Un régiment d’artillerie en 1914 de 75mm ; c’est quoi ?

#Chtimiste

 

 

Attention, ce descriptif ne concerne que les régiments d’artillerie de campagne, pas l’artillerie lourde, ni l’artillerie à pied, ni l’artillerie à cheval.

Pour voir des milliers de photos d’artilleurs en 14/18, voir ici.

 

 

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Sommaire :

COMPOSITION D’UN REGIMENT d’ARTILLERIE (R.A.C.) en 1914 (canons de 75 mm)

LA BATTERIE

         La batterie de tir

         L’échelon de combat

         La batterie de combat

LE GROUPE (d’artillerie)

L’ARTILLERIE DIVISIONNAIRE (A.D.)

L’ARTILLERIE de CORPS d’ARMÉE (A.C.)

 

 

 

Officiers et sous-officiers du 2ème groupe du 54ème régiment d’artillerie de campagne

 

 

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COMPOSITION D’UN REGIMENT d’ARTILLERIE (R.A.C.) en 1914 (canons de 75 mm)

 

La composition théorique d'un régiment d’artillerie de campagne (RAC), en août 1914, comporte 3 groupes (ou 4 pour quelques-uns) de 3 batteries d’artillerie chacun. Le régiment est commandé par un colonel.

Il peut exister aussi un ou plusieurs autres groupes non disponibles immédiatement en cas de mobilisation : Ce sont les groupes de réserve ou de renforcement. D’autres groupes seront aussi créés durant la guerre ainsi que des batteries isolées. Ces groupes sont numérotés chronologiquement : Les groupes d’active de 1 à 4, les autres à partir de 5.

Mais ces groupes ne combattent pas systématiquement ensemble.

Les groupes sont regroupés soit dans une division d’infanterie (3 groupes qui forment l’artillerie divisionnaire « AD »), soit dans un corps d’armée (4 groupes + un groupe de réserve qui forment l’artillerie de corps « AC »). Des artilleurs peuvent donc appartenir au même régiment (et porter le même n°) mais faire partie de l’un des groupes ou des batteries isolées et combattre sur des secteurs complètement différents.

 

Pour suivre le parcours d’un artilleur, il faut connaitre son groupe. Il faut donc s’intéresser au groupe d’artillerie au travers du parcours de la division d’infanterie (AD : artillerie divisionnaire) ou au corps d’armée (AC : artillerie de corps). Généralement les divisions d’infanterie d’active sont formées par les 3 groupes d’active du même régiment d’artillerie, mais pour certaines divisions (dont celles de réserve) cela se complique….

Exemple des groupes du 20e régiment d’artillerie : 2 groupes formeront l’AD17, 1 groupe intégrera l’AD59, un groupe l’AD100T, un groupe l’AD88T et un autre deviendra le 206e RAC…Pas simple !

Donc il faut faire attention à la lecture d’un historique officiel d’un RAC, car généralement il s’intéresse qu’aux 3 ou 4 groupes d’actives. Il faut impérativement consulter les JMO des régiments d’artillerie et de l’artillerie des divisions ou corps d’armée.

Une chose qui complique encore la recherche : Le n° au sein du régiment n’est pas toujours le n° au sein de l’entité qui les regroupe ; par exemple le 5ème groupe (groupe n°5) d’un régiment X peut être le 1er groupe d’une artillerie divisionnaire…

Votre artilleur ne fait pas nécessairement partie d’une batterie, beaucoup d’autres fonctions (liste) existaient pour former un groupe. Certains soldats pouvaient être artilleur et ne jamais avoir porté un obus.

 

Chaque groupe disposait de 3 batteries de canons commandées par un capitaine. Une batterie disposait de 4 pièces (canons) de 75 mm.

L’artillerie française d’active comporte en 1914 :

-      65 régiments d’artillerie divisionnaire (rattachés à une division d’infanterie) à 2 ou 3 groupes de 75 mm, total 36 canons par AD.

-      20 régiments de corps d’armée (rattachés à un corps d’armée) à 4 groupes de 75, total 48 canons par AC.

-      2 régiments de montagne.

-      10 artilleries de divisions de cavalerie

-      5 régiments d’artillerie lourde

-      9 régiments d’artillerie à pied.

 

En 1914, tous ces régiments sont des régiments dits « montés », donc à cheval ; les transports d’artillerie par véhicules motorisés n’existant pas. A titre d’information, il y avait environ 1500 chevaux pour un régiment à 3 groupes.

La réorganisation entraine, en 1917, la création de plusieurs dizaines de nouveaux régiments numérotés de 201 à 276. (Les historiques de ces régiments d’artillerie sont visibles ici).

A partir 1917, avec la réorganisation, certain de ces régiments d’artillerie montée (avec montures : les chevaux) se transforment en artillerie portée, sur plate-forme, camions et autos-camions. Ce sont les RACP. On voit sur cette photo du 225e RAC  la plate-forme qui porte les canons.

 

 

LA BATTERIE ; Composition

La batterie c’est la base d’un régiment d’artillerie. La batterie montée (hippomobile) de 75 est la batterie traditionnelle de l'artillerie de campagne française en ce début du 20e siècle. Elle est commandée théoriquement par un capitaine de l'armée d'active.

Sur le pied de guerre, le personnel de la batterie est réparti en 9 pelotons de pièce (ou 9 pièces). Chaque pièce est commandée par un maréchal-des-logis (ou chef), assisté de un ou de deux brigadiers. Une batterie comporte 22 voitures (hippomobiles). Une voiture est constituée par un ensemble attelage/avant-train/arrière-train.

-      L’attelage d’une voiture est de 6 (voir 4) chevaux.

-      L'avant-train caisson est utilisé pour tracter le canon de 75 ou un caisson. L’avant-train transporte 24 obus, le havresac des hommes et est équipé d’un siège qui accueille 3 hommes.

-      L'arrière-train est soit un caisson (72 obus et du matériel) soit le canon proprement dit.

 

La batterie est composée de la batterie de tir et de l’échelon de combat.

Batterie de tir :

Les 5 premières pièces constituent la batterie de tir qui est placée sous les ordres du lieutenant de l'armée d'active. Seules les quatre premières pièces de la batterie attellent chacune un canon de 75 mm.

 

Pour les 4 premières pièces

Les 1e et 2e pièces forment la 1e section de tir, sous les ordres du maréchal-des-logis le plus ancien de la section.

Les 3e et 4e pièces forment la 2e section de tir, sous les ordres d’un adjudant.

Chaque pièce est constituée par 2 ensembles :

-      Ensemble caisson-canon

6 chevaux tirant : un caisson d’avant-train (24 obus et le havresac des hommes) et un canon. Cet ensemble est appelé aussi « voiture-canon »

-      Ensemble caisson d’avant-train et caisson.

6 chevaux tirant : un caisson d’avant-train et un caisson d’arrière-train (72 obus et de matériel). Cet ensemble est appelé aussi « voiture-caisson ».

 

Donc pour chaque pièce : 2 voitures attelées à 6 chevaux, 1 (ou 2) maréchal-des-logis (ou chef) montés, 1 (ou 2) brigadiers montés, 6 servants (2 pourvoyeurs, 1 déboucheur, 1 chargeur, 1 tireur, 1 pointeur), 6 conducteurs montés, 1 conducteur non monté, 1 trompette (sur les 1e et 3e pièces seulement).

Chaque pièce comprend donc 16/17 hommes et 16/17 chevaux (12 d’attelage et le reste de selle). Les 6 hommes non-montés sont assis sur les 2 caissons d’avant-trains (qui sont équipés de sièges).

 

Pour la 5e pièce

Elle constitue la « réserve » immédiate en munitions et hommes. Elle est commandée par le maréchal-des-logis mécanicien. Elle attelle 2 caissons pourvus chacun d’une échelle observatoire (à ne pas confondre avec la voiture-observatoire).

-      Ensemble caisson d’avant-train et caisson d’arrière-train tiré par 6 chevaux (voiture-caisson).

-      Un second ensemble caisson d’avant-train et caisson d’arrière-train tiré par 6 chevaux (voiture-caisson).

 

Donc 2 ensembles identiques. Pour cette 5e pièce : 2 voitures attelées à 6 chevaux, 1 (ou 2) maréchal-des-logis (ou chef) montés, 1 (ou 2) brigadiers montés, 3 servants, 6 conducteurs montés, 1 conducteur non monté, 1 maréchal des-logis mécanicien, 2 ouvriers, 1 trompette.

Cet ensemble comprend donc 16 hommes et 16 chevaux (12 d’attelage et le reste de selle). Les 6 hommes non-montés sont assis sur les 2 caissons d’avant-trains (qui sont équipés de sièges).

L’échelon de combat :

Les 6e, 7e, et 8e pièces constituent l'échelon de combat (appelé « l’échelon ») qui est placé sous les ordres du lieutenant de réserve. Au combat, l’échelon est toujours placé à l’arrière de la batterie de tir.

6e et 7e pièce

Ils se composent chacune de 3 ensembles (3 voitures-caissons) :

-      Ensemble caisson d’avant-train et caisson d’arrière-train tiré par 6 chevaux (voiture-caisson).

-      Un second ensemble caisson d’avant-train et caisson d’arrière-train tiré par 6 chevaux (voiture-caisson).

-      Un troisième ensemble caisson d’avant-train et caisson d’arrière-train tiré par 6 chevaux (voiture-caisson).

Donc pour chaque pièce : 3 voitures attelées à 6 chevaux, 1 maréchal-des-logis monté, 1 brigadier monté, 9 conducteurs montés

Pour les 2 pièces : 4 brancardiers, 8 servants, 1 infirmier, 1 fourrier, 1 trompette, 1 bourrelier, 1 ouvrier, 1 conducteur non monté.

Ces 2 pièces comprennent donc 41 hommes et 42 chevaux (36 d’attelage et le reste de selle). Les hommes non-montés sont assis sur les caissons d’avant-trains, équipés de sièges.

 

8e pièce

Elle se compose de 3 ensembles :

-      1 chariot-forge tirés par 2 chevaux

-      1 chariot de batterie tiré par 2 chevaux

-      6 attelages haut-le-pied : 12 chevaux non montés, non chargés prêts à remplacer un attelage défaillant.

1 maréchal-des-logis fourrier, 1 brigadier, 1 maréchal-ferrant, 1 ouvrier, 1 aide-maréchal-ferrant, 1 servant, 16 conducteurs (dont 3 ordonnances d’officier).

 

Pour la 9e pièce

La 9e pièce attelle le train régimentaire et comprend le chariot-fourragère de la batterie et 3 fourgons à vivres. Ces 4 voitures sont tirées par 2 chevaux.

Généralement cette 9e pièce est réunie aux autres 9e pièces des autres batteries du régiment pour former une partie du train régimentaire. Mais lorsque cette 9e pièce est réunie à la batterie, elle placée sous les ordres du lieutenant de réserve comme dit plus haut.

Elle comprend 12 chevaux et 26 hommes : 2 maréchaux des Logis, 2 brigadiers, 1 bourrelier, 1 aide-maréchal-ferrant, 12 servants, 8 conducteurs.

La batterie de combat :

La batterie de combat regroupe les 8 premières pièces, qui peuvent se déplacer à toutes les allures, marchent et manœuvrent de conserve et forment la batterie de combat.

Le train régimentaire ne peut se déplacer qu'à l'allure du pas. Il ne participe jamais à la manœuvre et ne rejoint la batterie de combat que dans les cantonnements.

La batterie de tir peut être appelée à se mouvoir rapidement et à se mettre en batterie sous le feu de l'ennemi. Sa manœuvre exige de la souplesse et de la précision. La manœuvre de l'échelon consistera généralement des marches en et des stationnements en arrière de la ligne de feu. Sa bonne exécution dépendra en grande partie du coup d'œil et de l'expérience du chef de l'échelon.

Le capitaine commande directement la batterie de tir. Il donne ses ordres à l'échelon, par l'intermédiaire d'un agent de liaison, détaché auprès de lui par le commandant de l'échelon.

 

Une batterie seule comprend donc (théoriquement) : 3 officiers, environ 170 sous-officiers et hommes de troupe, 170 chevaux, 4 canons, 12 caissons, 16 caissons d’avant-trains, 22 voitures (16 attelées à 6 chevaux et 6 attelées à 2).

Voir l’exemple de la 8e batterie du 2e RAC. Chaque canon de 75 emporte dans ses coffres un total de 192 coups. La dotation totale de la batterie est de 1248 obus.

 

La batterie agit toujours au sein du groupe de batteries.

 

Description : Description : Description : Description : batterie - Copie.jpg

Voir la composition d’une batterie

 

Armes personnelles par batterie :

Le JMO de la 47e batterie du 53e RAC nous donne une indication :

Revolvers : 73 avec 12 cartouches par hommes

Mousqueton : 92 avec 12 cartouches par hommes

 

 

LE GROUPE (d’artillerie) : composition

Important :

Un régiment d’artillerie, début de la guerre, est composé de 3 groupes d’artillerie.

Les militaires qui composent ces groupes d’artillerie ont tous le même numéro du régiment d’artillerie d’origine. Mais ces 3 groupes ne combattent pas systématiquement ensemble. Car les groupes peuvent être éclatés au sein d’une artillerie divisionnaire (A.D.) ou d’une artillerie de corps d’armée (A.C.). De nombreux groupes changeront de division ou de corps au cours de la guerre - exemple d’un groupe du 53e R.A.C. qui composera l’A.C.33, puis l’A.D.88T (territoriale), puis l’A.C.10, puis l’AD 162.

 

Un groupe d’artillerie, commandé par un chef d'escadron (commandant), comprend : un état-major, 3 batteries,

 

Un état-major 

Chef d’escadron, commandant le groupe

Officiers

-      Un officier (orienteur), adjoint au chef d’escadron.

-      1 lieutenant commandant le groupe des échelons.

-      1/2 sous-lieutenant ou lieutenant, agent de liaison avec le colonel.

-      1 officier d’approvisionnement

-      1 médecin major ou aide-major

-      1 vétérinaire

-      8 chevaux (d’officiers et d’ordonnances)

Voir l’exemple du 1e groupe du 12e régiment d’artillerie ou du 2e groupe du 10e RAC.

Sous-officiers et hommes de troupe

-      7 ordonnances

-      1 médecin-auxiliaire

-      1 brigadier-infirmier

-      1 brigadier brancardier

-      1 cycliste

-      1 boucher

-      5 conducteurs

 

Tout le personnel (troupe et chevaux) de l’état-major est affecté à une batterie du groupe, généralement la 1e. Il est classé dans les pièces de l’échelon de combat, sauf le personnel du train régimentaire et l'ordonnance de l'officier d'approvisionnement, qui sont classés à la 9e pièce.

Voitures

-      1 voiture médicale à 2 roues tirée par 1 cheval.

-      2 voitures à bagages tirée par 4 chevaux.

-      1 voiture à viande (une par groupe impair) tirée par 4 chevaux.

-      1 voiture-observatoire tirée par 4 chevaux.

 

 

Description : Description : Description : Description : batterie - Copie.jpg

 

Voir le détail de l’état-major

 

 

 

Équipe de remonte du 31ème régiment d’artillerie de campagne – Dressage des chevaux – 1910

 

 

Décomposition d’effectifs en grades et hommes du groupe d’artillerie de 75mm

 

Grades

État-major

21e batterie

22e batterie

23e batterie

Adjudant

1

1

1

1

Maréchal-des-Logis chef

0

1

1

1

Maréchal-des-Logis mécanicien

0

1

1

1

Maréchal-des-Logis fourrier

0

1

1

1

Maréchal-des-Logis

0

11

11

11

Brigadier

0

13

13

13

Brigadier maréchal-ferrant

0

1

1

1

Trompettes

4

4

4

4

Ouvriers

0

4

4

4

Bourreliers

0

2

2

2

Aide-maréchaux

0

3

3

3

Infirmiers

1 brigadier

1

1

1

Brancardiers

1 brigadier

4

4

4

Servants

1

44

44

44

Conducteurs montés

6

64

64

64

Conducteurs non-montés

7

16

16

16

Vélocipédiste

1

0

0

0

 

 

 

Décomposition d’effectifs en chevaux

 

Désignation

État-major

21e batterie

22e batterie

23e batterie

Chevaux d’officiers

8

4

4

4

Chevaux de selles

1

35

35

35

Chevaux d’attelage

11

128

128

128

 

 

Décomposition d’effectifs en matériel

 

Grades

État-major

21e batterie

22e batterie

23e batterie

Canons

0

4

4

4

Caissons

0

12

12

12

Chariot de batterie

0

1

1

1

Forge

0

1

1

1

Voiture-observatoire

1

0

0

0

Voiture médicale

1

0

0

0

Fourgon à viande

1

0

0

0

Fourgon à bagages

2

0

0

0

Fourgon à vivres

0

3

3

3

Chariot à fourragère

0

1

1

1

 

Voir le JMO du 1e groupe de l’AD 60 (composition d’un groupe)

 

 

Un groupe d’artillerie comprend donc environ 45 officiers, 490 hommes, 520 chevaux, 12 canons, 16 voitures.

 

 

L’ARTILLERIE DIVISIONNAIRE (A.D.) : composition

Chaque division d'infanterie (D.I.) comporte théoriquement 4 régiments d’infanterie (RI) – regroupées dans 2 brigades d’infanterie - et 3 groupes d'artillerie de campagne (d’un même régiment ou non), soit 9 batteries. Ces 3 groupes sont appelés artillerie divisionnaire (AD).

Nota et rappel important : Ces 3 groupes d’artillerie peuvent être du même régiment d’artillerie (RAC) ou non : Exemple la 1e DI avait comme AD 3 groupes du 15e RAC et la 62e DI avait comme AD un groupe du 21e, un du 34e et un du 52e RAC. Certaines villes de garnison d’artillerie ont formées plus de 5 groupes d’artillerie. Ces groupes ne combattaient donc systématiquement ensembles car ils pouvaient être disséminés dans différentes artilleries divisionnaires.

 

Une AD comprends donc 3 groupes d’artillerie, 9 batteries, 36 canons (environ 9000 obus), environ 1700 hommes, 1500 chevaux.

 

 

L’ARTILLERIE de CORPS d’ARMÉE (A.C.)

Chaque corps d'armée est composés de 4 (ou 6) divisions d’infanterie (donc 12 groupes d’AD).

Elle possède sa propre artillerie composée de 4 groupes (d’un même régiment ou non). On l’appelle l’artillerie de corps (AC).

 

 

Une AC comprends donc 4 groupes d’artillerie, 12 batteries, 48 canons.

 

 

LE PARC d’ARTILLERIE

En plus des unités combattantes, chaque division, corps d'armée et armée reçoit un parc d'artillerie, comprenant des sections de munitions d'artillerie (SMA), des sections de parc, des sections de munitions (SMI) d'infanterie, des canons de réserve destinés à remplacer les pertes. A titre d’exemple la composition du parc d’artillerie du 3e corps d’armée est de 28 officiers, 2133 hommes, 2673 chevaux !! détail ici.

 

 

14hme section de munitions d’artillerie (SMA) du 33ème régiment d’artillerie de campagne - 1915

 

 

Description : Description : Description : Description : trait_ondul

 

Voir les milliers de photos d’artilleurs

 

Une région militaire en 1914 : c’est quoi ?

 

Une armée française en 1914 : c’est quoi ?

 

Un corps d’armée en 1914 : c’est quoi ?

 

Un régiment d’infanterie en 1914 : c’est quoi ?

 

Une division d’infanterie en 1914 ; c’est quoi ?

 

Une division de cavalerie en 1914 ; c’est quoi ?

 

 

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