Mise à jour : novembre
2019
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Avant noël 1914, il y eu des fraternisations… En voilà au moins une, décrites sur les documents officiels :
En novembre 1914, la 24e division d’infanterie (24e DI) se positionnait dans la Marne, à l’est de Reims.
La 24e DI comprenait les 47e brigade (50e et 108e régiments d’infanterie) et 48e brigade d’infanterie (100e et 126e régiments d’infanterie).
J’ai donc « fouillé » dans tous les JMO (Journaux de Marches et Opérations) de ces unités et les témoignages des soldats au travers de leurs carnets de guerre ; Voici ce que j’y ai déniché :
Dans les :
JMO de la 24e division d’infanterie
JMO de la 47e brigade (50e et 108e RI)
JMO du 50e régiment d’infanterie
JMO du 108e régiment d’infanterie
JMO de la 48e brigade (100e et 126e RI)
JMO du 100e régiment d’infanterie
JMO du 126e régiment d’infanterie
26 novembre 1914
« Journée sans
incident….25 Polonais envoyés par le général de division sont arrivés au 50e,
avec mission d’adresser des proclamations aux Polonais des tranchées
allemandes, pour les inviter à déserter.
« Au 100e, le
colonel NÉRAL envoie un compte rendu du capitaine DO, dans lequel il est
mentionné que les Allemands ont envoyés une lettre francophile ainsi que des
journaux. Ordre a été donné de ne pas répondre et de redoubler de
vigilance. De notre côté, le 100e a fait porter quelques proclamations rédigées
en allemands. »
Les faits ne sont pas relatés dans le journal de la 47e BI.
Les faits ne sont pas relatés dans le journal du 50e RI, par contre l’épisode des Polonais y est indiqué.
Les faits ne sont pas relatés dans le journal du 108e RI.
27 novembre 1914
« Aucun
incident important à signaler. De toutes parts, l’ennemi parait vouloir tenter
des pourparlers, il appelle « camarade ». Il offre des cigarettes, du
saucisson, mais ne parle pas de se rendre. »
Louis MORATILLE et ses
camarades du 100e régiment d’infanterie. Ont-ils-été témoins des
fraternisations de novembre 1914 ?
26, 27 novembre
1914
« Un fait
nouveau s’est produit :
Une conversation a
été engagée de tranchée à tranchée entre Français et Allemands. Kamerad ! Kamerad ! Quelques
audacieux sortent sans arme de part et d’autres ; on veut enterrer les morts qui se trouvent entre
deux lignes ; de notre côté, tout le monde est sur le qui-vive, les
armes dans les créneaux, le doigt sur la détente. Mais un obus de 75
vient, de la façon la plus inopportune, mettre fin à ce petit incident.
Herr Major, qui loge en face, honore le colonel
d’une lettre en allemand, qui est transmise aussitôt au commandant de la
brigade. Le colonel met fin immédiatement à ces palabres intempestifs et
l’attitude d’hostilité qui convient est reprise des deux côtés ».
Soldats du 126e régiment
d’infanterie. L’un d’eux a-t-il été témoin des fraternisations de novembre
1914 ?
27 novembre 1914
« (…). De
toute part, l’ennemi parait vouloir tenter des pourparlers. Il appelle, camarad, il
offre des cigarettes, du saucisson, mais ne parle pas de se rendre.
(…) ».
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