Mise à jour : Août 2023
Un régiment en 1914,
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C’étaient les
régiments de réserve. Ils étaient à 2 bataillons (bataillons n° 5 et 6) au
début de la guerre au lieu de 3, voire 4 pour ceux de l'active (bataillons n°
1, 2 et 3). Chacun des bataillons étaient composé de 4 compagnies (n° 17 à 20
et 21 à 24). Progressivement, un 3e bataillon (il prend le N°4) sera ajouté à
certains régiments en 1916 (voir 1917) pour aligner ceux-ci sur ceux de l'active; les autres régiments seront dissous.
Les régiments de
réserve se rattachaient aux régiments d'active, dont ils reprenaient la
numérotation augmentée de 200.
Le régiment de
réserve du 51ème RI était ainsi le 251ème RI. Il avait même lieu de recrutement
et de garnison, le régiment de réserve est, au départ, commandé par le
lieutenant-colonel, commandant en second du régiment actif.
Jacques Lambrot, en
troisième position derrière le joueur de pipeau, avec ses camarades du 220e
régiment d’infanterie, dans une tranchée de seconde ligne.
Choisissez le N° du régiment recherché :
210 à 220 220 à 230 230 à
240
240
à 250
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Cambrai.
Il est à la disposition du 1e corps d’armée.
Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juillet 1915 (adjonction du bataillon de marche du 16e RI de Roanne)
À la 1e D.I. de juin 1915 à nov. 1918.
2 citations à l’ordre de l’armée, 2 citations à l’ordre du corps d’armée, fourragère verte.
Les
2 bataillons sont séparés dès août : le 5e fut réuni aux 2 bataillons du
284e RI, le 6e assurant la garde des convois du 1e corps d’armée vers
1914 Belgique
(août) : Dinant, combat d’Onhaye puis bataille de Guise (fin août)
Bataille de la Marne (5-13 sept.) puis Reims, Berry-au-Bac,
1915
Champagne : Moulin
de Souain (mars) puis Cormicy (mai),
Sapigneul,
1916 Verdun
(fév.-mars) : fort de St Michel, ferme de
Thiaumont
puis Côte du Poivre (mars-avril)
Aisne (avril-mai) : Paissy : Troyon, Ailles
(juil.) puis bataille de
Champagne (oct.-fév.16) : St-Hilaire-au-Temple,
1917 Aisne :
Beaurieux (mars), Maizy, Craonne, tranchée du Balcon (17-18
avril)
Belgique
(juil.-déc.) : Offensive des Flandres :
l’Yser, bois 14, bois 16 et 37, ferme Champaubert, Pitgam, forêt d’Houthulst
1918 Oise (mars-mai) : Noyon, Crisolles, Genvry, Tarlefesse 500 h. hors de combat
Aisne (juin-juil.) :
Plessis- Brion, Vierzy, Villers-Hélon, ferme de Montrembeuf, ferme de Vertes
Feuilles, ferme Chavagny, ferme de
Marne :
Grand Rozoy, combats de Plessier-Huleu, ferme Martinpré (18-28 juil.)
Alsace : Sudelkopf (sept.-oct.),
Roppe, Darney
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Granville.
Il fait partie de la 120e brigade d’infanterie, 60e division d’infanterie, 11e corps d’armée.
Constitution en 1914 : 37 officiers, 2202 sous-officiers et hommes de troupe, 118 chevaux : 2 bataillons, puis 3 en juin 1916 (adjonction d’un bataillon du 336e RI, dissous)
À la 60e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.
En août 1914, le 202e RI possède un groupe d’éclaireurs montés de 8 cavaliers du 24e dragons
1 citation à l’ordre de l’armée, une à la division.
1914 Rethel
(11/08), Belgique : protection des ponts de la Semoy , Hautes-Rivières,
Nohan (22/08), Rochehaut, Soupehan, Corbian, Douchery (24/08), Flize,
Dom-le-Mesnil, Hannogne (26/08), Sapogne (27/08), secteur de Sedan, bois de la
Marfée, retraite, Pont-Maugis, Tourteron (30/08), très fortes pertes, Pont-Faverger, Wez (02/09), Aulnay, ferme
Écurie,
Bataille de
Le
21 septembre, le régiment est reconstitué grâce à l’arrivée de 500 hommes, puis
114 hommes, le 21 sept.
Champagne (fin
sept.-oct.) : Épine de Védegrange, Chantereine, entre ferme de Wacques et
Souain, moulin de Souain
Fin
décembre, 350 hommes sont tués, ou disparus dans une seule attaque, secteur de
Souain
1915 Marne
(jan. à août), secteur de Souain puis secteur de Minaucourt (mi-février), ravin
de Marson, vallon des Pins puis retour secteur Souain et moulin de Souain puis
en mai au bois Sabot, bois des Marmites.
Début
1915, le régiment reçoit un renfort d’environ 500 hommes en plusieurs fois,
dont 49 hommes du 122e territorial. Il est à noter aussi, que le 6e bataillon a
été isolé pendant é semaines, suite à des cas de méningite cérébro-spinale.
Le
26 juin une mine explose, fait un entonnoir de 50m sur 1 m de profondeur, et
fait 32 tués et autant de blessés.
Souain (juil.-août), puis
ferme de Moscou, Prosnes (sept.-déc.)
1916 Marne
(janv.- juin) : secteur d’Auberive
Verdun : secteur de Thiaumont, ravin
de la Mort (juil.) puis Marne (juil.
sept.) : ouest de Tahure, ravin des Mures, bois de la Savatte, tranchée de
l’Arc, ouvrage Chardoillet
En
juin, un échange de 105 soldats de plus de 40 ans du 202e RI s’effectue avec
105 hommes de moins de 40 ans du 30e RIT
1917
Marne (janv.-sept.) : même secteur, Prosnes, le Mont-Haut, la Brosse à
Dent, quartier des Loups, réduit des Taupes
Verdun (oct.-nov.) : secteur les Chambrettes,
nord de Thiaumont, ravin d’Helly, ravin
de la Couleuvre, poudrière de Fleury
Durant
son séjour à Verdun, le régiment a perdu 765 hommes, blessés, tués et disparus,
pour la plupart par obus, Le 20 novembre, le 202e RI reçoit comme renfort le 6e
bataillon du 296e RI, qui vient d’être dissous (environ 1000 hommes).
Argonne (déc.) :
Courtes-Chausses
1918 Argonne
(janv.-mars) : Courtes-Chausses, La Chalade
Secteur de
Montdidier : Morainvillers, ferme de la Morlière, Pérennes, bois du
Bouquet, ravin d’Abbémont (mai), bois Célestin, bois de la Sapinière, bois de
la Carrière
Le
régiment combat au côté d’une division américaine, nouvellement constituée. Une
épidémie de grippe atteint la moitié du régiment en mai 1918.
Montdidier (10 août),
Etelfay, Grivillers, Tilloloy, Popincourt, Berlancourt, Guiscard, sud de
Saint-Quentin, Jussy, bois de la Haute-Tombelle (30/09), Hinacourt,
Mézières-sur-Oise (10/10), Neuvillette, Montigny-en-Arrouaise
Fin octobre 1918, le
régiment s’embarque pour les Vosges (secteur de St Dié)
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Digne et Hyères.
Il fait partie de la 130e brigade d’infanterie, 65e division d’infanterie, 15e région militaire.
Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil.1916 (adjonction d’un bataillon du 304e RI)
À la 65e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.
1914 La
retraite des 3e et 4e Armées : Ville-devant-Chaumont,
Gremilly (sept.),
Pierrefitte-sur-Aire, bois Blandin, Heippes
Bataille de
1915 Meuse
(avril) : Les Éparges, bois Haut puis bois
Bouchot (mai). Hauts-de-Meuse : Bois d’Ailly (avril-mai) puis
Toul, Remenauville, bois St Jacques (mai-déc.)
1916 Remenauville,
bois St Jacques, Jaillon (jan.-mai) puis Verdun
(juin) : Le Mort-Homme, tranchée Boivin, tranchée Cottin (oct.)
1917 Argonne
est (jan.-sept) : bois de la petite Gruerie
Italie (nov.-mars
18) : Brescia, lac de Garde, Arzignano, Altivole, San-Lorenzo, Cornuda
1918 Somme
(mars-mai) : Merville aux Bois, bois de l’Arrière-Cour, ferme Anchin, bois
de Varinois puis
bois de
En juil. 1918, le 203e RI est dissous. Les soldats passeront pour la plupart aux 22e, 61e et 125e divisions d’infanterie.
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Auxerre.
Il fait partie de la 109e brigade d’infanterie, 55e division d’infanterie, 5e région militaire, 3e groupe de réserve.
Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil.1916 (adjonction d’un bataillon du 282e RI, dissous). Dissous en 1918
À la 55e D.I. d’août 1914 à sept. 1918.
1914 La retraite des 3e et 4e Armées :
Conflans-en-Jarnizy (25 août) (
Bataille de
1916
Bataille de Verdun : Bois des Buttes (
1917
Marne : Moronvilliers, le Téton (avril mai)
1918
Aisne : Ouest de Chauny (mars), Moulin-sous-Touvent, Pont-Saint-Mard.
En septembre 1918, le 204e RI est dissous. Les soldats passeront pour la plupart aux 22e, 61e et 125e divisions d’infanterie. Certains au 334ème régiment d’infanterie, comme Henri ROUGET qui nous laisse un album photos visible ici.
Lire le carnet de guerre d’Alexandre ROBERT du 204e régiment
d’infanterie
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Falaise.
Il fait partie de la 105e brigade d’infanterie, 53e division d’infanterie, 3e région militaire, 4e groupe de réserve.
Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en août 1916 (adjonction d’un bataillon du 406e RI, dissous)
À la 53e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.
Soldats du 205e régiment d’infanterie. 3 hommes sont identifiés
1914 :
début août : en réserve
Nord : Flaumont, Maubeuge (25/08), Barzy, Chabigny, bataille de
Guise (28-29 août) : Hinacourt, Bernay
Défense des ponts de
l’Oise : Hamégicourt, Moÿ, Séry puis Le Fère, Andelain, Coucy-le-Château,
combat de Crécy, Laon, Bruyère, Chamouille, Neuville.
Bataille
de
Marne (oct.) :
Sapigneul. Course à la mer (Somme) : Fay, Bray-sur-Somme,
Mametz, Fricourt, cote 110 (déc.).
Un
fait de fraternisation inscrit dans le JMO (fait rare !) et l’historique a
été observé durant la nuit de noël.
Le
JMO : « Vers 11h30, la 20e
compagnie signale que du côté de Fricourt, des allemands en grand nombre et
sans armes se dirigent vers les tranchées françaises du 11e corps. Des soldats
français du 11e corps, également sans armes, s’avancent vers les Allemands. Le
Lt-colonel donne l’ordre de redoubler de surveillance, entre temps, devant le
front du régiment (le 205e RI), des soldats allemands sont sortis des tranchées
sans armes, demandant à faire la trêve à l’occasion de Noël. Quelques soldats
du 205e RI s’approchent des tranchées allemandes. 3 Allemands descendus dans
nos tranchées sont fait prisonniers.
Dès que l’ordre du
Lt-colonel parvient au Cie, les officiers ont fait rentrer nos hommes dans les
tranchées. »
L’historique
(de 1921) est plus précis :
« Une centaine de soldats allemands sortirent
des tranchées à la rencontre d’autant de français. Un échange de cigares et cigarettes
allemandes contre victuailles eu lieu. Des visites de tranchée à l’autre se
produisirent. Un soldat retrouva même parmi les allemands un ancien collègue de
travail à Paris… »
Les
faits sont aussi relatés dans le journal de la division et de la brigade : voir >>> ici <<< (avec carte précise du lieu de fraternisation)
1915 :
Offensive d’Artois : Neuville-Saint-Vaast, Le Labyrinthe
(mai-juin). Bataille de Champagne : Tahure
(sept.) puis Oise : ferme d’Ecafaut.
1916 :
Bataille de
1918 : Canny-sur-Matz,
Plessier-de-Roye (mars-avril) puis
Chevincourt, Mélicocq, Machemont (juin). L’Aisne : Terron-Vaudy (oct.).
En
juil. 1918, des soldats du 236e RI dissous, rejoignent le 205e
Carnet de
guerre du caporal Albert THÉVENIAUD du 205ème régiment d'infanterie
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Saintes.
Il fait partie de la 135e brigade d’infanterie, 68e division d’infanterie, 18e région militaire, 2e groupe de réserve.
Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juin 1916 (adjonction d’un bataillon du 323e RI dissous)
À la 68e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.
1914 Cercueil (15/08) Viviers (20/08), Lorraine (21 au 4
sept.) : Pulnoy, Agincourt, Amance, ferme de
la Fourasse, forêt de Champenoux Nancy : Le Grand Couronné (sept)
1915 secteur de Bezange-
1916 Bataille
de Verdun : Moulainville (mars), Bois d'Avocourt
(juin-août), Vaux
Chapitre (sept.)
1917 Le
Chemin des Dames (mai-sept.) : secteur d’Arcy, Cerny puis
secteur Verdun (nov.) : Louvemont
1918 Aisne :
Cramaille,
Saponay (août) puis
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Cahors.
Il est à la disposition du 17e corps d’armée, puis à la 33e D.I. de juil. 1915 à mai 1917.
Constitution en 1914 : 2 bataillons, 37 officiers, 2202 sous-officiers et soldats, 24 chevaux de selles, 100 chevaux de trait.
1914 Bouconville,
Termes (14/08), Nouart (17/08), Bertrix (22/08), Tétaigne, Brévilly, Osnes,
Euilly, Lambermont, Haraucourt (protection de l’artillerie du corps d’armée),
ferme Monjoie (27/08),
Raucourt, Villers-devant-Raucourt, Voncq (30/08), Sompuis (08/09), ferme
Pimbraux, combat de Saint-Ouen (2 tués, 232
blessés et 137 disparus)
Maisons
de Champagne, Pringy (11/09), Saint Martin-aux-Champs, La chaussée, Dompierre
sur Moivre, Saint Jean, Moivre, Poix, Tiloy (13/09)
Champagne : La Croix
en Champagne, Somme-Tourbe, Minaucourt, ferme de Beauséjour, Mesnil-lès-Hurlus
(sept.-oct.), bois de la Vache, bois des Pins, bois des Bouleaux (nov.-déc.)
le
20 déc., l’attaque dans le secteur du bois des
Bouleaux (secteur d’Hurlus) fait plus de 340 pertes, dont 8 officiers
1915 Marne
(janv.- avril) : secteur d’Hurlus, Somme-Suippes : bois de des
Moutons, bois des Allemands, bois Hiroux, bois des Caissons
Artois (mai-déc.) :
ouest d’Arras, Duisans, Monchy-au-Bois, Achicourt, Agny
1916 Artois
(janv.-mars) : Achicourt, Agny puis secteur de Verdun : Méhoncourt, Einville
(mars), Bauzemont (avril)
Marne : Somme-Tourbe (30/04), Marson (mai), tranchées
des Cuisines et de Besançon, Tranchée Bouffin et tranchée Guy (juin-juil.),
Verdun (mi-juil.-août), Fleury, tranchée des Vignes, tranchée des 3 Sapins
Durant
ce court séjour au nord de Verdun, le régiment perd la moitié de ses hommes. Le
JMO indique : « effectif
restant : 957 hommes »
Bras-sur-Meuse (sept.),
carrières et fort de Belleville, bois Mullot (oct.-déc.)
1917 même
secteur, Mécrin, bois Mullot, ferme Corneille puis en Avril camp de Mourmelon,
Vadenay, secteur de Prosnes
attaque du Chemin des Dames (avril) :
secteur du Mont sans Nom, La Pointe du Cœur, Le Kessel, le Grand Bois, sud du
bois du Chien, Le Téton.
Le régiment, après avoir perdu la moitié de son effectif dans les combats de d’avril, est dissout le 14 mai 1917. Les soldats sont répartis dans les 9e, 11e et 20e régiments d’infanterie
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Saint Omer.
Il fait partie de la 102e brigade d’infanterie, 51e division d’infanterie, 1e région militaire, 4e groupe de réserve.
Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil.1916 (adjonction d’un bataillon du 310e RI)
À la 51e D.I. d’août 1914 à nov.1916 puis à la 2e D.I. jusqu’en nov. 1918.
4 citations à l’ordre de l’armée, fourragère jaune
1914 défense
d’Hirson (mi-août), Anthée (22/08), Hastières, Henneton, Vaulxort, Ansseremme
(23/08) combat de Voulpaix (30/08), Gercy, Tavaux,
Bosmont retraite : Sissonne, Sacy,
Chavot, Andecy, Saudoy (05/09) Bataille
de
1915 Secteur
de Reims (janv.-mai) : Moulin Cliquet, bois de
Bataille de Champagne
(oct.) : nord de Souain, ferme de Navarin
puis Woëvre (oct.-fév. 1916) : Fresnes-en-Woëvre, Verdun
1916
Bataille de Verdun (fév.-mars) : bois des Fosses, Douaumont, cote 317, ravin de la Vauche puis
Alsace (mars-mai) : Giromagny, Montreux
Bataille
de
Champagne (nov.) :
Maisons-en-Champagne
1917 Champagne (janv.-fév.) :
Maisons-en-Champagne, le Fer-de-Lance puis Aisne (mars-avril) : Sud de Craonne, bois de Beaumarais 2000 h. hors de combat Offensive des Flandres (juil.-oct.) : Hetsas,
fermes des Jaloux et des Voltigeurs, position des Lilas, fortin de Mondovi puis
Flandres : Broenbecke, Mangelaar, forêt d’Houtrilot
1918 secteur de Soissons et forêt de Laigue (début 18), Oise (mai-juin) : Valsery,
Mosloy, La Longe-aux-Bœufs, plateau du Sépulcre
Offensive
de l'Ourcq (juil.) : Vassy-en-Valois, cote 160, plateau de
Ressons, ravin de
Bataille de l’Ailettes
(août-sept.) : Pont-Saint-Mard, Crécy, Mareuil, ferme Bailly, Le Haricot,
ferme Malhotel puis Alsace (sept.-oct.) : Rougemont puis Nancy
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Agen.
Il est à la disposition du 17e corps d’armée. Constitution en 1914 : 2 bataillons.
À la 34e DI de juil. 1915 à mars 1917.
1914
Opérations des 3e et 4e Armées : Bertrix (Belgique) 22 août. Bataille de
1915 Champagne : cote 200 Offensive d’Artois (mai juin), Artois (juin et sept.)
1916
Bataille de Verdun : Fleury, chapelle Sainte-Fine, Souville (début juil.)
1917
28 mars : « Pendant que circulent, à travers les rue de Trépail, désœuvrés et songeurs, des groupes et des isolés, épaves de ce que fut le 209e régiment d’infanterie… »
Le régiment est dissout en mai 1917. Les soldats partent pour la pluparts aux 11e, 59e, 83e, 95e, 222e, 225e, 230e, 248e, 256e et 299e régiments d’infanterie et 71e, 50e bataillons de chasseurs. Le détail (nombre d’hommes) est donné dans le JMO page 91.
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Auxonne.
Il est à la disposition du 8e corps d’armée.
Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juin 1916 (adjonction d’un bataillon du 157e RI qui passe de 4 à 3 bat.)
À la 76e DI de juin 1915 à nov. 1918.
1 citation à l’ordre de l’armée
1914 Remenauville, Gerbéviller, Hablainville, combat du
pont d’Hertzing (18/08), Damas au Bois, Rozelieures (25/08), bois Lalau et de
Réthimont, Essey-
Sud-est de St Mihiel (sept.- jan. 1915 : Bislée, Bois d’Ailly, ferme de Mont-Meuse,
bois brûlé, Apremont, La Louvière
1915 Woëvre
(jan.- juin) : cote 322,
1916 Bataille de Verdun : Bois d’Avocourt, boyau de la Garoupe
(23/03), Esnes, attaque du réduit du bois d’Avocourt (28-29 mars). Vosges
(juin-nov.) :
secteur du Rabodeau,
Embarquement
de Toulon à Salonique sur le « Médié », « Ville de
Bordeaux », Régina Hélèna », « Paul Lecas » et le
« Toronto » début 17
1917
Albanie (fév.-mars) : Koritsa, Ersek puis la région militaire des lacs
(Prespa), attaque de
1918
Albanie (mai-juin) : Pogradet puis Monastir puis Serbie : Au nord
de Monastir (sept.) : tranchée de
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Montauban.
Il fait partie de la 133e brigade d’infanterie, 67e division d’infanterie, 17e région militaire.
Constitution : 2 bataillons, 38 officiers, 175 sous-officiers, 2201 hommes de troupe, 24 chevaux de selles, 90 chevaux de traits, 29 voitures.
À la 67e DI d’août. 1914 à avril 1916.
1914 Valmy, Vraincourt (17/08), Parois, Brocourt,
Jubécourt, Rampont, Brocourt (19/08), Belrupt, Amel, Spincourt, combat d’Eton, de la ferme de Plaisance
et de Sébastopol (24/08), bois de Saulx, bois de la Housse
2
tués et 45 blessés, 708 disparus sont déclarés au cours de combat du 24 août,
la plupart des disparus ont été tués, le régiment n’étant pas resté sur le
champ de bataille des fermes de la Plaisance et de Sébastopol. Le JMO indique
que :
« Les feux extrêmement
violents de mitrailleuses ont fait de très nombreuses pertes. Le repli
s’impose. (..) Le lieutenant-colonel décide de la retraite. (..) L’intensité du
feu de l’ennemi est telle que le mouvement de retraite s’exécute avec une
certaine précipitation, préjudiciable au bon ordre. Mais avec l’influence de la
chute des projectiles d’artillerie lourde, les hommes se replient vers le lac
d’Amel, où le Lt-colonel rallie 400 hommes. »
Le
220e RI, de la même brigade, perd 685 hommes dans le même secteur, le même
jour.
Consenvoye (1/09), Dieue, Sommedieue, Rupt-en-Woëvre,
Courcelles-aux-Bois (5/09), Courouvre, Ippécourt, Osches (8 sept.),
Courouvre, Benoîte-Vaux,
Monranville, Blazée (15/09), Les Éparges, Dompierre, Morge Moulin (23/09), bois
des Chevaliers, bois Montetot, bois des Chenots (jusque la fin de l’année)
Le
28 septembre plus de mille hommes arrivent au régiment, pour combler les pertes
1915 Woëvre (toute
l’année) : même secteur, bois des Mélèzes, bois de Lamorville,
Lacroix-sur-Meuse, La Selouze, Vaux-les-Palameix
1916 Verdun : bois Bourru (fév.), Forges, Regnéville,
Côte de l’Oie, Bois des Corbeaux, Cumières
(mars)
Durant l’attaque allemande du 7 mars, le régiment perd 2/3 de son effectif. Le Lieutenant-colonel est fait prisonnier.
Le régiment se recomplète avec des soldats de différents régiments (liste dans JMO)
Le 211e RI est disloqué le 14 avril 1916, les soldats du 5e bataillon rejoignent le 214e et ceux du 6e le 220e RI, pour former leur 3e bataillon.
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Tarbes.
Il fait partie de la 136e brigade d’infanterie, 68e division d’infanterie, 18e région militaire.
Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil. 1916 (adjonction d’un bataillon du 257e RI), 38 officiers, 175
sous-officiers, 2203 hommes de troupe, 123 chevaux.
À la 68e D.I. d’août. 1914 à fév. 1917, puis à la 88e D.I. jusqu’en nov.1917.
1914 Le 12 août, en
entrant en gare de Grenade-sur-Adour (Landes), le train emmenant le régiment
vers Bordeaux, déraille. Les premiers wagons se sont télescopés (..). Un mort et 90 blessés sont retirés des décombres.
Nancy, Renoncourt (16/08),
Haraucourt, Jallaucourt, Laneuveville-en-Saulnois, Fresnes-en-Saulnois,
Chambrey, Buissoncourt, Cerceuil, Laneuveville (20/08), ferme des quatre
Bouteilles, Dombasle, Séréchamp, Champenoux (5,6 et 7/09) 436 hommes hors de combat
Eulmont, Lanfroicourt, Trouée de Charmes, Champenoux,
ferme de Guercigny, Bouxières-aux-Chênes puis secteur d’Erbéviller,
Lanfroicourt, (oct.-nov.),
Aboncourt
1915 secteur est et nord de Nancy (janv.-mai) :
Lanfroicourt, ferme Guercigny, Sornéville, Bezange (juin-juil.), Ajoncourt,
bois des Hautes-Trappes, Moncel (jusque déc.)
1916 même
secteur (janv.-fév.), est de Nancy : Sornéville, Moncel-sur-Seille
À l’est de Verdun :
Blanzée, Châtillon-sous-les-Côtes (mars), ferme de Mandre, fort de Moulainville
(mai), bois Chena (juin), bois d'Avocourt (juil.), secteur du fort de Souville
Le
9 juillet, le régiment relève le 344e RI dans des conditions extrêmes « le secteur d’Avocourt est
complètement submergé par une nappe de boue liquide, et dans certaines
compagnies, les hommes doivent entrer dans l’eau jusque mi-corps pour rejoindre
leur emplacement »
Les
31 août et 1e sept., 50 hommes sont tués et blessés
par des tirs trop courts de l’artillerie française (JMO). 400 hommes sont tués
début sept. dans une attaque du fort de Souville
Le
8 sept., un recensement exact de l’effectif du
régiment fait état de 1627 hommes (sur environ 3000 effectif théorique). Le
régiment est retiré du front. Mi-septembre, et début octobre, il reçoit environ
800 hommes, dont une centaine de Martiniquais et 25 sénégalais
Bois de Vaux Chapitre, Fleury-sous-Douaumont (août-sept.)
puis est de Nancy : Arracourt, Barthelémont
1917 est de
Nancy (janv.-juil.) : Arracourt, Réchicourt, Jeandelaincourt (avril),
ouvrage des Quatre Doigts, secteur de Brin, nord de Nancy : Atton (mai),
ferme de Bel Air
Aisne, Chemin des Dames :
Soupir, ferme de Froidemont, boyaux et tranchée de la Douille, tranchées des Indochinois
et des Marocains, Cour-Soupir, La Croix-Sans-Tête (juil.-août), Ostel, cavernes
de Soupir et des Éléphants, épine de Chevrigny (sept.), Bataille de la Malmaison
(fin oct.) : La Croix-Sans-Tête
Le régiment est dissout en déc. 1917. La plupart des soldats partent pour les 3e, 19e, 62e, 74e, 82e, 93e, 130e, 133e, 141e, 151e, 164e, 221e, 226e, 251e RI. Un état très précis des effectifs est présenté en fin de JMO.
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Nevers.
Il fait partie de la 116e brigade d’infanterie, 58e division d’infanterie, 8e région militaire.
Constitution : 2 bataillons.
À la 58e D.I. d’août 1914 à oct. 1914, puis à la 66e D.I. jusqu’en mars. 1916, puis à la 157e D.I. jusqu’en nov. 1916, et à la 164e D.I. jusqu’en sept. 1917.
1914 :
Opérations d'Alsace : Vers Colmar, bois de Ménampré, Bois Chenu, Lorraine : Lesseux, Tête du Violu (sept.). Vosges
(oct.-déc.) : Chapelle
Saint-Antoine, prise d’Aspach-le-Haut (01/12). Cote
425, Steinbach.
1915:
1916 :
Vosges (toute l’année) : Yudenhut, vallée de la Lauch, Aspaach-le-Haut, Michelbach, Burnhaupt,
Balschwiller, Eglingen
1917 :
Vosges (janv.-mars) : Hagenbach, Le Schönholz, Banholz. Puis Aisne ;
Chemin des Dames (avril-juil.) : secteur entre Craonne et Hurtebise,
plateau de Vauclerc, prise de la grotte du Dragons (juin). Plateau des
Casemates, plateau de Californie (juil.).
Le régiment est dissout en sept. 1917, certains soldats rejoignent le 113e RI
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Toulouse.
Il fait partie de la 133e brigade d’infanterie, 67e division d’infanterie, 17e région militaire.
Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en avril 1916 (adjonction d’un bataillon du 211e RI, dissous)
À la 67e D.I. d’août 1914 à mars 1917 puis à la 157e D.I. jusqu’en juin 1918.
1914
Retraite des 3e et 4e Armées : Eton, Consenvoye (début sept.), bataille de
1915 Woëvre : bois de Lamorville (avril), Seuzey
(juin), Vaux les Palameix (sept.)
1916 Bataille
de Verdun : Béthincourt, Mort-Homme (6-12
mars), bois des Corbeaux (nord de Cumières) (mars), Vaux Chapitre (juin)
Reprise du Fort de Vaux : bois de Vaux Chapitre (sept.), Vaux Régnier, fort de Vaux,
tranchée de Moltke (oct.)
1918 Combats
entre Aisne et Marne (27-30 mai)
Le régiment est dissout le
Extrait du carnet
de campagne de Jean GENSOUS, cuisinier au 214e RI
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Albi.
Il fait partie de la 131e brigade d’infanterie, 66e division d’infanterie, 16e région militaire.
Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil. 1916 (adjonction d’un bataillon du 343e RI)
À la 66e D.I. d’août 1914 à déc. 1914, puis à la 41e D.I. jusqu’en juin 1916, puis à la 161e D.I. jusqu’en sept. 1918.
Le régiment est dissout en sept. 1918, une partie du régiment est dirigé vers le 339e RI.
Carnet de
guerre du sergent Charles SÉVERAC de ce régiment
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est St Etienne et Clermont Ferrand, rassemblement à Montbrisson.
Il fait partie de la 125e brigade d’infanterie, 63e division d’infanterie, 13e région militaire, 1e groupe de réserve.
Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juin 1916 (adjonction d’un bataillon du 238e RI)
À la 63e D.I. d’août 1914 à août 1918.
1914 Alsace (août) : sud
de Mulhouse, vallée de Thann, Saint Amarin, col de Bussang.
Bataille de
Aisne :
Fontenoy, plateau de Nouvron,
Confrécourt, Vingré (12-13 sept.). Attaques du plateau de Nouvron (oct.-déc.).
1915 Aisne (jan.-fév.) : Vasseny, Couvrelles, Ciry puis
secteur de Soissons (mars-déc.) : Villeneuve-Saint-Germain, est de
Soissons.
1916
Neuville, Maison Bleue (fév.-mai) puis Bataille de Verdun (juin) : Vaux
Chapitre, bois des Essarts, ravin du Bazil, ravin des Fontaines (juin), Vosges
(juin-août) : Le Violu.
Secteur de Verdun
(sept.-nov.) : ouvrage Rond, tranchée Claudel, attaque du fort de Vaux
(oct.).
1917 Saint
Mihiel (nov.19
Verdun (juil.) : Mort
Homme puis Les Éparges (oct.). Verdun (déc.) : Samogneux, cote 344.
1918 Argonne
(fév.-juil.) : bois de
Régiment dissout en août 1918, après les pertes très sévères des deniers combats. Un bataillon rejoint le 201e RI (historique du 201e RI).
Lire
la dernière lettre du s/s lieutenant Marcel MICHEL du 216ème régiment
d’infanterie
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Lyon, 142e brigade d’infanterie.
Il fait partie de la 71e division d’infanterie, 21e région militaire, 4e groupe de réserve (défense mobile de la place d’Épinal)
Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil. 1916 (adjonction d’un bataillon du 309e RI)
À la 71e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.
Une citation obtenue à l’ordre de l’armée
1914 Vosges : col du Bonhomme (20-26 août) région militaire d’Épinal :
Rambervillers (9/09) bois d’Anglemont (10/09) Baccarat (12/09) Lorraine: La Mortagne (mi- sept)
Brouville-Montigny (sept. à fév. 1915)
1915 fort de
Manonviller-Domjevin (fév.-mars) puis attaque de la cote 303, Reillon (19 juin)
Forêt de Parroy (juil.)
Leintrey (jusqu’en sept.) puis secteur de Baccarat (nov.) : Sainte Pole,
Mignéville
1916 Étangs
de Thiaville-Badonviller (mars) puis bataille de
Verdun : Secteur de Tavannes (juil.), Vaux-Régnier, Le Chênois, PC Montagne (11/07) (1300 h. hors de combat)
Boureuilles, Vauquois (juil.-déc.) et
Allieux, bois de Cheppy (juil. déc.)
1917 début 1917, des fraternisations entre
français et Allemands et des prémices de démoralisation furent observées au
sein du 217e, en toute première ligne.
Verdun : pente du Mort Homme (janv.-fév.)
Champagne
(mars) : Maisons de Champagne, cote 185 puis Argonne :
Champagne :
Aubérive (juin), Sapigneul, cote 108 (juil.-oct.) puis nov. à déc.
1918
Marne : Loivre puis Sapigneul (jan. fév.) Aisne (mars) : bois des Buttes
(Craonne) Flandres (juin) :
Hospice de Locre, Mont Kemmel
Pont d’Issus, Mélèzes
(juil.) puis le Dormois et l'Argonne, Courtemont, bois de l’Échelle, Autry,
bois de
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Pau.
Il est à la disposition du 18e corps d’armée.
À la 36e D.I. de juin 1915 à mai 1917.
1914
Belgique (août) : Strée, Clermont, Ribemont puis retraite vers Laon
(Cerny, Molinchart, Mons en Laonnois), Vailly, Presles, Courcelles, Bazoches,
Vincelles, Dormans, Chavenay, Verdon, Artonges, Montmirail
Bataille de la Marne (6
au 10 sept.) : Villiers-Saint-Georges, Montaulivet, La Haute Épine, Château-Thierry puis bois de Roucy (16/09),
Beaurieux (sept.-oct.)
Aisne (oct.-déc.) : Le Blanc Sablon (Craonnelle), plateau de
Paissy,
1915 Aisne
(janv.-mai) : Moussy, bois des Boules, ferme de Metz, Moulin Brûlé
Montagne de Reims
(mai-juin) : bois des Zouaves, Prunay, Sillery puis Aisne (juin-mars
1916) : poteau d’Ailles (chemin des Dames)
1916 Bataille de Verdun (mai) :
ferme du Cabaret, Souville, Fleury, tranchée Olivier puis Argonne
(juin-sept.) : Saint-Thomas
1917 Somme (janv.-fév.) :
Ablaincourt, Berny puis Aisne : Craonne, Plateau de Californie
(avril-mai) pertes très importantes
Régiment dissout en mai 1917. Le 5e bataillon passe au 34e R.I. et le 6e bataillon passe au 18e R.I. Début juin, des mutineries ont eu lieu au sein du 18e régiment d’infanterie, des soldats du 218e RI les ont donc vécus. Le Journal des Marches et Opérations du 218e RI n’indique rien, mais les faits sont relatés dans le journal de la brigade : voir >>> ici <<<
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Brest.
Il fait partie de la 122e brigade d’infanterie, 61e division d’infanterie, 11e région militaire.
La 61e division (219e, 262e, 264e, 265e, 316e, 318e RI) est affectée en août 1914 à la défense du camp retranché de Paris.
Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil. 1916 (adjonction d’un bataillon du 318e RI)
À la 61e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.
1914 Stationnement à Drancy et Blanc-Mesnil puis Artois
(25/08) : Givenchy-en-Gohelle
Somme : Ginchy,
Sailly-Saillisel (27/08), Longueval (28/08)
Bataille de
Combat d’Autrêches (16,
17/09) puis Oise (sept.-déc.) : Moulin-sous-Touvent puis Tracy-le-Mont
1915 Oise (toute l’année 1915) : Autrêches, Moulin
sous Touvent
Attaques de la bascule de
Quennevières et la ferme Touvent (11 juin), ferme de Quennevières, Tracy Le Val
puis nord-est de la forêt de Laigle (jusque déc.)
1916 Tracy-le-Val, ferme Quennevières (fév.-avril), bataille de la Somme (juil.) : Fay, bois Foster, ravin des Cuisines
puis Soyécourt, bois du Satyre (août), Harbonnières et attaque sur Deniécourt
(sept.)
Aisne (sept.-nov.) :
Ambleny, Fontenoy puis Mareuil
1917 Somme : Mareuil
juil.-sept. : Savy (devant
Saint-Quentin) puis Aisne (oct.-déc.) : Chassemy
1918 forêt
de Pinon, bois d’Herly (début année) puis Chemin des
Dames (mai) : Vaudesson, l’Ange Gardien, Pinon
Champagne : Somme-Py (sept.) puis attaques
sur l'Arne (oct.-nov.) : Saint Pierre, Saint Clément, Mézières
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Montauban.
Il fait partie de la 133e brigade d’infanterie, 67e division d’infanterie, 17e région militaire.
Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en avril 1916 (adjonction d’un bataillon du 211e RI)
À la 67e D.I. d’août 1914 à déc. 1917.
Le JMO ne mentionne pas les effectifs du régiment.
1914
Suippes, Hans (16/08), Auzéville, Nixéville, Blescourt (20/08), Goudremont, Bouligny, ferme
Sébastopol, combat d’Eton, de la ferme de Plaisance
et de Sébastopol (24/08), Affléville, Gondrecourt, bois de Saulx
Près
de 700 h. hors de combat, dont 685 disparus sont déclarés au cours de combat du
24 août, la plupart des disparus ont été tués, le régiment n’étant pas resté
sur le champ de bataille. Le 211e RI, de la même brigade, perd plus de 700
hommes dans le même secteur, le même jour.
Samogneux (01/09),
Consenvoye, Brabant-sur-Meuse, Ippécourt, Osches (06/09),
Lemmes, Benoîte Vaux, Pierrefitte, Moulainville (14/09)
Secteur de
Vaux-les-Palameix, cote 333, Palameix, bois des Chevaliers (oct.-déc.), Ambly,
Génicourt
1915 Secteur
de Vaux-les-Palameix, Lacroix-sur-Meuse (avril), Bois de Lamorville, bois de la
Selouze (août-déc.) puis secteur d’Ambly, ravin de Seuzoy, col de Lamorvile
(déc.)
Le
commandant MARRET est tué le 7 avril, les Allemands l’ensevelissent avec les
honneurs de son grade et expédie une photographie de sa tombe au régiment
français, photo visible dans le JMO. Curieusement la lettre accompagnant la
photo (présente aussi dans le JMO) est « surchargée » d’une grosse
tâche noire pour, semble-t-il, masquer quelques mots.
Mi-avril,
après des pertes terribles, le régiment reçoit un renfort de 600 hommes.
1916
nord-est de Fromeréville, fort de Marre, ferme de la Magdeleine puis bataille
de Verdun : Béthincourt, Mort-Homme (mars),
bois des Corbeaux
Le
régiment part dans le secteur d’Épernay (Marne), pour se reformer, reçoit des
renforts (1013 hommes venant du 211e RI, dissous), et passe à 3 bataillons
Secteur de Reims
(mai-août) : Le Linguet, Bétheny, Reims
Verdun
(sept.) : Souville, ferme de l’Hôpital, Le Triangle, Le Haie-Renard,
Vaux-Chapître
En
20 jours le régiment a 822 hommes hors de combat
Toul, Bois Le Prêtre
(oct.-déc.), Le Haut-de-Rieupt, Le Mouchoir, Villers-en-Haye, Auberge
Saint-Pierre
1917 même secteur jusqu’en
juillet Aisne (août-sept.) :
Oulchy, Soissons, Bucy-le-Long, épine de Chevrigny, La Royère, Berry, creute de
Rochefort, Cramaille (oct.), Bataille de la Malmaison
(fin
oct.) : tranchée de la Gargousse, de la Royère, moulin Didier
Régiment dissout en déc. 1917, une partie des soldats passe en majorité aux 283e et 288e régiments d’infanterie.
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Langres.
Il fait partie de la 142e brigade d’infanterie, 71e division d’infanterie, 21e région militaire, 4e groupe de réserve.
Défense mobile de la place d’Épinal.
Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en avril 1916 (adjonction d’un bataillon du 309e RI)
À la 71e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.
1 citation à l’ordre du corps d’armée.
1914 Alsace : combat de
Saint Croix, Saint Blaise, col de Sainte Marie, Château Faite (20-26 août),
pertes de 700 h.
Secteur
d’Épinal : Rambervillers (9/09) bois d’Anglemont, ferme de Maitandal
(10/09), Baccarat (13/09)
Lorraine
: La Mortagne, Barbas, Blâmont, Baccarat (mi-sept.)
puis Hablainville, Manonviller, Brouville-Montigny, Bénaménil, Domjevin,
Thiébauménil (nov.-déc.)
1915 fort de
Manonviller (janv.), Hablainville, Domèvre, bois Banal, Notre Dame De Lorette
(fév.), cote 297
Vosges : Badonviller, Col de la Chapelotte
(février - mars) puis Ancerviller, bois du Chien, Grand Bois, Couvrey
(mars-juin)
Bois sans Nom (juil.) puis
Xon, Norroy (sept.-oct.)
1916
Lorraine (jan.-mai) : Ancerviller, bois de Houleau, Tête de Sape,
bois-le-Comte
Bataille de Verdun : fontaine de Tavannes, bois du Chênois, ferme de Dicourt, ravin de la
Mort (juil.), Vauquois puis Avocourt (oct.-déc.)
1917 Verdun
(janv.-fév.) : Chattancourt, Le Bonnet d’Évêque puis Marne (mars) :
Maison de Champagne, tranchée Gallois, Le Pentagone, cote 185 tranchée
d’Haraucourt
Argonne (avril-mai) :
Des
mutineries auraient été observées début juin.
Aisne : Sapigneul,
cote 108 (août) puis Le Godat (jusque déc.)
1918 Marne (jan.-avril)
: Le Choléra puis Flandres (mai-juin) : Locre
puis
Ardennes (sept.-nov.) :
Autry, bois des Aulnettes, bois Brûlé, bois de Plémont, Grantham, moulin de
Sénuc, Grandpré, combat de Termes (12/10), ferme de Thémont, cote 213,
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Sathonay.
Il fait partie de la 147e brigade d’infanterie, 74e division d’infanterie, 14e région militaire.
Constitution en 1914 : 2 bataillons.
À la 74e D.I. d’août 1914 à déc. 1917.
1914
Bataille de Morhange puis
Lorraine : Einvaux, Remenoville et Gerbéviller (26-28 août), Xermaménil (28 août), Lamath (29 août), Bois de
Saint-Mansuy
1915
Bataille de Lorraine (jan. à août) : Signal de Xon, forêt de Parroy, Leintrey, Reillon (nord-est de Lunéville)
1916 Nancy
(fév.-août) : Armaucourt, Clémery puis bataille de Verdun (sept.-nov.)
: batterie de Damloup
1917 Verdun (fév.-mars) : Bois
des Caurières puis Marne (avril-juin) : Ville-sur-Tourbe puis Aisne
(juin-déc.) : Savigny-sur-Ardre
Le régiment est dissout le
Lire le carnet de
guerre de Joseph LAFORGE, soldat au 222e régiment d'infanterie en 14-18.
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Bastia ? .
Il fait partie de la 148e brigade d’infanterie, 74e division d’infanterie, 14e région militaire.
À la 74e D.I. d’août 1914 à juin 1916
1914
Lorraine : Charmes (22/08), Saint Germain, Borville, Rozelieures (24/08), Remenoville, Gerbéviller (26-28 août),
Blainville, Mont-sur-Meurthe, Rehainviller, (03/09), Hériménil , forêt de
Parroy, Arracourt (oct.), Hénaménil, Réchicourt-la-Petite, Lunéville (nov.)
1915
Lorraine (janv.-juin) : forêt de Parroy, Einville, Crion puis Reillon, Leintrey
(juil.-déc.)
1916 Nomeny,
Pont-à-Mousson, forêt de Facq, Xon, Clémery (janv.-juin)
Régiment dissout en juin 1916, les soldats rejoignent le 230e et 333e RI (sources : historique des 230e et 333e RI).
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Bernay (Eure).
Il fait partie de la 106e brigade d’infanterie, 53e division d’infanterie, 3e région militaire, 4e groupe de réserve.
Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil. 1916 (adjonction d’un bataillon du 421e RI)
À la 53e D.I. d’août 1914 à août 1916, puis à la 158e D.I. jusqu’en nov. 1917, puis à la 5e D.I. jusqu’en nov. 1918.
1914 La
retraite, les opérations de l'aile gauche : Guise
(28-29 août)
Bataille de
Le
JMO (Journal des Marches et Opérations) de la 53e division d’infanterie,
mentionne, fin décembre, « Les allemands sortent des tranchées dans le
secteur 110 entre 12 heures et 12 heures 30, en faisant des gestes amicaux et
en offrant des cigarettes et des cigares en l’honneur de Noël. ».
Le
224e RI était dans le secteur. Les faits sont aussi relatés dans le journal de
la brigade : voir >>> ici <<<
1915
Offensive d’Artois : Neuville-Saint-Vaast, Le Labyrinthe (mai-juin) puis bataille
de Champagne : Tahure (25 sept.)
1916
Bataille de
1918
Offensive de l'Aisne : Oulchy-le-Château (juil.), ravin
du Gros Chêne, ferme de la Loge
La ligne Hindenburg, Aisne :
Crouy, Vergny (sept.) puis Flandres : Roulers, Thielt,
Hooge, Gramene,
Série de photos prises par un soldat de ce
régiment
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Cherbourg.
Il fait partie de la 120e brigade d’infanterie, 60e division d’infanterie, 11e corps d’armée, 10e région militaire.
Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil.1916 (adjonction d’un bataillon du 336e RI)
À la 60e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.
2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
1914
Belgique : combat de Mogimont, Paliseul (23-24/08) puis retraite :
Tourteron (30/08) Bataille de
ferme des Wacques, cote 147 (oct.) puis Champagne
(oct.-déc.) : cote 188, moulin de Souain
1915
Champagne (janv.-sept.) : moulin de Souain, bois Sabot puis bataille de
Champagne : bois Sabot (sept.-oct.) puis
Champagne (fin 1915) : Aubérive
1916
Champagne (janv.-juin) : Aubérive, Souain puis bataille de Verdun : Thiaumont (juin)
Champagne
(juil.-déc.) : Tahure, butte de Tahure
1917
Champagne (janv.-juil.) : Tahure, butte de Tahure puis secteur d’Aubérive
(août), Mont Blond, Mont Cornillet (sept.-oct.)
Verdun : bois Le Chaume, les Chambrettes (oct.)
puis en nov. puis Argonne (déc.-mars 1918) : est de l’Argonne entre l’Aire
et le Four-de-Paris
Des
soldats du 296e RI arrivèrent au 225e RI, après dissolution du 296e, en nov.
1917.
1918
Picardie (mai-août) : sud de Montdidier, Le Monchel, Royaucourt puis prise du Monchel (9/08)
Fort de Vendeuil (21/09),
Cerisy, ferme de
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Pierre-la-Treiche (sud de Toul).
Il fait partie de la 139e brigade d’infanterie, 70e division d’infanterie, 20e région militaire, 2e groupe de réserve.
Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil. 1916 (adjonction d’un bataillon du 229e RI)
À la 70e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.
3 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
1914
Lorraine (août-sept.) : Einville, Réméréville, combat de Courbesseaux (24/08) (perte : 800 h),
Forêt de Champenoux, forêt de Parroy
Offensive en Artois : Acheville, Mont Saint Eloi, Vimy, Villers-au-Bois (début oct.).
Puis
Le
JMO (Journal des Marches et Opérations) de la 139e brigade d’infanterie (226e
et 269e RI, 42e et 44e chasseurs), mentionne, fin décembre :
« Pendant
la nuit et au cours de la journée du 25, des communications sévèrement réprimés
par le commandement, s’établissent entre français et Bavarois, de tranchées à
tranchées (conversation, envoi par l’ennemi de billets flatteurs, de
cigarettes….Visites mêmes de quelques soldats aux tranchées allemandes)».
Dans
le JMO du 226e RI, rien d’indiqué, c’est curieux !
Mais
en examinant minutieusement les pages avant et après celle du 25 décembre, il
semblerait qu’une page ai disparu.. (En examinant les
cornes et les tâches)
Pourtant,
un soldat du 5e cuirassiers, Henri VIDEAU, qui se trouvait en premières lignes
aux côté du 269e RI, a assisté à ces fraternisations, il l’a indiqué dans son
carnet de campagne, voir
>>> ici <<<
Les faits
sont aussi relatés dans le journal d’autres unités présentes dans le même
secteur : voir >>> ici <<<
1915 Berthonval
(jan.-avril) puis offensive d'Artois (mai) : Carency, cimetière de Carency, Vimy, Ablain Saint Nazaire, Blanche-Voie,
attaque du cimetière d’Ablain
attaque du Chemin Creux (juin), Souchez (juil.)
Offensive de sept. : cote 119, La Folie, cote 140 puis secteur de Souchez
(sept.-déc.)
1916
Bataille de Verdun (mars-mai) : Ouest de Douaumont (22 mars-2
avril) puis ouest Étang de Vaux, ravin de
Lorraine (juin-août) :
bois de Mort Mare puis bataille de
Frise, ferme de Monacu (11/09), bois des Berlingots (12/09) puis Oise (nov.) : Bitry
1917 Oise
(jan.-mars) : Bitry puis Aisne (avril) : Coucy, Servais puis Épine de
Chevrigny, Soupir (mai-juil.)
En
oct. 1917, une entente tacite entre soldats de toute première ligne fut
observée après l’inondation de leurs tranchées (frères de tranchées. Max Ferro)
Haute Alsace (sept.-jan.18) :
Aspach, Burnhaupt
1918 La bataille de
l'Empereur (mars-avril) : nord de Montdidier, Rollot, Piennes, Le Lundi
puis Vosges (mai) :
Oise, nord-est de Compiègne
(juin-juil.) : forêt de Laigue, attaque d’août de Belloy, ferme Saint
Claude, Belval
Plessis de Roye (nord de
Compiègne), Dives, Beaurains bois de l’Hydre puis Belgique (sept.-oct.) :
Haagebrock, Géite, Bracht
Voir l'album de 380 photos du soldat TARDY du 226e RI
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Dijon.
Il est à la disposition du 8e corps d’armée.
Constitution en 1914 : 2 bataillons.
À la 76e D.I. de juin 1915 à nov. 1918.
Une citation du régiment à l’ordre de l’Armée.
1914 bataille de Sarrebourg :
Haut-Clocher, Dolving, Gosselming
(18-20 août)
Domptail,
Saint Pierremont (11/09), Sampigny (24/09), forêt d’Apremont : attaque du
01/10 de
1915 Bois d’Apremont
(jan.-mai) : Bois Brûle, Ailly, Vaux-Ferry puis
Reprise
de l’offensive : Bois
de Mortmare (5-8 avril), Flirey,
bois de Mortmare (avril-déc.)
1916
Bataille de Verdun : Bois de Malancourt, ruisseau des Forges,
bois d’Avocourt (mars), attaque du bois Carré d’Avocourt (avril)
Vosges (mai- nov.) :
secteur de Lusse, cotes 607 et 766, Wissembach (St Dié) ferme Bellefosse
(juil.)
Embarquement
fin déc. à bord du « Duc D’Aumale » et du Châteaurenault » pour
Salonique
1917 Armée
d’Orient : vers l’Albanie (fév.) : Koritsa, col de Tchata
Lac Okrida et Prespa (mars)
puis rocher de l’Arbre Sec, Piton Rouge (avril), attaque du piton Rond (juin)
Nord de Monastir
(août-avril 18) : cote 1248
1918 Albanie : lac Okrida, Serbie : Au nord de Monastir (sept.)
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Évreux.
Il fait partie de la106e brigade d’infanterie, 53e division d’infanterie, 4e groupe de réserve.
Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 fin août 1916.
45 officiers, 185 sous-officiers, 2047 caporaux et soldats, 114 chevaux.
À la 53e D.I. d’août 1914 à août 1916 puis à la 158e D.I. jusqu’en nov. 1917.
1 citation à l’ordre de l’armée
1914
Bucy-lès-Pierrepont (10/08), Saint-Golais, Franqueville, Voulpaix, Authion,
Autreppe (15/08), Colleret, La Buissière, Solre-sur-Sambre (24/08), retraite,
Cerfontaine, Ferrière-la-grande, Limont-Fontaine, Flaguigny-le-Petit, Guise
(27/08)
bataille de Guise (28-29 août),
Proix, Longchamp, Marquigny, Rouy, Couvrelles (01/09), Coincy, Brécy, Bézu,
Château-Thierry, Nesle (2/09), ferme de Rocques, Courboin (03/09), Montmirail (04/09),
Morsain, Jorsel, Veuvy, Montceaux-lès-Provins,
Bataille de
Marne : Berry-au-Bac
(13/09), ferme du Choléra, La Neuville, bois de Gernicourt, Vaux-Varennes (fin
sept.)
Somme (oct.-déc.) :
Guerbigny, Andechy, Bray-sur-Somme, Aveluy, La Boisselle, La Neuville-lès-Bray,
Maricourt, Montauban de Picardie
Le
JMO (Journal des Marches et Opérations) de la 53e division d’infanterie,
mentionne, fin décembre :
« Les
Allemands sortent des tranchées dans le secteur 110 entre 12 heures et 12
heures 30, en faisant des gestes amicaux et en offrant des cigarettes et des
cigares en l’honneur de Noël. ».
Le 228e RI était dans le secteur. Les faits sont aussi relatés dans le journal de la brigade : voir >>> ici <<<
(Avec
carte précise du lieu de fraternisation)
1915 Somme
(janv.-avril) : même secteur puis Artois (mai-juin) : La Targette, Neuville-Saint-Vaast, Le Labyrinthe
Champagne (sept.): bois des
Caissons, Tahure, les 3 sapins, tranchées de la
Vistule et de l’Œil du Crocodile, bois des Mulots, bois des
Éperviers (oct.), bois des Taupes, ouvrage du Chapeau de Gendarme, La Brosse à
Dents.
Un
état précis de la composition du régiment, fin octobre, indique que l’effectif
du régiment est de 1179 hommes (sur plus de deux mille). De gros renforts
parviennent au régiment fin 1915, dont une grande partie de jeunes de 19 et 20
ans. Fin novembre 5 soldats sont dégradés devant une partie du régiment.
Oise (nov.-déc.) :
Moulin-sous-Touvent, Bitry, Saint-Pierre-lès-Bitry,
À
la fin 1915, le JMO indique que le régiment a subit comme perte depuis le début
de la campagne 2726 hommes
1916 Oise
(janv.-fév.) : Moulin-sous-Touvent puis Somme (avril-août)
Bataille de la
Fin
août, le 228e RI passe à 3 bataillons. Ces hommes proviennent des 420 et 421e
RI dissous
Marne (sept.) : La
Pompelle, ferme d’Alger puis Aisne (sept.-déc.) : secteur de Soupir
1917 Aisne
(janv.) : secteur de Soupir puis secteur de Soissons (fév.), puis nord de
Soissons (mars) : Touvent, Monts de Leuilly, Fontaine-Saint-Rémy,
Montécouvé, Mont des Tombes, Vincelles
Chemin des Dames : ferme de Verdogne, secteur de
Nanteuil (mai)
Le
5 mai le régiment attaque les lignes allemandes à partir des tranchées de
l’Éperon et de la Pertuisance.
Chaque
bataillon est accompagné d’une batterie de chars. Malgré plusieurs attaques les
tranchées allemandes ne sont pas prises. Les pertes sont lourdes
Carrières de Laffaux puis
secteur d’Ailles (juil.), poteau d’Ailles
Durant
une attaque allemande (26 et 27 juillet), le régiment perd plus de 700 hommes,
dont près de 600 disparus. Un renfort de près de 1000 hommes arrive au régiment
début août.
Ouest de
Saint-Quentin : Holnon, Fayet puis Oise (Guiscard).
Le régiment est dissous le 7 novembre 1917, le JMO n’indique pas la destination régimentaire des soldats.
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Autun.
Il fait partie de la 115e brigade d’infanterie, 58e division d’infanterie, 8e région militaire. 1e groupe de réserve.
Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juin 1916 (adjonction d’un bataillon du 373e RI)
À la 58e D.I. d’août 1914 à oct. 1914, puis à la 66e D.I. jusqu’en mars 1916, puis à la 41e D.I. jusqu’en nov. 1917.
1914
Opérations d'Alsace : combat de Steige (20/08),
1915 col du Bonhomme,
Alsace (mars-nov.) :
Thann, Plainfaing, nord de Thann puis l’Hartmannswillerkopf, ravin du Fauxshil,
tranchée de Pierre, Roche-Sermet, Roche-Moiret
1916 Vosges
(mars-juin) : Celles sur Plaine puis Somme
(juin-sept.) : prise de la ferme de Monacu, tranchée de Mossoul
Argonne (sept.-déc.) :
Four de Paris, saillant Kowalski, les Meurissons,
1917
Champagne (jan.-oct.) : ouest de Reims, Moulin Malot, fort de Brimont (janv.-mars)
puis secteur du Luxembourg, bois de l’Arbre, fort Saint Thiéry puis bataille du
Chemin des Dames (avril) :
secteur du Godat, bois du Seigneur (sud de Reims), bois en Potence et de
Séchamp, Berméricourt (avril)
« Je te dirais qu’ici tous mes camarades,
c’est à dire ceux qui sont dans mon régiment, le 363e, ainsi que, le 23ème, le
133ème, le 229ème, le 170ème, ainsi que plusieurs autres, ont refusé de monter
à l’attaque, C’est la grève »… (Source : lettre d’un poilu du
datée du 2 juin 1917)
Tahure,
Régiment
dissout en nov. 1917.
Lire le carnet de guerre du soldat Joseph REPIQUET du 229e RI
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Annecy.
Il fait partie de la 148e brigade d’infanterie, 74e division d’infanterie, 14e région militaire.
Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juin 1916 (adjonction d’un bataillon du 223e RI)
À la 74e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.
1914
Lorraine : Haut-du-Mont, Charmes (22/08), Saint Germain, Borville,
Rozelieures (24/08), bois de Laleau, plateau de Borville, Remenoville, Gerbéviller (26-28 août)
nombreuses pertes Blainville, Mont-sur-Meurthe, Rehainviller, bois de Landécourt
(03/09), Chaufontaine, Hériménil, Bauzemont, forêt de Parroy, Arracourt (oct.),
1915
Lorraine (janv.-juin) : forêt de Parroy, Einville, Crion puis Reillon, Leintrey
(juil.-déc.)
1916 Nomeny,
Pont-à-Mousson, forêt de Facq, Xon, Clémery, bois de Cheminot, bois Bluzet
(janv.-août)
Bataille de Verdun Reprise des Forts de Douaumont et de Vaux : Damloup,
Bois Fumin, Ouest du Fort de Vaux
1917
Bataille de Verdun : bois des Caures (3 mars)
1918 Aisne :
Plateau de Chaudun puis Oise : Marquéglise, Vignemont (10 août), Plessier-de-Roye, Plateau
Saint-Claude
Champagne : Main de Massiges (fin sept).
Position Brunehilde, le Télégraphe.
Lire
le carnet de guerre 1914-1918 de Joseph DUCHÊNE du 230e RI
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Melun.
Il fait partie de la 110e brigade d’infanterie, 55e division d’infanterie, 5e région militaire, 3e groupe de réserve.
Composition : 2 bataillons, 37 officiers, 2132 hommes de troupes et sous-officiers, 129 chevaux.
À la 55e D.I. d’août 1914 à mai 1916.
1914
Apremont, Saint-Aignant, Marbotte, Girauvoisin, Gironville, secteur de
Pont-à-Mousson pour le 6e bat. (20/08), Regniéville, Fay-en-Haye,
Bernay, Saint-Benoist,
Jonville,
Oise : Danourt,
Popincourt (30/08), Breuil-le-Sec, Creil, Chantilly (02/09), Lassy, Puiseux,
Louvres (04/09)
Bataille de
Secteur de Soissons
(sept.-déc.) : Montagne de Paris, Soissons (16/09), Cuffies, Vauxrot,
Villeneuve-Saint-Germain
1915 secteur
de Soissons (janv.-fév.) : Bucy-Le-Long, éperon
Vauxbuin,
Belleu puis en avril-mai : Couvrelles, Vasseny, Serches
Artois (mai-août) :
Mont-Saint-Eloi, Ablain-Saint-Nazaire (mai), Souchez
Le
11 juin, un jugement est lu à tout le régiment concernant la condamnation d’un
soldat à 4 ans de travaux forcés. Son nom est cité dans le JMO. Une
dégradation publique à lieu le 31 juillet.
Le
Cabaret Rouge, route de Béthune, route des Pylônes, bois de Berthonval, ravin des Zouaves
(25-28 sept.) le
régiment perd environ 500 h. en quelques jours
Même
secteur jusqu’en nov.
1916
Champagne (mars-mai) : Pontavert, sud de Craonne, Mont Hermel, moulin de
Pontoy.
Le régiment est dissout le
En 1914, Rassemblement à Châtellerault.
Il fait partie de la 117e brigade d’infanterie, 59e division d’infanterie, 9e région militaire, 2e groupe de réserve.
Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juin 1916 (adjonction d’un bataillon du 314e RI) puis 4 en septembre 1918 (adjonction d’un bataillon du 277e RI)
À la 59e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.
2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
1914
Victoires de Lorraine : Nomeny (fin août.), Sainte-Geneviève, Forêt de Champenoux (fin août début sept)
Lorraine (jusque fin
14) : colline de Xon, Flirey, bois de Jury, bois de Mortmare
1915 Secteur
est de Pont à Mousson : croupe Sainte-Geneviève, signal de
Xon, Norroy, ferme de Voivrotte (mi-fév.)
Secteur de Port-sur-Seille-Nomeny-Clémery
durant tout 1915 et jusque début 1916
1916 travaux
de défense de
1917 Verdun
(janv.) : Les Chambrettes, cote 378 puis en fév.-mars : Ambly, bois
des Chevaliers, bois du Fays
Champagne : Mont
Cornillet (mai), Juvigny, Villers-Marmery (mai) puis nord-est de
Nancy (août) : Sorbeville, Moncel, bois des cent Chênes,
Mazerulles secteur de Valhey (sept.)
puis Erbéviller (oct.) puis Manonviller, les Sapinières, Vého (fin oct.),
ouvrage Berthelot, Manonviller (déc.-janv.18)
1918
Domjevin, Einville, Valhey, Serres (début 1918)
Somme (avril) : Esclainviller,
Sauvillers, Montgival, bois de Mongival, Somailles (mai), Bonchamps
(juil.-août), sud de Tartiers, bois du Couronné, Maison-Blanche, bois de
Juvigny (fin août), bois de Beaumont
Aisne : Tartiers, plateau
de la ferme Moisy une compagnie américaine est jointe au
régiment pour l’attaque du plateau de la ferme de Moisy
Plateau
d’Ailleval, forêt de Pinon, Anizy-le-Château (01/10), secteur de Pinon (oct.),
plateau de Montarnène, ferme de Luzilly, Tervanne, Faucoucourt, Crépy-en-Laonnois
(15/10), Bosmont, ferme de Bellemont, Bray-en-Thiérache (début nov.)
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Arras.
Il fait partie de la 101e brigade d’infanterie, 51e division d’infanterie, 1e région militaire, 4e groupe de réserve.
Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juin 1916 (adjonction d’un bataillon du 243e RI)
À la 51e D.I. d’août 1914 à nov.1916 puis à la 1e D.I. jusqu’en nov. 1918.
1914 Vers
Charleroi : Onhaye (21-23 août), Lennes (24 août) puis Les opérations de
l'aile gauche : Voulpaix
Bataille de
1915
Artois : Serre (10-13 juin) puis bataille
de Champagne : Souain (25-30 sept.) puis Saint
Mihiel, Les Éparges (nov. déc.)
1916 Bataille de Verdun, reprise des
Forts de Douaumont et de Vaux : Beaumont, Bezonvaux
Bataille de
1917 Aisne :
Craonne (avril mai).
Belgique : Offensive des Flandres :
prise de Bixchoote (juil.), Langemarck (août-sept.), Corveheek (oct.)
1918 Oise : Noyon, Forêt de Retz (mars à mai),
ferme Chavigny (juil.)
Marne : Grand Rozoy, Plessier
(18-28 juil.) puis Alsace : Metzeral (sept.-oct.)
Lire le carnet de guerre d’Edmond LESAGE, lieutenant au 233e
régiment d’infanterie
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Mont de Marsan.
Il fait partie de la 135e brigade d’infanterie, 68e division d’infanterie, 18e région militaire, 2e groupe de réserve.
Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juin 1916 (adjonction d’un bataillon du 323e RI dissous)
À la 68e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.
1914
Bataille de Morhange puis
Lorraine : est de Nancy (fin
août-sept.)
Forêt de Champenoux
(nov.-déc.) : Lenoncourt, Haraucourt
1915 secteur de Toul (janv.-mars) :
Flirey, Jupy, Seicheprey
Secteur de Nancy
(avril-oct.) : Moulins, Brin, Fleur Fontaine, Armancourt puis Brin, Fleur Fontaine, four à Chaux
(fin 1915)
1916 Bataille de Verdun (fév. à mars) : Moulainville, Bois Chanas, ouvrage
d’Eix, forts
de Douaumont et de Vaux : Avocourt (juin)
Bois de Vaux Chapitre,
Fleury-sous-Douaumont (17-22 août)
1917 Le
Chemin des Dames (avril-mai)
1918 Aisne :
Cramaille, Saponay (août) puis la
Champagne (sept.) : Saint-Soupplets puis
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Belfort.
Il fait partie de la 113e brigade d’infanterie, 57e division d’infanterie, 7e région militaire, 4e groupe de réserve.
À la 57e D.I. d’août 1914 à nov. 1916.
Composition : 2 bataillons, 39 officiers, 2156 hommes de troupes et sous-officiers, 102 chevaux.
1914
Alsace (août-sept.) : Manspach, Romagny,
moulin de la Caille, Montreux, Montreux-Château (12-13/08), Aspach,
Gommersdorf, Traubach-le-Haut (25/08), Reppe, Elbach, Wolfersdorf, Buethwiller,
Balschwiller, combat d’ (02/12)
1915 Une décomposition
intéressante du régiment sur le JMO, montre qu’au début de 1915, 1100 hommes du
régiment ont plus de trente ans, 150 plus de 35 ans. 18 engagés volontaires
sont présent au régiment.
Alsace (même
secteur) : Ammerzwiller, Bernwiller, Balschwiller, Dieffmatten
Le
8 février, le JMO signale après le dégel,
Puis à partir d’avril
jusque mai : Burnhaupt-le-Bas, fortin de Bouvy, Bernwiller, Hecken,
Ammerzwiller. Le
8 mai, le régiment se rend à Montreux-Jeune, lieu du terrible combat du
13/08/1914, une étude (et critique) est faite sur le terrain par le
lieutenant-colonel du régiment. Traubach-le-Bas,
Traubach-le-Haut (mai), Gildwiller (juil.-oct.).
Embarquement
à Marseille pour l’Armée d'Orient
Salonique : fin oct.
retraite du Vardar et de
1916 Un état des pertes
nominatives et très précis sur le JMO du régiment à la date du 7 /01/1915 fait
état de 198 tués, 300 blessés, 7 prisonniers, 217 disparus et 7 chevaux tués
depuis la mobilisation.
Camp retranché de
Salonique, Daoudli, Kiorziné, Sarigneul (avril), Krucha-Balkan (mai),
Dova-Tépé, lac de Boutkova, lac de Boutkova, bataille de Doïran puis à partir
de sept. : Monastir, Ekchisou, prise de Florina (18/09), lac de Prespa
Le 04/10/1916 : Le
croiseur Gallia fût torpillé et coulé par un sous-marin allemand au large de
Le régiment est dissout le 1 nov. 1916, les soldats rejoignent les 242e, et 260e RI pour former leur 3e bataillon.
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Caen.
Il fait partie de la 105e brigade d’infanterie, 53e division d’infanterie, 3e région militaire, 4e groupe de réserve.
Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en août 1916 (adjonction d’un bataillon du 419e RI)
À la 53e D.I. d’août 1914 à juil. 1918.
1914 début
août : en réserve, puis bataille de Guise (28-29 août) : Hinacourt, Bernay,
Ly-Fontaine
Retraite : Vendeuil,
Marne (oct.) : combat
de Sapigneul, cote 91 puis course à la mer (Somme) :
Bray-sur-Somme, attaque de Mametz (16-17 déc.)
Le
JMO (Journal des Marches et Opérations) de la 53e division d’infanterie,
mentionne, fin décembre, « Les
Allemands sortent des tranchées dans le secteur 110 entre 12 heures et 12
heures 30, en faisant des gestes amicaux et en offrant des cigarettes et des
cigares en l’honneur de Noël. ». Le 236e RI était au repos, juste
derrière les premières lignes.
Les
faits sont aussi relatés dans le journal de la brigade : voir >>> ici <<<
1915 Somme (jan.-avril)
: secteur est de Mametz puis Artois (mai-juin) : La Targette, Neuville-Saint-Vaast, Le Labyrinthe, tranchée de Hambourg, boyau d’Eulembourg
Vosges (juil.-août) :
1916 Oise :
ferme d’Ecafaut (janv.-avril) puis bataille de
Oise (août-déc.) :
Quennevières
Canal de l’Oise
(mars) : Marizelle, Autreville, Chauny, Ly-Fontaine
L'Oise, Moy, Alaincourt (31
mars) puis Aisne (août-déc.) : Vendresse, chemin des Dames
1918
Oise : bois du Gui, Laberlière, secteur ouest de Lassigny puis Canny-sur-Matz, Plessier-de-Roye (28 mars - 1er avril)
Ouest de Roye :
Thiescourt,
Régiment dissout en juil. 1918. Il est réparti entre les 2 autres régiments de la 53e division (205e et 319e RI)
Lire le
carnet de guerre d’Édouard OURSEL, soldat du 236e régiment d’infanterie
Lire le carnet de guerre d’Henri GOYARD, téléphoniste au 236e
régiment d’infanterie
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Troyes.
Il fait partie de la 140e brigade d’infanterie, 70e division d’infanterie, 20e région militaire, 2e groupe de réserve.
À la 70e D.I. d’août 1914 à juin 1915.
1914
Lorraine : Einville (1 sept.), Réméréville, Courbesseaux, forêt de St Paul (9/09),
forêt de Champenoux (13/09)
Course à la mer (oct.):
Artois : combats d’Oppy, Gravelle, Bailleul (2/10) puis Farbus, Thélus (3/10) puis bois des Alleux, Mont St Eloi, bois sans
Nom, ferme de Berthonval (7/10) attaque de
Offensive en Artois : Notre-Dame-de-Lorette, plateau de Bouvigny, tranchée des
Arabes (16 déc.-avril 1915)
1915
Offensive d’Artois : Carency, Souchez, boyau de la Redoute, Le Labyrinthe (mai
-juin)
Seconde
offensive d’Artois (sept.) : Souchez, château de Carieul puis nord de Neuville-Saint-Vaast, cote 140
(oct.-fév.1916)
1916 Verdun
(mars-avril) : Fleury, carrières de Vaux Chapitre, fort de
Souville.
Régiment dissout en juin 1916, suite aux pertes, les soldats rejoignent les 279e et 360e RI pour former leur 3e bataillon.
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Saint-Etienne.
Il fait partie de la 125e brigade d’infanterie, 63e division d’infanterie, 13e région militaire. 1e groupe de réserve.
À la 63e D.I. d’août 1914 à juin 1915.
Composition : 2 bataillons : 36 officiers, 172 sous-officiers, 274 caporaux, 1761 hommes de troupes, 135 chevaux.
1914
Genevreuille, secteur de Mulhouse (août) sans prendre part à la bataille,
Valdoie, Offremont, Roppe, Angeot, Burnhaupt-le-Haut (19/08), Bernweiler,
moulin de Balschwiller, Flaxlanden, Aspach-le-Bas (25/08), transport vers la
Somme : défense des ponts de Braches et de Pierrepont-sur-Avre (30/08),
Boucicourt, Hargicourt, Malpart, Malpast (30/08), Bresles,
Villers-Saint-Sépulcre, Luzarches (4/09), Dannemartin,
Bataille
de
Le
régiment perd en 6 jours 760 hommes et 17 officiers
Puis Aisne : Fontenoy (15/09), ferme de Confrécourt, plateau de Confrécourt (sept.-nov.), Nouvron, Vingré (nov.-déc.)
Au
20 septembre le régiment ne compte que 600 hommes environ, il est renforcé par
500 hommes du 98e RIT, 87 h. du 102e RI et du 101e RIT
Le
12 déc., un soldat du 238e RI, Jean GRATALOUX, est
fusillé, accusé de mutilation volontaire.
1915 Aisne :
Nouvron,
Vingré puis en mars : Soissons, la Distillerie, Saint-Waast, La
Briqueterie, secteur Saint Paul, ferme Boves
Le
21 mai, un soldat du 238e RI, ROCHELIMAGNE Régis, est fusillé à Courmelles
(Aisne), condamné à mort par le conseil de guerre de la 63e DI, pour voies de
fait envers un officier.
3
jours avant, un autre soldat, RAYMONDIN Agnan, c’était suicidé.
Bois de Beaumarais
(sept.-oct.), puis retour à Soissons (nov.-déc.)
1915 Aisne :
Soissons (janv.-fév.) puis Loivre (mars-mai) puis Verdun (juin) : ferme du
Cabaret, tunnel de Tavannes, bois des Essarts, secteur du fort de Vaux.
Du 5 au 15 juin, le régiment a perdu 554 hommes. Régiment dissout en juin 1916, les soldats rejoignent les 216e et 298e RI pour former leur 3e bataillon et au 305e RI
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Rouen.
Il est réserve d'infanterie du 3e corps d’armée, puis à la 130e D.I. de juil. 1915 à nov. 1917.
Composition : 2 bataillons puis 3 en juillet 1916 (adjonction d’un bataillon du 405e RI, dissous), 39 officiers, 2202 hommes de troupes et sous-officiers, 102 chevaux.
1914
Ardennes : Tourteron (10/08), Guincourt, Aubigny-les-Pothées, Logny-Bogny,
Belgique, Barbençon, Clermont, secteur de Charleroi (21-23 août), Nalinnes, Bouffioultx, combat de
Chamborgneau (22/08).
Une centaine d’hommes hors de combat.
Gourdinne, Walcourt
(24/08), Sommeron (26/08), Le Hérie-la-Viéville (28/08), Landifay, ferme de
Secteur de
Villers-Franqueux (fin sept.-déc.) : ferme et bois du Chauffour, ferme
Ragot, Pouillon, Le Godat,
1915 même secteur jusque fin avril. Puis Artois
(juil.-déc.) : secteur de Neuville-Saint-Vaast, route de Béthune, Chemin
Creux, ferme du Mont-Saint-Eloi, tranchées du Vert-Halo, de
Après
les combats meurtriers des 20 au 23 sept. « Des pipes et montres offertes
par le général Joffre seront distribuées aux hommes » (JMO).
Souchez, cote 140 (fin
sept.), nord d’Arras (début nov.), cote 119, Souchez, Ablain-Saint-Nazaire
1916 Artois (janv.-mars) :
Ablain-Saint-Nazaire, cote 119, Cabaret Rouge, La forestière
Lorraine : Champenoux,
Bois le Comte, ferme Ramont, bois d’Hailly, Mazerulles puis Verdun
(juin) : Fleury-sous-Douaumont. Durant les combats des 21, 22, et 23 juin, le
régiment a perdu 870h.
Argonne (juil.-oct.) :
Le
11 sept., tous les hommes des classes 1895 et
au-dessus, passent au 44e RIT, qui verse au 239e RI un nombre égal d’hommes de
classes plus jeunes
Verdun (1 au 24
oct.) : Fleury-devant-Douaumont
JMO,
19 et 20 oct. : « Le temps est très mauvais, les tranchées et les parallèles
s’éboulent. La situation est extrêmement pénible pour les hommes qui sont dans
la boue liquide jusqu’à mi-jambe. Certains n’ont plus de souliers, ni de
pantalons. Dans l’après-midi, la situation s’aggrave (…), les hommes s’enlisent
et plusieurs sont retirés qu’avec les plus grandes difficultés »
Secteur d’Haudiomont,
Fontaine-Saint-Robert, Flirey, secteur des Carrières, Bernicourt, Minorville
1917 secteur de Flirey, bois de Mormare (janv.-juil.),
Aisne (juil.-sept.) : Beaulne et Chivry, creute de
Oise : secteur de
Noyon
Régiment dissout en nov. 1917, les soldats sont repartis dans tous les régiments du 14e corps d’armée (liste sur demande). Un tirage au sort a été effectué pour savoir quelle unité serait intégrer au 9e zouaves, ce fut la 5e compagnie de mitrailleuses (JMO). Le régiment a eu durant toute la guerre 570 h. tués, 1764 blessés, 2304 malades et 713 disparus
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Nîmes.
Il fait partie de la 149e brigade d’infanterie, 75e division d’infanterie, 15e région militaire.
À la 75e D.I. d’août 1914 à nov.1914 puis réserve du 15e CA, puis à la 30e D.I. de juin 1915 à déc. 1916.
Composition : 39 officiers, 157 sous-officiers, 2038 hommes de troupes, 74 chevaux, 67 mulets.
1914 secteur
de Verdun : Ambly-sur-Meuse (21/08), Bonzée, Ville-en-Woëvre,
Saint-Maurice, bois de Herméville, combat de Boinville-en-Woëvre (25/08)
Un
bataillon s’est « égaré » dans un brouillard intense à 5h du matin, le
régiment ayant perdu le contact avec le régiment voisin et sous un violent
bombardement ennemi, acculé au talus de la voie ferrée, la retraite fut décidée
par le commandant du régiment.
Un
mouvement de panique s’en suivi pour la traversée de l 'Orne, toujours
dans le brouillard, quelques officiers avaient mis « revolver au
poing » pour arrêter les fuyards. (JMO)
Les
pertes les 24 et 25 août furent de 58 tués, 518 blessés, 305 disparus.
Les Éparges (26/08),
Louvemont (01/09), Haumont, Haudiomont, Neuville (06/09),
A
la date du 10/09 le régiment ne compte plus qu’environ 1000 combattants
Pierrefitte-sur-Aire,
Bouquemont (14/09), Sommedieue, Hattonchâtel (20/09), Les Paroches,
Saint-Mihiel, (26-28/09), Rupt, bois de Malinbois, Menonville (09/10-1e
nov.), Esnes (Déc.)
Plus
de 1000 hommes de la territoriale intègrent le régiment, dans ce nombre se
trouvent des pères de 6 enfants et beaucoup de d’hommes au-dessus de 40
ans (JMO)
1915 Esnes,
Haucourt (janv.-avril) puis Parois,
Champagne (juin) :
Massiges puis bois d’Hauzy (juil.) puis secteur de Reims (août) :
Verzenay, Les Marquises puis Souain, bois Sabot (oct.), butte de Souain, bois
des Cuisines, tranchée de Lunel puis nord de Reims (nov.-déc.) :
1916 nord de
Reims (janv.-mai) : Les Cavaliers de Courcy, Le Linguet
Le
25 mars, un « exercice » d’émission de gaz est entrepris par le génie
vers les lignes allemandes. Mais un « léger » retour des gaz à lieu
sur les tranchées françaises, de nombreux soldats français sont intoxiqués.
Verdun (juin-août) : ferme de Thiaumont, bois
triangulaire, Fleury, ouvrage de Calais puis Aisne (sept.-nov.) : Vassogne,
bois Foulon, ouest du plateau de Vauclerc puis faubourg de Soissons (5e bat.)
fin nov.
Le régiment passe réserve d’armée en décembre, et effectue des travaux divers avant d’être officiellement dissous le 1e janvier 1917. La majorité des soldats passe à la 133e division d’infanterie (32e, 102e, 107e, 321e, 401e RI et 107e, 116e Chasseurs). Les plus âgés (classes 1896 et antérieures) intègrent des régiments territoriaux.
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Rennes.
Non endivisionné en 1914. Il est réserve du 10e corps d’armée (avec le 270e RI), puis à la 131e D.I. de juil. 1915 à mai 1917.
Composition : 35 officiers, 135 sous-officiers, 2070 hommes de troupes, 128 chevaux.
1914
Ardennes : Louvergny (14/08), Clavy-Warby (16/08), Belgique
Vers Charleroi : La Sambre, Oret, Cougnies (fin août)
retraite (sept.) : Florennes, Jamiolle, Sonmoy, Chimay,
Hirson, Marle, combat de Lemé (Aisne, 30 août), Pierrepont, Berry-au-Bac,
Épernay, Sézanne
Bataille de
Artois : 6 jours de combats au sud
d'Arras : du 4 au 10 oct. puis Agny, Blangy,
Wailly, Brétencourt (d’oct. à mai 1915)
1915 Artois
(juin- juil.) : Roclincourt, Écurie puis opérations en Argonne : Four de
Paris (juil.-août),
1916 Argonne
(jan.-juin) : Le Four de Paris puis bataille de Verdun : Fleury (fin juin) puis Lorraine (juil.-déc.) : bois de
Jury
1917
Marne : Prosnes,
Mont Haut (avril-mai)
Dissolution du régiment le
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Belfort (recrutement de Vesoul, de Lons-le-Saunier et de Lyon).
Il fait partie de la 113e brigade d’infanterie, 57e division d’infanterie, 7e région militaire. 4e groupe de réserve.
Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en nov. 1916 (adjonction de soldats du 235e RI, qui venait de subir de sérieuses pertes suite au naufrage du Gallia)
À la 57e D.I. d’août 1914 à sept. 1917.
1914 Reiningen (10 août) puis
Alsace : Burnhaupt-le-Haut (août),
Altkirch, Dannemarie, est de Belfort (oct.)
Alsace : bois de
Carspach, Ammerzwiller (déc.), Le Kalberg, cote 223
1915 Embarquement (10 oct.) sur le
« Burdigala » vers Salonique puis Krivolak (Orient)
Retraite
du Vardar et de
1916
Orient : Krusa-Balkans (mars) puis frontière bulgare (août), Monastir,
Pisoderi (sept. à nov.)
1917
Orient : Piton 1248 (15 mars), Snégovo puis boucle de
Dissolution du régiment le 1e oct. 1917.
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Lille.
Il fait partie de la 101e brigade d’infanterie, 51e division d’infanterie, 1e région militaire, 4e groupe de réserve.
À la 17e D.I. d’août 1914 à juin 1916
1914 Rocroi,
Vers Charleroi : Onhaye (21-23 août)
Les opérations de l'aile
gauche : Voulpaix, Bosmont, Prisée, Saint-Gobert (29/08) puis
retraite : Chivres, Merfy, Courtagnon, Villevenard, Barbonne-Fayel
Bataille de
Secteur de Reims (fin
sept.) : Béru, Sacy, Ville-Dommange, Jouy les Reims, combats des Cavaliers
de Courcy (3/10)
Combats de la ferme de
1915 secteur de Reims (jan.-mai) : Taissy, les
Marquises puis Artois : Hébuterne, Serre (10-13 juin)
Somme (août) :
Vermandovillers puis bataille de Champagne : Souain (25-30 sept.)
puis ferme Navarin, Somme-Py (jusque oct.)
Saint Mihiel, Les Éparges
(nov. déc.)
1916
Verdun : Ornes,
bois des Chaumes, bois des Fosses, plateau des Caurières, cote 378 (fév.)
Le 243e RI fût dissout le 1e juin 1916, le 5e bataillon
passe au 233e RI (avec le N°4), le 6e bataillon passera au 327e RI (avec le
N°4),
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Lons-le-Saunier.
Il fait partie de la 114e brigade d’infanterie, 57e division d’infanterie, 7e région militaire, 4e groupe de réserve.
À la 57e D.I. d’août 1914 à oct. 1916
1914
Opérations d'Alsace : Burnhaupt-le-Haut (août) Altkirch, Dannemarie, est de Belfort
(oct.), bois de Carspach, Ammerzwiller (déc.)
1915 Vosges : Aspach-le-Bas (déc. 14 –avril 15)
Embarquement
(oct. nov.) pour Salonique (Orient). Retraite du Vardar et de
1916
Orient : Krusa-Balkans (mars) puis frontière bulgare (août), Monastir,
Pisoderi (sept.).
Dissolution du régiment en octobre 1916, les soldats
rejoignent les 371e et 372e RI pour former leur 3e bataillon.
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Laon.
Il fait partie de la 104e brigade d’infanterie, 52e division d’infanterie, 11e corps d’armée, 2e région militaire.
Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en août 1916 (adjonction d’hommes des 347e, 348e et 291e RI dissous)
À la 52e D.I. d’août 1914 à oct. 1917.
Composition : 36 officiers, 2111 hommes de troupes, 124 chevaux.
Pas de citation du régiment
1914 :
Rimogne (14/08) puis défense des passages de la Meuse (mi-août) : Laïfour,
Château-Regnault, Monthermé, Linchamps, combat de Wilherzie (23/08), Belval,
Marnémont, Sept-Fontaines, Secheval (26/08), Etrepigny, Hamogne (28/08),
Sapogne, Singly, Jonval, Tourteron, Ecordal, Saulce, Pauvres, Saint
Hilaire-le-Petit, Verzenay (02/09)
Verzy, Athis, vertus, Mont
Aimé, Coligny, combat de Fère-Champenoise et de Sainte Sophie (08 et 09/09),
ferme de Mozet, Linthes (9 sept.), Mont Moret, Evry-le-Repos,
Aulnay-sur-Marne (11/09), Bierges, Champigneul, Condé, Vraux, Thuisy
Secteur de
Reims (sept.-déc.) :
La nuit
de Noël est particulièrement calme : « Dans les 2 camps, on semblait vouloir signifier qu’en cette nuit de
réjouissances, on veillait néanmoins… »
« Le 25 décembre, vers 18h, une vingtaine
d’Allemands munis de lampions, défilent sur la route de Neuchâtel parallèlement
à nos tranchées, quelques salves envoyées dans leur direction, les
dispersent…Les Allemands ont fêtés Noël pendant toute la nuit de la veille et
tout le lendemain » (JMO)
Le 347e
RI était aussi dans le secteur. Les faits sont aussi relatés dans le journal de
la brigade : voir >>> ici <<<
1915 : secteur de
Reims (toute l’année) La Neuvillette, ferme Pierquin, Cavaliers de Courcy, pont
de la Besace, La Neuvillette.
De
nombreux pigeons voyageurs sont signalés traversant les lignes françaises,
plusieurs jours en juillet.
Puis en sept.- : secteur de Puisieux, bois des Zouaves, ferme
d’Alger. Les 19 et 20
octobre, des attaques aux gaz tuent et intoxiquent près de 400 hommes.
1916 :
secteur de Reims (janv.-juin) : bois des Zouaves,
1917 :
camp de Valdahon puis en fév. : secteurs de
l’Hartmannswillerkopf, Rehfelsen, le doigt du Südel,
Le 28
janvier, une attaque allemande fait une cinquantaine de prisonniers français.
En mai-juin : secteur de Metzeral et de l’Hilsenfirst, bois en
Brosse,
Durant des violents bombardements du 15 au 20
septembre, le régiment perd près de 400 hommes, puis autant le 24/09.
Dissolution du régiment le 14 oct. 1917. La plupart des soldats sont répartis
dans les 320e et 348e RI.
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Paris.
Il fait partie de la 110e brigade d’infanterie, 55e division d’infanterie, 2e région militaire, 3e groupe de réserve.
Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil.1916 (adjonction d’un bataillon du 231e RI)
À la 55e D.I. d’août 1914 à sept. 1918.
1914 La retraite des 3e et 4e
Armées : Conflans-en-Jarnizy (25 août)
Bataille de
Aisne (sept.-déc.) :
Soissons, Pommiers, dent de Crouy
Offensive d’Artois : Ablain-Saint-Nazaire (mai) puis : Souchez, cote 119 (sept)
1916 Aisne (mars) :
Pontavert, bois des Buttes, bois Clausade,
1917 Marne : Le Casque, le Téton (mai)
1918 Aisne : Ouest de Chauny (mars),
Moulin-sous-Touvent, Pont-Saint-Mard
Dissolution du régiment en sept. 1918.
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est St Malo.
Il fait partie de la 119e brigade d’infanterie, 60e division d’infanterie, 11e corps d’armée, 10e région militaire.
Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil.1916 (adjonction d’un bataillon du 271e RI)
À la 60e D.I. d’août 1914 à mars 1917.
1 citation à l’ordre du corps d’armée
1914
Bataille de
1915
Aisne : Maison rouge, offensive en Champagne (sept.) : Bois Sabot, bois de Spandau, Thuisy (oct.), Marne (oct.) : Prosnes, Aubérive
puis : ferme de Moscou
1916
Marne : ferme de Moscou (jan. à juin), Verdun : Thiaumont (juin-juil.) Marne (juil.
sept.) : Mesnil Les Hurlus puis Perthes (sept. à mars 1917) : cote
193, secteur Hamon
1917
Verdun : Bois des Caurières (mars), secteur Marceau (700 h tués) :
juil.
Fin août 1917, dissolution du régiment. La majeure
partie du 247ème part au 29e R.I.
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Guingamp.
Il fait partie de la 119e brigade d’infanterie, 60e division d’infanterie, 11e corps d’armée, 10e région militaire.
Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil.1916 (adjonction d’un bataillon du 271e RI)
À la 60e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.
2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
1914 Rethel
(11/08) Montgivont (22/08), Donchery-sur-Meuse, combat du bois de St Aignan
(26/08), Thuisy
Bataille de
Champagne
(sept.-déc.) : ferme des Wacques, moulin de Souain
1915
Champagne (janv.-sept.) : entre Souain et Perthes, Bois Sabot, les Entonnoirs
Attaque
de sept. : Le Bois Sabot, route de Tahure à Souain. 300 h. hors de combat
1916 secteur de Reims (janv.-juin) : Les Marquises puis
bataille de Verdun (juin-juil.) : attaque de l’ouvrage de Thiaumont (début juil.) (900 h. hors de combat), bois Nawé
Champagne
(juil.-août) : Butte du Mesnil, Maisons de Champagne puis secteur de
Tahure (sept.-déc.)
1917 Champagne
(janv.-avril) : Tahure, cote 193, ferme de Beauséjour puis en
mai-juin : Aubérive Marne
(août-sept.) : Mont Cornillet. 300 h. hors de combat
Verdun : Bezonvaux, bois Le Chaume (oct.-nov.) puis Argonne
(déc.) : Le Four de Paris
1918 Argonne
(janv.-mai) :
Avricourt (04/09), Cugny,
fort de Vendeuil, bois du Chêne, Ly-Fontaine
Thénelles (09/10), Mont
d’Origny, Bernot puis Vosges (fin oct.)
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Bayonne.
Il est réserve d’infanterie du 18e corps d’armée, puis à la 35e D.I. de juil. 1915 à oct. 1917.
Composition : 47 officiers, 2202 hommes de troupes, 120 chevaux, 36 voitures.
1914 Foug, Pargny-sur-Meuse (19/08) le régiment protège les
trains de combats et le groupe du parc d’artillerie du 18e corps d’armée
Englancourt (27/08),
Montigny-sur-Crécy, Chevrésis, Villers-le-Sec (30/08), Nouvion-le-Comte,
Couvron, Vailly (01/09), Celle-lès-Condé, Villemoyenne, Cerneux, Rupéreux,
Petit Tremblais, Sourdun (05/09) (fin de la retraite), Marchais-en-Brie, Rozoy,
Château-Thierry, Hourges (12/09), Maizy
Chemin des Dames (sept.-déc.) Pontavert (17/09), ferme de Cuisy, Beaurieux, Craonnelle, moulin de Vauclerc. Très nombreuses pertes les 19, 20 et 21 /09
Maizy,
Beaurieux, bois de Beaumarais, Pont Arcy, Paissy, Troyon
1915 Aisne (janv.-déc.) :
Moussy, bois des Boules, pont de Soupir,
Verneuil, Longueval puis Paissy, Troyon
1916 Aisne (janv.-mai) : secteur de Paissy
Bataille de Verdun (mai) : Fleury-sous-Douaumont, sud
du fort de Douaumont, tranchées Boneff,
Sérès, Rivalin, Moulin et Pernot
Argonne : Ravin des
Meurissons, Four de Paris, Fontaine-Ferdinant,
1917 Somme (janv.-mars) :
Berny-en-Santerre
Chemin des Dames
(avril-juil.) : plateau des Casemates (mai), moulin de Vauclerc, ferme
d’Hurtebise (juin-juil.) puis occupation d’un secteur en Alsace près de la
frontière Suisse (juil.-oct.)
Régiment
dissout fin oct. 1917, le 5e bataillon est réparti dans les régiments des 64e
et 65e divisions, la 1e compagnie de mitrailleuses a été versée dans les 51e,
52e, 70e Bataillons de Chasseurs et le 6e bataillon versé à la 46e division de
Chasseurs (source : historique du régiment).
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Périgueux.
Il fait partie de la 124e brigade d’infanterie, 62e division d’infanterie, 12e région militaire.
Composition : 36 officiers, 128 sous-officiers, 2076 hommes de troupes, 104 chevaux, 18 mulets.
À la 62e D.I. d’août 1914 à juin 1916.
1914 8 au
25/08 : stationnement à Gonesse (région militaire. parisienne) puis Arras
(25/08), Douai, Marchier, à l’est de Bapaume, Vélu,
Labucquière, Le Mesnil-en-Arrouaise (27/08)
Ce
jour, le régiment perd près de 500 hommes, dont les 3/4 disparus. De nombreux
« fuyards » auraient été faits prisonniers par les Allemands.
En
outre, dans la retraite, par suite d’une « faiblesse morale et
physique » du porte-drapeau, l’emblème du régiment disparut.
Pris
par l’ennemi ? Enterré ? « Le
régiment a été privé de son drapeau pendant toute la campagne, par suite de la
défaillance de l’officier qui le portait » (JMO)
Frévent (30/08), puis le
régiment fait partie de la défense mobile de Paris début sept. : défense
du secteur de Pontoise, Argenteuil puis Monthyon, Saint-Mard,
Nanteuil-le-Haudouin, Crépy-en-Valois, Feigneux, Pontdron (12/09), Jaulzy,
Moulin-sous-Touvent, Quennevières, cote 111 (15-16/09), Saint Crépin-aux Bois,
forêt de Laigue, Saint-Léger, ferme d’Ecafaut (fin sept.) puis secteur ouest de
Royes (oct.), Villers-lès-Roye, combats d’Andechy et du Quesnoy. Nombreuses pertes.
Folies, Bouchoir, Le
Quesnoy (fin oct. à déc.)
1915 Somme (jan.-déc.) : Le Bouchoir, Le Quesnoy, Le Quesnel,
1916 Somme puis vallée de
l’Avre, nord de Parvillers, Le Bouchoir, Le Quesnoy, Le Quesnel, sud-ouest de
Damery.
Dissolution du régiment en juin 1916, les soldats rejoignent les 307e et 308e RI pour former leur 3e bataillon.
Vers les
régiments d’infanterie N° :
1 à 50 -- 51 à 100 -- 101 à 149
-- 150 à 200 -- 201 à
250 -- 251 à 300 -- 301 à 400 -- 401 à 418
Essayer de retrouver
une photo d’un ancêtre soldat
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