Extrait du Journal des Marches et Opérations
du
71e Régiment d’Infanterie
(
Pour Théophile MORVAN, tué au lieu dit CHANTECLERC, il
fait parti des 422 disparus du
Renée, mars 2005
M.M. BONNEFFOY,
Colonel
BONNAIRE, Lieutenant Colonel
BROYELLE, Capitaine Adjoint au
Colonel
MASURE, Médecin Major de 1ère
classe Chef de Service
BAUDUIN, Sous-lieutenant chargé
des détails
LE BLOUCH, Lieutenant Officier
d'Approvisionnement
DUROS,
Lieutenant Porte Drapeau
SCHARWZFLO, Lieutenant
chargé du Service Téléphonique
DURAN, Chef de Musique
CARISSAN, Lieutenant Commandant
la 1ère Section de Mitrailleuses
LETOURNIR, Lieutenant Commandant
la 2ème Section de Mitrailleuses
MORIN, Lieutenant Commandant la
3ème Section de Mitrailleuses
1er BATAILLON
JEANPIERRE, Chef de Bataillon
GREGOIRE,
Maréchal des Logis
TIZON,
Médecin Auxiliaire
LE FALHER,
Médecin Auxiliaire
MONTFORT,
Adjudant de Bataillon
1ère COMPAGNIE 2ème
COMPAGNIE
M.M. DE
BOULY, Lieutenant BOUCHER,
Sous Lieutenant
LE BRIS, Sous Lieutenant LANCIEN,
Adjudant Chef
LIEGE, Adjudant CLAIRON,
Sergent Major
PAUDU, Sergent Major DIENIS,
Adjudant
3ème COMPAGNIE 4ème
COMPAGNIE
DE POUVELLO Capitaine DE
SOLMINIHAC, Capitaine
AUFFRET,
Sous-Lieutenant HARREN,
Lieutenant
THEBAUT (St Cyr) Sous-Lieutenant
du
HONDUS,
Sergent Major LEHODEY,
Sergent Major
GEFFRAIN, Adjudant ROUSSEL,
Adjudant
2ème BATAILLON
M.M PINAULT DE LA TOUCHE, Chef de Bataillon
PREGOIR,
Maréchal des Logis
TOBE, Médecin Aide Major
RIALLAND, Médecin Auxiliaire
FEUSSARD,
Adjudant de Bataillon
5ème Compagnie 6ème
COMPAGNIE
BAVOUX, Capitaine CAMUS,
Capitaine
EVEN, Lieutenant LE HENAF,
Sous-Lieutenant
JALLON,
Sous-Lieutenant SINAIS,
Sous-Lieutenant
BAYLAC, Sous-Lieutenant POINDESSAULT,
Sergent Major
DUVAL, Adjudant RICHEUX,
Adjudant
GUILLAUME, Sergent Major
7ème Compagnie 8ème
Compagnie
MONGAUDON, Capitaine DE
BOISROUVRAY, Capitaine
LE
BERRE, Sous-Lieutenant CEILLIER,
Sous-Lieutenant
EVEN, Adjudant Chef LANGUILLAT,
Adjudant Chef
LE GALL, Adjudant RUELLAN,
Adjudant
ROUMEAS, Sergent Major LE
BASTARD, Sergent Major
3ème BATAILLON
MICHON, Chef de Bataillon
BAZIN,
Maréchal des Logis
GRENIE,
Médecin Aide Major
LE GUEN Victor (Adjudant?
illisible)
9ème Compagnie 10ème
Compagnie
DE LAPISSE, Capitaine GUISE,
Capitaine
CHEVALIER,
Lieutenant MORVAN,
Sous-Lieutenant,
GOURCUF,
Sous-Lieutenant LEMERCIER,
Sous-Lieutenant
GUILLORY, Adjudant SALARIN,
Sous-Lieutenant
GIUDICELLI, Sergent Major CALME,
Adjudant Chef
POINDESSAULT,
Adjudant
LE
MEHAUTE, Sergent Major
11ème Compagnie 12ème
Compagnie
DE SAINT QUENTIN, Capitaine BARRIER,
Capitaine
DE LA MONNERAYE, Lieutenant LE
MARCHAND, Lieutenant
PACCONI, Adjudant DELANOE
(St Cyr) Sous-Lieutenant du
LEROUX, Sergent Major
LARRIVAIN,
Adjudant
JAUNY,
Sergent Major
----------------------------------------
Effectif
: Sous-Officiers
193
Troupe 3142
------
TOTAL 3335
Effectif
: Chevaux 190
----------------------------------------
Départ de SAINT-BRIEUC en chemin de fer le
1er échelon : E.M.
du Régiment, 1er Bataillon, 1ère Section de Mitrailleuses, départ à
2ème échelon : 2ème Bataillon, 2ème Section de
Mitrailleuses, départ à
3ème échelon : 3ème Bataillon, 3ème Section de
Mitrailleuses, départ à
Le 1er échelon arrive à ATTIGNY
le 6 août à
Le 1er Bataillon et la 1ère Section de Mitrailleuses
reçoivent l'ordre d'aller tenir les ponts de REMILLY
et de BAZEILLES sur
Le 2ème Bataillon arrive à ATTIGNY à
Le 3ème Bataillon arrive dans la même localité à 1 heure 28'. Il va cantonner à BALLAY et TOGES (Pièce n°3).
La 2ème Section de Mitrailleuses reçoit l'ordre de
rejoindre le 1er Bataillon à REMILLY, elle quitte ATTIGNY à
Le 2ème Bataillon et l'E.M. vont cantonner à QUATRE CHAMPS
étape de 13 km. Arrivée à
Le 71ème fait partie de
A
Les unités visées dans l'ordre précédent quittent leur
cantonnement à
L'E.M., les 2ème et 3ème quittent leurs cantonnements pour se rendre :
E.M. et 3ème Bataillon à LE VIVIER,
2ème Bataillon à ARTAISE LE VIVIER,
Le 1er Bataillon occupe BULSON (Pièce n°5).
Repos. Mêmes cantonnements.
Mêmes cantonnements. Repos.
Une patrouille de UHLANS est signalée dans le bois de MONT DIEU au sud de LE VIVIER. Les 2ème et 3ème Bataillons envoient des patrouilles fouiller le bois. Résultats négatifs. (Pièces n°6 et 7).
Le Régiment reçoit l'ordre d'être prêt à partir le
lendemain à
Le Régiment quitte ses cantonnements et va occuper :
OMONT : E.M. et 1er Bataillon
CHAGNY lès OMONT 2ème et
HAUTE CHAGNY 3ème Bataillon
(Pièces n° 9 et 10).
Mêmes cantonnements.
Reçu un bulletin de renseignement concernant les opérations effectuées dans la région de MAUGIENNES (Pièce n° 11).
Reçu un bulletin de renseignement concernant les mouvements de l’ennemi et la marche de l’Armée Russe (Pièce n° 12).
Le Régiment reçoit l’ordre de se tenir prêt à partir à
L’Etat Major, les 2ème et 3ème Bataillons restent à VILLERS le TILLEUL, le 1er Bataillon reste à OMONT.
Le Corps d’Armée se porte vers le Nord en deux colonnes :
La 19ème Division forme la colonne de gauche direction le TREMBLOIS (5).[P1]
Le 71ème fait partie du gros de la colonne (Pièces n° 15 et 16).
Le soir il cantonne à SORMONNE (2ème Cie, 5, 6).
WARTIGNY-BELMONT : 3ème Bataillon.
HARDONCELLE : E.M. et 1er Bataillon, 7 et 8ème (Pièce n° 17).
Marche du C.A. (6) vers le Nord, la 19ème Division forme la colonne de gauche même ordre de marche que le 16 août (Pièce n° 18).
Le soir le Régiment cantonne à : E.M., 3ème Bataillon : HAUTE NIMELETTE et BOULAND (Belgique), 1er Bataillon : L’ESCALIERE (Belgique), 2ème Bataillon : 2 Compagnies à REGNOWEZ, 2 Compagnies à LIBOURNE (7) (Pièce n° 19).
Marche du C.A. vers le Nord.
Le 71ème fait partie du gros (Pièces n° 20 et 21).
Tout le Régiment cantonne à BAILLEUX.
La Brigade d’avant garde se porte sur METTET (Pièce n° 22).
Le 71ème marche au gros de la colonne tout le Régiment cantonne à FLORENNES.
Le 10ème C.A. progresse légèrement vers le Nord. Le 71ème cantonne à METTET (E.M. et 2ème Bataillon).
Les 3ème et 1er à BIESMEREE (Pièces n° 23 et 24).
La 3ème Cie reste à FLORENNES pour assurer la
garde du Q.G. (8) du C.A. jusqu’à l’arrivée de la 37ème Division
(Pièce n° 25)
Voir la bataille de Charleroi dans son ensemble
Note : Rien de noté sur le journal, feuillet écrit par le Commandant JEANPIERRE et inséré dans le journal en feuillet mobile.
« Dans la nuit
du 20 au 21 août, le Régiment se porte dans la direction du Nord et se rassemble
dans le bois du HAUT-VENT, à l’Ouest et contre la grande route de METTET à
FOSSE, à environ 3 km S.O. de cette dernière localité.
Vers
Vers
Le 1er
Bataillon reçoit pour mission de se porter sur AUVELAIS, le départ est
immédiat. A AISEMONT, le Bataillon se forme en colonne double ; direction
ARSIMONT. La crête entre AISEMONT ET ARSIMONT, battue par les obusiers
allemands est franchie à la course par petites unités, et moyennant quelques
pertes.
On croise des
fractions du 70ème
battant en retraite ; environ 2 Compagnies de ce Régiment sont réentrainées en
avant par le Bataillon du 71ème.
Vers
Le 1er
Bataillon descend, à la course, les pentes Nord d’ARSIMONT ; les pertes sont sensibles,
le village d’AUVELAIS est fortement occupé et n’a pas été canonné par notre
artillerie.
A la tombée de la
nuit vers
Deux tentatives de
déborder la localité par l’Est échouent non seulement à cause du feu ennemi,
mais surtout d’un tir meurtrier venant de droite-arrière, vraisemblablement du
3ème Bataillon du 71ème Régiment échelonné de ce côté.
A notre gauche
(Ouest) l’ennemi dessine un mouvement enveloppant ; on entend nettement les
commandements allemands.
La nuit est complète
; la troupe, mélangée et très éprouvée doit se replier. Elle ne peut être
remise en ordre qu’entre AISEMONT ET VITRIVAL.
Le 1er
Bataillon a perdu 3 Officiers tués (Capitaine DE SOLMINIHAC ; Sous-lieutenant
LE BRIS ; Sous-lieutenant QUERE), 2 Adjudants Chefs et 2 Sergents Majors tués ;
3 Officiers blessés (Lieutenant DE RAGUENEL ;
Sous-lieutenant BOUCHER ;
Sous-lieutenant THEBAUT), 250 Hommes tués ou blessés.
La 4ème
Compagnie a été la plus éprouvée ; formant la droite du Bataillon elle a subi
le feu du 3ème Bataillon ci-dessus indiqué. Elle a perdu un
Capitaine et un Lieutenant tués, un Sergent Major tué, dix Sergents tués ou
blessés et 125 Hommes tués ou blessés.
Elle sera très longue à se relever de cet affaiblissement. »
RAPPORT SUR LE
COMBAT DU 21 AOUT 1914 PAR LE COMMANDANT JEANPIERRE :
« Parti
tardivement avec l’ordre de rejeter, coûte que coûte, les Allemands dans
la Sambre, le 1er Bataillon du 71ème s’est porté de VITRIVAL sur
AISEMONT, a franchi la crête de ce village repérée et battue par l’artillerie
ennemie, sans trop de pertes, grâce aux bonds rapides, mais sans l’aide de
l’artillerie amie. De là, le Bataillon s’est porté sur ARSIMONT que lâchait le 70ème d’Infanterie,
aidé à ce moment par une batterie. Arrivé à ARSIMONT, vers la tombée du jour,
le Bataillon est invité par le Général ROGERIE à se porter sur AUVELAIS. L’attaque
fut menée sans préparation suffisante par le feu, sans artillerie et, la nuit
arrivant, à la baïonnette sur un ennemi solidement installé.
Les ordres reçus, la
chute du jour, l’écho du bruit répandu que les Allemands ne tenaient pas devant
l’arme blanche expliquent cette attaque brusquée qui ne réussit pas.
Arrivé au Corps à
Corps, sans soutien en arrière, sans appui à gauche (le 2ème
Bataillon n’était pas soudé au 1er) fusillé par moments par des
fractions du 3ème Bataillon à droite, malgré de sanglants
sacrifices, des actes de dévouement et un entrain considérable, le Bataillon du
se replier en arrière. Ce début au feu aboutissant à un échec est extrêmement fâcheux. Il y a dans les
cadres des vides irréparables.
La Troupe actuelle
750 Hommes environ, n’est plus suffisamment encadrée;
Je devrais citer ici
tout le monde pour l’entrain déployé, chacun a fait largement son devoir, sans
souci du feu meurtrier ennemi.
Le Lieutenant
RAGUENEL, blessé au bras n’a pas quitté le Commandement de sa Compagnie;
Le Lieutenant d’Etat
Major de la 19ème Division a accompagné son Bataillon au combat
jusqu’au bout. Il a montré un étonnant entrain et a été blessé à plusieurs
reprises ».
Gonrieux,
le
Signé : R. JEANPIERRE
Après le combat du 21, le Régiment se rassemble derrière un bois sur la route de METTET à l’Ouest de HAUT-VENT.
A
LE ROUX étant déjà occupé par l’ennemi le Régiment se rend avec la même mission à la cote 278. Arrivé à ce point il reçoit l’ordre de continuer sa marche sur METTET. Il bivouaque à 2 ou 3 km de METTET.
Le Régiment reçoit l’ordre d’aller prendre position entre BIESMEREE et ERMETON face au N.O., il est en ligne ayant devant lui le 48ème. Bivouaque sur place. Quelques obus tirés sur notre artillerie qui est en avant tombent sur la position occupée par le 71ème sans causer de dégâts.
Le Régiment quitte ses positions vers
Il forme l’arrière garde la 37ème Brigade.
Le 71ème quitte ses cantonnements à
Arrivée à NEUVILLE-aux-JOUTES à
Le Régiment a comme secteur la partie comprise entre
HIRSON exclus à l’E., et le chemin allant BUE à SAINT-MICHEL, le 48ème
est à sa droite. Le 3ème Bataillon prend les avants postes sa
réserve est à
Etape : ferme RAINETTE-BUCILLY-LANDOUZY-la-VILLE. Le Régiment continue son repli vers le S.O. et tient les débouchés du THON(10). 1er Bataillon à BUCILLY, 2ème EPARCY, 3ème à HERIE, Etat Major à LANDOUZY. Pas d’action.
Le Régiment fait étape et cantonne à SAINT-PIERRE
Départ du Régiment à
A
A
A
Le Régiment se replie ensuite à MARLE pour se reconstituer.
Dans cette affaire le Régiment perd :
Les Capitaines BROYELLE et BAVOUX blessés, les Lieutenants CARISSON, KARREN, DE RAGUENEL blessés, le Sous-Lieutenant JALON blessé.
Note du Commandant JEANPIERRE (en annexe sur la même
feuille que la note du
«
On a oublié également de signaler le Capitaine DE SAINT-QUENTIN, du 3ème Bataillon, le Sous-Lieutenant MORVAN Blessés ».
Le Régiment cantonne a MARLE. Le Général BAILLY ayant pris
le Commandement de la Division, le Colonel BONNEFOY prend le Commandement de
Le Régiment fait étape de MARLE à EBOULEAUX. Les 1er et 2ème Bataillons prennent les avants postes face au N. ; le 3ème Bataillon est en réserve. Le Régiment reçoit un renfort le Sous-lieutenant FONTENEAU et 500 Hommes de Troupe.
Départ d’EBOULEAUX à minuit ; marche très lente la
nuit avec 2 haltes d’une heure jusqu’à VILLERS-FRANQUEUX. Arrivée à
Départ à
Départ à
Départ de HAUTVILLERS à
Départ de COURJEONNET à
Le 2ème et 3ème Bataillons sont à BEAUVAIS(14).
Après avoir eu 2 Bataillons (2ème et 3ème)
aux avants postes de combat à BEAUVAIS et le 1er Bataillon en
réserve à LAUNAT jusque vers
Le 7 dans la matinée, les éléments du 41ème ayant évacué GUEBARRE, le 3ème
Bataillon occupa seul cette ferme qui fut mise en état de défense. Soumis au
feu de l’artillerie et surtout de l’Infanterie ce Bataillon se maintint
jusqu’au delà de
Après
A la suite de cette marche, 4 Compagnies s’établissent à CHATEAU-DESIRE que les Allemands avaient saccagé et dans une ferme voisine. Les 8 autres Compagnies s’établissent au bivouac, à la lisière d’un bois face au N. à hauteur de JOUY. La journée nous coûte :
Le Lieutenant LEMARCHAND blessé,
3 Hommes tués, 17 blessés.
Le Régiment quitte ses bivouacs à
A
A la nuit tombante ces Compagnies occupent BOISSY,
abandonné depuis peu de temps par les Allemands et qui est rempli de morts et
de blessés. A
La journée nous coûte : 15 tués, 102 blessés, 24 disparus.
Au lever du jour, la 7ème Compagnie ayant poussé jusqu’au delà des crêtes, surprend un convoi de munitions allemand à 800 mètres, comprenant 12 caissons, une vingtaine de chevaux et une escorte d’une trentaine d’Hommes.
La Compagnie ouvre le feu, tue les chevaux et s’empare du convoi.
Le reste du Régiment débouche de BOISSY-le-REPOS à
Le 1er Bataillon en tête, les 2ème et 3ème Bataillon venant ensuite.
A
Les 1er et 3ème Bataillons occupaient LA ROQUETTERIE, soutenant le flanc droit du 2ème Bataillon.
Note du Commandant JEANPIERRE (sur feuille annexe) :
« Le 1er Bataillon n’occupe pas la
ROQUETTERIE pour soutenir le flanc droit du 2ème Bataillon comme il
est dit, mais tient la POULARDERIE et ses abords, sous un feu violent
d’obusiers, de
Ce n’est qu’à
Signé : Cdt JEANPIERRE
(NB : Barré au crayon bleu sur le manuscrit la phrase « le 1er Bataillon … il est dit »)
A
La journée nous coûte : Lieutenant FONTENEAU blessé, 15 tués, 70 blessés.
le Régiment quitte LEBOUC-aux-PIERRES à
Etape d’ETOGES sur DAMERY. Les 1er et 2ème
Bataillons passent la MARNE sur une passerelle et vont bivouaquer à
Le Régiment se ressoude à DAMERY, après passage sur un pont bateaux établi par le Génie. Etape et poursuite des Allemands de DAMERY à SEEMERS. La route est parsemé de bouteilles, de tonneaux vides, de cadavre de chevaux et de matériel abandonné par les Allemands.
Etapes de SEEMERS à CORMONTREUIL où le Régiment prend une position d’attente face au N. Le soir le cantonnement à TROIS-PUITS. Pas d’action.
Départ de TROIS-Puits à 1 heure pour PRUNAY par la cote 136, 1 kilomètre S. du château de ROMONT.
Arrivée à PRUNAY à
Le soir, bivouac dans les mêmes positions.
Le Régiment perd : 12 blessés.
Stationnement du Régiment à PRUNAY jusqu’à
Le 2ème Bataillon tient toute la journée ses
emplacements à
A
Hors Rang cantonnent à l’Abattoir Municipal.
Le 1er Bataillon est vivement engagé dans une action de nuit. Le lendemain matin, la 3ème Compagnie de ce Bataillon est portée à une contre attaque sous un feu violent, dans laquelle elle perd 24 Hommes en quelques minutes ; elle est obligé de rétrograder dans ses tranchées.
La journée coûte 24 Hommes tués ou blessés.
Le 2ème Bataillon part à
Les 2ème et 3ème Bataillons quittent
CHENAY à
Le 2ème Bataillon prend une position de réserve sur les rives du CANAL au Sud de LEGODAT. Le 3ème Bataillon reste en position sur les pentes S.O. de la ferme du Luxembourg. Le 1er bataillon reste au cantonnement de CHENAY.
Le 2ème Bataillon va remplacer le 5ème
de ligne à
Pertes de la journée : 4 blessés
Mêmes emplacements. L’ennemi occupe des tranchées à 800 mètres des nôtres. Le terrain est encombré de cadavres qui répandent de mauvaises odeurs.
Les 1er et 2ème Bataillons sont relevés par le 5ème d’Infanterie et vont cantonner à MARZILLY ou le 3ème Bataillon les rejoint.
Le Lieutenant Colonel BONNAIRE prend le commandement du Régiment.
Séjour à MARZILLY ; les Capitaines MONGAUDON et BARRIER sont nommés Chefs de Bataillon à titre provisoire. Le Capitaine MONGAUDON prend le Commandement du 1er Bataillon ; le Capitaine BARRIER prend le Commandement du 3ème Bataillon. Les Lieutenants CARISSON, MORIN, LE TOURNIR et LEMARCHAND sont nommés Capitaine à titre provisoire.
Le Capitaine MORIN, seul présent, prend le Commandement de la 4ème Compagnie.
Le Régiment part de MARZILLY à
Départ de TRIGNY à
Marche de MONT-SAINT-MARTIN sur LE PLESSIER-HULEU, les
sacs sont transportés en autobus pour décharger les Hommes. Arrivée à
PLESSIER-HULEU à
Départ à
Débarquement à MARCILLECAVE(15) à partir de
Départ de MONTIGNY pour HENENCOURT le Régiment cantonne à HENENCOURT.
Séjour à HENENCOURT. Le Régiment occupe défensivement les
lisières du bois d’HENENCOURT. A
Repos jusqu’à
Marche d’AYETTE sur BOISLEUX-au-MONT ou le Régiment se
retranche au S. du village face à l’E. Bivouac.
Départ du Régiment à
Le Régiment formant Brigade avec le 2ème
Régiment d’Infanterie est placé sous les ordres du Général DECADOUDAL. Le 2ème
Bataillon est détaché comme réserve du Corps d’Armée. Le 1er et 3ème
Bataillons reçoivent comme mission de flanquer à droite
La direction du mouvement suit le ravin S.E. de MERCATEL-NEUVILLE-VITASSE ; le 1er Bataillon forme l’avant garde, le 3ème suit. La marche est arrêtée en abordant NEUVILLE que la Division n’arrivait pas à dépasser.
Le 1er Bataillon est attaqué vers
Les 1er et 2ème Compagnies étaient
abritées dans le fond du ravin, derrière un talus. Les 3ème et 4ème
Compagnies font front et engagent une très vive fusillade mais les Allemands
continuent leur marche ; au moment ou ils allaient aborder
Pour la nuit les Compagnies sont maintenues à leur poste.
Le 3ème Bataillon tout entier est détaché sur la croupe 81, 150 mètres S.E. de la NEUVILLE, face au S. ou des éléments Allemands s’étaient infiltrés. Le 3ème Bataillon était en liaison avec un Bataillon du 41ème qui était établi face à SAINT-MARTIN.
Vers
Durant la journée du 3 et pendant la nuit du 3 au 4 le Bataillon fut chargé de la défense de MERCATEL.
Dans l’engagement du 3 octobre, le Régiment a essuyé les pertes suivantes :
Commandant DE LA TOUCHE, blessé,
Capitaine BAVOUX, blessé,
Sous-Lieutenants LANGUILLAT, CEILLIER, POINDESSAUT, blessés,
300 Hommes blessés, 350 tués ou disparus.
A MERCATEL on tient sur les positions.
La journée nous coûte :
Lieutenant Colonel BONNAIRE , blessé,
Commandant BARRIER, blessé,
Capitaines DE LAPISSE et MORIN, blessés,
Lieutenants SCHWARTZFELDT et CHEVALIER, blessés,
Sous-Lieutenants DIENIS, POINDESSAULT, GUILLEROY, DAGORT, LIEGE, BATTISTI, THEPOT, CHAUVEL, HIDRIS, LHERMENIER, blessés,
Le Chef de Bataillon MONGAUDON prend le Commandement du Régiment.
L’ordre de replis sur ARRAS est donné à
Le 1er Bataillon est placé en réserve sur la Grand’route d’ARRAS à 800 mètres en arrière de la 1ère ligne il engage au feu 2 Section de la 3ème Compagnie face à la cote 107.
Le mouvement de repli, le combat des sections de la cote 107, nous coûte 30 tués ou blessés et 80 disparus, la 2ème Compagnie presque entière.
Le repli continu sur ARRAS et les deux Compagnies sont placées en 1ère ligne à cheval sur le moulin de la cote 84 avec mission de tenir coûte que coûte. Bivouac dans les tranchées.
La position a été violemment canonnée sans grande perte pour nous. Une information fait savoir que les débris de Batillons se sont groupés à BAC-du-NORD. Il s’y trouve environ 700 Hommes sous les ordres du Capitaine CARISSAN rentrant de convalescence.
Le détachement continue sa mission sur la même position ; les tranchées sont canonnées ; il y a cinq blessés assez grièvement.
Le 1er Bataillon rejoint les 2ème et 3ème Bataillons à BAC-du-NORD. Le Régiment est au bivouac dans les tranchées face au S.E.
Situation sans changement. Les unités se reconstituent. L’effectif du Régiment est de 18 Officiers et 1143 Hommes.
Le Régiment occupe les mêmes tranchées face à l’E.
Sans modification
Sans modification.
Sans modification. Le Lieutenant de réserve DUVOS est promu Capitaine Adjoint au Colonel à titre temporaire.
Sans modification.
Un détachement de 3 Officiers (Lieutenant DE CHALUS, Sous-Lieutenant FONTENEAU, THEBAULT), 22 Sous Officiers, 32 Caporaux et 940 Soldats rejoint le Régiment à BAC-du-NORD pour renforcer les effectifs.
Sans modification.
Le Régiment se reconstitue. Les Militaires dont les noms suivent sont
cités à l’Ordre du Corps d’Armée par le Général Commandant
1°) CRESPEL : Sergent au 71ème « a su maintenir la cohésion et la discipline dans sa section les 5 et 6 octobre, au moment où après avoir perdu ses deux Lieutenants, la Compagnie était soumise à des feux de mitrailleuses »,
2°) MONGAUDON : Chef de Bataillon Commandant le 71ème Régiment d’Infanterie « le 3 octobre a su poursuivre l’offensive et repousser une contre attaque devant NEUVILLE-VITASSE. Ayant pris le Commandement du Régiment le 5 octobre, dans des circonstances difficiles, l’a parfaitement conduit au feu ».
Le 3ème Bataillon reçoit l’ordre de se porter à
Situation inchangée ; le 3ème Bataillon continue sa mission. Le Sous-Lieutenant LE MEHAUTE de la 10ème Compagnie est blessé à la main et évacué.
Le Régiment reçoit un renfort de :
Lieutenant de Réserve : LOCHET ; Sous-Lieutenants GUIMPEL et PRIOUX, 3 Adjudants, 34 Sergents, 38 Caporaux, 710 Soldats. Ces Hommes répartis immédiatement rejoignent leurs Compagnies respectives dans les tranchées le lendemain matin.
La situation ne s’est pas modifiée. Le 3ème
Bataillon tenu en seconde ligne au S.O. de BELLACOURT passe en 1ère
ligne, le 19 à
Situation inchangée ; le 3ème Bataillon progresse à la sape de 200 mètres environ vers BELLACOURT.
Situation inchangée ; dans la nuit, vers
Le combat nous coûte : 2 morts, 9 blessés.
Les premières lignes reçoivent 50 cuirasses. Le Bataillon CARISSAN reste dans les tranchées et continue à progresser.
La journée nous coûte : 1 tué et 4 blessés.
Situation inchangée ; les Troupes doivent continuer à tenir sur les positions. Le Bataillon CARISSAN occupe toujours les tranchées face à RANSART.
La journée nous coûte : 2 tués, 16 blessés.
Les deux Bataillons en stationnement à BAC-du-NORD reçoivent l’ordre de relever à WAILLY les 2 Bataillons du 241ème qui étaient en 1ère ligne, face à l’E.
A
Les Allemands occupent de solides retranchement sur
Nuit calme. Le 2ème Bataillon quitte ses
tranchées de BAC-du-NORD à
Le 3ème Bataillon continue sa mission.
La situation est inchangée pour les 1er et 2ème Bataillons. Le 3ème continue sa mission sous les ordres du Colonel PASSAGA ; nuit calme ; on continue l’augmentation des défenses accessoires.
Nuit calme ; fusillade incessante de jour ; les patrouilles signalent la présence de 10 cadavres Allemands sur le front. Le 3ème Bataillon est détaché pour former avec d’autres éléments une réserve de Corps d’Armée à la disposition du Colonel PASSAGA pour attaquer RANSART.
Continuation de
Pendant la nuit des réduits en rondins sont commencés aux tranchées les plus avancées pour établir des observatoires et un phare éclairant. Des équipes sont exercées au lancement de la grande.
Le 3ème Bataillon continue sa mission. Le Lieutenant Colonel ROUX prend le Commandement du Régiment.
Nos patrouilles ont fouillé le secteur pendant la nuit et
se sont approchées contre les réseaux de fil de fer allemand ; ils se
gardaient peu. La gauche de la ligne est renforcée par 2 Compagnies du 2ème
Régiment (Colonel IVONET). Le 3ème Bataillon a été lancé à l’attaque
de
Pertes : 2 tués, 4 blessés.
L’ennemi a continué toute la nuit le renforcement de ses défenses accessoires ; de notre côté nous avons étagé nos tranchées avec des rondins et des planches et renforcé nos défenses accessoires.
Nuit de fusillade ininterrompue. Pas de perte.
Le 3ème Bataillon continue sa mission sur RANSART. Situation inchangée ; Toute la journée notre artillerie fait un tir à démolir sur les tranchées allemandes. Nous subissons le tir de l’artillerie ; nuit de veille et de travail aux tranchées ; on prévoit une attaque des Allemands.
Pertes : 6 blessés au 3ème Bataillon, 1 tué, 1 blessé à WAILLY.
Les Capitaines LETOURNIR et BOULY rentrent au front.
Le Capitaine LETOURNIR est affecté à la 7ème Compagnie et le Capitaine BOULY à la 2ème Compagnie.
Situation inchangée. Les 1er et 2ème Bataillons continuent à se retrancher sur le front et à améliorer les tranchées de tir et de refuge. Des coups de feu fréquents sont échangé sur le front.
Pertes : 1 blessé.
Fusillades violentes à BEAUMETZ et AGNY.
Le Capitaine DE GOUVELLO est promu Chef de Bataillon pour la durée de la guerre à la date du 20 octobre.
Sans changement on continue la fortification et l’amélioration des tranchées ; des cuirasses de parapet sont reçues et mises au service sur le front ainsi que des cuirasses légères.
Sans changement sur le front ; une fusillade incessante est entretenue avec les tranchées adverses par les meilleurs tireurs.
Pertes : 1 tué, 5 blessés.
On continue à fortifier le front par des réseaux de fil de fer et à entretenir le feu des meilleurs tireurs.
Pertes : 1 tué.
Notre artillerie ouvre le feu sur une section de mitrailleuses qui s’est révélée en tirant sur un aéroplane.
Pertes : 1 tué.
Une forte fusillade venant de
Les positions restent occupées. La fusillade cesse vers
Pertes : tués, blessés. (18)
Au matin le 1er Bataillon du 71ème est relevé par un Bataillon du 48. la relève se fait sans incident.
Même mission que précédemment pour le Bataillon restant à WAILLY. Le 1er Bataillon va cantonner à BERNEVILLE.
Le 2ème Bataillon est relevé par un Bataillon du 48ème et va occuper les tranchées du BAC-du-NORD.
La relève se fait sans incident.
Les Sous-Lieutenants DE GOUVELLO et HIDRIO, 6 Officiers, 5 Caporaux, 188 Soldats arrivent à BERNEVILLE et cantonnent dans cette localité.
Situation sans changement.
Le Chef de Bataillon MONGANDON est affecté au Commandement du 3ème Bataillon détaché à BERLES-aux-BOIS. Mr le Capitaine CARISSAN est affecté au Commandement de la 12ème Compagnie.
Le 2ème Bataillon du 71ème va occuper BERNEVILLE et est remplacé dans les tranchées de BAC-du-NORD par le 1er Bataillon.
Le 2ème Bataillon commandé par le Lieutenant Colonel ROUX est passé en revue par le Général Bailly Commandant la 19ème Division. A l’issue de cette revue le Chef de Bataillon CLERGET du 41ème Régiment d’Infanterie est décoré de la Légion d’Honneur.
Pas de changement.
le Lieutenant Colonel Commandant le Régiment reçoit l’ordre de relever les Troupes du secteur de BEAUMETZ (BELLACOURT, RIVIERE, BRETENCOURT).
La reconnaissance du terrain est faite par le Lieutenant Colonel et les Chefs de bataillon. Un détachement de renfort comprenant le Sous-Lieutenant BAYLAC, 220 Officiers, Caporaux et Soldats arrive à BERNEVILLE.
Le 2ème Bataillon du 71ème va relever le 270ème dans le sous secteur de BELLACOURT. La relève se passe sans incident.
Le 1er Bataillon du 71ème occupant les tranchées de BAC-du-NORD est remplacé par le 270ème et va cantonner à BERNEVILLE.
le 1er Bataillon du 71ème relève les Troupes du sous secteur de BRETENCOURT. La relève a lieu sans incident. Le poste de Commandement du Lieutenant Colonel est à BELLACOURT.
Aucun changement dans
Sans changement. Continuation des travaux. Le Commandant DELATOUCHE blessé le 30 octobre revient sur le front ; affecté au 2ème Bataillon.
Sans changement. Les travaux sont continués.
Situation sans changement.
Le 1er Bataillon occupant les tranchées du sous
secteur de BRETENCOURT est relevé à
Le 2ème Bataillon du 71ème occupant
les tranchées du sous secteur de BELLACOURT est relevé à
Situation sans changement. Deux Compagnies sont mises à la disposition du Génie pour travailler à la construction de ligne défensive.
Situation sans changement.
Situation inchangée.
le 1er Bataillon du 71ème (DE
GOUVELLO) va relever à
A
La relève se passe sans incident.
Pertes : 1 Hommes tué dans les tranchées.
Sans changement.
Le 29 à
Le 30 à
Situation inchangée.
Pas de changement.
A
A la première heure le 1er Bataillon du 71ème
quitte WARLUS et va relever un Bataillon du 48ème dans les tranchées
de BRETENCOURT. La relève se passe sans incident.
Situation inchangée.
Même situation. Continuation des travaux.
Le 1er Bataillon du 71ème est remplacé par un Bataillon du 48ème. La relève se passe sans incident.
A la première heure le 2ème Bataillon du 71ème
est relevé dans les tranchées de BELLACOURT par un Bataillon du 48ème
et vient rejoindre le 1er Bataillon à WARLUS. Le 1er
Bataillon se rend à la citadelle d’ARRAS à
Le 3ème Bataillon est au repos à SIMENCOURT.
Situation sans changement.
Même situation.
Situation inchangée.
D°
Le 1er Bataillon détaché à ARRAS, retourne à WARLUS.
D°
Le Régiment est en réserve d’Armée à WARLUS, il se tient
prêt à prendre les armes à partir de
Même situation.
Même situation. Le Régiment reçoit un renfort composé de 4 Officiers (M.M. le Lieutenant VALS, les Sous-Lieutenants LE MEHAUTE, GAVILLOUX, BELIN), 2 Sergents Majors, 8 Sergents, 19 Caporaux et 258 Soldats dont 165 de la classe 14.
Le Lieutenant VALS est affecté à la 10ème Compagnie, les Sous-Lieutenants LE MEHAUTE à la 9ème Compagnie, GAVILLOUX à la 6ème Compagnie et BELIN à la 3ème Compagnie.
Le Capitaine DE LA BOISSIERE, de la 1ère Compagnie est cité à l’Ordre de l’Armée pour le motif suivant : « le 3 octobre au moment ou la Compagnie d’avant garde débouchant d’un village, venait d’être arrêtée, a entraîné sa Compagnie dans une contre attaque qui rejeta les Allemands en leur faisant subir de grosses pertes. Du 5 au 7 octobre a remarquablement commandé sa Compagnie sous le feu ».
Le Soldat de 2ème Classe LOISEL de la 1ère
Compagnie est également cité à l’Ordre de l’Armée : « resté seul de
sa Compagnie sous les rafales des obusiers ennemis a ramassé un camarade
blessé, l’a porté sur son dos et a rejoint tranquillement sa compagnie ».
Situation inchangée.
D°
M.M. LE TOURNIR et CARISSAN sont nommés Capitaines à titre définitif par décret du 28 décembre. Ils restent affectés à la 7ème et à la 12ème Compagnie.
Situation inchangée.
A
Relève sans incident.
A
Dans la nuit du 4 au 5 le 3ème Bataillon quitte
WARLUS et va relever à BASSEUX un Bataillon du 41ème. Dans les sous secteur
de BELLACOURT et BRETENCOURT, les 1er et 2ème Bataillons
du 71ème travaillent activement au nettoyage des tranchées, à la
réfection des abris contre l’artillerie et la pose de fil de fer.
Même situation. Continuation des travaux. Les Allemands montrent peu d’activité.
Dans la nuit du 5 au 6 une forte patrouille Allemande cherche à envelopper dans le sous secteur de BRETENCOURT, un de nos poste aux écoutes. Le poste peut se replier et une patrouille de renfort met l’ennemi en fuite. Un Homme est blessé d’une balle à la cheville.
Un Homme de la 9ème Compagnie est blessé à la tête dans les tranchées de BASSEUX.
Dans la nuit du 6 au 7 les Hommes s’occupent à vider les tranchées remplies d’eau et à réparer le parapet des tranchées de tir qui s’écroule en plusieurs endroits.
Situation inchangée. Continuation des travaux.
Les tranchées et boyaux de communication sont dans un triste état par suite des pluies persistantes. On travaille constamment à les consolider. Les réseaux de fil de fer sont renforcés. Bien que les Hommes soient continuellement dans l’eau et bien qu’ils n’aient plus aucun abri pendant toute la durée de leur séjour aux tranchées de 1ère ligne, l’état sanitaire se maintient satisfaisant et l’état moral excellent.
Le Sous-Lieutenant LE HENAFF de la 11ème Compagnie est évacué pour maladie et remplacé au Commandement de cette Compagnie par le Lieutenant VALS de la 10ème Compagnie.
Les Sous-Lieutenants HAMEL, DAMEL et AGENET rejoignent le 71ème sur le front.
Dans la journée notre artillerie tire sur les tranchées allemandes avec succès. On voit les Allemands s’enfuir et des planches voler.
Même situation. Mêmes travaux.
Pertes : 2 blessés, 1 à la 4ème Compagnie
et 1 à la 10ème Compagnie.
Dans la nuit du 10 au 11 une patrouille de la 4ème Compagnie a fait un prisonnier.
Pertes : 1 tué à la 10ème Compagnie.
Les Allemands manifestent une plus grande activité que les
jours précédents. Dans l’après
Pertes : 1 Homme blessé à la 12ème Compagnie.
Les Allemands continuent à manifester de l’activité.
La grosse artillerie allemande tire sur le moulin de
BELLACOURT et le carrefour formé par les routes RANSART-BELLACOURT et
BERLES-au-BOIS-BELLACOURT. Elle y blesse 2 Hommes de la 5ème
Compagnie.
Dans la nuit du 14 au 15, une reconnaissance allemande forte de 40 Hommes attaque un de nos postes aux écoutes. Elle se replie en hâte sous le feu de nos tranchées et de nos mitrailleuses.
Un renfort composé de M.M. PRIOULT et SEVEN Sous-Lieutenants de réserve, Un Sergent, 2 Caporaux et 3 Soldats (mitrailleurs) rejoint le Régiment.
Pertes de la journée : 1 Homme tué d’un éclat d’obus dans la tranchée du petit bois de BRETENCOURT.
Dans la nuit du 15 au 16 une reconnaissance allemande d’une quarantaine d’Hommes, tente d’enlever nos postes aux écoutes, dans le sous secteur de BRETENCOURT. Ceux ci s’étant repliés, le feu a été ouvert. Il a été fait 2 prisonniers : le 1er alors qu’il tentait de lancer une grenade dans la tranchée en avant du petit bois de BRETENCOURT, le second au lever du jour.
Dans la nuit du 16 au 17 nos patrouilles éventent de fortes patrouilles ennemies.
Continuation des travaux : consolidation et réfection des tranchées, pose de fil de fer etc…
Pertes : 1 Homme tué à la 12ème Compagnie à BASSEUX.
Toute la nuit du 17 au 18, canonnade et fusillade du côté d’ARRAS.
Continuation des travaux.
Pertes : 1 blessé légèrement 7ème Compagnie.
Situation inchangée. On déblaie la neige des tranchées.
Le Sous-Lieutenant DOMEON est évacué.
Même situation. Dans la journée les Allemands bombardent le village de BRETENCOURT, les tranchées petit bois et le moulin de BELLACOURT.
A
Un blessé à la 11ème Compagnie.
Vers
Dans la soirée le 3ème Bataillon quitte BASSEUX et vient cantonner à SIMENCOURT.
Le Régiment est en réserve d’ Armée, il se tient prêt à
marcher à la première alerte.
Situation inchangée.
M.M. SEVEN et PRIOULT, Sous-Lieutenants de réserve récemment arrivés sur le front sont affectés, le 1er à la 10ème Compagnie et le second à la 12ème Compagnie.
LEFEVRE, Sergent, 6ème Compagnie est nommé
Sous-Lieutenant à titre temporaire à compter du (19) et reste affecté à la 6ème
Compagnie.
Situation inchangée.
D°
M. LE BLOUCH, Capitaine à titre temporaire est nommé à titre définitif et conserve le Commandement de la 9ème Compagnie.
Pas de changement.
A
Dès leur arrivée, les 5ème, 6ème et 7ème Compagnies occupent les tranchées de MAISON-BLANCHE. Relève sans incident.
Les 1ère, 2ème et 3ème Compagnies cantonnent à la CITADELLE, les 4ème et 8ème Compagnies à SAINTE CATHERINE et le 3ème Bataillon à SAINT- NICOLAS.
Deux avions ennemis survolent le secteur. A la tombée de la nuit les 1ère, 2ème et 3ème Compagnies relèvent un Bataillon du 47ème dans le secteur de SAINT-LAURENT.
Les Compagnies de 1ère ligne sont relevées toutes les 48 heures.
Dans la nuit du 20 au 30, un blessé léger à SAINT-LAURENT.
Dans la journée, un Homme de la 7ème Compagnie est blessé d’un éclat d’obus.
Dans la nuit fusillade continuelle, sur tout le front de la part des Allemands ;
2 Hommes tués à la 1ère Compagnie dans les
maisons de SAINT-LAURENT, à quelques mètres des Allemands.
Rien à signaler. On procède aux travaux de sape, à l’entretien des créneaux, au nettoyage des boyaux et tranchées.
L’ennemi bombarde SAINT-NICOLAS et les tranchées. Vers
Durant la nuit, bombardement régulier des tranchées N. par les pièces de 77 et de plus petit calibre.
Retour sur le front du Sous-Lieutenant DOMEON, évacué pour maladie.
Continuation des travaux.
Un blessé léger dans le cantonnement de SAINT-NICOLAS.
Travaux de sape, construction d’abris ; nettoyage des tranchées et boyaux endommagés par la pluie et la fonte des neiges. Réfection des créneaux.
La nuit fusillade continuelle.
Continuation des travaux.
L’au de la SCARPE monte dans les tranchées de
Vers
Vers
Pertes : 1 Homme tué (7ème Compagnie) en travaillant à une sape.
1 Homme blessé (8ème Compagnie) par une balle perdue.
1 Homme (4ème
Compagnie) blessé dans un ricochet de balle à la barricade avancée de la route
de DOUAI.
Tire de minenwerfer (20) dans la journée (éclats projetés à 300 mètres).
Un gros minenwerfer est tombé sur une maison dont les caves étaient occupées par une section de la 2ème Compagnie, commandée par le Sous-Lieutenant THEBAULT ; les murs ont été détruits ; les voûtes des caves lézardées, les Hommes ont été renversés et suffoqués mais n’ont eu aucun mal.
Pertes : M. ETESSE, Sous-Lieutenant, 2ème Compagnie est très légèrement blessé d’un éclat d’obus, reste à son poste.
1 Homme de la 2ème Compagnie est blessé d’un éclat de minenwerfer.
5 Hommes blessés peu grièvement.
Vers
Même situation.
Le Général de Division BAILLY passe en revue le 71ème à WARLUS. A l’issue de la revue, le Général procède à la remise de décorations :
- Officier de la Légion d’Honneur : Capitaine PIERSON, Commandant la 37ème Brigade d’Infanterie.
- Chevalier de la Légion d’Honneur : Capitaine LAMBERT (E.M. de la 37ème Brigade).
Situation sans changement.
Le 9 à
A
Relève sans incident.
A
Pertes : 1 Homme blessé (mitrailleur de la 10ème Compagnie).
Continuation des travaux. Nettoyage des tranchées et boyaux.
Pertes : 1 Homme blessé grièvement d’une balle à la cuisse (9ème Compagnie),
2 blessés légers (2ème et 8ème Compagnies) l’un d’une balle à la cuisse, l’autre d’une balle au pied en travaillant au retranchements.
Dans l’après
Toute la nuit notre artillerie continue son tir qui paraît efficace. A différentes reprises on signale des plaintes et cris de blessés.
Continuation de l’attaque du 11. Rien à signaler. Mêmes travaux.
Pas de changement.
La tempête à complètement désorganisée le réseau
téléphonique. Les boyaux sont inondés.
L’ennemi semble redoubler de vigilance.
A
A
Pertes : 2 blessés par shrapnells(21) dont un légèrement.
Des avions allemands survolent nos lignes de
Des obus de 77 tombent dans nos tranchées de droite du quartier de GROSVILLE et y démolissent un projecteur ;
Pertes : 1 blessé (à la cuisse).
Mr le Médecin Aide Major VERGER est évacué pour maladie.
Situation inchangée. Continuation des travaux.
Pertes : 1 Sentinelle, 6ème Compagnie atteinte d’une balle à la figure et à l’épaule gauche.
Les 2ème, 4ème, 5ème, 6ème et 7ème Compagnies sont relevées et vont cantonner à GOUY ainsi qu’une Compagnie du 3ème Bataillon.
Pas de changement.
On travaille au nettoyage des tranchées et boyaux.
Bombardements assez violents de BEAUMETZ : 1 musicien blessé.
Arrivée sur le front du Capitaine GUISE, d’un Adjudant, 2 Aspirants et 2 Soldats. Le Capitaine GUISE reprend le Commandement de la 10ème Compagnie.
Relève d’une Compagnie à BELLACOURT et de la 8ème Compagnie à GROSVILLE.
Dans la nuit du 19 au 20 relève des 2ème et 3ème
sections de mitrailleuses et des 2 Compagnies du 1er Bataillon
restant dans le quartier de BRETENCOURT par le 24ème. Pas
d’incident. 2 Compagnies du 1er Bataillon cantonnent à BARLY, 2
autres à FOSSEUX.
Dans la nuit du 20 au 21 relève dans le quartier de BELLACOURT des 2 Compagnies du 3ème Bataillon par 2 Compagnies du 270ème d’infanterie. Les Compagnies vont cantonner à GOUY en ARTOIS.
Aucun incident.
Pas de changement.
Le 19ème Bataillon doit remplacer la 45ème Division dans le secteur de ROCLINCOURT.
Le 3ème Bataillon se porte sur DUISANS ou il cantonne, le 1er Bataillon sur ETRUN.
Ces deux Bataillons sont en réserve Divisionnaire.
Le 2ème Bataillon et 2 sections de mitrailleuses
se présentent à ANZIN-SAINT-AUBIN à
Le poste du Lieutenant Colonel est l’usine de ROCLINCOURT.
Pertes : 7 tués, 6 blessés.
Pertes : 5 blessés.
A
Pertes : 3 Soldats tués,
1 Aspirant et 6 Soldats blessés.
Relève du 2ème Bataillon par le 1er
Bataillon.
A
Peu de dégâts dans
De nombreuses bombes de minenwerfer sont tirées sur nos retranchements.
De
Pertes : 3 tués, 8 blessés.
A 1 heure 30, camouflet d’une tête de sape allemande. Explosion de deux mines allemandes aux environs du Chemin Creux. Aussitôt, l’artillerie allemande exécute un bombardement intense et méthodique du segment central.
A
Pertes : 4 tués, 27 blessés.
Fusillade assez nourrie de l’Infanterie Allemande pendant la nuit du 28 février au 1er mars.
De
Notre artillerie riposte en tirant sur les tranchées et l’artillerie ennemie.
Réfection des boyaux endommagés par le bombardement de la veille et réparation des liaisons téléphoniques coupées par des éclats d’obus.
Pertes : 8 blessés, 2 Hommes tués.
Sous-Lieutenant RAMEL (3ème Compagnie) tué d’un éclat d’obus.
Relève du 1er Bataillon par le 3ème Bataillon.
L’Infanterie allemande a tiraillée toute la nuit.
A
Pertes : 9 blessés.
Fusillade continuelle pendant la nuit.
L’artillerie allemande tire par intermittence sur nos
tranchées de 2ème ligne ; Vers
Bombes de minenwerfer sur nos 1ères lignes.
Pertes : 2 tués, 6 blessés.
Fusillade ininterrompue pendant
Tir de l’artillerie allemande moins intense que d’habitude. L’artillerie française tire sur les minenwerfer.
Relève du 3ème Bataillon par le 2ème Bataillon.
Pertes : 1 tué, 2 blessés.
Explosion de 3 camouflets allemands à
L’Infanterie allemande tire moins que d’habitude.
Obus de divers calibres sur tout le front.
Travaux : lancement de chevaux de frise dans le segment Est, épaississement et renforcement des parapets.
Pertes : 1 tué, 8 blessés.
Le 5 vers
A
Travaux : réparation des tranchées endommagées, lancement de buissons barbelés. Continuation des abris de soutien.
Pertes : (24)
Une vingtaine de bombes de minenwerfer sur les tranchées de 2ème ligne du segment Est.
A
Relève du 2ème Bataillon par le 1er Bataillon .
Pertes : 3 blessés.
Bombardement très précis du poste de Commandement du sous
secteur B à l’usine de ROCLINCOURT. Dégâts seulement matériel. Quelques coups
de fusil isolés pendant
Pertes : 5 tués, 3 blessés.
Citation à l’Ordre du 10ème Corps d’Armées :
1°) M. F. RAMEL, Sous-Lieutenant au 71ème d’Infanterie :
« s’est signalé par sa bravoure et son sang froid en accomplissant fréquemment des missions dangereuses : tombé mortellement frappé le 1er mars, pendant qu’il observait à l’aide d’un périscope les tranchées allemandes ».
2°) SOULIMAN J. Soldat de 2ème Classe au 71ème Régiment :
« a été blessé pendant que sous un bombardement intense et avec une ténacité remarquable, il continuait à observer les tranchées allemandes. Déjà cité à l’Ordre du Régiment le 3 février et à l’Ordre de la Division le 16 février ».
De
A 13 heurs 30 explosion d’une petite mine allemande à 50 mètres à l’Ouest de la route de LILLE. Aucune répercussion sur nos tranchées.
A
Travaux : replacement du fil téléphonique défectueux.
Pertes : 1 tué, 4 blessés.
Dans la nuit du 9 au 10 mars l’Infanterie Allemande tire beaucoup. Elle est très calme dans la journée du 10.
De
Relève du 1er Bataillon par le 3ème Bataillon.
Pertes : 3 blessés.
Jusqu’à
A
A
A
En voulant se rendre compte des effets de cette mine le Lieutenant VALS (11ème Compagnie) est légèrement blessé d’une balle au front ; Il conserve néanmoins le Commandement de sa Compagnie.
A
Travaux : aménagement de banquette de tir, construction d’abris en 2ème ligne.
Pertes : 3 blessés.
L’ennemi lance de nombreuses bombes de minenwerfer. Les
mitrailleuses tirent souvent par rafales ; Sans résultat. A
Dans le segment Est, bombardement de nos tranchées de
A
Pertes : 1 tué, 4 blessés.
Arrivée d’un renfort de 99 Hommes (1 Sergent, 3 Caporaux, 95 Soldats).
Pendant la nuit du 12 au 13 mars, violentes rafales de l’Infanterie et des mitrailleuses allemandes.
A
Relève du 3ème Bataillon par 2ème Bataillon.
Pertes : 1 blessé.
L’ennemie continue à manifester une grande activité. Tir de minenwerfer sur le Chemin Creux.
Pertes : 6 blessés.
Fusillade ordinaire pendant la nuit.
A
Vers
A
Pertes : 6 tués, 3 blessés.
Fusillade habituelle. Tire de nombreux minenwerfer dans le segment Est.
A
A
A
Relève du 2ème Bataillon par le 1er Bataillon.
Pertes : 12 tués (dont 10 par un projectile de minenwerfer et 13 blessés.
L’ennemi taille sans cesse. Tir violent des minenwerfer.
A
Arrivée au Corps de M. le Médecin Aide Major de 2ème Classe LECOZ venant du 41ème.
Pertes : Capitaine BOULY (2ème Compagnie) blessé légèrement, 2 tués, 6 blessés, 5 disparus (ensevelis).
A
Projectiles de minenwerfer aux abords du Chemin Creux et de la route de LILLE.
Pertes : 5 blessés.
On retrouve 4 cadavres d’Hommes disparus le 16 à la suite d’une explosion de mine.
Dans la nuit du 18 au 19 vers
Dans le segment Ouest, de nombreuses bombes de minenwerfer endommagent les parapets de nos tranchées de 1ère ligne.
A
Notre artillerie exécute en même temps un tir très bien réglé qui rase une partie du parapet ennemi et détruit ses défenses accessoires.
Pas d’activité de la part de l’artillerie ennemie.
Pertes : 1 tué, 1 blessé.
L’ennemi tente vainement d’organiser l’entonnoir produit
dans ses lignes par notre mine de
Deux avions allemands survolent nos lignes.
Deux ballons captifs ennemis sont en observation dans la direction de BAILLEUL et THELUS.
A
Pertes : 1 tué.
Fusillade nourrie pendant la nuit, nulle pendant
A
Pertes : 1 tué, 5 blessés.
A 1 heure 30 le génie camoufle avec succès une sape allemande.
De gros minenwerfer tombent sur le Chemin Creux et aux environs de la route de LILLE.
Pertes : 1 blessé, Sous-Lieutenant RICHEUX (8ème Compagnie) évacué pour maladie.
Vers
A
Pertes : 1 blessé.
Pendant la nuit tiraillerie ordinaire. Vers
L’artillerie ennemi, sans tirer avec intensité envoie des obus dans tout le secteur.
Perte s : 1 tué, 3 blessés.
L’artillerie allemande tire comme la veille arrosant le secteur à de larges intervalles.
Le Sous-Lieutenant DE GOUVELLO (4ème Compagnie) est évacué pour maladie.
Pertes : 1 blessé.
A
Deux « aviatiks » survolent le secteur pendant la matinée . Un ballon captif allemand est en vue. Le tir de l’artillerie allemande s’est beaucoup ralenti ;
Pertes : 1 blessé.
Relève du 2ème Bataillon par le 1er Bataillon. Remise de la Croix de Saint Georges 4ème Classe en argent au Sergent LEHEGART de la 6ème Compagnie et de la Médaille de Saint Georges 3ème Classe en argent au Soldat de 1ère Classe DAVID de la 7ème Compagnie.
Des avions français et allemands survolent les lignes. Deux ballons captifs allemands sont en observation.
L’artillerie allemande manifeste peu d’activité.
Pertes : 1 tués, 4 blessés.Vers
Entre
Pertes : 1 blessé.
A
De
M. le Sous-Lieutenant LEGAUDU (4ème Compagnie) est évacué pour maladie.
Pertes : 2 tués, 4 blessés.
Notre artillerie démolit les parapets allemands de 1ère ligne du Chemin Creux.
A
A
Pertes : 2 blessés.
M. le Sous-Lieutenant LELAY, 11ème Compagnie blessé évacué.
Tiraillerie plus forte de la part des Allemands. Dans la nuit du 31 mars au 1er avril, le 3ème Bataillon est relevé dans le sous secteur B par un Bataillon du 41ème. Il va cantonner : 3 Compagnies à MAREUIL et 1 Compagnie à ETRUN.
Le 2ème Bataillon (DE LA TOUCHE) et les 3ème et 4ème Compagnie du 71ème sous le Commandement du Chef de Bataillon DE GOUVELLO vont relever les unités du 41ème dans le sous secteur A. (ECURIE).
Les 1ère et 2ème Compagnies
cantonnent à PONT-de-GY,
Le Poste de Commandement du Lieutenant Colonel est à
Pertes : 2 tués, 4 blessés.
Journée très calme.
La relève de la veille s’est effectuée sans incident.
Pertes : 1 blessé.
L’ennemi tire très peu. Le Régiment reçoit en renfort une équipe de mitrailleurs (1 Aspirant, 2 Sergents, 25 Caporaux et Soldats).
Pertes : 2 blessés.
Le 2ème Bataillon est relevé par le 3ème Bataillon, les 3ème et 4ème Compagnies par les 1ère et 2ème Compagnies sous le Commandement du capitaine DE LA BOISSIERE.
Situation sans changement.
M.M. les Sous-Lieutenants LEPROVOST (venant du 2ème Chasseur à cheval) et DE MENORVAL (venant du dépôt) rejoignent le régiment et son affectés M. LE PROVOST à la 3ème Compagnie et M. DE MENORVAL à la 4ème Compagnie.
Pertes : néant.
Même situation.
Pertes : néant.
Dans la nuit du 4 au 5, nos patrouilles ont circulé sur le front et tendu des embuscades sans résultat.
Pertes : néant.
M.M. DEMAURE, Adjudant de Bataillon au 3ème Bataillon et BOISHARDY Adjudant à la 4ème Compagnies, sont promu Sous-Lieutenants à titre temporaire à dater du 31 mars et affectés :
M. DEMAURE à la 11ème Compagnie,
M. BOISHARDY à la 8ème Compagnie.
Les Militaires dont les noms suivent sont cités à l’Ordre de la Division :
GUILLAUME Louis, Adjudant à la 7ème Compagnie :
« déjà blessé à la bataille de la Marne et revenu sur le front, à su maintenir sa section dans le plus bel ordre sous une pluie de projectile de toutes sortes, lui faire rétablir le parapet de sa tranchée bouleversé par une explosion de mine allemande et dégager les Hommes ensevelis. A toujours fait preuve d’une énergie et d’un courage remarquable ».
COLAS Francis, Sergent à la 7ème Compagnie :
« resté complètement enseveli
MALETROIT Pierre-Marie, Sergent à la 7ème Compagnie : »Sous Officiers extrêmement énergique, pris jusqu’à mi-corps dans les éboulements produits par une explosion de mine et très fortement contusionné, n’a pas cessé un seul instant de comma der sa demie section et de veiller à tout avec un calme et un sang froid dignes d’éloges ».
Est cité à l’Ordre de
« blessé au bras droit, par un éclat de bombe de minenwerfer, envoyé au poste de secours a refusé de prendre du repos après pansement et est retourné reprendre aussitôt le Commandement de sa section ».
A la date du 3 avril le Général DE MAUD’HUY quitte le
Commandement de
Situation inchangée.
Dans la nuit du 5 au 6 avril, relève du 3ème Bataillon par le 2ème Bataillon dans le segment de droite des 1ère et 2ème Compagnies par les 3ème et 4ème Compagnies (Commandant DE GOUVELLO) dans le segment de gauche.
Pas de perte.
Journée calme ; On continue la pose de défenses accessoires.
Durant la nuit du 7 au 8 nos patrouilles ont circulé sur front ; reçues à coup de fusil elles n’ont rapporté aucun renseignement intéressant.
Pertes : Lieutenant SINAIS blessé légèrement d’éclats (conserve le Commandement de la compagnie), Sous-Lieutenant GAVILLOUX (6ème Compagnie), blessé à la main par éclat de bombe évacué.
Arrivée du Lieutenant CHAVALIER affecté comme Officier téléphoniste.
journée calme. Dans la nuit du 8 au 9 relève du 2ème Bataillon par le 3ème Bataillon et des 3ème et 4ème Compagnies par les 1ère et 2ème Compagnies.
Travaux d’assainissement des tranchées et boyaux, pose de défenses accessoires.
Pas de perte.
Rien à signaler.
Pertes : 1 blessé à la 10ème Compagnie.
Dans la nuit du 10 au 11 avril vers
Des travailleurs Allemandes occupés a poser des fil de fer devant leurs tranchées sont dispersés par nos feux de salve.
Pertes : 1 blessé
Rien à signaler.
Pertes : 1 blessé (Compagnie de mitrailleuses).
Dans la nuit du 11 au 12 avril, relève sans incident du 3ème Bataillon par le 2ème et des 1ère et 2ème Compagnies par les 3ème et 4ème Compagnies.
Vers 1 heure dans le segment de gauche une de nos patrouilles rencontre et disperse une patrouille Allemande.
Dans le segment de droite, nos feux de salve empêchent les Allemands de travailler à la réparation de leurs tranchées éprouvées par le tir de notre 75.
Pertes : néant.
Rien à signaler.
La relève du 2ème Bataillon par le 3ème Bataillon et des 3ème et 4ème Compagnies par les 1ère et 2ème Compagnies a lieu sans incident.
Pas de perte.
Rien à signaler.
Pas de perte.
journée très calme.
Construction d’abris-cavernes. Approfondissement des tranchées et boyaux.
Pertes : 1 tué.
Rien à signaler. Continuation des travaux, (abris, souterrains, approfondissement des tranchées de tir et boyaux, création de banquettes et…).
Pertes : 1 blessé, 12ème Compagnie.
Relève du 3ème Bataillon par le 2ème Bataillon, des 1ère et 2ème Compagnies par les 3ème et 4ème Compagnies.
Patrouilles sans résultat. Journée calme. On continue la construction d’abris contre le bombardement.
Le Lieutenant SINAIS Comandant la 6ème Compagnie est cité à l’Ordre de la Division.
Pertes : 1 blessé léger.
A
Rentrée du Sous-Lieutenant LELAY (11ème Compagnie) évacué le 30 mars pour blessure.
Arrivée du dépôt d’un renfort de 100 Hommes (1 Sergent, 2 Caporaux, 97 Soldats).
Nos patrouilles constatent que les Allemands renforcent leurs réseaux de fil de fer. Des feux de salve dispersent ces travailleurs.
Dans la nuit relève du 2ème Bataillon et des 3ème et 4ème Compagnies par le 3ème Bataillon, les 1ère et 2ème Compagnies. Les unités relevées vont cantonner à WARLUS.
Pertes : 1 tué, 1 blessé.
Dans la soirée du 21 avril les 9ème, 10ème et 11ème Compagnies sont relevées par des unités du 69ème Régiment et vont cantonner à WANQUETIN.
Dans la nuit relève des 1ère, 2ème, 12ème Compagnies par des unités du 37ème Régiment.
Les 1ère et 2ème Compagnies vont cantonner à WARLUS, la 12ème Compagnie à WANQUETIN.
Pertes : 2 blessés (12ème Compagnie).
Mêmes cantonnements.
Arrivée du dépôt d’une équipe téléphonique composée de 1 Caporal et 6 Soldats.
A
Au cours de cette cérémonie, le Général BAILLY Commandant la 19ème Division procède à la remise de décorations :
Chevalier de la Légion d’Honneur :
M. MASURE, Médecin Aide Major de 1ère Classe au 71ème,
M. DE GOUVELLO Chef de Bataillon Commandant le 1er Bataillon du 71ème.
Aucun changement.
Aucun changement. 1 Homme de la 7ème Compagnie est blessé à SAINT-NICOLAS en travaillant à la construction d’un boyau.
Par Décret Présidentiel daté du 5 mai (J.O. (25) du 6) le Lieutenant Colonel ROUX est promu Colonel.
M. les Sous-Lieutenants BAYLAC (9ème Compagnie) et SALAUN (Compagnie de mitrailleuses sont nommés Lieutenants à titre définitif.
Mêmes cantonnements.
Pertes : 2 blessés (2ème et 7ème Compagnie) en travaillant à la construction de boyaux à SAINT-NICOLAS.
A
Le 1er Bataillon reste en réserve de Division à
M. LE COZ Médecin Aide Major de 2ème Classe (2ème Bataillon) est évacué et remplacé par M. le Médecin Aide Major de 2ème Classe CAUSSE venu du 41ème.
A
A
A
A
A
Pertes : Sous-Lieutenant PERALDA (7ème Compagnie) et AGENET (8ème Compagnie) blessés,
6 hommes tués, 42 blessés.
Suivre l’offensive d’Artois dans son ensemble
Dans la matinée tout le 48ème est remplacé en 1ère ligne par le 71ème ainsi réparti :
2 Compagnies du 2ème Bataillon dans les tranchées parallèles de départ, les 2 autres dans les tranchées de 1ère ligne,
le 3ème Bataillon dans les abris du Nord et Sud,
le 1er Bataillon (remis à la disposition du Colonel) à hauteur de l’EQUARISSAGE,
le 2ème Bataillon du 48ème va se placer à hauteur des AUTRE VENTS, tandis que les 1er et 3ème Bataillons du même Régiment, qui ont participés à l’assaut se portent dans les abris S.E. du Château de SAINT-NICOLAS,
P.C. du Colonel du 71ème en 1ère ligne. Ouvrage n°1.
Ordre est donné aux Compagnies du 71ème occupant les parallèles d’activer les travaux d’organisation des tranchées de départ et d’améliorer les sapes conduisant vers les tranchées de 1ère ligne à ces parallèles.
Dans l’après
Pertes : (28).
A
Le Régiment est échelonné en profondeur dans l’ordre : 3ème Bataillon, 1er Bataillon, 2ème Bataillon, P.C. du Colonel poste dit de la sape au N. de la route de ROCLINCOURT-CHANTECLERC.
A
Le dispositif consiste à engager successivement chaque Bataillon en 2 échelons.
Vers
Conformément aux ordres donnés, le 1er échelon
est lancé à l’attaque à
Dès les premiers pas faits par nos Hommes, un feu violent de mitrailleuses et de mousqueterie s’abat sur eux, de droite, de gauche et de face. Devant une ligne de feu aussi active, nos Sections fauchées ne peuvent maintenir leur élan. Un grand nombre d’Hommes sont tués ou blessés devant les fils de fer et près du parapet de l’ennemi. Un groupe d’Hommes occupe l’entonnoir ou les Allemands l’accablent de pétards.
Le feu de l’ennemi devient tel que tout homme qui bouge est immédiatement abattu.
Dans ces conditions le départ du 2ème échelon est arrêté et la lutte continue, entretenue uniquement par le feu.
Un feu d’artillerie très vif est maintenu jusqu’au soir pour soutenir les débris des unités sorties des tranchées et empêcher l’ennemi de tirer sur les blessés et les Hommes encore vivants qui avaient pu se tapir dans les sillons ou les trous d’obus.
A la tombée de la nuit quelques Hommes rentrent dans nos lignes ou sont recueillis sur le terrain par des patrouilleurs ou des brancardiers sous le feu continuel de l’ennemi qui n’hésitait à diriger le tir de ses mitrailleuses sur les isolés rampant entre les tranchées adverses.
Toute la nuit des patrouilles des deux parties circulent échangeant des coups de fusil.
Il est avéré que des patrouilles Allemandes détroussaient des cadavres et des blessés. De notre côté on s’efforce de les en empêcher par des tirs actifs.
Pertes : Capitaine GUISE tué (Commandant la 10ème Compagnie), M.M. les Sous-Lieutenants LARIVEN (10ème Compagnie), SEVEN (10ème Compagnie), BRANQUEL (11ème Compagnie) blessés, 249 Hommes tués, blessés ou disparus.
Dans les Compagnies engagées tout le monde à fait son devoir.
Beaucoup d’officiers et de Soldats se sont particulièrement distingués.
Le 1er Bataillon remplace le 3ème Bataillon dans les tranchées de 1ère ligne.
A
Aucune fraction du 71ème ne sort des tranchées.
De
Pertes : 4 tués, 44 blessés.
Journée calme jusqu’à
A
Pertes : M.M. les sous-Lieutenants HENRY (Compagnie de Mitrailleuses) et EVAIN (1ère Compagnie) blessés, 2 hommes tués, 7 blessés.
Bombardement de nos tranchées par obus de 105 fusants et bombes de minenwerfer.
Le 3ème Bataillon qui a subi les plus grosses pertes de prote plus en arrière et cantonne à SAINT-NICOLAS et SAINTE-CATHERINE (Croix de grès).
Pertes : 1 tué, 1 blessé.
Les Allemands ont profité de la nuit pour réparer complètement leurs réseaux de fil de fer.
A
Pertes : 4 blessés.
Fusillade nulle dans
Dans la nuit du 15 au 16, le 1er Bataillon est
relevé en 1ère ligne par le 2ème Bataillon et va
remplacer le 3ème Bataillon au cantonnement = 2 Compagnies aux abris
de SAINT-NICOLAS et 2 Compagnies à
Arrivée d’un détachement de renfort de 102 Hommes venant du dépôt.
Par décision ministérielle du 14 mai (J.O. du 16 mai) le Lieutenant Colonel STECK est réintégré au 71ème Régiment.
Pertes : 1 blessé.
L’ennemi tire peu, renforce ses réseaux de fil de fer. Pendant la nuit tir continuel, coup par coup de l’artillerie allemande sur nos tranchées (77, 88, 105).
Pertes : 3 blessés.
pas de fusillade. De
Perte : 1 blessé.
L’Infanterie Allemande montre peu d’activité. Pendant la nuit de nombreuses fusées gênent nos travaux.
Pertes : 3 blessés.
Dans la nuit du 18 au 19 mai, le 1er Bataillon remplace le 2ème Bataillon en 1ère ligne. Le 2ème Bataillon se substitue au 1er Bataillon et le 3ème au 2ème. Les relèves se feront désormais automatiquement toutes les 48 heures sans ordre spécial.
P.C. du Colonel près de l’observatoire d’artillerie.
Bombardement intense de la part de l’ennemi.
Par décision du Général Commandant le 10ème C.A. sont nommés à titre temporaire en date du 17 mai au grade de Capitaine :
M.M. :
VALS Commandant la 11ème Compagnie,
LOCHET (prend le Commandement de la 10ème Compagnie).
Au grade de Sous-Lieutenant M.M. :
MAFFART (affecté à la 8ème Compagnie),
HENRY (affecté à la 9ème Compagnie),
QUEMERAIS (affecté à la 10ème Compagnie),
MONNIER (affecté à la 4ème Compagnie),
GUIBERT (affecté à la 6ème Compagnie),
GARNIER (affecté à la 7ème Compagnie),
BILLOT (affecté à la Compagnie de mitrailleuses de Brigade),
PRUD’HOMME (affecté à la 9ème Compagnie),
COLLOC (affecté à la 10ème Compagnie),
MARY (affecté à la 10ème Compagnie),
LE MASSU (affecté à la 1ère Compagnie),
BOURGIN (affecté à la 1ère Compagnie).
Pertes : néant.
L’ennemi continue à bombarder les tranchées et boyaux.
Vers
Pertes : 2 tués, 5 blessés.
Dans la journée, l’ennemi montre une nervosité excessive
se manifestant surtout par 2 bombardements de nos tranchées. Le premier
d’intensité variable de
Dégâts surtout matériels : tranchées démolies et boyaux obstrués.
Pertes : 12 blessés.
Pendant la nuit et la matinée du 23 tir presque continuel,
coup par coup, de l’artillerie allemande, sauf plusieurs rafales vers
Pertes : 2 tués, 8 blessés.
Renfort arrivé le 22 : M.M. les Sous-Lieutenants ARONDEL et LEGER, 1 Aspirant, 9 ,Sergents, 27 Caporaux et 496 Soldats (dont une équipe de 31 mitrailleurs destinée à la Compagnie de Mitrailleuses de Brigade). Arrivée du Sous-Lieutenant THOREUX venu du 270ème.
Bombardement habituel de la part de l’ennemi. Travaux de réfection des tranchées et boyaux.
M. le Sous-Lieutenant LEGER est affecté à la Compagnie de Mitrailleuses du Régiment.
M. le Sous-Lieutenant ARONDEL est affecté à la 7ème Compagnie,
M. le Sous-Lieutenant THOREUX est affecté à la 2ème Compagnie.
Entre 17 et
Pertes : 5 blessés.
Dans la nuit du 25 au 26, le Régiment est relevé par le 48ème Régiment et va cantonner à DUISANS.
Rentrée du Sous-Lieutenant HENRY (Compagnie de Mitrailleuses), blessé le 13 mai.
M. le Sous-Lieutenant DU BREIL de PONTBRIAND venu de la Cavalerie arrive au Corps et est affecté à la 1ère Compagnie.
Le Lieutenant Colonel STECK réintégré au 71ème Régiment par décision ministérielle du 14 mai est affecté au Commandement du 278ème Régiment d’Infanterie.
Sont cités à l’Ordre du C.A. les Sergents HUBERT (9ème Compagnie) et PICHOURON (10ème Compagnie), les Caporaux COMMUNIER (3ème Compagnie) TOULGOAT (9ème Compagnie), le Soldat RONDART (11ème Compagnie).
Caporal SANQUER, Soldats : COALEC, COURRY, FOUVRAY, SAOUT.
Pertes : 2 blessés (dans un exercice de lancement de grenade).
Sont cités à l’Ordre de la Division, Mr le Sous-Lieutenant BRANQUEC (11ème Compagnie), le Sergent BOURGIN (9ème Compagnie), le Soldat TRAVADON (11ème Compagnie).
Est cité à l’Ordre de la Brigade : M. le Sous-Lieutenant DEMAURE (11ème Compagnie).
Dans la nuit du 31 mai à partir de
Le 1er Bataillon occupe les emplacements de la ligne : 3 Compagnies dans le parallèle de départ et 1 Compagnie dans la tranchée de 1ère ligne.
Le 2ème Bataillon à 1 Compagnie dans la tranchée de 1ère ligne, 2 Compagnies aux abris GRAY et 1 Compagnie dans les abris de soutien près du poste d’observation d’artillerie.
Le 3ème Bataillon est en ligne : Compagnie à SAINTE CATHERINE (Croix de Grès) et 3 Compagnies à SAINT NICOLAS.
Bombardement des boyaux par obus de 77, 105, 150.
Pertes : 1 blessé.
L’artillerie allemande montre beaucoup d’activité.
Bombardement intense des boyaux à partir de
Pertes : (22)
M.M. le Commandant DE LA TOUCHE (2ème Bataillon) et le Capitaine LETOURNIR (7ème Compagnie) légèrement blessés par éclats d’obus.
2 Hommes tués, 16 blessés.
Bombardement habituel de nos 1ère et 2ème lignes.
Les Allemands renforcent constamment leurs réseaux de fil de fer.
Pertes : 1 tué, 11 blessés.
L’artillerie allemande est plus active que jamais, Bombardement systématique de nos 1ères lignes et de la route de CHANTECLERC-ROCLINCOURT par deux obus de gros calibre ; quelques coups de 305 à hauteur de notre ancienne parallèle de départ.
Vers
Pertes : (29)
M. le Médecin Aide Major de 2ème Classe CAUSSE tué, 1 Homme tué, 11 blessés.
Arrosage du secteur par obus de 77 et 88 et 105. Vers
Le 2ème Bataillon est relevé en 1ère ligne par le 1er Bataillon.
Pertes : 2 tués, 3 blessés.
Dans la nuit du 6 au 7 juin le Régiment est relevé par le 48ème et va cantonner à DUISANS.
Pertes : 4 tués, 16 blessés.
Rien à signaler .
Sont cités à l’Ordre de l’Armée :
Le Chef de Bataillon JEANPIERRE, Chef d’Etat Major de la 19ème Division (ancien Commandant du 1er Bataillon du 71ème) :
« Chef d’Etat Major remarquable par son esprit d’organisation et d’initiative, par son activité intelligente et son sens des réalités. A employé depuis 8 mois sur tous les terrains, avec une haute consciente et une ardeur jamais ralenti, les plus belles qualités militaires qu’il possède et rendu les services les plus appréciés dans toutes les opérations auxquelles la Division a pris part. Au début de la campagne a conduit brillamment un Bataillon au combat ».
Le Capitaine GUISE, Commandant la 10ème Compagnie du 71ème Régiment d’infanterie :
« a très brillamment entraîné sa Compagnie à l’assaut des lignes allemandes sous un feu violent de mitrailleuses ; Malgré les pertes subies dès le départ a continué à donner à l’attaque une vigoureuse impulsion la poussant jusqu’au bout. A été frappé mortellement au moment ou il abordait les fils de fer ».
l’Adjudant LHEVEDER Victor de la 9ème Compagnie du 71ème Régiment :
« modèle d’énergie et de bravoure ; Déjà cité à l’Ordre du Régiment pour avoir relevé des blessés sous le feu. Titulaire de la Médaille du Maroc, a très brillamment enlevé sa section pour la poster à l’attaque des tranchées ennemies. Blessé mortellement au moment ou il abordait les fils de fer allemands ».
le Sergent GUILLARMOT de la 10ème Compagnie du 71ème Régiment :
« a brillamment entraîné sa section dans l’assaut des tranchées allemandes. Arrivé à portée des fils de fer qu’il ne pouvait franchir à fait organiser défensivement des trous d’obus ou ses Hommes se sont maintenus toute la journée en luttant à coups de fusil. Est rentré le soir dans nos lignes ».
le Sergent POILPOT de la 10ème du 71ème Régiment d’Infanterie :
« chargé de reconnaître un entonnoir à quelques mètres de la tranchée allemande et qu’on croyait occupé par l’ennemi s’y est porté seul, a parcouru cet entonnoir en plein jour y a reconnu les boyaux d’accès de l’ennemi. A été grièvement blessé en rentrant aux tranchées est venu faire froidement son rapport, faisant preuve d’une grande énergie et d’une très belle bravoure ».
Dans la nuit du 12 au 13, le Régiment quitte DUISANS pour relever le 48ème Régiment dans le secteur de CHANTECLERC.
Le 3ème Bataillon (Commandant MONGAUDON) va occuper les emplacements de 1ère ligne : 3 Compagnies dans le parallèle de départ et 1 Compagnie dans la tranchée de 1ère ligne. Le 2ème Bataillon (Commandant DE LA TOUCHE) a une Compagnie dans les tranchées de 1ère ligne, 2 Compagnies aux abris GRAY et 1 Compagnie à l’observatoire.
Le 1er Bataillon (Commandant DE GOUVELLO) reste à SAINT- NICOLAS (3 Compagnies) et à SAINTE- CATHERINE (1 Compagnie).
P.C. du Colonel à l’observatoire d’artillerie.
Dans la nuit du 12 au 13, vers 24 heures contre fusillade au Sud des Entonnoirs. La relève a lieu sans incident. Dans la matinée tir de notre artillerie lourde sur les tranchées allemandes.
Pertes : 1 tué, 2 blessés.
Les Allemands font preuve d’une grande vigilance et ouvrent le feu sur tout objectif qui se présente.*
A
Entre 18 et
On travaille à la nouvelle parallèle de départ : approfondissement, création de banquettes pour tir, épaississement des parapets.
Pertes : 1 blessé.
Pendant la matinée l’ennemi bombarde à plusieurs reprises nos tranchées (obus de 77, 88 et 105) et lance quelques minenwerfer.
Pertes : Sous-Lieutenant GUIBERT, 6ème Compagnie tué, 3 Hommes tués, 4 blessés.
Les unités du 71ème qui devaient exécuter
l’attaque sur le front ennemi : tranchées de la route, occupaient dès
Dans la parallèle de départ : 3ème Compagnie à gauche appuyant sa gauche à la sape 15, 2ème Compagnie à droite appuyant sa droite au point faisant face au saillant ; aucun intervalle entre les 2 Compagnies, les Hommes au coude à coude.
Dans la parallèle intermédiaire : entre la parallèle de départ et la parallèle du 9 mai, la 1ère Compagnie était derrière la 3ème ligne, la 4ème Compagnie derrière la 2ème ayant, faute de place, ses 2 Sections de gauche dans la parallèle du 9 mai.
Dans la parallèle du 9 mai : se trouvaient la 7ème Compagnie en arrière de la 1ère et la 6ème en arrière des Sections de gauche de la 4ème.
A H-1 (12 heures 14) les 6 Compagnies se portent en avant simultanément :
1°) les 3ème et 2ème Compagnie ainsi que les 2 Sections de droite de la 4ème arrivent ensemble aux premières lignes ennemies, la 1ère quelques instants plus tard, ayant eu à franchir la parallèle de départ ; elle s’intercale entre la 3ème et 2ème.
La 3ème et la 1ère entrent dans les tranchées sans difficulté ; les fils de fer sont complètement coupés devant elles. La 2ème et la 4ème se heurtent à des réseaux incomplètement détruits ; on voit leurs officiers rechercher les brèches existantes et les indiquer à leurs Hommes. Dans cette marche, les 3ème et 2ème et 4ème n’éprouvent pas de pertes.
La 1ère Compagnie arrivant un peu après reçoit des grenades et des feux de mitrailleuses provenant surtout du triangle à gauche.
Leur mouvement a surpris complètement l’ennemi. Quelques guetteurs ou Soldats Allemands occupés dans la trachée à divers travaux sont mis rapidement hors de combat. La 6è et 7ème Compagnies et le peloton de gauche de la 4ème ont escaladé la parallèle du 9 mai ; sont arrivés à la parallèle de départ, l’ont franchies, mais le court retard produit par ces divers mouvements les amène dans la plaine au moment ou se déclenchent à la fois un tir de barrage d’artillerie des plus violents et des feux de mitrailleuses serrés provenant du triangle à gauche et du saillant à droite, leur progression est ralentie, leur élan brisé et elles sont contraintes de rentrer dans les parallèles de départ.
2°) Aussitôt la tranchée occupée s’institue un violent combat corps à corps à coups de grenades et de pétards avec l’ennemi qui occupait la 2ème ligne et qui cherche a les accabler par les boyaux et du haut des parapets à l’aide d’explosifs de toute nature. Malgré cela, nos hommes se mettent à organiser la tranchée et installent des barrages solides que l’ennemi ne réussira pas à rompre.
Vers
Le Commandant de la 3ème Compagnie donne l’ordre aux débris des 3ème et 1ère de regagner la parallèle de départ.
La fumée intense des projectiles allemands empêchait de
voir le mouvement de contre attaque de l’ennemi. D’autre part, la violence du
bombardement des tranchées a détruit depuis
Sans ces deux causes, un tir d’efficacité de notre 75 pendant quelques minutes eut facilement dispersé la contre attaque.
La 2ème et la 4ème Compagnies ont soutenu à la traversée des fils de fer, un combat sur les parapets ennemis ou elles ont subi des pertes sensibles, puis elles ont pénétré dans les tranchées. Un combat confus, et sur lequel on n’a pu encore recueillir de renseignements précis, s’y est livré, combat qui s’est apaisé peu à peu et qui a du finir à la mort ou à la prise de nos combattants. Les Allemands réoccupaient en grand nombre les tranchées attaquées et engageaient une action par le feu avec nos mitrailleuses et les défenseurs de nos tranchées s’efforcent de tirer sur nos blessés tombés entre les deux caps. L’ennemi a paru très nombreux. Il appartient très probablement à des Chasseurs à pied Prussiens ou Bavarois dont il n’a pas été possible jusqu’à présent de déterminer le numéro de Corps.
3°) Les dispositions avaient été prises immédiatement pour remplacer par les 12ème et 9ème Compagnies les troupes d’attaque de parallèle de départ et par les 10ème et 11ème celles de la parallèle du 11 mai. Un Bataillon du 48ème d’infanterie venait prendre dans les tranchées de 1ère ligne de combat l’emplacement des 9, 10, 11 et 12ème Compagnies. Ces unités avaient l’ordre de prendre leurs dispositions pour pousser de l’avant en cas de succès ou reprendre l’offensive en cas d’échec. Mais l’intensité du tir de barrage allemand reste tel qu’il fallait abandonner l’idée de progresser sans avoir l’appui d’une préparation d’artillerie nouvelle.
A noter qu’au moment de la contra attaque on a perçu nettement, partant des tranchées de 2ème ligne allemandes, a deux reprises différentes et à intervalle éloigné, une fusée verte. On peut conclure que l’ennemi est au courant de notre Code de signaux, qu’il a voulu obtenir l’allongement de notre tir d’artillerie pour favoriser sa contre attaque.
Dans la nuit du 16 au 17 juin le 71ème reçoit
l’ordre de reprendre l’attaque par surprise. L’heure fixée pour cette reprise
de l’offensive fut ultérieurement fixée à
Le Bataillon désigné pour mener l’attaque fut le 3ème qui occupait les mêmes emplacements que la veille à savoir : 9ème et 12ème dans la parallèle de départ, 10ème et 11ème dans la parallèle du 9 mai. Les objectifs étaient les mêmes, le centre du Bataillon était marqué par le boyau C qui devait être creusé et prolongé le plus rapidement possible.
Dès les premières heures du jour, il apparaît que les Allemands qui n’avaient cessé d’éclairer pendant la durée de la nuit le terrain à l’aide de fusées surveillaient attentivement tous nos mouvements.
Ils garnissaient manifestement toute l’étendue des parapets.
A l’heure fixée, les 9ème et 12ème
Compagnies commencent leur progression, mais dès l’apparition des silhouettes
au-dessus du parapet les Allemands ouvrirent une fusillade nourrie et très
ajustée. Une partie des hommes furent atteints dès les premier pas et tombèrent
à proximité de
De nombreux actes de bravoure le 16 juin motiveront des propositions ultérieurs.
Les pertes pour les journées des 16 et 17 se résument ainsi :
23 Officiers dont 6 Capitaine, 4 Lieutenants et 13 Sous Lieutenants.
Officiers tués : Capitaine DE LA BOISSIERE,
3ème Compagnie : Sous-Lieutenant BELIN,
9ème Compagnie : Sous-Lieutenant PRUD’HOMME.
Officiers blessés : 7ème Compagnie : Capitaine LE TOURNIR,
6ème Compagnie : Capitaine SINAIS,
11ème Compagnie : Capitaine VALS,
9ème Compagnie : Capitaine LELOUCHE,
1ère Compagnie : Sous-Lieutenant LE MASSU,
4ème Compagnie : Sous-Lieutenant MONNIER,
6ème Compagnie : Sous-Lieutenant LEFEVRE,
7ème Compagnie : Sous-Lieutenant ARONDEL,
9ème Compagnie : Sous-Lieutenant COLLOC,
12ème Compagnie : Sous-Lieutenant COLLET.
Officiers disparus : 2ème Compagnie : Capitaine BOULY,
1ère Compagnie : Lieutenant AUFFRET,
2ème Compagnie : Lieutenant THEBAULT,
4ème Compagnie : Sous-Lieutenant NAMEL,
3ème Compagnie : Sous-Lieutenant DE MENORVAL,
2ème Compagnie : Sous-Lieutenant ETESSE,
2ème Compagnie : Sous-Lieutenant THOREUX,
3ème Compagnie : Sous-Lieutenant LE PROVOST.
Troupe : pertes du
pertes du 17 juin : 1 tué, 23 blessés.
Le Régiment relevé par le 48ème va cantonner à DUISANS.
Suite à cette hécatombe le Régiment recevra des renforts le 20 juin : 3 Officiers et 800 Hommes.
La 7ème Compagnie est citée à l’Ordre du Corps
d’Armée le
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Théophile MORVAN est mort au lieu dit CHANTECLERC, il fait
parti des 422 disparus du
Le Journal du Régiment se poursuit au gré des Batailles.
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PETITE ANALYSE PERSONNELLE
Le Journal de Marche du 71ème R.I. est surtout axé sur les mouvements de troupes. De ce fait, il est difficile de se faire une idée exacte du nombre de tué, disparu ou blessé pour le Régiment pendant ces douze mois de guerre., d’autant que les chiffres ne sont pas toujours inscrits.
Notes du texte
5 – TREMBLOIS : Tremblois les Carignan ou Tremblois le Rocroi ??
6 – C.A. : Corps d’Armée.
7 – LIBOURNE : pas trouvé sur la carte, peut être Lisbonne qui est situé juste au dessus de Regnowez.
8 – Q.G. : Quartier Général.
9 – AC 10 et AD 19 : Artillerie de campagne et artillerie divisionnaire
14 – BEAUVAIS : se trouve à l’ouest de Sézanne.
15 – MARCILLECAVE : Marcelcave.
16 – MONTIGNY : Montigny sur l’Hallue.
17 – MONCHY : Monchy le Preux.
18 – Pas de chiffres reportés
19 – Pas de date inscrite
20 – MINENWERFER :
21 – SHRAPNELLES : obus chargé de balles
22 – FOURNEAUX DE MINE : cavité destinée à recevoir une charge d’explosif.
23 – CAMOUFLET : fourneau de mine destiné à écraser une galerie souterraine adverse.
24 – Pas de chiffres reportés
25 – J.O. : Journal Officiel.
26 – T.C. : Train de Combat
27 – P.C. : Poste de commandement.
28 – Pas de date inscrite sur l’original.
29 – Pas de date inscrite sur l’original
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