Correspondance de guerre de GAUDIN Léon du 157e régiment d'infanterie, 1917-1919

Correspondance 1918 de Gaudin Léon, 157e RI

Campagne d' Orient. 1918.

 

 

Merci à Michel pour tous les document de son grand-père

Merci à pour la recopie à  Catherine, Marie-Thérèse, Christophe et Patrick.

Annie pour le "déchiffrage" difficile de quelques mots

 

 

 

  

     

 

angle droit haut : bord du Kttersonn

 

Fiume 11 janvier 1918 9 h matin

 

Chers parents

 

 " Partis de Florina le 2 nous avons embarqué  à Salonique  le 4 sur le Ktterson bateau russe. Nous sommes arrivés à Corfou le 7 nous avons fait escale une soirée et une nuit et nous sommes arrivés ici hier matin nous sommes toujours sur le bateau en attendant de prendre le train ce soir pour rejoindre la division j'ai descendu à terre hier soir c'est une très belle ville plus belle que Marseille, ça rappelle la France le voyage s'est bien passé la mer était belle nous avons voyagé 5 jours et 6 nuits. La santé est très bonne.

Je n'écrirais qu'une fois au régiment. Bonne santé à tous. Je vous embrasse. J'ai fait la traversée avec Bernard Bourdillat il se porte bien je l'ai trouvé à Salonique. "

Léon

 

 

 

 

   

 

Le 30 avril 1918

Ma chère Cécile

" Pour te remercier de ta lettre du 16, je m'empresse de te tracer ces quelques lignes. Je n'ai rien à t'apprendre depuis mes dernière cartes. Je suis toujours en aussi bonne santé et heureux que cette carte te trouvera de même et toute la famille. Sur une de tes prochaines j'attends l'adresse de ce vieux Caignot. Je suis heureux d'apprendre qu'il va mieux. Que faites vous à présent maintenant que les travaux de printemps doivent être finis ?

Il est vrai que vous avez assez de travail dans les jardins ?

Les légumes doivent toujours être chers. Allez vous 3 fois la semaine au marché ?

En attendant ces détails et au plaisir de te lire je t envoie mes plus vives amitiés et meilleurs baisers."

Léon.

                                                                                                                                             

Ecrit sur le coté gauche vertical : "Bien le bonjour au papa et à la maman"

 

 

 

 

Le 7 juin 1918

 

" Souvenir d'Orient "

1918-1919

 

 

 

 

"Souvenir d'Orient 28 août 1918 "

GAUDIN Léon

 

 

 

 

 

 

Le 05 septembre 1918

 

Ma chère Cécile

" En réponse à tes cartes lettre du 20 août et dont je te remercie infiniment pout toutes les bonnes nouvelles qu'elles ont apportées. Je te trace ces quelques lignes pour te donner de mes nouvelles qui sont toujours épatantes. J'ai rien de nouveau. Henri m'écrit que le cousin Joseph m'envoie un colis. Emile a loupé le départ de la classe 19 pour la zone des armées. Je ne sais pas s'il a pu avoir une normal. Chez nous tout va bien je t'écrirais plus longuement dans quelques temps.

Bien des choses à tous

 Au revoir ma chère Cécile en t'envoyant mes plus vives amitiés et affectueux baisers. Je te quitte.

Léon. "

 

 

 

 

Le 21 septembre 1918

 

" Sans retard je m'empresse de venir te remercier de ta carte lettre du reçue aujourd'hui. Tu sera revenue de Paris quand elle te parviendra. Je souhaite que tu ais fait un bon et agréable voyage. C'est toujours utile et intéressante de voyager on y apprend bien des choses. Georges m'écrit qu'Emile ne va toujours pas bien fort à l'hôpital d'Auxonne.

Pour moi rien de nouveau.

La chaleur se fait toujours sentir fortement l'été touche à sa fin pourtant. Je me porte tout à fait bien et je désire la même chose pour tous. Ici le front à l'air de se remuer un peu le canon tape dur ces temps ci. L'armée d'Orient à envie de se distinguer. Les Serbes ont déjà avancé, ici ca na pas encore bougé.

Au revoir chère Cécile reçoit avec mes plus vives amitiés mes merveilleux baisers

Bien des choses aux parents. "

 Léon

 

Ecrit à l'envers : " bien le bonjour et bon souvenir à Mimi ou mémé "

 

 

 

 

Le 29 octobre 1918

 

Ma chère Cécile

" Deux mots pour te dire que tout va bien. Je suis mis sortant depuis hier. Je compte donc partir pour rejoindre le dépôt demain ou après j'ai entendu dire qu'il était à Florina ? (illisible). Rien de nouveau autrement je  t'écrirais une fois arrivé au dépôt. De tout cœur je t'embrasse."

LEON

Bien des choses aux parents.

 

 

 

 

 

" ( ?) sont d'une saleté repoussante. En somme ici y a rien de bien agréable.

On ne peut pas se faire comprendre ici et les grecs nous regardent d'un sale œil. La saison du mauvais temps est commencée il pleut presque tous les jours maintenant il y avait 7 mois qu'il n'en était pas tombé une goutte. On est tellement bien vu que le soir on ne peut pas sortir seul et sans être armé.

Il y a des assassinats tous les jours.

Quel changement à coté de notre belle France. J'espère que ces lignes te trouveront en bonne santé ainsi que tous. Je ne compte pas être à Salonique avant la Toussaint, nous en sommes à 400 kilomètres et l'on met 3 jours pour y aller par le chemin de fer.

Je voudrais déjà y être pour pouvoir donner une adresse sûre et savoir à quel régiment on sera affecté. Je ne vois plus rien autre chose a te raconter pour l'instant. Je t'écrirai plus longuement quand je serai à Salonique.

Au revoir ma chère Cécile de tout cœur je t'embrasse et t'envoi un agréable souvenir. "

Léon.

Amical bonjour à tes parents ainsi que chez François et la cousine Louise.

 

 

 

 

Le 2 novembre 1918 7hrs soir

 

Ma chère Cécile

"Sur ma dernière carte je te disait que je t 'aurais donné de mes nouvelles une fois arrivé au dépôt mais je n'y suis encore pas. Je devais y être le premier mais le 31 un excès de fièvre qui a empoigné et de sortant je suis repassé rentrant. La fièvre n'a duré qu'une journée mais ca vous brise le corps on ne peux plus remuer ni bras ni jambe. Ces accès ne sont pas bien graves.

Avec tous sa je ne reverrai pas le dépôt avant 8 à 10 jours. J'espère que vous allez tous bien j'attends toujours des nouvelles.

Je crois que la guerre est finie pour nous autres ici.

Le 157 est la bas sur le Danube. Donc au revoir et reçoit mes bons et affectueux baisers."

Léon.

Amitiés et bien le bonjour aux parents.

 

 

 

 

Le 4 décembre 1918

Mes chers parents

 

" Quelques lignes pour entretenir la correspondance et vous dire que je partirai probablement en renfort demain. Ce n'est encore pas bien certain, mais sa ne tardera pas.

J'attends de vos nouvelles je n'ai rien eu depuis celle du 10. La santé est bonne et j'espère la même chose pour vous.

Ici il fait toujours mauvais temps.

Je termine donc en vous embrassant de tout cœur.

Votre fils Léon. "

Bien le bonjour à tous les parents et amis.

 

 

 

 

Dimanche 8 décembre 1918

 

Mes chers parents

" N'ayant rien de nouveau à vous apporter je ne vous trace simplement que ces quelques lignes. J'attends toujours de vos nouvelles. J'ai eu une lettre d' Henri du 17 me disant qu'il avait eu la visite de l'oncle Georges ?

Je souhaite que vous soyez tous en bonne santé. Pour moi sa va bien également.

Le renfort n'est toujours pas parti on ne sais pas ou on va ni quand on va partir il fait beau temps. Dans l'espoir de vous lire bientôt je vous quitte en vous embrassant de tout cœur. "

Votre fils Léon

.

Ecrit sur le côté gauche vertical : "Amitiés et bien le bonjour aux parents et amis."

 

 

 

 

Florina 12 décembre 1918

 

Chers parents

 

" J'ai eu hier deux lettres du 28 septembre et …. Oct  et une d'Henri, mais pas de nouvelles fraiches , elle ne devraient pourtant pas tarder à venir car il y a déjà un mois que je suis ici. Nous ne savons toujours pas quand nous partirons en renfort.

Il paraît que le régiment est en Hongrie, il n'y a qu'a laisser faire les évènements. La santé est bonne et je désire la même chose pour vous. En attendant de vous lire je termine en vous embrassant bien affectueusement. "

Votre fils Léon

Bien le bonjour aux parents et amis.

 

 

 

 

Florina le 14 Décembre 1918

 

Chers parents

J'ai enfin reçu de vos nouvelles hier  soir par la lettre de Georges du 28.

" Je suis très heureux de vous savoir en bonne santé, c'est dommage qu'Émile soit encore malade pour moi il n'aura pas été bien soigné. J'attends de ses nouvelles. Henri m'a écrit également. Merci de toutes les nouvelles que vous me donnez.

Ici rien de nouveau.

On attends de partir avec impatience, on serait mieux au régiment qu'ici on commence a crever la faim. Ne m'envoyer rien tant que je ne vous aurais pas donné une adresse au régiment.

On doit aller prendre le bateau à Salonique et débarquer à Fiumé port Autrichien à coté de Trieste. Le régiment serait paraît il du coté de Prague. La santé est bonne rien de plus à vous apprendre pour nous c est toujours la même vie.

De tout cœur je vous embrasse. "

Votre fils Léon.

Bien le bonjour à tous les parents et amis.

 

 

 

 

Le 20 décembre 1918

 

Mes chers parents

" Hier soir j'ai bien reçu la longue lettre de Georges du 5 me donnant des détails sur la noce à Henri, je vous en remercie bien et suis heureux de savoir que tout était très bien et que sa s'est passé dans d'excellents conditions.

Rien de nouveau depuis ma dernière lettre, on nous a prévenu de se tenir prêt à partir on va prendre le bateau à Salonique et après 5 jours de traversée sur mer on débarquera à Fiume port autrichien sur l'adriatique. La division est en Hongrie on va sûrement se trouver à voyager pendant les fêtes de Noël et du jour de l'An.

La santé est bonne et désire la même chose pour vous.

Rien d'Emile, est il toujours à l'hôpital ?

 J'ai eu une carte de l'oncle Georges. C'est tout pour l'instant.

Je vous tiendrais au courant ou je passerai. Au revoir chers parents recevez les meilleurs baisers de votre fils Léon. "

Bien le bonjour à tous les parents et amis.

 

 

 

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