Correspondance de guerre du Lieutenant Robert (Marie Adrien) MAZEL
Du 8e régiment de Chasseurs à cheval
1914-1918
Mise à
jour : novembre 2014
Un grand merci à Thierry pour pouvoir mettre en ligne cette correspondance.
« La
correspondance de Robert MAZEL, s'étend de 1914 à 1918, date de son décès au
combat.
Elle est très
intéressante à plusieurs titres. On y lit les impressions d'un jeune officier
tout juste sorti de Saint-Cyr, parti avec enthousiasme à la guerre…La
disparition de la cavalerie avec la fin de la guerre de mouvement...Les
demandes de « coup de pouce »
La plupart de ses
lettres sont des échanges avec sa sœur Odette et sa mère Élisabeth.
Avec son père, Olivier MAZEL, général en août 1914, la correspondance est plus austère, mais elle révèle bien les relations père-fils de la « haute société » de cette époque.
Robert vouvoie ses
parents. Dans sa jeunesse, il a dû croiser bon nombre d'officiers généraux du
fait de la position de son père. Il en parle, il donne ses impressions, ses
sentiments.
En ce qui concerne la
mort de Robert. D’après la tradition familiale, il était un peu « fou fou » de caractère. Pendant la guerre, il n’avait
jamais faire de charge de cavalerie sabres au clair. Voyant la guerre se
terminer, les Allemands en fuite. Il a voulu charger les Allemands ? »
Robert MAZEL est donc le fils d'Élisabeth et d'Olivier
MAZEL. Ils demeurent à Cénac (Dordogne), au château
de Sibeaumont
Personnages souvent cités dans les lettres :
Olivier MAZEL, père de Robert, général, dont la correspondance est aussi publié sur mon site >>> ici <<<
Élisabeth MAZEL, mère de Robert
Odette MAZEL, sœur de Robert
Laurence MAZEL et l’une des tantes de Robert (sœur d’Olivier)
Raymond MAZEL, cousin de Robert, fils d’Edgard MAZEL (frère d’olivier MAZEL)
Les GRABIAS.
Odette décède en 1918 de la grippe espagnole.
En 1914, les vingt et un régiment de Chasseurs à cheval (RCC) sont répartis entre les corps d'armée, comme cavalerie de corps ou forment des brigades homogènes qualifiées de légères dans les divisions de cavalerie indépendantes.
On trouve alors ainsi une brigade formée des 17ème et 18ème RCC à la 2ème division de cavalerie, une autre engerbant les 5ème et 15ème régiments à la 3ème division, une enfin avec les 1er et 20ème à la 7ème division.
Robert MAZEL, en août 1914, était sous-lieutenant dans le second escadron du 8e RCC. Il avait 24 ans.
À la mobilisation, Le 8e RCC est composé de 4 escadrons (33 officiers, 58 sous-officiers, 629 hommes, 734 chevaux et 24 voitures hippomobiles.)
Que dire de la vie des Chasseurs à cheval pendant ces quatre ans de guerre ?
Ce n'est plus le temps des charges, la cavalerie n'est plus employée que pour des reconnaissances, des liaisons, des couvertures d'avant-postes, lorsqu'elle est utilisée à cheval.
Mais les cavaliers passent plus de temps dans les tranchées qu'en selle et, comme les escadrons sont rapidement affectés à des divisions d'infanterie, il est difficile de faire des combats des unités de Chasseurs à cheval.
Un nombre assez réduit de régiments de chasseurs à cheval gagnera la fourragère aux couleurs de la croix de guerre : les 5ème, 11ème, 15ème, 17ème et 18ème qui auront été cités deux fois à l'ordre de l'armée. Le 1er régiment sera cité à l'ordre de l'armée et de la brigade, les 20ème, 12ème et 17ème recevront la croix de guerre avec une étoile de vermeil, le 10ème avec une étoile d'argent et le 7ème avec une étoile de bronze.
Mais les distinctions acquises par les escadrons seuls sont bien plus nombreuses et les noms inscrits sur la soie des vingt et un étendards des Chasseurs à cheval montrent qu'ils furent présents à toutes les batailles du front occidental de 1914 à 1918.
Vers les lettres de son père, le général Olivier MAZEL
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