Carnet de guerre de Louis GRÈS

de la 24ème section de munitions d’artillerie (SMA) de 75 du 9ème régiment d’artillerie,

Puis à partir de janvier 1915 :

Maitre-pointeur à la 4ème batterie du 3ème groupe d’artillerie d’Afrique

 

 

 

Louis Édouard GRÈS, 9ème régiment d’artillerie de campagne

 

 

Louis Édouard GRÈS est né le 24 novembre 1887 à Decazeville (acte). Affecté au 9ème régiment d’artillerie de campagne, à 20 ans, au moment de son service militaire, il déclare être mineur et habite Aubin dans l’Aveyron.

Nous découvrirons qu’il faisait partie de la 24ème section de munitions d’artillerie (24ème SMA).

Cette 24ème SMA du 9ème régiment d’artillerie est nommée en abrégé militaire de l’époque « SMA 24/9 ». Ces sections alimentaient en munitions une ou plusieurs batteries de canons d’un ou de plusieurs régiments d’artillerie. Elles-mêmes allaient s’alimenter dans les gares. Donc va et vient entre le front et les gares. Elles étaient donc positionnées « assez » loin des tranchées, mais sous le feu éventuel des bombardements.

 

Au sein de ces sections, on y employait généralement des réservistes ; les jeunes étant directement charger d’utiliser les canons. Les SMA étaient composées en 1914 à l’effectif environ de 3 officiers, 110 hommes, environ 120 chevaux, 40 voitures hippomobiles diverses (dont 20 caissons d’artillerie et une voiture fourragère). Une SMA pouvait « embarquer » environ 2000 obus, 2400 cartouches, 1000 fusées. Ces chiffres sont approximatifs. On peut en voir un exemple pour la 24éme SMA du 5ème régiment d’artillerie de campagne ici.

Toutes les SMA auront des effectifs en diminuant dès que les chevaux seront progressivement remplacés par des camions. Certaines sections seront même dissoutes, nous le verrons.

La 24e SMA (avec la 25ème SMA) était rattachée en août 1914 à la 37ème division d’infanterie qui avait comme artillerie divisionnaire les 1er, 2ème et 3ème groupes d’artillerie d’Afrique. Ces 2 SMA ne combattaient donc pas avec le 9ème régiment d’artillerie, mais y étaient rattachées administrativement, ce n’est donc pas la peine d’essayer de suivre le parcours de Louis GRÈS à l’aide l’historique du 9ème RAC.

En parallèle de son carnet présenté sur cette page, Louis a écrit de nombreuses lettres à sa femme, la correspondance est visible ici.

 

 

Merci à Michèle pour la correspondance et le carnet du grand-père de son mari.

Merci à Philippe S. pour la vérification du récit et le temps passé sur certaines recherches.

Nous avons ajouté du texte en bleu pour la compréhension de certains termes et pour aller « plus loin » dans l’analyse du récit.

 

Nota : Tous les récits d’artilleurs, comme celui de Louis GRÈS, utilise des termes propres à l’artillerie, comme " batterie ", " groupe ", " échelon ", " pièce ", " avant-train ", pour comprendre ses termes propres à l’artillerie, allez voir sur mon site ici.

 

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AOUT 1914

Page 1 : Août 1914

Ardennes - Débarquement à Auvillers.

1er campement à Bourg-Fidèle – (passage en Belgique)

2nd campement à Couvin - 3ième à Neuville - 4ième à Jamagne

Nous avons une alerte à 1 heure du matin - Sommes partis à 2 heures avons fait 5km. De là arrive un ordre pour partir pour Mettet à 10 km de la ligne de front.

Sans dételer puis arrive un autre ordre pour repartir un peu plus près de la ligne de feu. Là, nous attendons.

C'est le 22 août 1914 une journée ou nous avons entendu le canon sans discontinuer.

Çà tonne toujours. C'est une journée terrible.

Somtet.

Cerfontaine.

Seloigne. (retour en France)

Wasigny cantonnement.

St Michel-Sougland. (*)

 

(*) : Il s’agit de Sougland, lieu-dit de St-Michel (près d’Hirson) où l’artillerie de la 37ème division (AD37) dit y cantonner le 25 août.

 

Ardennes.

Tavaux et Pontséricourt cantonnement.

le 29 août, grande bataille entre Marle et ???

Aisne.

Fagland ??

Marne puis Seine-et-Marne.

Page 2 : Août-septembre 1914

Aube : Nogent-sur-Seine

On recommence en avant. Nous sommes commandés par le Général d'Espèrey. (*)

Premier champ de bataille Escardes du département de l'Aube. (**)

Nous sommes allés dans la Seine-et-Marne.

Nous sommes partis de Nogent-sur-Seine à Louan dans la Seine-et-Marne puis à Esternay dans la Marne, où fut livrée une bataille d'Esternay à Montmirail. Puis nous repartons un peu en arrière pour une autre contré en repassant par Esternay, Beton-Bazoches, à Fretoy.

C’est là que nous avons trouvé l'armée anglaise.

On se salue en se croisant, à Vaudoy, à Rozay-en-Brie que nous sommes partis à trois heures du matin sous la pluie.

De là à Fontenay, à Tournan, à Pontcarré. Puis nous sommes allés cantonner à Vaires où nous sommes été très bien couchés sur la paille à Claye-Souilly, à Dammartin.

Puis nous sommes rentrés dans l'Oise à Plessis-Belleville puis

 

(*) : Louis Franchet d’Espèrey prend le 3 septembre 1914 le commandement de la Vème Armée à laquelle appartient alors la 37ème DI (jusqu’au 9 septembre 1914, la 37ème DI passant ensuite à la VIème Armée : JMO VIème Armée)

(**) : Escardes est dans la Marne, limite Aube.

Page 3 : Septembre 1914

Nanteuil-le-Haudoin, à Ormoy, Crépy-en-Valois à Bethisy-St-Pierre, St-Sauveur et Lacroix-St Ouen ou nous avons cantonné ou nous avons couché dans la gendarmerie. Là on n'a pas été trop mal on a fait la cuisine chez une bonne dame qui nous a bien plus conté que si nous l'avions faite dehors.

De là, nous sommes partis lendemain matin à 6 heures ½ pour Bailly en passant par Le Meux, rive droite de l'Oise, Venette à côté de Compiègne, Margny, Thourotte, Montmacq. Là où nous avons fait la soupe.

Le 15 septembre, on s'est resté, puis nous sommes partis pour Bailly ou nous avons couché là. Nous avons fait la soupe de nouveau où les Allemands l'avaient fait la veille. C'était installé tout prêt.

Page 4 : Septembre 1914

Nous l'avons mangé et un bifteck. Puis on est allé se coucher on s'est levé à 6h 1/2, puis on est partis à 8 heures pour aller ravitailler à Carlepont mais on a été arrêté car encore il y avait les Allemands

On a fait demi-tour sur Tracy-le-Val puis on est allé stationner à Ollencourt. (*)

Là on a vu 19 prisonniers allemands, ils étaient sur la route d'Ollencourt à Compiègne.

Un individu du Tringlot (**) arrive sans rien dire, tire 5 coups de revolver, en blesse 3 et trois autres se sont enfuis nous en avons poursuivi un et nous avons tué les 2 autres. Les chasseurs les ont repris.

De là, nous sommes allé ravitailler à Tracy-le-Mont

 

(*) : Ollencourt est tout à côté de Tracy-le-Mont.

(**) : Tringlots : surnom donné au personnel des escadrons du train des équipages militaires (rappel ce « train » est composé de voitures hippomobiles).

Page 5 : Septembre 1914

où nous avons vu enterrer des Allemands et Français puis on est revenu à Ollencourt où nous avons passé la nuit du 16 septembre, le lendemain nous sommes partis pour ravitailler à 7 heures du matin et nous sommes revenus encore là, sans avancer ni reculer, et nous entendons le canon et mitrailleuse tous le temps.

Il fait une journée de pluie mais on ne s’est pas trop mouillés quand même puisqu'on est resté à Ollencourt.

Il y avait un grand château riche.

 

Le 18, après une nuit de repos on s’est levé à 4 heures du matin pour aller chercher des obus à Compiègne là on y

Page 6 : Septembre 1914

Est resté jusqu'au lendemain à 4 heures du soir.

De là, on a vu passer des troupes d'Afrique plusieurs trains, de là on est allés ravitailler à Tracy-Le-Mont puis on reparti à Hautefontaine chercher des obus.

 

Le 20, on est allé ravitailler au château d'Offémont où les obus allemands sont tombés pas loin. Il y en avait même qui nous passé sur la tête.

De là, nous sommes partis pour Rethondes jusqu'au lendemain où nous sommes repartis pour Hautefontaine chercher des obus, nous avons visité les premières carrières où on enlève la pierre blanche où s'étaient reposés les Allemands et ce n'est pas facile

Page 7 : Septembre 1914

de les en sortir.

Nous sommes repartis à Rethondes où nous avons couché.

 

Le 22, nous sommes allés ravitailler à Offémont. Vu 5 groupes d'Afrique, puis nous sommes revenus à Rethondes coucher.

 

Le 23, nous sommes revenus à Hautefontaine chercher des obus, nous avons vue passer une trentaine de prisonniers allemands.

 

Le 24, nous sommes allés au château d’Ollencourt, ravitailler de nouveau. (*)

Le château que nous y avions couché le 17 n’était plus le même les obus allemands l'avait à demi détruit, le toit et toute une façade était en morceaux.

 

Le 25, nous avons eu repos nous avons profité d’un moment pour aller chasser les faisans et lapins.

 

(*) : Le château d’Ollencourt ou château Nervaise. Précisé aussi dans le JMO de la 22e SMA.

Page 8 : Septembre 1914

Nous en avons attrapés quelques-uns vite et nous les avons fait cuire nous avons fait un bon repas.

 

Le 26, nous sommes allés chercher des obus à HauteFontaine ou nous avons visité encore une autre carrière plus grande que celle que nous avons vue le 21.

 

Le 27, encore repos toujours la chasse aux faisans et lapins bien entendu avec un bâton on en prenait 4 lapins et un faisan. Nous avons fait cuire tout ça en civet qui a été très bon.

 

Le 28, nous sommes partis à 9 heures du matin pour aller ravitailler entre Offémont et Ollencourt au milieu des bois. Il y avait pas 2 minutes que nous étions passés à Offémont que 4 ou 5 obus allemands sont tombés sur la route d'Offémont.

Puis nous sommes

Page 9 : Septembre-Octobre 1914

reparti sur Rethondes où nous avons eu encore 3 jours de repos.

 

Le 1er octobre, nous sommes allés chercher des obus à Trosly-Breuil à la 23ème section de munitions du 28ème régiment d'artillerie.

De là, nous sommes revenus à Rethondes ou nous entendons la bataille de près.

Nous y avons passé du 1er au 5 et nous attendons chargés.

 

Le 8, nous sommes partis de Rethondes à 4 heures au château d'Offémont. On est arrivé à 5 heures à Offémont nous avons fait une partie de manille ??.

Puis on s'est couché jusqu'à minuit.

Nous sommes partis pour ravitailler au château Ollencourt qui est maintenant complètement détruit.

Nous avons ravitaillé et nous sommes reparti à Offémont où nous sommes arrivés à 4 heures du matin nous avons couché de nouveau jusqu’à 6 heures et on a pris le café. Cette nuit tout

Page 10 : Octobre 1914

a été calme.

 

Le 11, nous sommes partis de Rethondes après avoir posé nos munitions à 1h30 de l'après-midi.

Nous sommes passés à Vieux-Moulin à 2 heures à Pierrefonds où nous avons vu un joli château à 4 heures, à Taillefontaine à 6 heures et nous sommes arrivés à Villers-Cotterêts à 8 heures du soir. Nous avons mangé une boite de conserve et on s’est couché,

Nous sommes repartis le lendemain à 7 heures à 1 km de Villers-Cotterêts où nous sommes pour le moment.

 

Le 13, je suis parti en corvée pour aller chercher des caissons démoli à 4 kilomètres de La Ferté-Milon. Après les avoir chargé, nous sommes allés manger notre repas à Villeneuve-sous-Thury dans une auberge où on avait que du vin rouge.

Page 11 : Octobre 1914

Nous sommes repartis de Villers-Cotterêts le 15 pour nous rendre à une ferme qu'on appelle Javage, commune de Faverolles, où nous sommes à l'intérieur.

Nous sommes partis à 11 heures et arrivé à 4 heures le lendemain.

J'ai rasé ou coupé les cheveux presque toute la journée. J'ai fait une bonne recette. (*)

 

Le 17, je suis parti en corvée à Coeuvres en passant par Soucy pour aller chercher des douilles de 75 nous y sommes arrivés à 11 heures nous avons mangé notre repas froid et avons chargé nos douilles puis on a attendu jusqu'à 2 heures et sommes repartis pour les décharger à Villers-Cotterêts,

Nous avions de mauvais chevaux, fallait descendre souvent pour les faire marcher.

En arrivant jusqu'à Villers-Cotterêts comme je

 

(*) : Il était coiffeur (d’occasion ?). Sa fiche matriculaire indique qu’il était mineur, de même que son acte de mariage (le 24 juin 1911) et l’acte de naissance de son fils René (le 30 septembre 1912). Bien que sa lettre du 24 octobre indique qu’il avait laissé son nécessaire à la maison, sa lettre du 28 décembre indique qu’il n’avait pas l’intention de devenir coiffeur après la guerre mais qu’il reprendrait son ancien métier (mineur). Il confirme en plus dans sa lettre du 28 janvier 1915 qu’il n’est « pas du métier » de coiffeur, et dans celle du 12 mai 1915 qu’il le fait un peu. Il devait tout juste avoir un nécessaire pour se couper les cheveux lui-même, et est ainsi devenu coiffeur d’occasion.

Page 12 : Octobre 1914

voulais remonter sur la fourragère (*). Comme j'avais le pied sur le bout de l’essieu, il me glisse et se porte en avant de la roue et me passe sur le coup de pied me blessant pas trop grièvement.

En arrivant à la gare, le médecin-major m'a visité mon pied et a constaté que je n'avais rien de cassé, me voulant garder 4 ou 5jours à l'infirmerie j'ai préféré rejoindre la section. Voyant que je n'étais pas plus blessé, on m'y a fait un pansement et suis reparti sur la fourragère.

Arrivé à la ferme ou nous sommes cantonnés nous avons bien mangé quand même et nous sommes allés nous coucher avec mon brigadier.

 

Le 18, j'ai attendu l'arrivée du major jusqu'à 2 heures a constaté pareil comme le précédant a dit à l’infirmier de me faire un massage à l'huile et une compresse d'eau salée chaque jour et je ne souffre pas trop.

Le 19, je vais déjà mieux.

 

(*) : Fourragère : Une voiture qui contenait le fourrage pour les chevaux, il y en avait une par section de munitions.

Page 13 : Octobre 1914

Le 25 dimanche, nous avons passé une bonne journée nous avons dîné et soupé avec des poules et des pigeons au souper. On s'est très régalé et on en a chanté quelques-unes.

Le berger qui habite à côté de la ferme de Javage nous a raconté des détails sur le pays qui encore une racine de féodalité.

 

Nous quittons la grande ferme de Javage le 30 octobre à 2 heures du soir il fait un temps pluvieux. nous passons par Corcy, Longpont ??, etc..

Nous arrivâmes à Cuiry-Housse à 11 heures du soir dans une autre grande ferme où nous sommes cantonnés là.

 

Le 30 octobre, nous sommes resté à Cuiry-Housse jusqu'au 3 novembre d'où mous sommes partis à 10 heures. nous sommes arrivés à Javage à 2 heures, encore nous y sommes le 13 où il pleut et le soir nous avons fait

Page 14 : Novembre - Janvier 1915

une partie de manille. Mangé une salade de pissenlit qui ont été très bons et on est allés se coucher à 8 heures et il pleut à verses. Il fait un temps très obscur.

Nous partons de Javage le 28 décembre à minuit.

Arrivons à Villers-Cotterêts à 2 heures attendons jusqu'à 5 heures et partons pour Rethondes. Sur le train on s’arrête à Pierrefonds. On a un arrêt de 1 heure ½ on prend le café et on part pour Rethondes.

Nous arrivons à Rethondes vers les 11 heures nous y couchons et le lendemain nous partons pour Offémont ou nous sommes en train de faire des cahutes pour nous loger.

 

Le 13 janvier 1915, la batterie arrive et nous logeons dans les baraques faites par nous, les 4 premières pièces et les officiers.

 

Nota : Le 1er janvier, le personnel, les chevaux et le matériel de la 24ème section de munitions d’artillerie du 9ème régiment d’artillerie vient compléter la 4ème batterie du 3ème groupe d’artillerie de campagne d’Afrique.

Cette 4ème batterie est composée de 3 officiers, 12 sous-officiers, 13 brigadiers, 15 maîtres-pointeurs et observateurs, 122 hommes. Elle est commandée par le capitaine DESPORTES.

Comme matériel : 4 canons, 12 caissons, 10 fourgons et voitures hippomobiles diverses.

Louis GRÈS sera donc beaucoup plus exposé qu’au sein de la 24ème SMA…(JMO)

Page 15 : Janvier - Avril 1915

Le 16 janvier 1915, nous sommes partis d’Offémont pour aller mettre en batterie et ce jour-là nous n'avons pas tiré.

 

Le 2ième jour nous avons réglé notre tir en tirant 24 coups.

 

Le 18, nous n'avons pas tiré.

 

Le 19, la 1ère pièce on n’a tiré que 2 coups.

 

Le 18 avril 1915, nous avons passé une belle journée, moi, Malirat et Mr Gaubert et voilà qu'à 4h30 les Boches attaquent les tranchées de Saint-Mard (*), et les obus pleuvait sur les tranchées et sur nous aussi mais malgré ça, nous n'avons pas eu de mal, mais il paraît que les Boches ont pris quelques choses.

Nous avons tiré de 4h30 à 9h30 toute la batterie 573 obus.

 

(*) : Saint-Mard (bois St Mard) jouxtant à l’est Tracy-le-Val. Il était l’objectif du 3ème Groupe artillerie d’Afrique depuis le 1er avril, et les Allemands y attaquent bien vers 16h15 (JMO).

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Louis GRÈS est tué le 6 juin 1915, très certainement par l’explosion de son canon, comme l’indique le journal du 3ème groupe d’artillerie d’Afrique :

 

 

 

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