découvrent la guerre de
mouvement. Dans leur avance, ils sont accompagnés par de nombreux avions (JMO).
Des pillages
d’ampleurs, effectués par des soldats français, sont observés dans quelques
villages évacués par les habitants devant l’avance rapide des Allemands
(Courcelles, Rollot…)
« Il
s’est produit dans l’armée des actes de pillages. Il est rappelé aux chefs de
tous grades que le pillage en bande constitue un crime puni de mort par le code
de justice militaire. Tout individu reconnu coupable de pillage doit
obligatoirement être traduit en conseil de guerre.
Tout chef qui
trouve des militaires en train de piller doit tirer ou faire tirer sur eux, si,
à sa voix, Ils ne rentrent pas immédiatement dans l’ordre. Le présent ordre
sera lu aux troupes 3 jours de suite » (JMO,
Boulogne-la-Grasse, bois de
Mareuil, Rollot, bois Fougueux, bois en Équerre (avril-juin)
Le
Mi-mai, de
nombreuses et massives attaques aériennes allemandes attaquent les troupes au
sol.
Des primes sont
distribuées pour les bataillons et compagnies qui ramènent des prisonniers ou
du matériel ennemi
Oise (juin) : forêt de
Laigue, Nampcel, ferme des Loges, Moulin-sous-Touvent, Bout de Vaux (04/06),
Compiègne (10/06), Villers-sur-Coudun, Mélicocq (13/06),
Début août à Mélicocq, de très
violents bombardement au gaz se produit dans le secteur de Mélicocq-Croix
Ricard
puis attaque
française : Chevincourt (10/08), ferme de
Le 15 oct., 4 fois les soldats français essaient de franchir
Nouvion,
Catillon-du-Temple, Richecourt
Lire
les 2 (magnifiques) carnets de guerre de Louis DECAMPS, caporal puis officier
au 288e RI.
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Paris.
Il fait partie de la 109e brigade d’infanterie, 55e division
d’infanterie,
5e région, 3e groupe de réserve.
Constitution en 1914 :
2 bataillons, puis 3 en juil.1916 (adjonction d’un bataillon du 282e R.I.)
À la 55e D.I. d’août 1914 à
sept. 1918.
1914 Saint-Mihiel
(début août) puis Heudicourt, Vigneulles, Hattonville, La retraite des
3e et 4e Armées : Conflans-en-Jarnizy, Jonville, Sponville (25/08), Jarny,
Labeuville, Saint Maurice-sous-les-Côtes, Vignéville, secteur de Saint-Mihiel,
Sampigny puis Somme : Roye (29/08),
Liancourt, Anglecourt, Cinqueux(01/09)
Oise : Verneuil,
Apremont, Vinceuil, Chantilly Ory-la-Ville,
Bataille de
Le 289e
d'infanterie, fut à peu près anéanti durant cette bataille
Offensive d’Artois : Ablain-Saint-Nazaire (mai)
puis cote 119 (sept)
1916
Bataille de Verdun : Bois des Buttes
(mars-avril)
1917 Marne : Le
Casque, le Téton (mai)
1918
Aisne : Ouest de Chauny (mars) puis Moulin-sous-Touvent, Pont-Saint-Mard
Journal
de guerre de Charles DUMAY, sergent au 289e RI
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Châteauroux.
À la disposition du 9e corps d'armée.
Constitution en 1914 :
2 bataillons
À la 17e D.I. d’oct. 1914 à
avril 1915, puis à la 152e D.I. jusqu’en juin 1915, puis retour à la 17e D.I.
de déc. 1915 à janv. 1918.
Pas de citation du
régiment (citation du 5e bataillon à l’ordre de la division)
1914 sud de
Nancy (23-25 août) : Varangéville, Dombasle
Marne (sept.) :
Corroy, Fère Champenoise Marne (oct.) : St Hilaire le Grand,
Aubérive
Bataille d’Ypres (oct. nov.) : Zonnebecke, Vallemolen
En octobre 1914,
500 soldats provenant du 60e Territorial intègre le régiment (source : histo du
60e RIT)
1915 Belgique (jan.- avril) : Saillant d’Ypres (est d’Ypres) puis l’Yperlée (27 au
29 avril) : Lizerne, Sas puis Pont des péniches, Maison de l’Auberge, Pilen (mai)
Artois : moulin de Ficheux (sept.), puis
Bully, secteur voie ferrée Lens-double terrils (nov.-déc.)
1916
Artois (jan.- mars) : Aix Noulette, Souchez, Le Cabaret Rouge
Bataille de Verdun : cote
304 (21 avril - 8 mai), bois d’Avocourt (mi-mai) 800
hommes hors de combat
Marne (sept.) :
Saint-Soupplets, Saint Hilaire, le bois Raquette puis Somme (nov. - janv.
17) : Bouchavesnes, nord de Sailly-Saillisel
Lorraine (août-déc.) :
Baccarat
1918
Remoncourt, Vosges (mars-mai) : Gérardmer, Stosswihr (10/05)
Dissolution du régiment le
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Charleville (lycée Chanzy et usine Corneau).
Il fait partie de la 103e brigade d’infanterie, 52e division
d’infanterie,
11e corps d'armée, 2e région.
Constitution en 1914 :
2 bataillons. À la 52e D.I. d’août 1914 à juin 1915.
1914 garde des points de passage de
Retraite : Elan,
Villers-le-Tilleul, Baâlons, St Loup-Terrier (29/08), Ecordal, combat de la
ferme de
Ferme de
Bataille de
1916
Montagne de Reims, Cernay (jan.-juin) puis Verdun (juin) : Souville,
bois de Fleury, ravin de Chambitoux.
Dissolution
du régiment le
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Clermont-Ferrand.
Il fait partie de la 126e brigade d’infanterie, 63e division d’infanterie, 13e région, 1e groupe de réserve.
À la 63e D.I. d’août 1914 à
juin 1915. Constitution en 1914 : 2 bataillons
Aucune citation au
régiment
1914 secteur
de Belfort : Reppe, Bréchaumont (18/08), puis Burnhaupt, Bernwiller,
combat d’Illfurth (20/08), pont d’Aspach
Somme (fin août) : Folleville puis Oise : Isle-Adam, Ecouen,
Dammartin-en-Goële (04/09), Marly (05/09), Issard, Chantemerle Bataille
de
1915
Aisne : secteur de Soissons
(mars-mai), puis Oise : Quennevières
(juin, juillet) puis Berry-au-Bac
1916 Aisne
(mars) : Pontavert, bois des Buttes, bois Clausade, La Sapinière Bataille de
Verdun (juin) : seconde
position à Souville, Tavannes puis court séjour dans les Vosges
"Fin de l'historique du 292ème Régiment
d'Infanterie dont le drapeau fut percé de balles à
Les soldats rejoignent les 305e et 298e RI pour former leur 3e bataillon.
Historique
de ce régiment (JMO)
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est
Réserve du 11e corps d'armée. Constitution en 1914 : 2 bataillons,
puis 3 en juil.1916 (adjonction d’un bataillon du 337e R.I.)
À la 151e D.I. de juin 1915
à nov. 1917.
Une citation du
régiment à l’ordre de la 151e division d’infanterie.
1914 Ardennes Belges : combat de Maissain (22/08), Noirfontaine,
Bouillon, Paliseul, Curfoz,
Corbion
Meuse :
Le régiment est réduit à 700h. (sur 2200), et
reçoit l’ordre « d’assainir le
champ de bataille »
Somme (oct.) : Amiens,
Beaumont-Hamel, Beaussart, Colincamps.
Le régiment est réduit à 350 h.
et est commandé par un lieutenant de cavalerie territoriale, le régiment est
reformé fin oct.
Somme (nov.-déc.) :
1915
Somme (janv.- mai) : Beaumont-Hamel, l’Arbre en Boule, Mametz (avril) puis
Champagne (juil.-sept.) : Ville-sur-Tourbe,
croupe du Projecteur, bois de Ville (sept.). le régiment perd 960h.
Secteur des Mamelles
(oct.-déc.), quartier du Mont-Muret, secteur du Champignon.
Le 20 février, le régiment est passé en revue par le président de la
république, à Cuperly
Bataille de Verdun : ravin de la Dame, ferme de Thiaumont,
bois de la Caillette
Attaque de l’ouvrage de
Thiaumont, secteur du Projecteur puis secteur de Reims (sept.-déc.).
Offensive d’avril nord de
Reims : Cavaliers de Courcy, saillant de Neufchâtel
Dissolution
du régiment en nov. 1917
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Bar-le-Duc.
Il fait partie de la 111e brigade d’infanterie, 56e division
d’infanterie,
6e région, 3e groupe de réserve.
Constitution en 1914 :
2 bataillons, puis 3 en juil.1916 (adjonction d’un bataillon du 354e R.I.)
À la 56e D.I. d’août 1914 à
janv. 1917, puis à la 166e D.I. jusqu’en oct. 1918.
1914
Retraite des 3e et 4e Armées : combat de Buzy (25/08).
Bataille de
Picardie (oct.) :
combat de Beuvraignes.
Le régiment ne compte plus que
400 h.
Bus, Tilloloy,
bois Allongé. Artois (nov.-déc.) : Hébuterne, Monchy-aux-Bois, Gommecourt.
1915 Artois
(janv.-sept.) : Foncquevillers puis Hébuterne,
Serre, moulin du Tout-Vent (juin)
1916
Champagne (janv.-mai) : nord de Souain, saillant de Bonnet-l’Évêque,
le Bec de Canard Verdun : nord du
ravin de
1917 Aisne
(début année) : préparation de l’offensive. Aisne (avril) : Aizy,
Jouy, Mont sans Pain, Mont des Roches, tranchées de
Vosges (juil.-déc.) :
Ban de Laveline,
1918 Vosges
(janv.-mars) : Bruyères, Senones, bois Palou,
Spitzberg
Picardie : Braches, bois de Montgival, bois
Carré (mars-avril) Lorraine
(mai) : secteur de Lunéville, Marainviller
Entre Somme et Oise :
Sérévillers (juil.), bois de
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Bourges.
Il fait partie de la 116e brigade d’infanterie, 58e division
d’infanterie,
8e région, 1e groupe de réserve.
Constitution en 1914 :
2 bataillons, puis 3 en janv.1916 (adjonction d’un bataillon du 285e R.I.). À
la 58e D.I. d’août 1914 à juin 1918.
1914 Alsace
(août) : Cernay, Mulhouse, ballon d’Alsace, Thann, lac des Corbeaux,
Cornimont, ferme du Ballon, chalet Bonaparte puis Picardie (oct.) :
Dompierre Artois : Nœux-les-Mines,
Annequin (14/10), combats de Cambrin, d’Auchy, et de Givenchy-lès-La-Bassée
(17-19/10), bois de Cambrin, boyau de Maison Rouge.
Offensive d'Artois : Angres
(juin), attaque du 16 juin, boyau de Bully.
Artois (juil.-déc.) :
Offensive de sept. Voir le 256e RI
Un bataillon du 285e RI, dissous, intègrent le 295e RI en décembre 1915
dont l’effectif est monté à 3 bataillons.
1916 Belgique
(fév.-mai) : secteur vers Steenstraate et
Boesinghe, ligne des « A ».
Bataille de la
Somme (juin-juil.) : secteur de Chaulnes et Rouvroy-en-Santerre, Fouquescourt, Armancourt (jusqu’en déc.).
1917 Alsace
(mars-juin) : Aspach-le-Bas, Ammerzwiller, Gildwiller puis secteur de Reims (août-jan.18) : est
de Reims, Bétheny, fort de
1918
Champagne (mars-avril) : maison de Champagne, butte du Mesnil puis Picardie
(mai-juin) : Tracy-le-Mont, Ménévillers, Méry, ferme Mahé puis combats
d’Orvillers-Sorel, Cuvilly, château de Sorel, château de Seychelles.
Pendant l’attaque du 9 juin, et sous couvert d’un brouillard épais, les
Allemands ont utilisé des tanks, lance-flammes et les gaz. Le régiment fut
quasiment détruit
Dissolution du régiment en juin 1918. Les soldats sont répartis dans les
corps d’infanterie des 131e et 151e divisions d’infanterie.
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Béziers.
Il fait partie de la 132e brigade d’infanterie, 66e division
d’infanterie,
16e région, 1e groupe de réserve.
Constitution en 1914 :
2 bataillons,
puis 3 en janv. 1916 (adjonction d’un bataillon du 280e R.I.).
À la 66e D.I. d’août 1914 à
oct. 1914, puis à la 58e D.I. jusqu’en déc. 1915, puis à la 152e D.I. jusqu’en
janv. 1917, puis à la 169e D.I. jusqu’en nov. 1917.
1914 Opérations
d'Alsace (août), Flaxlanden,
Didenheim (19/08)
Vosges (sept.) : col
de Louchpach, col du Bonhomme
Artois (14-22 oct.) : attaque de Vermelles, fosse 10, prise du château et
de la brasserie de Vermelles (oct.), château de Vermelles (début déc.), le
Rutoire (16-20 déc.)
Certains soldats des 280e et 296e RI, en seconde ligne durant la nuit de
noël, entendirent provenant du secteur anglais des chants, des clameurs, de
nombreuses fusées furent lancées de part et d’autres, mais pas de fusillade
(carnet du caporal Louis BARTHAS)
1915
Artois : secteur de Vermelles, Hulluch, Aix-Noulette (jan.-mai) puis
attaque d’Hulluch (9 mai)
Offensive d'Artois de juin
: fond de Buval (5-7 juin) puis
Angres (juil.-août)
Artois (sept.-déc.) : Maroeuil, tranchées de l’Elbe et de
Un bataillon du 280e RI
(dissous) intègre le 296e RI, son effectif passe à 3 bataillons début 1916.
1916
Artois : Mont-Saint-Eloi
(fév.-mars)
Bataille de Verdun : Esnes, ravin de la Hayette, ouvrages de Miramas et
de Tarascon, pente ouest du Mort-Homme (mai)
650 h. se sont sacrifiées les 20 et 21 mai, pour le maintien du front
Champagne
(juin-sept.) : Perthes-lès-Hurlus. Somme :
attaque de Combles,
Tranchée de Ludja, boyau de Pilsen, ouvrage 9800
(oct.-nov.).
1917
Marne : Massiges (janv. mars), Sept-Saulx (avril) puis Moronvilliers,
tranchée de Skoda (avril-mai)
Argonne :
Dissolution
du régiment en nov. 1917. Les soldats sont versés dans les 202e, 225e RI et
248e RI
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Chambéry.
Il fait partie de la 151e brigade d’infanterie, 71e division
d’infanterie.
La 151e brigade (297e, 357e et 359e R.I.) a été créée en septembre 1914. Elle
passera à la 66e D.I. en janvier 1915, puis à la 47e D.I. en avril 1915. Enfin,
en juin 1915, à la 129e D.I. jusque nov. 1918, mais sans le 357e R.I., qui
est dissous.
Constitution en 1914 :
2 bataillons, puis 3 en juil.1915 (adjonction d’un bataillon du 357e R.I.).
1914
Frontière Italienne (août-sept.) : Bourg-Saint-Maurice (5e Bat.), Modane
(6e Bat.), Lorraine (sept.-déc.) : Domèvre, Blâmont,
1915 Alsace
(janv.-fév.) : Steinbach, Sandozwiller
puis Gérardmer, Le Gaschney (mars), attaque du Sillacker
(mai).
Vosges (nov.-déc.) :
Corcieux.
Des soldats du 44e RIT furent affectés au 297e RI en juin 1917
1917 Somme
puis Chemin des Dames : Épine de Chevrigny
(juin- juil.)
Vauxaillon (août) puis
Aisne : La Malmaison, bois 160
(oct.) puis Nord (nov.-déc.) : Cambrai.
1918 Flandres
(mai) : Le Scherpemberg, Le Kemmel, Butterfly puis Oise
(juin-août) : Courcelles, plateau de Méry, Mortemer puis
Boulogne-
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Roanne
Il fait partie de la 125e brigade d’infanterie, 63e division
d’infanterie,
13e région, 1e groupe de réserve.
Constitution en 1914 :
2 bataillons,
puis 3 en juil.1916 (adjonction d’un bataillon du 292e R.I.)
À la 63e D.I. d’août 1914 à
août 1918, puis à la 132e D.I. jusqu’en nov. 1918.
Une citation du
régiment à l’ordre de l’armée, une à l’ordre de la division, croix de
1914
août : Vesoul, Burnhaupt-le-Haut, Enchisgen, Aspach puis Somme et Oise (début sept.) :
secteur de Montdidier, Rouvroy, Quiry-le-Sec, Bresles, Fosseuse L’Isle-Adam Luzarches (4/09)
Bataille de
Attaque du plateau de
Nouvron (oct.-déc.)
Le Caporal
FLOCH, les soldats PETTELET, GAY, QUINAULT, BLANCHARD, DURANTET, de la 19ème
compagnie du 298 R.I., pris au hasard parmi 24 soldats de 2 escouades, sont
fusillés pour l'exemple le
Ils seront
réhabilités le
1915 Aisne :
plateau de Nouvron (jan.) puis secteur de Soissons (mars-août), Vauxbuin,
Saconin, Courmelles
Aisne (sept.oct.) :
Pontavert puis Soissons (fin année)
1916 secteur
de Reims fév.-mai) : Le Godat puis bataille de
Verdun : Fort de Vaux, bois Fumin (mai-juin)
En juin dans la
région de Pierrefitte, des pétitions circulent au sein du régiment pour
demander de ne plus remonter aux tranchées. (Guy Pedroncini -Les mutineries de
1917 éditions PUF, p85)
Verdun (juin-août) :
Mort-Homme, Croix de Fontenoy, bois Bourru, bois Bouchet, Sommedieu (oct.-nov.)
Verdun (déc.-jan.) :
cote 344
1918 Argonne
(fév.-juin) :
Oise puis Aisne
(juil.-août) : La Ferté-Milon, Latilly, ferme Vareille, ferme du
Triangle, ferme Grisolles, Coincy, bois de la Pelle à Four, vers l’Ourcq : bois de
Belgique (oct.-nov.) :
Elverdinghe, château des Trois Tours, Pilkem, Olsène
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Sainte Colombe-lès-Vienne
4 citations à l’ordre
de l’armée, fourragère jaune.
1914 :
Isère : garde de la frontière Italienne (début août) : Coise, Longemale, Chateauneuf, Maltaverne et
Poncin.
Victoires de Lorraine :
Blainville-aux-Miroirs (22/08), Remenoville
et Gerbéviller
(fin août),
Verdun (août-nov.) :
La Lauffée, Le Petit Dépôt, tranchée Seydlitz, ravin de la Horgne. Attaque pour la reprise
des forts de Douaumont et Vaux (fin oct.) : tranchée Clausewitz, tranchée
de Bitlis, le Petit-Dépôt. Repos à Beuvray près de
Bar-le-Duc.
1917 : Lorraine, bois de la Velouze (janv.). Verdun (fév.) : Quartiers de Lyon et
Quartier Désiré. Champagne (avril) : Ville-sur-Tourbe, Main de Massiges
(mai-juin). Entre la Miette et l’Aisne (juil.-déc.).
1918 : Montchamps.
Secteur de Reims (mars) : moulin de Cormicy, Hermonville. Aisne
(mai-juil.) : Villery, plateau du Pont-Rouge, est de Soissons, Crouy (fin mai), Berzy-le-Sec, ravin de Chazelles.
Le régiment a subit de très lourde pertes à Crouy pendant la retraite, les
ponts de l’Aisne ayant sauté, des soldats du régiment se noyèrent ou furent
prisonniers.
Oise (juil.-août) :
Margny-sur-Matz, Lamotte, Plessis-de-Roye, Canny, Lassigny. Champagne (août-oct.) :
La Chenille, la Tête de Vipère, tranchées Ardennaise et Rectangulaire, bois
Philippe, bois de Forges, bois d’Aubry, bois de la Darthe,
Cernay, Mondésir, châteaux des Francs-Fossés et de
Montcheutin. Falaise, Pradonne, Livry, Longwe.
En 1914, son casernement ou
lieu de regroupement est Tulle.
Il est réserve d’infanterie
du 12e corps d’armée. Puis en juin 1915, il passe à la 24e D.I. jusque fév. 1917, puis à la 134e D.I. jusqu’en
nov. 1917.
Constitution en 1914 :
2 bataillons.
1914
Belgique : Saint Médart, Florenville
(22-23 août) puis retraite : Carignan (fin août)
Bataille de
1915 Opérations
en Woëvre : Remenauville, Regniéville (avril),
Hauts-de-Meuse : Bois d’Ailly (avril)
Artois : Thélus,
Neuville-Saint-Vaast (sept.)
1916 Bataille de Verdun : Marre,
Charny (avril à juin) puis Somme, Belloy-en-Santerre, Barleux (fin 16)
1400 hommes du
326e RI, dissous, intègrent le 300e RI, en juin 1916
1917
Champagne : Maison de Champagne (mars), Aubérive (avril)
Vers les régiments d’infanterie N° :
1 à 50 -- 51 à
100 -- 101 à 149 -- 150 à 200 -- 201 à 250
-- 251 à 300 -- 301 à
400 -- 401 à 418
Essayer
de retrouver une photo d’un ancêtre soldat
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